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On prend tout et on recommence? [Gingbao]

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On prend tout et on recommence? [Gingbao] Vide
MessageSujet: On prend tout et on recommence? [Gingbao] On prend tout et on recommence? [Gingbao] EmptyLun 11 Jan - 20:43

Plic ploc comme pour ne pas aggraver déjà la situation la pluie ce mêle a ton absence, ta déchéance, ton replis sur soit. Assise devant une fraîche couronne de fleurs de lys tu les fixes vides d’expression. « Elle préfère les camélias…. »Une coquille vide, voilà ce que tu es à l’instant. Plus un chat, plus ses pleures hypocrite, plus ses cries de sanglot qui te donne la nausée, plus ses gens qui te touches et t’enlaces comme des gueux demandant l’aumône au yeux du seigneur. Tes cheveux gouttes, tes mèches recouvrent ton visage éteint.

[Frau De Lovërnya
Mère et Amie Adorée]

Tu fixes ses quelques lettres, mots qui n’on aucun sens pour toi, pourquoi maintenant ? Pour quoi elle ? C’est une blague qui est des plus mauvais goûts pour toi, c’est impossible, ils te cachent quelque chose. Elle va réapparaître d’ici quelque heure, c’est inconcevable pour toi. Elle n’a pas le droit de te laisser, c’est vraiment lâche et ignoble de t’abandonner comme ça ! Pourquoi maintenant et pour quoi elle ! Tu vas faire quoi maintenant, tu vas aller ou maintenant ! Tu vas être guidée par qui maintenant ! Impossible non…. C’est injuste, tu n’as même plus assez de larmes pour justifier ce flot de sentiments qui te submerge. La peur, la rage, la tristesse. C’est de leur faute… il n’on pas su la soigner et détecter son cancer à temps ! « Ce n’est pas juste, pourquoi elle m’a fait ça à moi, qu’est ce que je vais devenir ? » de toute façon… il fallait t’y attendre, tout ce que tu touches disparaît dans un sens, ton père ta renier, tu as perdu tes frères en quelque sorte, Léo à choisie un poste plutôt que vous deux, et maintenant ta mère t’as quitté pour rejoindre les étoiles. « Weiss…… viens avec nous…. Il faut qu…. » Malheureusement une branche passe par la et s’offre en guise de rejet vers Mika l’un de tes frère. « Je t’es dis de dégager tes con où tu le fais exprès ? »

« Laisse…..arrête tu ne fais que l’énerver plus Mika » voila de sage paroles tu te dis heureusement que Josh est un temps soit peut plus instinctif que Mika. Approchant il te donne un parapluie que tu ne cherches même pas à tenir vu tes membres aussi mou que de des larves. Un baiser sur tes cheveux et c’est dans un silence mortuaire qu’ils te laissent sur place pour rejoindre la salle ou la famille et les amis sont partis. Cinq minutes, une heure puis deux, tu restes devant cette stèle comme un zombie en décrépitude. Plus rien n’a de goût pour toi, tu penses sincèrement que c’est un mauvais rêve qui ne prend décidemment pas fin. Le froid n’arrive même pas à refroidir ton corps tant tu ne ressens ni le vent ni la pluie qui s’exerce a te rappeler la gravité de ces événements. « Weiss ? » cette voix te fais frissonner bizarrement, en retournant d’une lenteur mécanique ton visage tu vois Mr Frayer, Alexander, ton ancien père. Vous vous êtes entrevue durant tout le début de l’enterrement, mais aucun regard, aucun mot ni aucun geste n’est parvenu à vous rapprocher. Les liens sont définitivement brisés, tu comprends qu’il n’est pas là pour te prendre dans ses bras ou te parler, il ne fait que tendre un collier.

« Elle voulait qu’il te revienne, fait en ce que tu veux » sec, tranché, incisive. Tu n’as même plus la force de faire ta grande gueule, tu approches juste le bras pour saisir ce collier, tu le reconnais clairement, c’est son collier préféré. Voir même celui qu’elle n’a jamais quitté depuis que tu es née. Un camélia en nacre entouré d’un contour en or rose. Une émeraude pour jouer le centre de la fleur. Ce collier est magnifique mais cela ce voit bien que ce n’est pas Alexander qui lui à offert. Où alors sa rage d’avoir été trompé est si insoutenable qu’il en revient a rejeter même les bijoux de son ex femme. « Je dois dire merci ? » tu le prend et ne fais que le fixer pour éviter de devoir supporter son air supérieur. « Fait en ce que tu veux, je suis un homme de parole, je te l’es donné à sa mort. Au revoir. »  En effet ce fut bref, c’est le peut qu’on puisse dire, mais son départ n’est pas si précipité que tu ne le penses. Une seconde personne ne vient se joindre à la fête. L’ironie bat son plein aujourd’hui décidemment. « Ciara ? »  Ta tente maintenant, franchement la branche que tu as envoyée à Mika na pas suffit pour faire comprendre au gens que tu veux être seule ! « J’ai envie de voir personne, tu peux rejoindre les autres merci ! » revenant porter ton regard sur la pierre tombale toute fraîche de ta mère, morte d’un virulent cancer tu ne comprend pas la manie des gens à vouloir toujours savoir ton ressentis, ton humeur, ta force sur ce passage à vide. La seule chose que tu veux c’est la paix, le calme et l’éloignement de la foule. « A….lexander….. je… je vous croyez partie »

« J’allais partir, vous venez de me couper la route. » toujours aussi accueillant c’est affolant, mais celle-ci ne semble pas plus porter d’intérêt à ses paroles qu’a sa présence. « Weiss ma puce…..il faut qu’on parle, c’est important, je sais bien que te ne souhaites pas tout de suite mais je dois respecter les souhaits de ta mère » c’était la gouttes d’eau, tu ne supportes plus cette incessante rengaine du « je dois respecter les vœux, les souhaits ect » te levant subitement comme une lionne prête à attaquer tu les fusillent tant lui qu’elle du regard, tant et si bien que tu ne contôle plus vraiment tes gestes ni même tes pouvoirs. Ton corps se décor d’un léger alô blanc nacré, une fumé, un nuage léger qui s’échappe de ta silhouette. « VOUS ALLEZ ME FOUTRE LA PAIX BORDEL, JE DEMANDE JUSTE CA et c’est même pas possible pour vos pauvres cadavres de me l’accorder ? » tu serre tellement le collier que la chaîne peut s’incruster dans ta paume, tu as l’impression que c’est le moment que tout le monde choisie pour t’inonder de responsabilités ou de devoir à accomplir. Tu viens de perdre ta seul famille et tu ne comprend pas comment les gens n’arrivent pas à concevoir que dans ce genre de moment tu as simplement envie de rien faire et te laisser aller.

« …… Insupportable comme toujours… » Un bruit sourd retentit dans le cimetière, une claque assez brutal c’est retourner contre Alexander, même tes yeux ne suivent pas. Ciara c’est subitement retourné vers cet homme imbu de tout respect envers toi pour lui affliger sa main sur la figure. « Si vous êtes aussi désagréable même après la mort de votre femme, je trouves qu’elle à eu bien raison d’en aimer un autre que vous….. » la rage ce lit clairement dans le regard de ce mari cocu. Venant reporter une dernière fois son regard sur le tien il t’envoie même sans aucune paroles ce sentiments de terreur que tu avais ressentit le jour ou tout à été déclenché, dans cet hôpital. « Je n’ai plus rien à faire ici…… » C’est pas une mauvaise idée, enfin un qui décide de s’en aller. « ET TOI LA…. Je viens ici pour t’aider, alors je te serais grée de me respecter plus que cela jeune fille ! J’ai aussi perdu ma sœur je te ferrais dire, et j’ai quelque chose de capital à te dire ….ce n’est peu être pas le moment rêvé pour te l’annoncer mais plus tôt c’est fait plus tôt tu pourra lui pardonner ! » Tout le monde en prend pour son grade en fait, même toi tu te retrouves avec des remontrance. « Pardonner qui ? Maman ? » Malgré tout elle titille ta curiosité, de quoi parle t’elle, et cette façon si ardente de vouloir te le révéler.

« En autre, mais je parle plus d’une autre personne qui pourra ….enfin t’aider et se révéler être important pour ta Weiss » se retournant vers son ex beau frère Ciara le regarde de façon totalement dédaigneuse « mais j’attendrais que ce cher Frayer décide de prendre le chemin du retour avant de parler, dieu seul sait ce qu’il se passerait ….. » soupirant agacé, celui-ci tourne les talons et vous laisse toutes les deux sans même un mot. Plus loin il se tien mieux tu es. Ta tante vient subitement prendre tes mains laissant le parapluie qu’elle a au sol. « Tu ne veux pas aller dans un endroit plus agréable pour discuter ? » secouant un non décisif tu campe sur tes positions et ta position après de ta mère. « T’es pénible tu le sais ça ? » soupirant elle décide de faire comme tu faisais, et t’asseoir sur le sol mouiller en face de toi. Remarquant le collier que tu tien elle en sourit presque heureux. « Tu la eu alors, tant mieux. » se sourire maternel sur les lèvres elle dégage une mèche collée sur ton nez. « Weiss…..j’ai quelque chose que t’a mère n’a jamais pu t’avouer, elle en avait honte, même si pour moi ca ne devait pas ce passer comme ça. Elle aurait du te le dire à vive voix, mais comme on dis, le cœur à ses raison que la raison ignore » Alors là……tu ne comprend absolument rien, des bulles peuvent sortir de tes oreilles elles illustreraient bien l’état ou tu trouves. « …… » Secouant une main elle se recadre vers toi et approche comme si elle va te délivrer un secret d’état. « Ton père ne vous pas abandonné Weiss….ton père biologique j’entend, il à toujours été derrière toi, et cela sans que tu ne le voit pour respecter la décision de ta mère ». Un rictus désagréable se pose sur tes lèvres tu n’as pas bien compris ou alors tu ne veux pas comprendre tout de suite « Quoi.. ? je comprend pas » ce rire nerveux montre bien dans quel état de détresse tu te trouves. « Ton père n’est pas n’importe qui, je ne sais pas si tu vas me croire ou pas, mais ….. tu trouves ça normal qu’un Amiral ce déplace pour l’enterrement d’une simple femme de collègue ? »

« ….. » ton cerveau ne charge pas, ou alors un court circuit à planter la machine, un amiral qui se balançait sur une toile toile toile toile d’araignée. Le silence devient de plus en plus pesant, c’est quand elle te prend le collier que tu te figes et te rigidifie presque comme un statut « ne le touche pas…..sois plus claire Ciara….. L’Amiral ? Que vient il faire dans MON histoire ?» c’est en posant son front contre le sien que ses paroles deviennent plus percutante « Par ce que sans LUI tu ne serais pas la Weiss. Il est TON histoire »
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MessageSujet: Re: On prend tout et on recommence? [Gingbao] On prend tout et on recommence? [Gingbao] EmptyLun 11 Jan - 22:31



Une larme.
feat Weiss de Lovërnya


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… Plaf ...

En retombant sur le bois noble de mon bureau, la missive que l'on venait de m'apporter produisit un bruit sourd. Mais ce son résonnait bien plus longtemps dans mon esprit. Par ce simple morceau de papier, le monde venait de s'écrouler autour de moi. Mes mains se mirent à trembler malgré que je les ait posées sur mon bureau. Je sentais mon cœur ralentir, comme s'il n'attendait que de pouvoir s'arrêter, à son tour. Ce battement régulier et puissant n'était plus qu'une faible pulsation incohérente et silencieuse. Mon esprit, d'ordinaire si éveillé, si aguerri, si apte à la réflexion, s'était embué d'un voile noir, jeté négligemment sur le cours de mes pensées. Je n'arrivais pas à assimiler. Quelques mots et plus rien ne semblait avoir de sens.

… Ploc ...

Une larme vint à son tour frapper le chêne du meuble. Suivie d'une autre. Ces quelques mots les avaient provoqués. « Frau de Lowërnya est morte. Alexander Frayer. »


Je ne pouvais plus me lever, ni faire un seul mouvement. J'étais paralysé. Tétanisé. Vaincu par une vieille amie que je ne connaissais que trop bien. La tristesse. Ce sentiment mêlé de vide, d'incompréhension, de nostalgie, de regrets, de remords. Le vide laissé par la femme qui fut l'amour de ma vie. L'incompréhension de sa disparition. La nostalgie de ces moments passés, l'un blotti contre l'autre. Les regrets, de n'avoir jamais eu le courage d'accepter cet amour. Les remords d'avoir gâché ma vie et celle qui venait de s'envoler. Tous ces sentiments que j'avais pris soin de ranger dans un coin de ma tête resurgissaient tous en même temps, me donnant l'impression d'avoir reçu une claque, un coup qui m'aurait enlevé la tête et le cœur. Ce cœur que j'avais veillé à transformer en pierre venait d'exploser en milles morceaux. Je me répète que cela n'a aucun sens. Que cela ne peut pas être vrai. Que ce n'est qu'un rêve et que mes draps chauds m'accueilleront lorsque j'ouvrirais les yeux. Je ferme les yeux et les ouvre à nouveau. La lettre est toujours là, les mots sont les mêmes. Et la vérité continue de me frapper au visage sans que je n'accepte la réalité. Celle à qui je n'avais plus parlé depuis presque 10 ans, celle à qui je ne pourrais plus jamais parler. C'était elle qui partait vers le paradis, s'il en existait un quelque part.

Il se passa trois jours après que j'ai appris cette nouvelle. Je n'avais plus osé mettre un pied dans mon bureau depuis ce jour, où j'étais sorti de la salle la larme à l'oeil, peinant à garder ma dignité devant mes hommes. Je n'étais plus Amiral depuis ces 3 jours. J'étais redevenu le jeune Craig découvrant l'entière absurdité de la vie, avec un effroi difficile à dissimuler. Elle était de 20 ans ma cadette, elle n'avait aucune raison de subir ça, pas maintenant. Il n'y avait aucune raison de me faire subir son départ à moi, le vieil homme ne s'attendant qu'à disparaître avant ses êtres chers. S'il existait un Dieu quelque part, il me haïssait surement, pour une raison que je ne pouvais pas comprendre. J'avais promis à Alexander de l'accompagner à l'enterrement, où il n'allait que pour respecter les volontés posthumes de son ex-femme. Il semblait n'éprouver rien en apprenant cette nouvelle et je faisais de mon mieux pour ne pas laisser transparaître mes propres émotions. Son cœur était devenu froid, à un tel point que je ne pouvais pas le reconnaître.

L'enterrement fut un supplice pour moi, une simple commodité de passage pour Alexander. Dans mon costume noir, les épaules enserrées par une veste de la Marine teinte de la couleur du deuil, la pluie coulant sur mes joues n'avait qu'un seul avantage. Elle permettait de camoufler mes larmes, qui roulaient le long des rides qui me striaient le visage. Du coin de l'oeil, je pouvais apercevoir Weiss, ma Weiss, même si je n'avais aucun droit de l'appeler ainsi. Elle pleurait, seule face à la tombe, ne réagissant tout simplement pas à tous ces gens présents qui lui présentaient leurs condoléances. Il n'y a rien de plus faux qu'un enterrement. La personne qui doit faire son deuil est pourtant forcée d'accepter les réconforts hypocrites de tous. Pleure Weiss, ne leur accorde pas ton attention. Pleure. Le nombre des gens présents diminuait peu à peu et la petite blonde continuait à rester immobile, silencieuse. Ma place aurait du être à ses côtés. Pas là, debout à côté d'Alexander qui ne ressentait rien. Mais je ne pouvais pas. Alors, la mort dans l'âme, je décidais de me retirer, la laissant seule ici. Mais je ne pus pas aller loin. Une sorte de lien invisible semblait me retenir. Alors je m'assis derrière un arbre qui me cachait entièrement, le regard dans le vide, me laissant aller à toute sortes de souvenirs et de reproches. Des reproches envers moi-même.

Je fus tiré de ma nostalgie par des pas lourds. Les pas d'Alexander. Il tenait dans les mains un objet que je connaissais parfaitement. C'était le collier que j'avais offert à Frau, le jour où nous avions décidé de mettre fin à notre relation. Le jour où elle avait su que Weiss allait naître. C'était donc l'héritage qu'elle avait voulu laisser à sa fille. Alexander ne m'accorda pas même un regard et se dirigea en ligne droite vers Weiss, son visage exprimant toujours aussi peu de choses. Il lui parlait, je le savais, bien que j'étais trop loin pour entendre ce qu'il disait. Mais cela avait l'air de bouleverser Weiss. Bien que caché à ses yeux, je pouvais voir le moindre de ses gestes.  Mais ce fut une autre personne, à laquelle mes yeux se rattachèrent. Une femme se tenait à mes côtés, debout, immobile. Je ne l'avais vue qu'une seule fois et pourtant, je pouvais lire dans ses yeux qu'elle savait qui j'étais. Qu'elle était la seule à connaître les vrais raisons de ma présence ici. Nous n'échangeâmes pas un seul mot, mais son regard était si révélateur que nous n'en eûmes pas besoin. Contrairement à moi, il y avait un secret dont elle avait décidé de parler à Weiss. Dans ce silencieux échange, je crois que j'acceptai la situation. Il y avait désormais un rôle qui m'incombait et une tâche dont je devais m'acquitter. Cette tâche que je n'avais pas eu le courage d'assumer depuis 16 ans. Ce soir, Weiss saurait.

Je regardais la dénommée Ciara rejoindre Alexander et Weiss, provoquant un départ furieux de l'ami que j'avais trahi, sans qu'il ne le sache. Je crois que, dans sa rage silencieuse, la joue encore rouge de son humiliation, il ne remarqua même pas ma présence. Je me levais alors, mes pas glissant sur le sol comme si je ne touchais même pas la terre. J'approchais doucement des deux femmes, bien trop concentrées l'une sur l'autre pour me voir arriver. La pluie continuant de frapper mon visage buriné par le temps, je continuais d'avancer, me sentant étrangement vide de toute émotion. J'avais dans le regard ce gris de pluie qui ne disait plus rien. J'étais éteint. Je vis alors la jeune femme reprendre avec violence le collier de sa mère, s'attachant à celui-ci comme au dernier souvenir de Frau. J'étais arrivé dans le dos de Weiss, sans aucun bruit. Et je n'entendis que cette phrase. Simple. Percutante. Avec l'impact d'un tsunami.

« Par ce que sans LUI tu ne serais pas la Weiss. Il est TON histoire »

Alors que ces mots claquent dans l'air comme un coup de fouet sur le crâne de Weiss, une larme tombe de mon œil droit, venant s'échouer juste à côté de la jeune femme blonde. La tête baissée, le regard embué de larmes, c'est d'une voix terne et presque inaudible que je m'adresse à elle, sans vraiment savoir quoi dire.

– Weiss... Je suis là.

Ridicule. Inutile. Au mauvais endroit. Inconfortable. Idiot. Tous ces mots pour résumer le sentiment qui habitait mon cœur à ce moment précis. Cela ne m'avais pris que quelques secondes pour dire ces quatre petits mots. Mais ces secondes m'avaient semblé durer une éternité. Une éternité...


© Gingbao


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MessageSujet: Re: On prend tout et on recommence? [Gingbao] On prend tout et on recommence? [Gingbao] EmptyMer 13 Jan - 19:03

« Par ce que sans LUI tu ne serais pas la Weiss. Il est TON histoire »

C’est simple paroles tambourines dans ton cœur comme dans ta tête. Comment peu elle dire ce genre de chose ? Comment sait elle ce genre de chose et d’où sort elle ce genre de chose. Elle croit réellement que tu vas croire ce genre d’ineptie ….. – Weiss... Je suis là.  QUOI qu’est ce que…..tu frissonnes de tout ton être. Ton visage devient pâle, et tes membres trembles à la seule sensation de la présence de cet homme qui c’est invité. Tu es aussi raide qu’une poutre. Ta tante aussi douce qu’elle  puisse être n’est pas douée pour la discrétion. Elle s’agites bizarrement en faisant des signes de NON envers l’amiral qui semble plus avancer qu’autre choses. Serrant les poings tu repousses furieusement Ciara comme révulsée par ses aveux très mal venue en ce lieu et ce moment. « J’en crois pas un mot. Maman n’a jamais voulu parler de cet homme, elle en avait presque honte, je ne pense pas qu’elle m’aurait caché aussi longtemps l’existence de mon père si ça avait vraiment été LUI ! » Presque dégoûtée dans tes paroles tu n’adresse aucun regard de compassion à cet homme qui se dit ton père. « C’est un peu pour ne pas dire totalement honteux de votre part de jouer cette mauvaise comédie sur la propre tombe de ma mère ! »


Dieu seul sait combien ton seuil de tolérance est élevé, mais ici et surtout dans ce lieu c’est juste impossible pour toi de mettre de côté tes états d’âme. Venant enfin porter tes yeux sur l’amiral tu lui fusille ton plus mauvais regard. Tu ne conçois pas une telle chose. Cet homme est tout sauf ton père biologique ….. C’est comme si tout ce mélange. Ca ne doit pas ce passer comme ça. Tu ne t’es jamais fait de fixette sur qui pouvait bien être ton géniteur, a vrai dire tu ne t’es jamais trop penché sur la question. Tu as préféré te concentrer sur ta carrière et ton avenir. Tes aventures bonnes comme calamiteuses. « Dire que je vous admirez depuis tellement longtemps. Vous osez venir ici…. Devant moi réclamer un titre que vous avez mis de côté pendant seize ans ? vous croyez que le fais qu’elle soit morte vous octroie le droit de vous mettre en avant…..vous me dégoûtez plus qu’autre chose…… ca me donne encore moins envie de vous donner le droit de vous justifier sur cette blague mondial qu’est votre véritable identité…. » Tes mots son sec, dur, froid, tranchant, sans aucun tact. Tu n’as plus envie de faire semblant et de laisser les autres sourire pour toi.

Approchant tu souhaites rendre cette entrevue décisive. « Qui me dis que vous n’êtes pas qu’un charlatan …bien que je ne comprendrais pas bien vos actions ici, vous êtes amiral après tout, que gagnerez vous à jouer sur des choses aussi basses. » redressant tes habits trempés tu inspires furieusement que tes narines gonfles et se dilates au fur et à mesure que ta colère augmente. Ton halo nacré devient plus dense bizarrement, presque violet. « Si vous étiez l’homme qui à aimé ma mère ….pourquoi ne vous êtes vous pas signaler plus tôt ? Savoir qu’elle est tombé enceinte vous à fait peur ? Vous êtes comme tout les hommes de ce monde….j’aurais espéré que l’homme qui ce dit mon père aurait un minimum de fierté et de bon sens ! » Tes lèvres bouges, tes phrases découlent comme un flot de  paroles sans t’arrêter, tu as seize ans de regrets, de colère, de rage et de détresse à faire ressortir. Encore faut il qu’il soit réellement celui qu’il prêtant. Plus tu avances plus tu intensifie cette couronne nacré devient plus oppressante et plus diffuse dans l’air. Sans le vouloir tu dégages du dioxyde de carbone tout autour de toi, encore heureux que vous soyez à l’extérieur. « je vais rester polie malgré tout ce que je penses en ce moment. Alors je vous prierez de quitter ce cimetière avec le reste de vos idées farfelus »

Subitement tu te retrouves retournée comme une peluches entre deux gosses. « TU VAS BAISSER D’UN TON WEISS….. » elle te glace littéralement le sang quand elle se met en colère la petite tata. Déglutissant tu la fixes en ne cherchant pas à faire le moindre mouvement, de peur quelle se jette sur toi comme une faucheuse. « Tu n’as aucune idée de ce qui a motivé cet homme pour rester dans l’ombre. Comment oses tu TOI, de juger les gens. Ta mère n’a pas voulu le mêler à votre vie, ce n’est pas lui qui à prit cette décision aussi légèrement » Regardant Gingbao elle l’appel presque pour qu’il s’avance avant de revenir vers toi. « Chérie, je…..enfin ta mère et moi savions que ce passage serait dure pour toi, elle a su très vite quelle avait fait le mauvais choix en vous éloignant lui et toi. Mais en même temps elle a eu peur de l’investir, Alexander n’est pas au courant et cet homme derrière toi repose sur de grande fonction. Tu connais la fierté de ta mère, tu crois avoir eu ce côté outrageux de qui ? » Soupirant elle-même, elle approche sa main pour te rassurer en te caressant la joue. « Je t’es dis que c’était une choses importante. Il faut que tu prenne sur toi et écoute au moins ce qu’il a à te dire. »

Agacée tu recules d’un pas « pourquoi c’est toujours à moi de faire des efforts ! » pointant ton doigt vers Gin tu regardes ta tante dans le blanc des yeux. « Ça fait seize ans que je suis en train d’avancer sans aucun père …. Pourquoi ça changerait maintenant ? Maman est morte certes, mais je ne suis pas à la rue pour quémander de l’amour au premier parent venue ! » ta tante semble aussi énervée que toi, venant prendre ton oreille elle accuse le coup en te la tordant furieusement « ta mère se retournerais dans sa tombe si elle pouvait voir comment tu traite l’homme qui a veillé sur toi depuis ta naissance. ET VOUS BOUGEZ VOUS …. » cette dernière phrase est directement adressé à l’amiral qui semble aussi fixe qu’un bout de bois, déjà bien agitée elle agresse de ses paroles l’homme quelle essai de défendre depuis le début de ses révélation. « Si vous ne vous décidez pas à lui expliquer et mettre en avant vos arguments pour lui faire ouvrir les yeux, je ne peux plus rien pour vous Gingbao » venant lâcher ton oreille elle te donne une tape derrière l’arrière du crâne et te tien le bras « recommence ce cirque et c’est les deux que je te réduit en bouillit, écoute le au moins et tu avisera de ce que tu souhaites faire de lui » la famille …. Ce n’est pas ta tante pour rien après tout.
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MessageSujet: Re: On prend tout et on recommence? [Gingbao] On prend tout et on recommence? [Gingbao] EmptyMer 20 Jan - 16:24

Le rôle d'un père

ft Weiss de Lovërnya





Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me tombe dans les bras, bien sûr. Je ne m'attendais même pas à ce qu'elle me regarde ou qu'elle me parle. J'avais juste eu, pendant un court instant, l'espoir vain qu'elle accepte. Mais elle avait réagi comme toute personne normale confrontée à ce genre de situation. Elle avait tout rejeté en bloc. J'avais l'impression d'être devenu, dans ses yeux, la pire des enflures sur Terre. Et c'était sûrement exactement l'opinion qu'elle devait avoir de moi à ce moment précis. Ses mots sont confus, brouillons, mais tellement percutants. Ses arguments sont justes. Je suis venu réclamer une place que je n'ai pas acceptée depuis 16 ans. Mais elle, tout comme Ciara, attend des réponses. Alors, frappé par tant de faits nouveaux, par tant de sentiments violents, je m'écroulai. Littéralement. Mes jambes se dérobèrent sous mon poids et je me retrouvais rapidement les fesses au sol, comme un petit enfant accablé par les reproches de ses parents. A la seule différence que je suis un vieil homme qui pleure sous la pluie, accablé de maux dont personne n'a idée. Laissant encore planer le silence une bonne minute, je me décidais enfin à parler, la voix tremblante et presque rocailleuse.

- Je ne sais pas comment te dire tout ça. A part que tu as raison. Je n'ai aucun droit de venir réclamer ce rôle, tout à coup. Tu veux des explications ? Je sais que je n'en ait aucune qui puisse te satisfaire. Quelle que soit la raison qui a motivé mon geste, c'était une mauvaise raison. Mais je l'ai fait quand même. Par amour. C'est la seule chose que je puisse t'affirmer, la seule chose que je n'ai jamais regretté. J'ai aimé ta mère, du plus profond de mon être. Et de cet amour tu es née. Je sais que c'est niais et stéréotypé.




J'avais cessé de pleurer pendant que je parlais. Je n'osais même pas regarder Weiss, de peur de n'apercevoir rien d'autre qu'encore plus de haine. Je ne pouvais même pas imaginer ce qu'elle pouvait ressentir, et je pense que même elle se trouvait dans l'incapacité de décrire ce qui se passait en elle. Tellement d'idées, d'émotions, d'incompréhension devaient se battre dans son crâne et dans son cœur.

- Enfin si. Il y a une raison. Pour laquelle je n'ai pas osé te révéler mo identité toute ces années. Tu voulais connaître l'histoire de cette fameuse identité, cette blague gouvernementale ? Voici la vraie histoire. Je m'appelle Craig Walburton, deuxième du nom, le premier du nom c'était mon père. Tu as sûrement entendu parler du scandale Walburton durant ta formation d'officier. Il est devenu un exemple d'instabilité mentale à montrer dans toutes les écoles. Alors j'ai renié mon nom. Car j'avais honte de lui. Alors la voilà la vraie raison, celle qui a poussé mon choix il y a 16 ans, Weiss. Je ne voulais pas prendre le risque que tu ait honte de connaître ton vrai père. Regarde moi... Je suis un vieillard, affaibli, malhabile, maladroit, sans aucune expérience avec les enfants. Je suis loin de l'image parfaite d'un père exemplaire.

Je m'autorisais alors une petite pause, reprenant mon souffle à grosses respirations. C'était la première personne à qui je parlais de mon passé.

- Alors oui, Weiss. J'avais peur. J'avais peur que tu ait pitié de moi, peur de t'infliger plus de souffrances car je suis exposé chaque jour à la mort. J'avais peur... Je crois que j'avais peur de ce sentiment en particulier. L'amour. Je n'ai jamais cessé de t'aimer, encore plus fort que j'ai aimé ta mort. Mais j'avais peur, j'ai toujours peur, que tu ne partages jamais cet amour.

Je m'étais enfin relevé, plongeant mon regard profondément dans le sien, le visage redevenu rigide, strict. Je n'avais nullement la sensation d'avoir soulagé mon cœur d'un poids et je savais que j'avais même alourdi le sien. Mais il s'agissait de choses qui devaient être dites. Concentrant alors tout mon être sur elle, je pris une voix que je voulais assurée.

- Voilà. Comme je te l'ai dis, aucun argument ne sera jamais assez bon pour justifier ma conduite. Je suis passé à côté de l'amour de ma vie, j'ai accepté cela. Je ne veux pas passer une seconde fois à côté de ma vie. Il est temps pour moi d'accepter. Mais je ne t'imposerais rien. Dis moi de partir, ici et maintenant, et je le ferais.

Bien que serein en apparence, mon corps tout entier était parcouru d'un frisson de peur, le plus intense que j'ai jamais ressenti. Encore une fois, j'avais prouvé que les relations humaines n'étaient pas mon fort. Mais alors, pas du tout.

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