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Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew]

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Macbeth
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Macbeth
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MessageSujet: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptySam 28 Nov - 3:21

Macbeth se réveilla avec un énorme mal de crâne. Un filet de sang coulait depuis son front et d'un mouvement de langue agile, il en récupéra quelques goûtes. Un petit goût de frite et de plomb restait en bouche le poussant à acquiescer. Ce n'était pas le meilleur goût du mal mais en tout cas un bon début pour une petite sauce. Il se releva lentement, le pas chancelant sur un sol qui n'était de toute façon pas droit. Surprit, il mit ça sur le compte de sa commotion mais face aux minutes s'écoulant dans un étrange silence, il ne pût que constater que le plancher de sa cabine était tout simplement penché. Lentement, sûrement, son cerveau se mit à lui fournir les souvenirs des dernières heures. Lui et son tout nouveau équipage avait gravi Reverse Mountain sur leur bateau qui tenait plus de la grosse barque que de la galère. Un exploit et pas des moins car le capitaine cuisinier avait décidé de manger les cartes juste avant d'entreprendre l’ascension. D'après lui, le parchemin sur lesquelles l'encre était apposée n'était qu'un menu cannibale végétarien. Un petit creux et tout disparaissait.

-Gomamamamama !

Rien qu'à cette idée, le bossu ne put s’empêcher de rire, sa tête se projetant en arrière, manquant de le faire tomber vu sa morphologie. Quiconque passant dans le coin aurait pu voir sa gorge bouger étrangement, les bourrelets et second menton se mêlant pour faire plus ressembler la scène à un pélican ayant des cheveux gras qu'à humain prenant du bon temps. Le rire de Macbeth avait déjà surpris ses camarades alors que, durant la montée de Reverse Mountain justement, il était sorti de sa cabane avec des assiettes remplies de frites.« C'est la barque à frite ! » avait-il déclaré fier de son jeu de mots sur les fameuses baraque à frittes qu'on trouvait dans North Blue. Une spécialité Chti, cette communauté religieuse qu'on trouvait un peu partout et qui avait tendance à préférer la pluie au beau temps ou à utiliser cet étrange dialecte du même nom que personne ne comprenait. Certains les soupçonnaient d'être tout simplement idiot et consanguin mais le bossu avait préféré ne pas s'aventurer sur ce terrain glissant.

Toujours était-il que, sans carte ni log pose, le trio s'était retrouvé bien embêtée à leurs arrivées sur la mer de tous les périls. Ceci sans même évoquer le tsunami qui avait soulevé leur navire et après une heure de surf improvisé avait finit par les poser délicatement au milieu d'une maison. Se rappelant de cette scène lui ayant donné une peur bleue pour tous les chats présents avec eux, Macbeth jeta un coup d’œil autour de lui puis via le hublot de sa cabine. Le sol était une demi-dizaine de mètres plus loin sous ses pieds  Il laissa un sifflement impressionné s'échapper de ses lèvres en remerciant le Chat Cosmique de n'être pas mort par les transports irréguliers de Grande Line.

C'était le souci d'arpenter cette voie si particulière. Encore plus lorsqu'on n'était pas prêt. Seulement, entre les discussions avec Daniel qui venait de Mari Joa et les pouvoirs tout simplement exceptionnel de Corbeau, le bossu n'avait quasiment pas tenu en place et supplié ses camarades de partir découvrir les merveilles qui se trouvaient derrière Red Line. Il se trouvait juste qu'entre-temps, les jours et semaines passés ensemble sur le petit pont, la persécution des autorités et le non-respect global des habitants de North Blue les avaient catégorisés comme des pirates. Un terme bien étrange mais qui plaisait d'autant au bossu.
Rien que d'y repenser, il ne pouvait s’empêcher de sourire. C'est donc avec un sourire fier qu'il sortit pour retrouver ses camarades et calmer ses chats. Il faudra que quelqu'un fasse leurs litières mais il espérait facilement trouver une femme de ménage sur l'île. Ils avaient malheureusement perdu la dernière dans une tempête près de Saint Seiy Island, une île dirigée par une armée de personnes plus idiotes les unes que les autres. Ils passaient leur temps dans des lourdes armures en or et s'étonnaient que certains tentaient tout le temps de leur voler.

-On est arrivé !


Sans attendre ses compères, l'homme aux cheveux gras balança l’échelle de corde par-dessus bord pour atteindre le salon complément ravagé. Seuls les cris des chats et les paroles de ses nakamas se faisaient entendre dans son dos. Tout autour, un silence de mort régnait. Légèrement intrigué, il se mit à explorer l'appartement puis l'immeuble de son pas claudiquant. De nombreux cadavres étaient réuni en divers endroits. Certains à moitié brûlés. Lorsque le pirate sortit dans la rue, l'ombre de son petit navire créant une ligne quasi imaginaire dans l'allée, la cité avait des allures de guerre. Des résidences n'étaient plus que des tas de cendres, quelques poutres noires semblant avoir survécu à l'horreur. Des charniers avaient été fait à la va-vite quelques mètres plus loin et malgré les bubons noirs sur la peau des décédés, aucune odeur ne semblait en émerger.

Seul un journal bougeait grâce à la douce brise régnant ici. Macbeth le récupéra au sol avec difficulté. La une parlait d'une annonce que devait faire le maire à 10 heures ce matin et des réjouissances qu'il y aurait pour fêter cela. Sur la photo, des foules heureuses semblaient réuni prêt à attendre l'occasion tandis que des interviews noircissaient les pages sur les hypothèses pour qu'une telle réunion pouvait avoir lieu. Un journal presque banal, principalement consacré à la vie locale. Le pirate jeta donc le tas de feuillet nonchalamment, le laissant se faire emporter par le vent sur quelques mètres. Le tout pour mieux lever les yeux sur l’inscription peinte sur l'immeuble face à lui et le charnier :


Quarantaine.
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Daniel Fortran
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Daniel Fortran
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptySam 5 Déc - 20:41

Personne ne l'écoutait jamais et ça devenait franchement désagréable. Que ce soit dans ses diverses aventures scientifiques avant que le gouvernement considère qu'il était beaucoup mieux avec le titre de fugitif que le titre de scientifique ou quand il avait suggérer de ne pas manger les cartes, personne n'écoutait ses paroles pourtant si sages. Le capitaine et accessoirement cuisinier du groupe qui ne savait en réalité que faire des frittes au ketchup sanguin avec considéré intelligent de tenter des tacos aux frittes. Cependant, dans la course effrénée du groupe vers Reverse Mountain et au-delà, il n'avait pas eu le temps d'acheter quelconques Tacos et il avaient du se réduire à manger le tout dans de drôle de papiers chiffonnés que le Capitaine avait trouvé. Celui-ci avait assuré qu'il n'y aurait aucun problème quand notre scientifique avait réalisé qu'il s'apprêtait à manger Whiskey Peak et le petit groupe avait terminé son plat comme à l'habitude.

C'était quelques jours plus tard, alors que le même groupe surfait sur un tsunami qui semblait les porter vers une destination inconnue que Daniel avait songé à la possibilité que ces cartes seraient peut-être un peu utile finalement. Cependant, ce passage sur la vague fut plutôt rapide et après une heure, les voilà bien installés sur un toit de maison sur une île totalement inconnue. Apparemment, le tsunami n'avait pas détruit cette île, mais simplement projeté le navire sur celle-ci, une des joies de la physique de ce monde. Daniel s'était installé sur le pont de la barque qui leur servait de navire avec Mademoiselle Java pour observer le tout, prenant quelques notes mentales sur la physique des tsunami qui pourraient potentiellement lui être plus qu'utile dans le futur. Quand le navire fut soudainement relâché de son emprise marine, il regardât autour de lui alors que le bateau, flottait temporairement dans les airs, libéré de l'emprise de la gravité. Rapidement, alors qu'il était debout sur le pont du navire quelques secondes plus tôt, l'embarcation commençant à piquer vers la maisons qui serait sa zone d’atterrissage sans le scientifique qui semblait se séparer calmement de sa chaise.

La chatte sur son épaule était bien endormie, ne se préoccupant que trop peu de la situation actuelle pour daigner se réveiller de sa sieste habituelle fut attraper par le scientifique afin de la protéger et celui-ci tombât à quelques lieux de la position du navire. Apparemment, la position de celui-ci avait crée un effet de catapulte et notre héros fut projeté sans que celui-ci ne présente une seule forme de peur vers sa position courante. Heureusement pour lui, il tombât dans ce qui semblait n'être qu'un tas de vêtements a moitiés brulés, probablement pour diverses raisons que les habitants de cette île lui expliqueraient en temps et lieux. Il se relevât, replaçant mademoiselle Java sur son épaule comme à l'habitude, et prit la direction de site où le navire s'était échoué. Alors qu'il traversait les quelques ruelles qui le séparaient de ses compagnons, Daniel envoyât la main à un des habitants de cette île qui était installé sur une chaise à l’extérieur de sa maison, observant ses pieds. Il préférait rester amical envers ces merdes même si cela lui faisait mal au cœur, ainsi au moins il ne risquait pas d'attirer trop l'attention.

L'habitant semblait avoir apprécié le geste car celui relevât la tête et même sa main pour renvoyer la salutation. Toutefois, ses gestes étaient étranges, très lents et saccadés de grognements. Décidément les gens loin du centre culturel et civilisé du Gouvernement avaient de drôles d'habitudes. Haussant les épaules alors que quelques autres habitants sortaient des chez-eux, visiblement pour observer ce qui se passait, le scientifique s'approchât de ses compagnons avec un regard plutôt désintéressé.

- Nous allons avoir besoin d'un nouveau navire et si possible une carte cette fois. Ne vous inquiétez pas, je ne vous forcerez point à me confirmer que j'avais raison quand je disais de ne pas manger la carte... J'ai toujours raison, je le sais bien.
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Rick Wilson
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Rick Wilson
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptyJeu 10 Déc - 20:20

Meh, c'malin, comment j'vais faire maintenant hein ?

C'est qu'elle était sacrément importante cette question. Comment résoudre le problème ? Le Rick avait un peu de mal à en trouver la réponse. Pas faute de se creuser les méninges pour pondre une solution toute conne, il réfléchissait vraiment fort à cet instant très précis. La trogne déchirée dans une concentration extrême, immobile, suspendu par les pieds à un rebord de fenêtre, il était en pleine concentration. Ce qu'il avait un peu de mal à comprendre, était que garder la tête trop longtemps vers le bas ne l'aiderait en rien. Sa position improbable ne se prêtait pas à une longue séance de réflexion. Ni même à l'activité précédente à laquelle il s'était livré et qui avait mal tourné, entraînant ce fameux problème. Ainsi pendu par les pieds, il avait tenté de jongler avec quatre yeux arraché précédemment à leurs propriétaires d'une manière aussi brutale que théâtrale. N'ayant jamais travaillé dans un cirque, le jeu n'avait guère duré bien longtemps et la déception avait remplacé l'amusement.

Mah.

Il venait de se redresser, désormais accroupis sur son perchoir, face à l'intérieur de la maison qu'il avait investi deux heures auparavant. D'un œil amusé, il balaya la pièce dévastée qui s'offrait à lui, se remémorant la scène jouée plus tôt lorsqu'il s'y était introduit sans le consentement des propriétaires. Personnes qu'il pensait parti depuis bien longtemps pour sa défense, la ville étant devenue une vision d'horreur, jamais il n'aurait pensé que des fous y seraient resté. Il s'était planté dans son jugement, et en avait payé le prix. Si dans un premier temps, durant l'investigation des premières pièces il n'avait rien trouvé, le salon s'était révélé être un véritable traquenard. Un homme, une femme et un petit garçon s'étaient jeté sur lui, bouche grande ouverte, poussant des râlements inquiétants. D'abord horrifié, sa réponse avait été de hurler plus fort qu'eux, pour finalement laissé son instinct de survie prendre le dessus. Et comme ces cannibales tentaient de le mordre, c'est avec les dents qu'il avait riposté.

Bizarrement, il avait facilement gagné, arrachant la moitié du cou à ses agresseurs. Entraîné dans sa folie, il avait alors eu l'idée de leur arracher les yeux pour jongler un peu, histoire de se détendre après une telle montée en adrénaline. Oui, cette ville était bien étrange, mais qu'est-ce qu'on pouvait s'éclater ! Problème, sa méfiance poussée à l'extrême l'empêchait de totalement en profiter. Survivre, qu'il ne cessait de se répéter. Tu dois survivre mon bon Rick. Dans cette optique, il quitta son perchoir pour farfouiller à l'intérieur de la baraque à la recherche d'une arme. Il avait bien évidemment son casque fétiche, mais ne serait pas contre une bonne batte cloutée pour plus de discrétion. S'il pouvait éviter de rameuter tous les cinglés embusqués dans les immeubles à l'abandon, il le ferait. Étrangement, cet endroit ne détenait rien de bien dangereux, et son dévolu se jeta sur ce pauvre trophée d'un sport qui ne lui disait rien. C'est qu'il manquait cruellement de culture depuis son passage forcé chez le docteur fou.

Kou..oui...dich...

Plus communément appelé Kwidich, tout simplement le sport fétiche des environs. Tout le principe reposait sur une balle en cuir que les joueurs se disputaient entre deux équipes de sept joueurs, le but étant de les balancer dans des cages circulaires aux sommets de grands poteaux et de marquer le plus de point possible. La petite touche piquante étant le fait que le match soit aérien, les compétiteurs chevauchant une espèce d'oiseau rare ressemblant fortement à des balais. Un sport plutôt brutal ayant déjà eu son lot de morts, mais qui faisait fureur en ces lieux avant tout cela. Victhor Crunch étant probablement le plus célèbre joueur de Kwidich de tous les temps, c'est de lui dont il s'agissait sur le trophée. D'un coup de dents, Rick en vérifia la solidité, avant de lâcher un son trahissant sa satisfaction et de se décider à remettre le nez dehors. Passant prudemment une tête au-delà de la porte entrouverte, il s'assura que la voie était libre avant de s'engager dans la rue.

Déserte, pas un bruit ne troublant le mutisme dans laquelle semblait avoir été plongée la ville, partout où son regard s'attardait, il ne décelait que destruction et désolation. Apokalipss qu'il décida de renommer le coin, avant de se mettre en tête de se dégoter de quoi apaiser sa faim. C'est qu'il a facilement les crocs le bougre. Il se mangerait bien ce délicieux sandwich fait à base de viande grillée, du caribou des bois, le Québab. Pour cela, il lui fallait trouver un homme barbu armé d'une hache. Ceux-là savaient y faire avec les Québab !
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Macbeth
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptyMer 20 Jan - 16:08

-Hum? Ha. Oui.


Macbeth hocha la tete écoutant à moitié son compagnon. Ou l'ignorant à moitié. Cela dépendant du genre d'homme qu'on était. Ou de femme. Le bossu n'avait rien contre l'autre sexe. Il en aimait même plutôt friand, c'était elle qui préférait l’éviter. Il se rappelait même d'une virée dans un port, avant qu'il ne rencontre le docteur Fortan où toutes les locataires d'un immeuble de joie avaient refusé son argent. L'abomination se frotta le menton un instant en tentant de se souvenir comment avait fini cette histoire. Il hésitait entre avoir forcé son envie dans les demoiselles ou tout simplement égorgé de fureur toutes celles l'ayant refusé. Probablement qu'il avait juste bu un verre en bas avant de repartir penaud.

Contrairement à ce que beaucoup d'affiches de recherches laissaient penser, il n'était pas un homme violent. Après tout, il était un religieux. On lui avait appris à bénir la terre et à remercier le Divin Félin. Tout obstacle, toutes épreuves n'étaient là que pour fortifier le croyant dans sa grande quête spirituelle jusqu'à sa rencontre avec son créateur. Ses souvenirs lui firent cruellement ressentir l'absence de vin sur le navire et c'est la gorge sèche qu'il dut poser ses yeux sur ce qui l'entourait. Laissant sa tête penchée légèrement sur le côté, il observa les quelques individus se regroupant le pas hésitant. Certains levaient les deux bras comme souhaitant embrasser les nouveaux venus.

-Je suppose qu'ils ne prendront pas de manière positive la collision entre notre navire et cette maison.

Le pirate pointa un doigt vers le ciel montrant l’immeuble dans lequel leur bateau s'était encastré. Bateau dont Corbeau n'était toujours pas descendu. Peut-être préférait-il s'enfermer dans une boîte à savon. Peut-être avait-il été propulsé plus loin comme Doc' ici présent. De fait, ce dernier ne semblait pas trop perturbé par les diverses inscriptions annonçant la mise en quarantaine de la ville. Encore moins par les charniers ou le fait d'avoir atterri loin de ses partenaires d'infortune.

-Peut-être que tu les as réveillés Daniel. Pourquoi es-tu descendu là-bas d'ailleurs? Tu as raté ta station de Métro?

Le métro était un service de taxi naval parcourant plusieurs mers pour relier diverses îles. Il était géré par un entrepreneur appelé Uber connu pour être un requin. Littéralement. L'homme ayant créé ce service était un homme-poisson. Lorsque Macbeth avait entendu cette rumeur pour la première fois, il n'en avait pas cru ses oreilles. Bien vite, quelques questions d'ordre biologique étaient venues chamboulé son esprit mais personne n'avait jamais vraiment su lui apporter une explication logique. Qui voudrait s'accoupler avec un requin? Même les autres requins devaient se méfier...

Toujours était-il que les conducteurs de métro étaient connus pour ne pas hésiter à facturer plus cher leurs clients. Il suffisait que ceux-ci s'endorment pour se retrouver 3-4 îles stations plus loin. Le bossu lui-même en avait fait les frais. Il avait d'abord tenté de partir en courant pour ne pas payer le surplus mais entre sa bosse et son pied bot, il n'était pas allez loin. L'un des nombreux épisodes de sa vie où le monde extérieur lui avait prouvé qu'il ne valait pas grand-chose sans la lumière du Chat Cosmique. Depuis il avait toujours beaucoup hésité à fuir face au danger. Évidemment, rester et mourir était une mauvaise chose mais... parfois il avait plus de chances de survie en restant qu'en courant. C'était un comble.

-Je propose de nous éloigner quelques instants, monsieur l'oiseau nous retrouvera. Je n'ai pas très envie d'attendre et découvrir la réaction des habitants.

Sans attendre également son compagnon, Macbeth commença sa route allant à l'opposé des locaux. Vu la distance et leur rythme, il pouvait même facilement s'en sortir sans avoir à courir. C'est en s’éloignant du site de l'accident que les deux hommes finirent par tomber nez à nez avec un autre habitant de l'île. Le bossu soupira lourdement avant de continuer sa route dans une autre rue. Un reflet cependant attira son attention. Enfin... un reflet, autant dire une portière de calèche. Un bout de navire. C'était un pic, c'était un roc, c'était une péninsule métallique que l'inconnu portait sur la tête. Le simple questionnement de savoir comment cela pouvait-il tenir arrêta l'abomination dans sa marche. Quelques mots semblèrent sortir de sa bouche énorme sans que le pirate puisse en comprendre clairement le sens. Un nom tout au plus.

-Quoi? Sarah Connor? Jamais vu de ma vie.
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Rick Wilson
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptySam 23 Jan - 10:36


Un homme barbu muni d'une grosse hache. Facile à décrire, impossible à trouver dans ce coin perdu. A croire qu'ils n'étaient pas assez avancé dans la gastronomie pour connaître la délicieuse viande grillée de caribou des bois. Qu'ils aillent au diable. S'il n'avait pas le droit à sa malbouffe, il trouverait bien autre chose, n'importe quoi, à se mettre sous la dent. Et il était prêt à casser quelques bouches avec sa statuette pour parvenir à ses fins. Et il cherche, les yeux plissés derrière son épais masque d'acier. Renifle, tête en l'air, à la recherche d'une piste olfactive à suivre. Déterminé, armé. Il trouve, au bout d'une bonne demi-heure d'errance dans les rues d'Apokalipss, satisfaction. Qu'il s'approche, le déglinglo aux allures de psychopathe, jusqu'aux abords de la bâtisse. Prudemment, silencieusement, il se colle dos au mur du restaurant. Le Crabe Croustillant était sans doute à l'époque l'enseigne la plus fréquentée de toute la ville. Son propriétaire, Eugène Krabbs avait su monter une véritable machine à sous dont il était particulièrement fier.

L'idée était de noyer le client sous les plats à prix attractifs, tout en proposant au long du repas diverses animations pour les distraire, leur faire apprécier la dégustation. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils allaient loin dans les animations offertes. Il ne manquait pas d'imagination, le Krabbs. Aussi n'était-il pas étonnant de se retrouver à consommer un pâté de crabe tout en admirant un homme-calamar se mesurer à un hippocampe dans un jeu intitulé ''Le Chat Foudroyeur''. Qu'est-ce que ce jeu ? Ni plus ni moins que deux individus devant chacun leur tour attraper l'autre pour lui administrer une décharge électrique à coups de dials absorbant et recrachant l'électricité. Toujours était-il qu'aujourd'hui, l'intérieur n'était plus qu'un vieux restaurant encrassé et mis à mal par un mouvement de panique de la clientèle. De la casse, de la crasse, et nulle trace d'une âme qui vive. Constations faite par notre héros lors de son entrée fracassante, littéralement, par la fenêtre.

Discrétion ne rime pas avec Rick Wilson, parfois sa folie prend le dessus sur sa méfiance hors norme. C'était le cas ici, lors du choix du mode d'infiltration. Aussitôt à l'intérieur, il se jette à plat ventre contre une table retournée, les débris de verre craquant sous ses pieds. Puis plus rien. Immobile. Silencieux. A l’affût du moindre bruit, d'un son annonçant une quelconque présence non remarquée auparavant. Le cœur qui bat fort, vite. L'angoisse qui monte. Un tas de scénarios commencent à se dessiner dans son esprit embrumé par la démence. Et si une armée de rats mutants avaient envahi les lieux avant lui ? Qu'ils guettaient dans les coins sombres le bon moment pour lui tomber dessus et le dévorer de leurs longues dents ignobles ? Un long frisson lui parcourut l'échine, tandis qu'il dépassait le haut de sa tête de quelques centimètre du bord de sa cachette. Rien. Le néant. Calme absolu. Devait-il se sentir en confiance ? Non ! Il siffla une première fois, histoire d'attirer les éventuels rongeurs embusqué.

Sans succès.

Il frappa le bois de sa statuette, la résonance de l'impact se répercutant dans les pièces, mais cela ne rencontra guère plus de réussite. L'endroit était totalement délaissé.

Goude !

Il se rua immédiatement en cuisine, délaissant toute prudence pour satisfaire sa faim. Alluma l'un des nombreux grills, y déposa deux morceaux de pâté de crabe et laissa cuir le tout. Prépara soigneusement la garniture et les pains à côté, déposa les pâtés à l'intérieur une fois ces derniers cuits, et fit volte-face direction la salle du restaurant pour s'installer à une table.

Greuaaah...
GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !


POURQUOI ?! JUSTE LA. DEVANT LUI. MEME PAS UN FOUTU METRE EN FACE. PLANTE COMME UN ILLUMINE DEVANT UN PANNEAU LUMINEUX. UN. PUTAIN. DE. CINGLE. CANNIBALE. Les chicots pourris, la peau blafarde, une puanteur abominable qui se dégage de tout son être, les yeux blancs, et ce râle incessant qui s'extirpe d'entre ses mâchoires dangereusement tournée en sa direction. L'enfoiré veut le bouffer, encore un !

C'EST MORT ! VA PLUTOT BOUFFER DES RATIONS DE COMBAT, CONNARD !

Qu'il demande aux soldats de la marine quel goût avec une ration de combat, cela lui retirerait toute envie de croquer dans de la chair humaine, à ce cinglé ! Bien que hurler à la trombine de l'intéressé, le message sembla s'évaporer dans l'air sans atteindre le destinataire, qui claqua des dents à deux centimètres de la jugulaire du pirate. Ce dernier poussa un hurlement affolé et d'un geste salvateur, fracassa le crâne de son agresseur avec le réplique miniature de Victhor Crunch. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Chiffre pair, toujours mieux. Giclée de sang et de cervelles confirmèrent la mort du gars, qui s'écroula à ses pieds sans demander son reste. Rick en profita pour fuir, se jetant par une fenêtre à l'extérieur, dans un tonnerre de vitre cassée et de cris de panique. Il courut loin devant lui, sans se retourner, sans chercher à rejoindre un point connu. Juste fuir, loin, très loin, et survivre à ce merdier sans nom. Jusqu'à ce qu'il finisse par apercevoir deux silhouettes vaguement humaine, à la démarche similaire à la sienne et non à celle de ces fous à l'agressivité incontrôlée.

ADRIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENNE !

C'est tout ce qu'il avait trouvé dans la précipitation pour les alerter. Et même si c'était totalement stupide d'hurler un nom au hasard, cela sembla fonctionner. Rendu à la hauteur du premier individu, il freina sa course effrénée, rassuré d'avoir trouvé de l'aide. Et tandis que le bonhomme en question lui balançait quelques mots qu'il n'écouta pas, ses yeux ne manquèrent pas de le détailler. Ascenseur émotionnel. Peur. Joie. Peur. Yeux globuleux, le dos bossu, les mains monstrueuses, la démarche inquiétante.

ENCORE UN ?! A MORT TROU DE BALLE ! VIC-THOR... CRUNCH... HAAAAAAAAAAMMER !

Et l'ancien shériff d'abattre avec rage la statuette sur la tronche de l'abomination, avec plus de détermination à tuer que jamais.
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Macbeth
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptyMer 27 Jan - 20:23

Macbeth observa l'inconnu crier une nouvelle fois, bavant un peu partout. Les yeux globuleux du bossu s'agrandirent encore un peu voyant le bras massif de la chose se lever dans le ciel. Le temps s’arrêta un instant. Ses muscles, ce membre, cette statuette tout au bout. Pourquoi une statuette? Était-ce un symbole? Une représentation d'un faux Dieu? Le pirate sentit une once de colère se mêler à sa peur. Le tout créa un étrange sentiment le laissant offusquer. Qui était cet inconnu pour oser, OSER vouloir le menacer avec une relique d'un panthéon étranger? L’archevêque eut tout le temps de faire monter son indignation et d'observer le fétiche. Il était moche. Voilà ce qu'il était. Malheureusement, les quelques centièmes de seconde où ses idées fusèrent se terminèrent bien logiquement, laissant la physique du monde reprendre ses droits. Aussi Ouvrit-il la bouche pour former des mots. Aussi prit-il une inspiration pour parler. Aussi une créature hideuse posa sa main sur la robe sacrée du religieux.

Un seul œil se détourna du géant pour mettre la chose dans le champ de vision du bossu. La dite chose était en fait une personne. Un égaré, probablement sans guide du Chat Cosmique. Un pauvre hère qui était tellement déboussolé qu'il lui manquait des dents et avait même des cloques sur sa peau. Il bavait, comme Macbeth le faisait souvent et un lien de compréhension se fit dans l'esprit du pirate. Probablement que comme lui, l'être avait été rejeté pour ne pas être conforme au monde extérieur. Comme lui, la salive s'évadait de sa bouche sans qu'il ne puisse y faire quelque chose. Comme lui il mangeait les gens. L'inconnu qui n'était pas le géant dans son masque de fer planta donc profondément ses rares dents dans le bras du pieux bossu. De nouveau le temps sembla se dissoudre, s'agrandir dans une bulle où seule l'abomination et l'inconnu semblaient exister. Jusqu'à ce que le comble de la situation parvienne jusqu'à l'esprit du premier. On le mangeait. ON. LE. MAN. GEAIT. La douleur ne manqua pas d'arriver avant qu'un élément organique arriva elle aussi jusqu'à la tête de l'archevêque. Lentement, la langue de Macbeth sortit pour goûter les divers fluides lui recouvrant le visage.

-Ho ! De la cervelle !


Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas mangé. Il n'en était pas particulièrement friand en réalité. C'était visqueux et légèrement salé. Celle de l'inconnu était même particulièrement amère, preuve qu'il devait avoir une maladie et qu'elle pourrissait déjà dans le crâne de son propriétaire. Le bossu se contenta donc de recracher le morceau qui trônait dans son palais buccal sur le cadavre sans tête qui trônait lui... par terre. Il ne put même réprimer un frisson parcourir son corps suivit rapidement d'une légère toux. Non. C'était une expérience bien plus dérangeante que la dernière cervelle qu'il avait avalée. Il lui fallut deux longues rasades de rhum pour faire disparaître le goût affreux qui avait élu résidence sur sa langue et une troisième pour faire bonne mesure.

-Et bien merci étranger ! Je n’apprécie pas trop d'être le plat de résistance. Vous avez l’œil vif et le bras puissant. Je n'avais même pas vu cet homme arrivé et pourtant, vous m'en avez débarrassé.

Le pan de la robe d’archevêque où le cannibale avait mordu était légèrement rougeâtre, preuve du sang du bossu qui coulait. Ironiquement, la manche n'était pas trouée. Les dents mal agencées n'avaient pas percé le tissu. Macbeth remonta donc ce dernier, légèrement intrigué. Il présenta son bras blessé à son premier compagnon d'infortune, le docteur Fortan.

-Qu'est-ce que tu en penses doc? Le vêtement n'est pas percé mais ma peau oui. C'est quand même étrange.

De fait, un étrange liquide violet se mêlait à celui de couleur carmin. Le premier était assez collant ou du moins bien moins soumis aux lois des attractions. Le religieux s'amusa même à retourner son membre pour voir à quelle vitesse l’élément sans nom venait à toucher le sol. Ce qui n'arriva pas. Il restait autour de la blessure, agglutiné au bras du pirate.

-Ceci est gênant. Pourrais-tu faire quelque chose Daniel?

L'espace d'un instant, l'abomination avait oublié la présence de son sauveur au masque de métal. C'est d'ailleurs avec un sursaut qu'il se retourna vers lui. Quelques morceaux du crâne du mort avaient également été projetés vers Masque de Fer mais contrairement au religieux, l'appareil sur sa tête avait empêché toute ingestion non voulue.

-Ho ! Toutes les excuses. Où sont mes manières. Je m'appel Macbeth et je suis le capitaine des Church Pirate. Je m'occupe aussi de la cuisine au regret de mes camarades. Voici Daniel Fortan, mon médecin et bras droit. C'est pas un peu lourd votre truc sur la tête? Je veux dire, comment vous appelez-vous?


Dernière édition par Macbeth le Lun 1 Fév - 21:26, édité 1 fois
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Daniel Fortran
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptyLun 1 Fév - 1:20

C'était un assez drôle d'endroit cette île... Les habitants avaient l'air sympathiques, quoiqu'un peu dérangés et très peu loquasses, cela ne leur empêchait pas d'être très accueillant. Ils l'étaient tellement que ceux-ci se jetaient littéralement sur les passants pour leur faire une accolade serrée. Tellement serrée en fait que Daniel put soudainement voir un liquide rougeâtre couler du bras de son capitaine qui s'était fait accueillir à la façon locale. S’agissait-il ici de cannibales de l'île de Viande-Chaude? Le Fortran avait déjà eu affaire à ces cannibales d'un autre genre. La réalité étaient qu'il n'étaient pas vraiment cannibales, ils aimaient simplement leur viande chaude, mais sans être cuite. Le meilleure moyen qu'ils avaient trouvés pour arriver à leurs fins était de manger la viande directement sur l'être qui la compose, pendant que son sang chaud coule encore dans ses veines. Au fil des siècles, cette pratique avait créer une situation où les gens étaient plutôt effrayés de ces hommes qui mangeaient le steak à même la vache. Ainsi, pour expliquer au gens dans des mots qu'ils comprendraient qu'ils aimaient simplement le viande chaude, ils prenaient une bonne mordé du chef des visiteurs.

Rien ne sert d'expliquer pourquoi cela a plutôt mal tourner au final.

Mais je m'égare. Daniel regardait la scène avec attention pendant qu'il se remémoraient une des dernières fois où ces fameux cannibales furent vu sur la surface de leur île. Une bonne morsure sur le bras du chef de son groupe du temps, plusieurs balles, bien des morts. C'était le bon temps. Daniel se grattait le menton, il n'avaient jamais entendu parlé de cannibales du genre ailleurs que sur cette île maudite de Calm Belt et il lui semblait étrange qu'une communauté entière fonctionne encore sur ce mode de vie. Pire encore, ils semblaient extrêmement affaiblit par un mal qui lui semblait plutôt anormal considérant leur diète. Il haussât les épaules, les réponses à ses questions viendraient tôt ou tard et il n'y avait rien en ce monde que son esprit ne pouvait comprendre ou expliquer. Soudainement, alors qu'il était en pleine réflexion, la tête de celui qui mordillait tranquillement son capitaine explosât, détruit par un autre homme au masque de fer plus loin. Immédiatement, comme à son habitude, Macbeth commençât à faire quelques simagrées qui pourraient faire peu au plus solide des vétérans, saluât l'étranger et se tournât vers celui-ci qu'il s'entêtait à nommer médecin. Daniel était docteur oui, mais docteur en science des automates.

Il s'approchât du bras. Cette situation était vraiment bizarre, plutôt que d'avoir mordu directement le bras, il semblait plutôt qu'un effet biologique inconnu avait causé une plaie sur le bras sous les vêtements et avaient infester le bras du capitaine. Après inspection un peu plus profonde du liquide mauve en question, il lui semblait voir ici une sorte de parasite, un truc assez malin en apparence.

- Hum... Il semblerait que l'homme ne vous ait pas mordu, mais plutôt transmit un genre de parasite via ses fluides buccaux. La blessure n'est qu'un effet secondaire de son entrée dans votre corps et le liquide mauve n'est que ses excréments, je m'en excuse.

Pourquoi s'excusait-il? Personne ne savait vraiment. Il avait prit l'habitude d'excuser les effets secondaire de choses hors de son contrôle car son code de conduite dans les laboratoires de la marine lui indiquait de le faire. Apparemment, les scientifique devaient s'excuser en l'absence de la capacité de la nature de le faire pour eux. Une drôle d'habitude vraiment. Daniel suivit des yeux la petite bosse qui se promenait le long du bras de macbeth, là où sa bosse ne pouvait lui permettre de voir. Elle semblait se diriger vers la tête, passant indirectement par quelques organes vitaux dans son passage sous la peau. Encore pire, il voyait le liquide noir se former sous la peau et couler au travers des vêtements sales du bossu. Ses excréments permettaient-il se faire pourrir certains éléments de la peau lors de son passage, annulant la douleur qu'il causerait normalement? Daniel aurait vraiment voulu observer cette créature et ses mœurs en le laissant faire comme il voulait dans le corps du prêtre, mais Macbeth pourrait ne pas y survivre, bien qu'un peu plus de pourriture sur son corps ne ferait pas beaucoup de différence. Il posât son doigt sur l'épaule du capitaine, frappant au passage le parasite qui semblait assez étonné.

- Je m'en occupe... Mais pour la dernière fois, je suis docteur en automates, pas en médecine. Préparez un bol, ce pourra m'être utile d'analyser cette chose par la suite.

Une lueur verte se formât au bout du doigt du scientifique qui retenait le parasite, activant un de ses pouvoirs.

public function MoveObject(int 0, int 1, int 0);

Utilisant son pouvoir, il envoyât un signal au parasite de simplement se déplacer d'un centimètre sur l'axe des x, juste assez pour qu'il se retrouve hors du corps de son hôte et tombe au sol. Il semblait s'agit d'une petit masse gluante mauve, qui pouvait aisément se transformer pour passer entre les mailles des vêtements puis se reformer dans un blob visqueux. Légèrement dégouté, mais surtout intrigué, il laissât la chose asphyxier au sol pendant qu'il se tournât vers l'inconnu qu'il avait si méchamment ignoré depuis son arrivé.

- Vous savez ce qu'est cette créature? Vous semblez être d'ici et ma théorie sur le cannibalisme pour expliquer le comportement des habitants ne contenait pas de parasite visqueux.
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Rick Wilson
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MessageSujet: Re: Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] Konami Code. La vérité entre les lignes [PV My Crew] EmptyMer 3 Fév - 20:49


Rick manquait bien souvent de sang-froid, agissait généralement instinctivement, impulsivement, et cela se terminait régulièrement par une connerie. Comme ici, où son cerveau ne percuta que trop tardivement qu'il venait de déverser toute sa hargne sur un parfait innocent. Un homme certes anormalement constitué physiquement et au visage si hideux qu'il se confondait avec les locaux de l'île, mais dont le comportement n'avait rien à voir avec ces derniers. Quelqu'un sur qui il n'était pas juste de taper. Hélas, le coup était porté et son élan ne serait pas freiné. Déjà, il s'imaginait la cervelle de l'individu se fracasser à l'impact avec l'arme du crime, le sang se répandre tout autour d'eux et envahir ses mains criminelles. Une image affreuse qui en aurait fait craquer plus d'un. Pas Rick. Rick était un survivant. Sa survie l'emportait sur sa conscience, son intégrité, et sa folie assurait d'amplifier le tout dans des proportions démesurées.

Meh...

Décidément, la situation devenait incontrôlable. S'il avait effectivement touché au but et massacrer du crâne avec une facilité déconcertante, le coup n'était pas atterri sur la cible visée. Un originaire du coin gisait à terre, le haut de la trombine défoncée. Le malheureux avait encaissé l'attaque à la place de l'abomination. Miraculeusement sorti de nulle part, comme un véritable héros dévoué à sa noble cause. C'est ce que l'action laissait croire... A priori, à en juger la trace de morsure sur le bras de l'abomination qu'il avait tenté d'éliminer, le sauveur à l'incroyable sens du timing était finalement son vrai agresseur, faisant involontairement de Rick son unique sauveur. Improbable inversement de rôles, moment de silence chez le shériff qui essayait vainement de comprendre ce qu'il venait d'arriver. C'est qu'il était sacrément lent à la détente, l'ancien justicier.

Je...

Impensable mais vrai, le Wilson en perdait les mots. Comment l'autre en face pouvait-il croire qu'il lui avait volontairement sauvé la vie ? Macbeth qu'il se nommait. Un Capitaine Pirate. L'autre homme à ses côtés devait donc être l'un de ses nakamas. Il eut rapidement confirmation. Il s'agissait du médecin de l'équipage.

Le truc sur ma tête ? Quoi ? C'machin ? Peuh ! Pas plus lourd que doit l'être ta grosse bosse ! Mah-ah-ah-ah-ad !

C'est moche de se moquer des gens que lui répétait sans cesse sa tendre mère, dommage qu'il ne se souvienne plus de rien depuis qu'il avait joué les cobayes malgré lui... L'humain mâle sous ses yeux était difforme, la tentation de balancer quelques blagues foireuses le brûlait, mais on ne lui laissait pas le temps d'en placer une.

Moi c'est Rick ! Wilson. 'Fin, Rick. Wilson c'mon nom. 'Fin, Rick Wilson. Rick c'mon prénom, Wilson mon nom, capiche ?

S'embrouiller dans ses formulations de phrases, c'était un peu l'une de ses spécialités au presque cyborg. Et parlant de spécialités, le doc' aux allures de mastodonte s'était décidé de partager l'une des siennes. La mâchoire de notre héros manqua de se décrocher lorsque des doigts du grand gaillard surgit une lueur verte aussi éblouissante que pouvait l'être celle de ses rayons laser. Si le dégénéré avait besoin de la technologie pour balancer des rafales d'énergie à la tronche des gens, ce Daniel les faisait directement apparaître depuis ses membres. Ce qui avait de quoi impressionner le psychopathe au masque de fer à qui il en fallait peu de base pour s'émerveiller. Il poussa un cri d'excitation lorsque la chose gluante fut expulsée du corps du Capitaine de l'horreur et l'observa avec fascination vivre ses derniers instants au sol. S'il avait une idée de ce que c'était ?

Absolument ! C'est un Métamorph ! C'tte sale bestiole copie la forme de la chose qui se trouve face à elle ! Mon Oncle Charly m'a raconté une fois qu'il en avait croisé toute une meute un jour, ces salopards se sont changés en lui et il s'est retrouvé avec des dizaines de lui ! Ça l'a rendu fou, il a pété les plombs et depuis, il est interné à Eichen House. Sale fin que croupir dans cet endroit... j'le souhaiterai pas à mon pire ennemi !

Charly n'existait que dans la tête du forban à l'esprit tourmenté. L'asile Eichen House en revanche, elle, était une pure réalité. Tout comme la dizaine de villageois se dirigeant vers eux, le pas traînant, dans un concert de râlements à peine audible. Ils approchaient, attiraient par l'odeur de sang, désireux de planter leurs dents dans de la bonne chair fraîche. Rick fut les premiers à remarquer la situation, sa poigne se resserrant sur sa statuette de combat.

Je sais pas pourquoi, mais les gens de cette île sont de très mauvaise humeur aujourd'hui ! J'crois qu'ils ont le syndrome du RAJ ! Moi j'dis qu'on devrait pas rester là, qu'on ferait mieux de déguerpir avant que les choses dégénèrent ici ! Ce serait con de se faire bouffer le bras une seconde fois Mah-ah-ah-ad !
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