L'attaque d'une base marine : Premier pas vers le renouveau ?

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L'attaque d'une base marine :

Premier pas vers le renouveau ?

Tout commença dès lors que je pris mes fonctions en tant que leader de la révolution. Je voulais être à la hauteur des espérances de chacun, et pour cela, j'avais décidé de frapper fort d'entrée de jeu. Je n'avais pas le choix. Je ne pouvais me montrer aussi passif que mon prédécesseur. Que MES prédécesseurs. Ils avaient tous disparus les uns après les autres, à force de s'allier à un tel, créer un pacte avec un autre ... La révolution se devait de fonctionner toute seule, d'être totalement indépendante et d'inspirer la crainte à quiconque ne fait pas partie intégrante de son corps. Le seul moyen d'y parvenir était un total remaniement, ainsi qu'une charge. C'était pourquoi, dès que je fus promu, j'envoyais environ cinq mille hommes sur Alabasta afin qu'ils stationnent quelques jours. Les ordres étaient simples : se fondre dans le décor sans attirer l'attention et se préparer à attaquer une base de la Marine, située non loin de cette île, pour une bataille à laquelle j'allais moi-même participer en les rejoignant de part mes propres moyens.

Cette décision, je l'avais prise dès l'instant même où j'avais peaufiné ma réforme. Entre temps, j'avais eu le temps de restructurer notre organisation de manière à ce qu'elle puisse trouver cette indépendance souhaitée. Il ne manquait plus qu'à inspirer la crainte. Cela allait être chose faite. Le jour tant attendu arriva. Il faisait nuit noire. À bord de mon vaisseau personnel, j'étais uniquement accompagné de mon nouveau bras droit, fraîchement promu. Debout sur la figure de proue, je laissais les courants d'air secoués ma veste noire et mes cheveux, alors que je troublais mes pensées à cause de mauvais souvenirs qui jaillissaient soudainement. Je restais ainsi durant une bonne heure, alors qu'on voyait enfin notre destination au bout de l'horizon. Le silence quelque peu brisé par le bruit des vagues et quelques cris de goélands accompagnait cette petite larme que je versais en souvenir de mon défunt mentor, lequel m'avait ouvert la voie vers la révolution dans ma jeunesse.

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(Den Den Mushi) - Pero pero pero pero pero ... Pero pero pero pero pero ...

De la main droite, je séchai mes larmes en frottant mes yeux, sans prendre la peine d'essuyer mes joues. Je pris une grande inspiration avant de soupirer, puis je sortis l'escargophone de la poche intérieure de ma veste avant de décrocher.

(Tôzen) - Je vous écoute.
(???) - Ici Isshô de l'escouade que vous aviez requise. Est-ce que vous nous recevez? J'annonce l'arrivée de cinq milliers de personnes d'ici environ une heure. Terminé!
(Tôzen) - Reçu. Voici les ordres : lorsque vous débarquerez, dévaster l'île le plus possible. Ne faites pas attention à moi ni à qui que ce soit, défoncer tout ce que vous trouverez.
(Isshô) - Entendu!

Puis je raccrochais net. Je rangeais mon escargophone et je fis volte-face. Je redescendis sur le pont, puis pénétrais la cabine. Je pris un de mes livres, et je me préparais. Physiquement, en m'échauffant un petit peu, puis mentalement, en me conditionnant pour être prêt à tout détruire. C'était une rude bataille qui m'attendait et j'allais devoir être au top de ma forme si je voulais protéger le plus de mes soldats possibles. J'approchais de l'île, que je distinguais dans la pénombre grâce aux quelques halos de lumière qui s'échappaient et se réfléchissait sur la surface de l'eau. Ma petite embarcation était indiscernable pour la base Marine, et mon compagnon homme-poisson encore plus. Nous arrivions une vingtaine de minutes avant mes troupes, juste assez de temps afin de foutre un bordel suffisant pour attirer l'attention des troupes ennemies et monopoliser toutes leurs unités, de manière à ce que mes renforts puissent arriver par surprise sans qu'on ne les repère à distance, la nuit venant améliorer notre camouflage.

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J'étais à une centaine de mètres de la côte. Le regard noir, profond, je semblais bouillonner de détermination et peu auraient eu le courage de s'interposer devant moi. Soudain, des cercles concentriques composés d'une sorte d'énergie violacée apparut sous mes pieds, et je fus projeté à une vitesse incroyable en direction de l'île que j'attaquais, laissant mon bateau à son triste sort puisqu'il allait avancer tout droit jusqu'à s'échouer sur la plage. Kintarô avait sûrement dû comprendre qu'il était temps pour lui de surgir de l'eau et de me rejoindre. Mon terrible saut avait parcouru au moins trois cents mètres. Cette prouesse était due aux pouvoirs de mon fruit, qui m'avaient permis non seulement de me projeter, mais également d'atterrir avec souplesse non loin d'un bâtiment qui semblait plein de vie. Sûrement l'un des quartiers des soldats. Mon fluide perceptif m'indiquait que la plupart étaient endormis, et en tout cas, qu'ils étaient très nombreux. De plus, j'étais plus ou moins au centre de l'île, d'où je pouvais atteindre n'importe quel bâtiment. Je fus soudainement surpris de sentir deux puissances dépassant mes attentes, en direction du plus grand bâtiment de l'île. Je me doutais qu'ils avaient ressenti ma présence dès l'instant où j'avais posé pied à terre, alors, avant même que Kintarô ne m'ait rejoint, j'ouvrais les hostilités. Je rangeais mon livre dans ma veste, avant de prendre une grande inspiration en levant les bras.

(Tôzen) - Hiju Hiju no ...

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(Tôzen) - ... Release.

Dès l'instant où je prononçais ces quelques mots, une sorte d'onde de choc, dont j'étais la source, se répandit à trois cent soixante degrés. Tout ce qui se trouvait autour de moi fut balayé, les bâtiments dévastés, la roche, la végétation, tout. Une sorte de cratère s'était formé autour de moi, bien que le sol restait plat. Cela causa de très lourdes pertes point de vue nombre de soldats pour la Marine, mais je m'attendais à des représailles de taille vis-à-vis du gros morceau que j'avais repéré. J'allais avoir besoin de Kintarô. Que faisait-il d'ailleurs? Je le sentais qui approchait.

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∞ L'attaque d'une base marine: Premier pas vers le renouveau ?

Kintaro Otsuka

Grand Line
Depuis que Kintaro a fait plus ample connaissance avec le nouveau chef de la révolution et sa promotion au rang de bras-droit, son activité a dû bien augmenté. Cet homme, Tôzen, aussi mystérieux soit-il, ses projets sont grands et il est motivé d'une ambition gigantesque. Tellement importante qu'il a décidé de mener l'assaut sur l'une des bases de la Marine. Une place stratégique et ô combien importante. La défaite est interdite car c'est le tout premier assaut mené par cet homme. Alors que l'homme-poisson n'est pas un véritable adorateur de combat comme il y en a tant sur les mers et ce dans absolument tous les différents camps, il n'en demeure pas moins un puissant guerrier. C'est aussi de part son poste de second du mouvement que le choix du chef pour savoir qui allait l'accompagner dans cette expédition s'est tourné vers Kintaro.
C'est donc comme ça que l'homme-poisson s'est retrouvé sur une petite embarcation avec Tôzen. De plus, 5000 hommes sont en route pour rejoindre les deux gradés. Autant dire que c'est une opération qui va se trouver lourde en perte et en conséquence. Le commandant est toujours sur le navire tandis que son chef reçoit un appel par escargophone puis s'en va sur l'île. Les capacités de cet hommes sont toujours impressionnantes et avec lui, on peut penser que rien ne peut mal se dérouler tant il est fort.

Alors que l'embarcation se dirige droit vers des rochers, Kintaro saute à l'eau. Dans son élément, l'homme-poisson est bien plus à l'aise. Il ferme les yeux afin de se concentrer. L'eau en contact avec sa peau l'apaise, il se sent complètement détendu, heureux et bien. Doucement il commence à faire des gestes avec ses bras lent puis de plus en plus intense.

❝ Gyojin Jujutsu le courant des Abysses

Avec plus de violence que tout à l'heure, Kintaro semble agripper l'eau et détourne ainsi un courant pour lui donner une direction verticale. Enfin, à la sortie de l'eau, il forme plus une parabole qui se dirige vers le centre de l'île, non loin de Tôzen. S'immisçant dans le courant maintenant redirigé vers le ciel, l'homme-poisson se fait happé et prend la même direction que l'eau. La parabole se dessine dans l'air à grande vitesse et retombe sur le sol de l'île aux cotés du chef de la révolution. Ayant pas trop mal calculé son coup, il retombe de manière à ne pas tremper son supérieur. Ainsi, il ne l'handicape pas en l'affaiblissant. Une fois sur le sol ainsi plein d'eau, de nombreuses flaques se formant au par terre, il enlève sa capuche, typique de la révolution qu'il lance au sol. Il n'est plus question d'anonymat et d'ailleurs il n'en a jamais été question. Maintenant aux cotés de celui qui insuffle ce re-nouveau du mouvement, il est décidé à combattre.
Une alarme retentit sur l'ensemble de l'île signalant un état d'urgence pour toutes les unités présentent ici même.

❝ Chef, vous avez déjà commencé sans moi ?!

Autour de lui, l'homme-poisson constate les dégâts d'une attaque de Tôzen. Celui-ci n'a du relâcher qu'une partie de son pouvoir et pourtant, déjà quelques bâtiments sont en ruines alors que le chef de la révolution semble totalement décontracté. Une large escouade de soldats arrive à grands pas, fusils et épées à la main. Le groupe est désormais à quelques dizaines de mètres de nous tandis que Kintaro fait signe à son supérieur qu'il s'en occupe. Le colosse fait un pas de plus, dépassant ainsi l'homme qui l'accompagne, puis se positionne pour exécuter son art martial. Contractant ses muscles tout en faisant ses gestes, l'attaque est imminente.

❝ Gyojin Karate onde abyssale

Les mouvements du Commandant sont fluides et précis. D'un geste puissant, son poing s'abat devant lui venant frapper l'air. Alors que les soldats de la marine continuent leur avancée, certains tirent avec leur fusil. Les balles fusent vers les deux hommes forts de la révolution. Cependant, l'air tremble, ou plutôt l'humidité de l'air vibre. L'onde de choc se propage alors qu'il ne parait rien. Les balles arrivent à peine à 1 mètre des deux hommes alors que les effets de la technique du gyojin karate se font enfin ressentir. Doucement les projectiles, les soldats, reculent sans savoir pourquoi. Une déformation est même visible sur leur corps comme s'il prenait un coup invisible. Puis d'un seul coup, tous sont repoussés tout comme les balles qui en font de même. Certains se font même mettre k-o par ce coup à retardement tandis que d'autres arrivent déjà. En tout cas, avec ce simple mouvement, le gradé a pu protéger Tôzen.

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Cuisson avec timing !

« Featuring Tôzen, Kintaro & Lenka »

Johan était, évidemment, entrain de dormir à une heure pareille, après tout, garder une routine stable est la première chose à faire pour être en santé. Mais s'il restait ainsi, il allait bientôt trépasser. S'étant fait réveillé par l'alarme, il s'habilla en vitesse défiant toute logique avant de sortir vers la tour de guet et voir que le centre de la petite base est entièrement détruite, un des officiers lui rapportant que deux membres clés de la révolution sont ici et ont déjà déclenché les hostilités, avec un bateau au loin. Soupirant, il ordonna aux soldats de les approcher avec des lames pour tenter de les engager au corps à corps, évitant de gaspiller les balles tout de suite. Pendant ce temps-là, il se mit à réfléchir à comment les contrer, vu leur puissance, il n'allait pas arriver à grand chose tout seul.

Après une bonne minute de réflexion, il fit alors son premier ordre en temps de guerre.

« C'est le chef de la révolution en personne, annonce le Buster Call ! Et envois en secret des navires de réserve démolir leur navire de transport. » - Ordonna-t-il rapidement.

Réfléchissant toujours à un second plan, il fit ordonner à un officier supérieur de prendre la parole à sa place dans le haut parleur, afin de transmettre ses ordres. Les ordres sont simples, placer les sniper à distance et tirer sur tous les angles en rafale, sans jamais laisser les deux hommes tranquille, Johan voulait les forcer à se défendre afin qu'ils ne puissent pas penser à défendre leur navire d'arrivé, le détruisant donc en envoyant des navires discrètement vers celui-ci. Se disant qu'ils n'étaient sans doute pas venus en suicidaires, le jeune Vice-Amiral ordonna au porte-parole de dire haut et fort que les soldats doivent les maintenir en place jusqu'à l'arrivé des navires du Buster Call. Après tout, un tel coup ne pouvait que rassurer les soldats, le chef et le bras droit de la révolution étaient ici, les moyens ne seront jamais trop petits pour les anéantir et ils ne s'en sortiront certainement pas sous un Buster Call. Les soldats de Johan étaient bien entraînés mentalement, rien d'étonnant de la part d'un homme si doué avec les relations humaines, ceux-ci étaient tous prêts à mourir pour lui et aussi pour la justice. Le chef de la révolution, en venant envahir sans raison, venait de donner une occasion parfaite pour Johan de montrer ses stratégies en plus d'avoir raison, la marine n'avait rien fait de mal récemment, cette attaque est donc totalement injustifiée.

Étant ravis d'avoir le dessus en terme de victoire morale, Jojo resta là à observer les deux hommes, portant sa cape de Vice-Amiral dont le vent faisait revoler bravement comme un drapeau. Il allait enfin pouvoir tester ses plans sur le terrain, dommage qu'il doive défendre, car il était bien plus doué pour l'offensif et les coups préparés. Improviser c'était son point faible, mais il allait tout de même déjouer l'ennemi du mieux qu'il pourrait. Si le chef en personne a foncé dans le tas sans savoir quels individus puissants se trouvaient ici, c'est qu'il est de toute évidence trop sûr de lui et ne s'attendrait donc pas à ce qu'une quelconque stratégie pouvait changer la donne, Jojo allait lui prouver le contraire. Maintenant que le Buster Call est annoncé, qu'allait-il arriver ? Johan ne comptait pas encore intervenir personnellement, voulant voir si ses adversaires vont plutôt fuir ou continuer. Si des renforts viendront ou non.

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Changement de cap !

— Johan, Tozen & Kintaro

« Vous ne dormez pas, Byakuya-sama ? » S’enquit-il.

« Non, Athéna. Je n’y arrive pas …» Répliquai-je, d’un air nostalgique, le regard profondément plongé dans le ciel. « Enfaîte, ce n’est pas que je n’y arrive pas ...Je ne veux pas... » Poursuivis-je, sans détourner le regard de la source de ma nostalgie.

« Je vous aurais bien tenu compagnie, mais vous semblez très concentré, alors je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Si vous ne voyez pas d’inconvénient, je vais lever l’ancre afin d'accélérer notre arrivée pour Alabasta. » Lança -t-elle, attendant patiemment une réponse de ma part.

Athéna n’eut aucune réponse de ma part. Sachant que dans ce genre de contexte le silence était synonyme d’approbation, elle s’exécuta sans perdre un instant. Ainsi, elle leva l’ancre, malgré le fait qu’il fasse très tard, et mis le cap sur Alabasta. Les autres membres de l’équipage dormaient profondément, au point que leur ronflement était audible de là où je me situais, c’est-à-dire sur le pont avant du navire. Allongé confortablement sur mon divan, je dégustais lentement mon café et admirais avec la plus grande attention le ciel étoilée. Ce genre de moment était rare, très rare, alors je décidai d’en profiter au maximum.

Envoûté par tous ces astres lumineux, je ne pus que constaté et admettre, une fois de plus, la grandeur de la nature. Aucun homme ne pouvait rivaliser contre, et ce même s’il disposait de toutes les richesses et pouvoirs de ce bas monde. Fascination et méditation furent au rendez-vous pendant une bonne demi-heure. La déception commença alors à naître en moi, provoqué certainement par la disparation de la source de mon bonheur, je me laissai donc envahir plus facilement par la fatigue. Malgré le froid qui se faisait sentir, je me laissai docilement tombé dans les bras de Morphée. Soudain, alors que je me trouvai dans un stade de sommeil lent et profond, je fus contraint d’y mettre un terme par Athéna.

« Byakua !! Byakuya-sama !! » Hurla -t-elle, d’un air contrarié, à plusieurs reprises. J’ouvris légèrement les yeux et d’un langage visuel, je lui fis signe de poursuivre. « J’étais en train de m’amuser avec le escargophone noir et c’est là que j’ai intercepté un appel venant d’une base de la marine se trouvant pas très loin de notre position. D’après ce que j’ai pu entendre, des individus dangereux auraient attaqué la base dans l’objectif de la détruire. Je me suis dit qu’il valait mieux que je vous transmette cette information, même si je sais que normalement la base ont de quoi contenir les individus inconnus. » Acheva -t-elle, montrant, malgré la tentative de dissimulation, de nombreux signes d’anxiété et d’inquiétude.

« Hum … » Fis-je en guise de réflexion.

« Met le cap sur cette base, Athéna. Réveille les autres et met les au courant de ce que tu sais. » Ordonnai-je d’un air sérieux, quittant tant bien que mal mon divan. « Nous allons tenter de contenir la menace et nous nous reposerons au sein de cette base avant de repartir pour Alabasta. » Achevai-je, avant de me diriger vers ma cabine.

Je me vêtis de mon costume blanc et de ma cape d’amiral. Ne voulant pas déranger mes hommes, je me préparai un petit café rapidement avant de rejoindre l’avant du vaisseau. La moitié du chemin était déjà parcours. Me tenant droit sur la proue du vaisseau, je projetais mon regard à l’horizon dans l’objectif de repérer quelque chose de suspect. Déguisant mon café avec élégance, une petite brise de vent fit flotter ma cape me donnant, aux yeux de mes hommes, l’allure d’un véritable héros. Ils étaient tous situés derrière moi et attendaient avec impatience mes ordres.

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Ne tournons pas autour du pot

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Voilà une bonne chose de faite. La plus petite des deux parties de cette base s'était faite écraser par le pouvoir de ma gravité. Rapidement, les lieux grouillaient de soldats, certains blessés, d'autres comme neufs mais encore sous le choc. On aurait cru voir une horde de fourmis s'échappant après qu'on ait écrasé leur amas de terre qui leur sert de demeure. Les quelques hommes désorganisés nous repérèrent et tentèrent une contre-attaque, mais c'était sans compter sur les talents de mon accompagnateur qui leur fit une démonstration des talents de son peuple martyr, le karaté des hommes-poissons. À l'aide de mon pouvoir, j'écrasais les quelques soldats restant en leur appliquant une gravité telle qu'ils perdirent tous connaissance en un instant grâce à cette technique de zone qui englobait une trentaine de mètres de diamètre. Kintaro lui-même aurait eu du mal à tenir debout si je ne l'avais pas exempté de ce poids.

Soudain, l'alarme fut sonnée. S'il n'y avait plus un bruit à proximité, un véritable brouhaha s'échappait des bâtiments composant la seconde partie de la base géante dans laquelle nous nous trouvions. Les sens en alerte, j'étendais mon fluide perceptif de manière à déceler chaque présence en ces lieux. J'y repérais plusieurs milliers de soldats communs, ainsi que quelques uns situés à des postes différents. Parmi eux, un semblait être aux commandes : je décelais en lui quelque chose de spécial, comme s'il était un peu plus puissant. De plus, le reste des soldats semblaient suivre ses requêtes, puisqu'ils venaient à lui les uns après les autres avant de repartir et s'exécuter. Voici donc la position du plus haut gradé de l'île. À noter.

Je reportais ensuite mon attention sur les troupes aux alentours que je sentais se déployer. Tous disposés à des endroits stratégiques, je compris rapidement leurs objectifs. Je me tournais vers Kintaro en plongeant mon regard confiant dans le sien. Mon fluide perceptif, qui me permettait de ressentir tout ce qui se trouvait autour de moi n'était rien comparé au sien, qui était encore plus développé. Il avait sûrement compris tout aussi bien que moi ce qu'il avait à faire. D'un simple hochement de tête, je l'autorisais à partir en prenant ses responsabilités. Nous avions chacun notre rôle à jouer et il était temps que je prenne les choses en main. Je tendis le bras vers des débris d'immeubles effondrés, afin d'annuler la gravité qui s'appliquaient sur ceux-ci. Je levais ensuite le bras afin de les surélever, les dirigeants quelques mètres au-dessus du sol, bien au-dessus de moi. J'appliquais ensuite une forte gravité sur celui-ci, force à laquelle j'échappais, contrairement à tout ce qui pouvait m'entourer. De nombreux autres débris furent attirés et s'écrasèrent contre, formant un amas encore plus énorme qui lévitait dans les airs. Simple mesure de précaution. Sans pression, je marchais en direction du sommet de l'énorme rocher sur lequel je me trouvais, surplombant les lieux recouverts d'eau de mer qu'avait apporté mon partenaire en arrivant.

Je ne semblais plus me préoccuper des soldats qui me cernaient. Ce pôle attractif qui dominait le ciel allait me servir de protection. En effet, quelques secondes après seulement, les premiers tirs de sniper se firent entendre. Les bruits de détonation brisaient le silence et les balles déchiraient l'air à une vitesse incroyable. Mais qu'elle que fut leur vitesse ou leur provenance, toutes les balles furent déviées de leur trajectoire par la force gravitationnelle que j'avais placée afin de les contrer. Toutes manquèrent leur cible. Pendant ce temps, je me tournais vers la tour de guet. Bien que mes yeux ne puisse le voir avec discernement, mon esprit était clairement orienté sur Johan, qui m'observait depuis les hauteurs. Soudainement, des cercles concentriques d'énergie de couleur violette furent émis à la manière d'une onde en direction du grand bâtiment dans lequel se trouvait le vice-amiral. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la partie supérieure de la tour fut soudainement soumise à une étrange gravité. L'immeuble pencha quelques secondes avant de se briser totalement en deux au niveau de son centre, comme un vulgaire crayon dont on aura tordu le bout. Les quelques étages dont celui du Vice-Amiral fut tous attirés dans ma direction, ainsi que tout ce qui se trouvait à l'intérieur. Les soldats et tout le mobilier de la tour furent écrasés contre les parois et volaient jusqu'à moi, impuissants. Les yeux fermé, concentrés sur mon fluide, je m'apprêtais à les accueillir à bras ouverts.

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∞ L'attaque d'une base de la marine: Premier pas vers le renouveau ?

Kintaro Otsuka

Grandline
En quelques instant tout s'enchaîne à une vitesse folle. L'alarme de la base militaire s'enclenche finissant de réveiller tout le monde et ainsi, la quasi-totalité voir l'entièreté même des soldats présents deviennent opérationnel pour le combat. Voici un mauvais point pour les deux hommes de la révolution. Les marines volent par vague sans pouvoir inquiéter les deux contestataires du gouvernement mondial. Tandis que le chaos commence petit à petit à prendre l'ensemble de l'île, l'homme-poisson emploie son fluide perceptif afin d'être persuadé de ne pas se faire prendre en traître. Après l'alarme c'est l'annonce du buster call qui est diffusé par les hauts-parleurs. C'est décidé, les soldats vont apportés le fléau sur ce petit bout de terre au milieu de l'océan qui ne sera donc bientôt plus. Il va donc falloir que l'attaque ne dure pas trop afin d'éviter de se faire avoir par la flotte qui viendra massacrer les révolutionnaires.
Les soldats pullulent ici et il ne faudrait pas que les deux hommes, malgré leur force très grande, puissent se faire piéger. Les deux compères croisent leur regard et le colosse croit cerner ce que son chef tente de lui dire. Oui, les deux hommes sont devenus assez proche en peu de temps, assez pour se comprendre aussi rapidement. Chacun à confiance en l'autre et c'est une avantage primordial dans ce genre d'opération.

Pourtant, même s'il comprend assez bien ce que cherche Tôzen, l'homme-poisson est ébahit devant la formation de l'amas de débris en l'air. Les pans de mur et les armes sont attirés vers l'étrange astre qui se forme. Ainsi, augmentant sa taille, celui-ci devient bien plus imposant. Il faut l'avouer, cette technique est assez stupéfiante. Le Leader de la révolution est donc plein de surprise et son pouvoir semble toujours plus grand. Kintaro continue de regarder son supérieur s'exécuter mais son haki lui permet de garder un "œil" sur les soldats qui se trouvent un peu partout. Soudain, des détonations de fusils se font entendre et déchire l'air. Les tireurs sont dissimulés et profitent de l'effet de surprise pour tenter d'abattre le chef du mouvement contestataire. Pourtant, les balles sont inexorablement prises dans le pouvoir d'attraction dispensé au centre de l'amas rocheux et ainsi, ne peuvent attendre leur cible. Sans sourcillé, l'homme savait que son plan marcherait et effectivement c'est ce qu'il s'est produit. Le natif des profondeurs est un peu admiratif de son allié. En tout cas, grâce au pouvoir de Tôzen, lui aussi est indemne et ne peut être touché par de quelconques projectiles.

❝ C'est impressionnant chef !

En réalité, malgré sa présence ici en plein cœur du champs de bataille, Kintaro n'est pas un grand mordu de combat. Non qu'il soit nul mais que ce n'est pas ce qui lui plait le plus lui qui préfère le dialogue à la violence. Cependant, il ne rechigne pas devant les ordres du chef de la révolution il se doit de soutenir son supérieur.
Aussi, dégageant un sentiment de puissance, une vague de cercles violacés se dirige vers une tour de guet. A l'intérieur se trouve une présence bien plus imposante que les autres et c'est cet personne qui est particulièrement visée. Brisant la tour en deux, la partie où se trouve ce qui se montre être un homme en tenu de Vice-Amiral, est attiré vers la position des deux révolutionnaires.
Alors que le morceau de bâtiment approche, une idée surgit dans l'esprit de l'homme-poisson. Lui qui a enduré des entraînements pendant si longtemps décide d'employer une nouvelle fois son karaté amphibien.

Kintaro se baisse et se saisit de l'eau qu'il a ramené de la mer il y a peu. La trombe d'eau qu'il a emportée a plutôt bien stagné grâce à la fraîcheur de la nuit qui ralentit la condensation. En tout cas, avec ses énormes mains palmées, l'homme-poisson effectue quelques gestes maîtrisés puis d'un coup sec semble propulsé l'eau or de ses mains.

❝ Gyojin Jujutsu la lance Abyssale

Avec une célérité sans mesure, la lance d'eau formée détruit une partie du bâtiment qui venait vers l'homme-poisson. En effet, à défaut d'être aussi puissante que lorsque la technique est effectuée dans l'océan, Kintaro à joué la précision. N'ayant pas assez d'eau a disposition, l'attaque n'a pas le meilleur rendement possible mais à n'en pas douter, elle est tout de même très dangereuse et surtout pour les utilisateurs de fruit du démon. En tout cas, alors qu'un épais nuage de fumée et de poussière est soulevé, des morceaux de la tour tombent à terre, déboussolant les soldats au sol.
Regardant son chef, le colosse lui fait signe qu'il y va, se dirigent vers la mer. Effectivement, il ressent de l'agitation vers la mer et ce n'est pas bon. Plongeant dans l'eau, il ressent effectivement bien les choses et peut sentir un navire s'approcher des côtes. Aussi, à sa gauche d'autres arrivent. Que faire devant se dilemme ?

S'inquiétant donc de la puissance des pensionnaires des différents navire, c'est la présence de celui qui arrive droit sur sa position qui l'attire le plus. Ainsi, il se dirige dans sa direction. Avec habilité il se glisse derrière le navire et avec la puissance de sa poigne détruit le gouvernail. Il y a peu de chance que l'homme-poisson se soit faire repéré à moins que l'un des soldats possède le fluide perceptif et en y repensant, l'homme au dessus de lui a une présence quasiment similaire à celle de Tôzen. Il doit au moins être Amiral. En tout cas, Kintaro n'en a pas fini avec lui. Allant cette fois-ci au fond de l'eau encore très profonde à cette distance, il déplace une immense rocher au centre d'un courant puissant. Sa connaissance des océans lui fournit un avantage conséquent sur les occupants des navires. Aussi, à la surface se forme petit à petit un tourbillon qui vient piéger le navire et se faisant de plus en plus fort, l'emmener petit à petit par le fond.

❝ Un homme puissant approche, je vais le retenir le plus longtemps possible !

Kintaro avait sorti l'un de ses den den mushi personnel et passé un rapide coup de fil à Tôzen. Celui-ci avait une bulle autour de la tête, spécialement fait pour respirer et assurer des communications sous-marines. Enfin bon, avec l'eau omniprésente, il n'est pas rare que certains mots soient déformés. Plutôt pratique comme outil.

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À peine ses ordres donnés au haut-parleur que l'ennemi semblait le repérer. Ayant également un puissant Kenbunshoku Haki, il a pu comprendre qu'il était désormais détecté, apprenant ainsi que son adversaire possédait un tel pouvoir en plus d'avoir un compagnon homme-poisson. L'ayant vu précédemment utiliser une technique impressionnante pour faire dévier les balles, Johan reconnait là environ les destructions qui correspondaient à deux fruits, le fruit du magnétisme ou le fruit de la gravité. Tous les deux pouvant faire cet effet. Mais ce n'est qu'après qu'il remarqua également les débris, confirmant son choix sur le pouvoir de la gravité. Comprenant qu'un grand pouvoir se trouvait sur l'île désormais, il sortit son katana de son fourreau discrètement en observant la suite. Soudainement, la tour dans laquelle il se trouvait se fit attiré vers le fameux chef de la révolution !

Surpris d'une initiative aussi soudaine et aussi audacieuse, surtout que ce dernier ne devait avoir aucune idée de la force ni des pouvoirs de Johan, le jeune vice-amiral était totalement abasourdi par ce que son adversaire faisait. Lui et quelques braves soldats se firent alors attirés très rapidement avant d'être attaqués par un jet d'eau surpuissant, démolissant le bâtiment en miennes. Heureusement, Johan s'était collé aux murs à temps et ne se fit mouiller que légèrement, l'empêchant de se chauffer très vite dans une telle situation. Arrivant à terre, lui et quelques soldats se relevèrent d'un bond avant de regarder l'homme dans les yeux. Johan se mit alors à le connaître de près.

*Il a des yeux très tristes, un corps que je dirais plutôt bien entraîné, ainsi qu'un style vestimentaire peu coûteux, totalement l'inverse de moi qui ait l'air faible, joyeux et bien habillé aux premiers abords. Mais cache-t-il des ambitions comme moi ? Surement pas vu qu'il est officiellement le chef de la révolution. Il va falloir que je l'élimine dans ce cas ... mais pas directement, je dois m'assurer de ne pas dévoiler mes pouvoirs de fruit du démon comme ça au chef adverse. Eh merde ... je dois tenter le tout pour le tout alors.*

Pointant son katana vers l'adversaire, il se tint droit et le regarda dans les yeux.

« J'aurais vraiment aimé te donner la mort, mais malheureusement pour moi, il n'est pas encore l'heure que je me salisse les mains. » - S'exprima-t-il.

Les soldats continuèrent de tirer, prenant d'assaut ce dernier tenu en échec, les balles arrivèrent alors de tous les côtés. Pendant que le jeune commandant révolutionnaire se faisait attaquer, Johan le regarda, rangeant sa lame et ordonnant après cela aux soldats de ranger le cadavre. et reconstruire la base.

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Attaque surprise !

— Johan, Tozen & Kintaro

Je me tenais toujours sur la proue du vaisseau, café à la main, je pus malgré la distance qui nous séparait entrevoir ce qui semblerait être de la fumée. Les hostilités auraient donc bel et bien commencé au sein de cette base, et malheureusement je ne pouvais rien faire pour accélérer notre arrivée. Je pouvais, en effet, user de mon soru et laissez mes hommes sur le navire, mais cela n’était pas sans risque. Les révolutionnaires, du moins ceux sous les ordres de mon ancien ami, Clarence était imprévisible. Il avait des chances que celui à l’origine des hostilités ait connu l’ex-leader de la révolution, et si c’était le cas, c’était une raison de plus pour ne pas laisser mes hommes sans surveillance.

Quoi qu’il en soit, j’avais encore du mal à croire que des révolutionnaires se mettent à attaquer des bases de la marine. Que s’était-il passé pour que de telles idées leurs viennent en tête ? Ils savaient mieux que quiconque que la plupart des soldats de la marine étaient des hommes innocents, qui croient faire le bien et instaurer la justice. Alors pourquoi s’abaissaient-ils à ôter la vie des innocents ? Auraient-ils changer de vision ? Tant de questions me traversaient l’esprit, et malheureusement je ne disposais, pour le moment, pas de la moindre responsable. Je n’aimais pas vraiment me trouver dans ce genre de situation, mais bon la patience porte toujours ses fruits …

Alors que nous étions plus proche que jamais de la base navale, le navire se mis, étrangement, à changer de cape. Je me tournais vers les hommes qui se tenaient derrière moi, et j’aperçus, à ma plus grande surprise, qu’ils n’étaient pas la cause de ce qui se passait. D’ailleurs d’eux d’entre-eux perdirent l’équilibre, avant que deux autres s’entrechoquent au point de perdre connaissance. c’était là que je me rendis compte que nous étions attaqués, d’ailleurs notre navire était emporté par un tourbillon anormal, qui avait tout l’air d’avoir été provoqué par une personne. De plus en plus secoué, je perdis malheureusement ma tasse de café, je sursautais pour gagner le centre du navire et éviter de suivre le chemin que ma tasse eut pris.

« BYAAAA-SAMMMA !! A l’AIDEEE !! » S'écrièrent les soldats !

Il nous restait très peu de temps avant de rejoindre le fond de la mer. Le vaisseau se dégradait de plus en plus et le courant plus fort que jamais. Je portais un soldat sur mon épaule, un autre sur l’épaule opposée et enfin un troisième sur le dos. Je demandais à Athéna de faire la même chose, mais malheureusement, elle n’avait pas la force nécessaire pour porter trois hommes, et même si elle put le faire, il en resterait un. On devait trouver une solution et vite !

Soudain, une idée traversa l’esprit d’Athéna. Usant de son Tekkai, elle cassa une partie du navire qu’elle jeta de l’autre côté du tourbillon. Elle jeta les soldats les uns après les autres avant de rejoindre les airs grâce à son Geppou. Je déposai les trois autres soldats sur le morceau de bois, usant de mon pouvoir, je pus en injectant une onde dans l’eau, leur donner de la vitesse pour qu’ils puissent gagner la terre ferme. J’usai à mon tour de mon Geppou pour gagner les airs et observer mon navire sombrait au fond de l’eau. Celui à l’origine de cette attaque était sous la mer, cela ne faisait aucun doute pour ma part. D’après Athéna, il était impossible qu’il soit un humain, car aucun être humain ne pouvait faire une telle chose sous l’eau. C’était donc soit un homme poisson, soit une autre race. Quoi qu’il en soit, nous n’allons pas tarder à le connaître. Je déployai mon fluide perceptif et je m’adressai à la personne sous l’eau :

« Qui que tu soyez, montrez-vous ! » Déclarai-je à haute voix.

Mon fluide me permis sans me retourner, de ressentir la présence de plusieurs vaisseaux, aussi bien de la marine que des révolutionnaires, du moins c’était ce que je pensais. Avant de détruire toutes ces flottes, j’aurais souhaité connaître la raison de cette offensive.