J'avais réussi. Finalement, j'ai pu quitter l'infernal île de Tengoku et sa multitude de cracheurs de feu enragé. Mais le pire sur cette ile n'est pas que j'ai pu constater de mes propres yeux que ces bêtes légendaires, à la puissance phénoménale existaient bel et bien, mais qu'elles semblaient voué une allégeance toute particulière à un polymorphe plus que connue dans le monde entier. Et devinez quoi, lui aussi, grâce à un fruit du démon, il peut prendre l'apparence de ses créatures ailées que l'on nomme communément : dragon ! Vous l'aurez compris, je parle bien entendu du Yonkou Marco Zapata, capitaine de l'équipage des ailes rouges et d'une flotte assez conséquente.

Jusqu'à ce jour, je le voyais comme l'un des plus faible empereur, du moins militairement. Mais mon escale sur son île m'avait ouvert les yeux sur un point que le gouvernement ne semblait pas connaître : Marco avait une armée de dragons prêts à le suivre et à combattre pour lui ! Des dragons putains ! Même les robots d'élites de Raza ne feraient pas le poids face aux flammes ardentes de ces mastodontes. Finalement, à bien y réfléchir, c'était peu être à lui que revenait le titre du plus puissant des Yonkou. Enfin comparer les Yonkou n'avait pas un grand intérêt en soit, car ils n'entreraient jamais tous en même temps dans un conflit ouvert. Ils auraient trop peur de se confronter les uns aux autres. À moins que... À moins que quelque chose ou quelqu'un les pousse à cela. Le gouvernement ? Non, ils n'auraient pas les couilles de provoquer un seul des empereurs alors les quatre même temps... Moi ? Non, j'étais fou et imprudent mais pas suicidaire.

Seulement, alors que je volais haut dans le ciel cette idée, cette pensée germa dans un coin de ma tête, se développa, et bientôt, je me rappelais de ma discussion avec Jin sur Tortuga. Mais bien sûr ! Il fallait que je lui reparle de son idée d'infiltration dans les hautes sphères de la piraterie. Maintenant que j'avais le candidat idéal en tête, je trouvais l'idée de l'amiral absolument génial ! Infiltrer l'équipage d'un Yonkou et l'influencer pour qu'il détruise ses semblables c'était véritablement le moyen le plus rapide de faire choir tous ses pirates avides de pouvoir de leur trône. C'était décider une fois sur la terre ferme, j'appellerais Jin et je lui confirmerais que je serais son espion au sein de Yonkou.

Après encore quatre heures de vol à ma vitesse maximale, je vis une ile pointer le bout de son nez. Heureusement, car je commencais à être épuisé de voguer dans le ciel depuis près de six heures. Mais je m'arrêtais soudainement en reconnaissant l'île de loin. À première vue, c'était une île normal. Enfin en soit elle était normale, du moins pour n'importe quel navigateur mis à part moi. Je n'en étais pas vraiment sûr, mais j'avais l'impression que c'était l'île... Avec un grand "Î". Modulant mon cristallin, j'accommodais du mieux que je pouvais afin de "zoomer" plus en précision sur l'île.

Ces bâtiments, ces crevasses dans le sol, à jamais inexploitable, ses arbres. Tant de souvenirs me parvinrent à la vue de ses éléments. Je ne pouvais pas me tromper, c'était impossible. Cette ile, Wisper Island était si profondément ancré dans ma mémoire que, aussi banal paraissait l'île, j'avais reussi à l'identifier du premier coup d'œil. Il faut dire que c'est en ce lieu uniquement, que j'ai laissé ma rage me contrôler. Rendu fou par ce qui était arrivé à mon équipage, j'avais déversé toute mon ire sur le roi et les soldats de cette île. Pour ainsi dire, j'avais décapité leur nation en leur ôtant la partie dirigeante du royaume. Depuis les malheureux événements qui s'étaient passé ce jour-là, je n'étais jamais retourné en ces lieux. Surement par compassion pour les villageois que j'avais indirectement blessé, ou simplement par pur égoïsme afin d'éviter les regards de ses villageois qui devaient m'en vouloir au plus haut point

Mais en l'occurrence, même si j'avais une forte envie de passer mon chemin, je n'eus d'autre choix que de me poser, rattraper par ma fatigue excessive dût à de nombreuses heures de vol. Ainsi, je me posais choisissant un coin reculé de la forêt pour atterrir et me reposer à l'abri des regards.

-Votre altesse ! Votre altesse ! Votre altesssssssssse!

Hurla un des gardes royaux en entrant à l'improviste dans la salle d'entraînement dans laquelle s'entraînait actuellement, le jeune roi de Wisper Island. Paniqué, il se dirigea à toute vitesse vers le jeune homme à la tignasse blonde qui tourna sa tête dans la direction du nouveau venu, sur le champ. Le soldat, était si préoccupé qu'il ne vit pas le majordome du garçon faire un pas sur le côté pour se placer devant lui, interposant son corps entre le soldat et la personne qu'il avait juré de protéger. Un grand fracas retentit alors, et le soldat fut repoussé en arrière. Surpris, il poussa un râle de douleur, en fermant les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il vit Leo Richard, repositionnant sa cravate, se tenant droit comme un "i" comme si le choc ne l'avait pas fait bouger. Pourtant, lui, le guerrier, il était à terre. Comment le majordome s'en était-il donc tiré ? Des bruits de couloir racontaient qu'il avait une constitution naturelle d'une solidité extrême. Mais personne mis à part le roi et son maître d'armes était au courant de l'origine de la solidité du corps de Léo. En effet, le majordome n'avait pas un corps naturellement robuste comme le pensait tout le monde, en dépit de la vision de sa corpulence peu massive, mais il avait un atout que le gouvernement mondiale lui avait conférer et qu'il avait décidé de mettre à profit en portant allégeance au roi James : le tekkai ! Le secret de Léo, c'était tout simplement la technique du Rokushiki permettant à son utilisateur de contracter tout ses muscles afin de devenir aussi solide et inamovible qu'un roc. C'était la technique parfaite pour un garde du corps, ainsi Léo Richard, le majordome était au fil du temps plus devenu le bouclier du roi que son homme à tout faire.

Le soldat était encore à terre, positionnant sa main droite derrière lui pour prendre appui afin de relever son buste. Mais un bruit brusque attira son attention. Un sifflement résonnait dans la pièce, le sabre du vieux mettre d'arme continuais son chemin tandis que l'on voyait le visage du jeune garçon se déporter sur le côté. La joue meurtrie par le sabre en bois, il lâcha son arme, et positionna ses deux mains sur sa joue en pivotant sur lui-même en gémissant. Kenway son maître hurla alors :

-Ne te laisse pas distraire, jeune imprudent ! Léo ne sera pas toujours là pour te sauver la mise ! Et puis en temps de guerre, il ne pourra pas te défendre sur tous les fronts ! Tu dois pouvoir te défendre seul, mais pour cela, tu dois te concentrer à fond !

-Mais je suis roi ! J'ai des obligations, des responsabilités ! Ce soldat à surement un important message à me transmettre !

Râla le jeune roi en se rapprochant rapidement du soldat, visiblement très heureux de trouver une échappatoire à son virulent entraînement. Il affirma les plis du haut de l'uniforme de son soldat royal, et lui présentant une face minable, presque ampli des larmes du désespoir, lui murmura :

-Je vous en supplie... Annoncez moi un truc important que je sois dans l'obligation de quitter cette séance de torture !

-J'en ai rien à foutre moi, vous savez ! Ici,vous n'êtes pas roi ! Ici, vous êtes mon disciple et c'est moi le maître ! Il est impératif que je vous forme militairement sinon nous répéterons les erreurs du passés et même vous vous m'avez avouez que c'était intolérable ! Alors reprenez votre arme ! On reprend l'entraînement ! Sur le champ ! Bon, je suis sympa j'autorise votre soldat à rester ici le temps qu'il fasse son message, mais vous l'écouterez en faisant des passes à l'épée ! Allez, on se bouge, la lavette !

Dépiter le roi. Lâcha son soldat, reprit son arme et fit de nouveau face à son maître d'armes. Le garde royal ne croyait pas ses yeux et ses oreilles. Ce type, cet entraînement draconien. Le roi James ne reculait devant rien pour devenir plus fort et surclassé son père sur sa plus grande lacune : la force physique.

Le soldat regardait, admiratif, son souverain reprendre les armes pour combattre son maître. Pour le coup le roi avait mis sa fierté en berne pour s'améliorer afin de ne pas être un boulet pour son ile. Il voulait être fort pour mener ses hommes lors des batailles, pour protéger l'île des pirates. Le voyant comme cela dans un élan de bravoure, le soldat hésita. En effet la nouvelle qu'il portait n'était pas des plus réjouissante. Ce n'était pas un fait avéré mais une grande menace refaisait surface, et Wisper Island était potentiellement en danger, comme la dernière fois où elle essuya l'attaque d'un groupe de pirate et se retrouva privée de son roi. La même menace planait de nouveau sur le royaume. Quel changement suivrait cette fois-ci l'apparition de l'oiseau divin ?



-Je... Je  suis desolé mais je suis porteur que de rumeurs... Mais de rumeurs inquiétantes ! On raconte dans la ville, qu'un type aux cheveux blanc recherche le Shichibukai Light G. Hawk. S'il le recherche ici, c'est que potentiellement il est possible que ce... Ce corsaire soit actuellement sur l'île !



Tout les regards se tournèrent vers le soldat, mal à l'aise, et le gamin lâcha son arme une fois de plus, en lâchant un "merde" pour une fois accompagné d'une même voix par son maître d'armes et son garde du corps. Puis ses jambes se mirent à trembler, et lui firent faubond. Il tomba à terre.

Pendant se temps dans la forêt, je  continuais à roupiller. Instinctivement pour avoir plus chaud, je m'étais recroquevillé sur moi-même. Espérons que personne ne me compare à un fœtus dans le ventre de sa mère ! Une chose était sûr c'est que je dormais à poings fermé, ainsi je n'entendis pas Hieroshi arrivé, ni même sa rencontre avec les adorateurs du dieu "solaire".

En effet bien vite des hommes, semble-t-il, très excité ne tardèrent pas à s'approcher de mon lieu de repos, et par conséquent de mon protecteur du jour

.

-Euh... Excusez moi jeune homme. N'auriez vous pas aperçus un oiseau de feu ? Vous l'avez vu vous aussi, non, cet oiseau aux flammes bleutées. Moi et mes camarades ne sommes pas les seuls à scruter le ciel pour l'apercevoir, non ?



Vous l'aurez compris, ses adorateurs du dieu solaire, était
entà la recherche de leur divinité qu'ils jureraient avoir vu dans le ciel, atterrissant dans la forêt. Mais où était ce phénix qu'ils recherchaient ardemment et pourquoi contrairement au peuple il vouait un culte aux phénix et par inadvertance , à Light.

Le roi James était assis sur le sol de sa salle d'entraînement. Il avait le souffle court, et son ventre gargouillait si fort qu'on aurait pu le croire affamé. Mais en réalité, c'était la peur qui lui tiraillé les tripes, l'angoisse qui lui enserrait la gorge. Ses yeux étaient exorbités et témoignaient d'une crainte grandissante. Son esprit diffusait en lui les images les plus sanglantes de son enfance. Le jeune homme revivait intérieurement le meurtre de son père. Il revoyait le sang de son géniteur giclé et maculer le sol du palais. Il revoyait le visage ampli de haine de l'agresseur de son père. C'était un homme immense, mesurant à coup sur plus de dix mètres. Il avait de longues jambes et une imposante tignasse blonde. Le garçon revoyait le visage de cet homme, ce pirate qui l'avait fait tant cauchemarder après qu'il est pris la vie de son père et s'en doit aller. Fermant les yeux, le set eut de Wisper Island tenta de se calmer en reprenant le rythme de sa respiration. Il inspirait et expirait de manière très précise et ce plusieurs fois d'affilés. Puis il rouvrit les yeux et constata que son maître d'armes et son majordome étaient agenouillés devant lui, les traits tirés par l'inquiétude. Tout deux captèrent son regard et le fixèrent de manière assurée, avant de prendre la parole.



-Sir James... Ce ne sont que des rumeurs, comme l'a dit votre soldat. Mais même si cela s'avérerait vraie, il ne nous aura pas par surprise comme la dernière fois ! Notre armée est prête et entraînée, vous-même vous pouvez vous défendre, et surtout, on saura facilement d'où la menace vient, puisque nous connaissons actuellement le visage de notre ennemi ! N'ayez craintes, nous ne perdrons pas cette guerre !


Commença Kenway, en posant sa main sur l'épaule du roi pour le rassurer. Puis Léo réagit à son tour :



-C'est vraie, il a raison... Vous n'avez pas à vous en faire, nos soldats sont très compétents, et moi,je suis là ! Je serais toujours à vos côtés pour vous servir de bouclier ! Allez du nerf votre majesté ! Vous devez vous assurer de la véracité de cette information, et le cas échéant préparer une attaque contre ce pirate de malheur, qu'il soit protéger par le gouvernement ne change rien ! S'il est là aujourd'hui ce n'est clairement pas pour une visite de courtoisie... Nous devons agir avant lui ! Le capturer ou le tuer avant qu'il ne mettent en œuvre ses plans ! Que veut il ? Contrôler l'île peut-être ? Les pirates sont tellement avides de pouvoir... Ça ne m'étonnerait même pas !


Le roi leur adressa un sourire. En effet, il était loin le temps où il était seul. Seul à affronter la mort de son père devant ses yeux pleins de terreurs, seul à supporter à bout de bras un royaume, alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Seul, la nuit, enveloppé du voile noir de ses cauchemars. Il n'était plus seul aujourd'hui. Il avait des gens pour le défendre, l'épauler et lui redonner le morale. Il avait de nouveau retrouvé ce sentiment qu'était la joie, le bonheur. Aujourd'hui il devra être fort, pour son peuple, mais aussi pour lui même. Alors il était content d'avoir Kenway et Léo pour le soutenir dans l'ombre. Le roi James acquiesça donc à ses deux amis, et les suivit vers l'extérieur de la pièce. La journée risquait d'être rude pour lui et tout le peuple de Wisper Island !



Dans la forêt, les évènements commençaient à bouger. Un groupe d'individu, semblable à des fanatiques religieux, vu leurs tenues, c'était approchait du lieu de mon lieu de repos. Bon, moi, il fallait l'avouer ça faisait un moment que je pionçais. Les six heures de vol à vitesse maximale m'avais totalement vidé de mon énergie, à un tel point que même les bruit environnant ne semblait pas altérer mon sommeil. Ainsi, je dormais paisiblement, tandis qu'une rencontre se profilait à quelques mètres à peine de ma personne.

Hieroshi venait de rencontrer peut-être les seuls habitants de l'île qui ne semblait pas m'en vouloir. Enfin, c'était un peu plus compliqué que ça... Leur ordre fut fondé quelques mois après mon premier passage sur l'île. Les destructions que j'avais occasionné sur cette île avais profondément changer la nature même de Wisper Island. En faite pour faire simple, les dégâts que l'île avait subi, a occasionné un changement magnétique important. Le champ magnétique de l'île ainsi modifié, influa à son tour sur l'île en modifiant drastiquement son climat. C'est ainsi que Wisper Island était devenue une île estivale, où règne une chaleur constante tout au long de l'année. Parallèlement à cela, de nouvelles zones furent ouvertes au public, notamment une partie de la forêt que l'on nommait jusque-là le "jardin impérial" pour la simple et unique raison que seul la famille royal avait le droit d'y pénétrer. En ses lieux, les habitants découvrirent un temple. Aujourd'hui encore, ils pensent que cet édifice relève d'une très ancienne croyance. Mais bien vite en explorant ce temple des gens furent frappé par un symbole, une gravure qui les laissa sans voix. Ce symbole n'était autre que la représentation d'un volatile enflammé : un phénix ! Ils furent tous choqué de retrouver cet oiseau légendaire gravé là, alors qu'il y a à peine quelques semaines lors de l'attaque du pirate Light G. Hawk, ils avait aperçu voguant haut dans le ciel, cet oiseau mythique. Des rumeurs folles virent alors le jour, sur ce phénix aux flammes bleuté, mais une chose était sûr c'est qu'il avait fuit l'île. Tandis que toute sorte de théories circulait sur ce phénix, un mouvement s'était détaché des autres, et avait concrétisé son point de vue en s'imposant comme une religion au sein de Wisper Island. Voilà l'histoire du groupuscule qui fait face à mon allié, visiblement sur la défensive.

Bien vite, Hieroshi répondit à leur interrogation en me pointant du doigt. Les hommes en tunique s'approchèrent pour me fixer, puis les plus proches reculèrent brusquement, en présentant une face déconfite au reste de la troupe :

-Que... Quoi ? J'ai dit un phénix... Pas ce type... Ce pirate...

-Hum... Euh... Les types du palais nous ont tout raconté... Sur ce... Ce type ! C'est... C'est un démon ! Un démon avide de sang ! Nous, on cherche simplement... Simplement, notre dieu... Ce phénix qui a rendu notre terre plus vivable ! Mais vous... Vous êtes là pour capturer ce type et le vendre au palais, c'est ça ?

Dit l'un des types en bégayant et tremblant de tout son corps

-Oh les mecs ça sent le traquenard à plein nez, j'ai pas envie de mourir moi...

-Mais qu'est-ce que tu racontes en est en supériorité numérique, il ne nous arrivera rien ! Vous autre... Avec moi !

Ce type plongea alors sa main dans sa tunique et en sorti un revolver qu'il pointa en direction de Light. Quelques autres sortirent à leur tour des armes à feu alors que certains semblaient dépassés par la situation, et terrorisés par le visage violent que leur présentait aujourd'hui certain de leurs camarades.

-Arrêtez ! Nous n'avons pas le droit de tuer une personne ! Même pas lui ! Ça nous ferait devenir comme...

le disciple du dieu soleil qui c'était interposé entre son camarade et Light se prit un revers du bras droit de son ami, et s'écroula au sol. Tandis que l'autre visa de nouveau Light et tira. Les autres cirèrent de même, ignorant pour le moment Hieroshi.

-Abruti ! Si on le neutralise, et qu'on le ramène au roi, on sera récompensé et la légitimité de notre religion n'en sera que plus grande ! Le phénix ne nous sera alors plus inatteignable.

Un coup de feu retentit, me sortant violemment de ma torpeur. De manière soudaine, j'ouvrirais les yeux et relevais mon buste du même temps, comme si je venais de me réveiller brutalement suite à un mauvais rêve. Réalité ou rêve ? Mon esprit était encore embrumé, ma vision réduite au strict minimum par l'éblouissement que les rayons de l'astre divin m'imposaient. J'étais figé, dans cette position précaire, comme paralysé, tandis que des bribes de parole me parvinrent. Quoi ? J'étais en présence d'autres personnes ? Mais d'abord, où étais-je ? Pourquoi est-ce que je me sentais si démuni, pourquoi je ne pouvais pas bouger ? Mes bras tremblèrent et lâchèrent, laissant mon buste retomber lourdement sur le sol. Les voix s'étaient tut. Mais je sentais maintenant leurs regards braquer sur moi. Que se passait il ?

Une masse verte flottait au-dessus de moi et tomba sur mon nez. C'était léger et ça avait une légère senteur de sève. Une feuille ? Tout me revint alors ! Mon voyage, Wisper Island, ma sieste... Réalisant que tout ceci était la réalité, mon état végétatif caractéristique d'une transition entre mon état de sommeil et mon éveil prix fin. Cette feuille avait mis fin à ma paralysie du sommeil, fait très étrange qui m'arrivait de temps à autre et ça depuis ma plus tendre enfance.

Attrapant la feuille qui trônait sur mon nez, je la serrais entre mes doigts et la paume de ma main, en fermant le poing. Puis je relevais mon buste plus calmement que la dernière fois. Et là, je tombais nez à nez avec le regard de tous ses gens qui me fixait. Tiens... La feuille m'avait fait oublier les voix que j'avais précédemment entendu lors de ma paralysie du sommeil. Plus surpris que pris pas la peur, je me relevais entièrement d'un bond, et me transformais en phénix une fois dans les airs.

Surplombant le groupuscule, j'étais prêt à les attaquer lorsque ma raison m'alerte d'une chose, et ma mémoire en nota une autre. Un type se démarquait du groupe qui semblait être religieux, et ce type, c'était un pirate, certes, mais un de mes alliés, Hieroshi, celui qui avait mangé le paramecia de la téléportation. Je retrouvais alors mon calme. Putain cette ile avait une influence des plus néfaste sur moi ou alors j'étais petit à petit devenu ce que j'avais promis de combattre. Persuader par la vision de mon allié, je redescendais sans plus de cérémonie, et retrouva ma forme humaine sous les yeux ébahie des fanatiques qui semblait ne plus pouvoir assumer ce qu'il venait de voir. Les pauvres, j'avais de la peine pour eux, encore un peu et leurs yeux sortiraient de leurs orbites tandis que leurs mâchoires se disloqueraient. Mourir à cause d'un trop grand étonnement, ça serait con quand même !

Je fixais alors ses hommes qui semblaient avoir un point de non-retour dans leurs esprits. Puis je m'adressais le plus simplement du monde à Hieroshi :

-Euh... Dis-moi... Pour être sûr... Tu t'appelles bien Hieroshi, et là, on est sûr Wisper Island, non ? Euh... Mais qu'est-ce que tu fous là au fait ? Et pourquoi y a tant de monde ? Et... Qu'est-ce qu'ils ont ?

Demandais-je en tournant mon regard vers les religieux, pour appuyer ma dernière question. Mais avant que Hieroshi ait pu répondre quoi que ce soit les fanatiques répondirent en s'agenouillant :

-Oh, grand phénix ! Nous sommes désolés d'avoir pêché en croyant les paroles du roi, en absorbant son ressentiment envers vous. Nous sommes désolés d'avoir été tentés par l'argent facile. Désolé d'avoir tenté de vous tuer... Désolé de vous avoir pris pour un homme mauvais ! S'il vous plaît pardonnez-nous. Et laissez-nous nous repentir en vous aidant. En vous aidant par exemple à retrouver la bonne image que vous méritait, ensemble, nous pourrons effacer cette mauvaise image qui entache votre notoriété... Je vous en supplie laissez-nous, vous aider !

La seule réponse que je parvins à émettre dans l'immédiat fut un très classique :

-Euuuuuuuuuuuuh !

C'était trop pour moi. Je venais juste de me réveiller, il fallait me brieffer là pas me poser des questions et me sortir des phrases alambiqué et des rédemptions incompréhensibles. Perdu, je me tournais encore vers ce pauvre Hieroshi et lui murmurais :

J'ai pas compris le délire... Tu peux m'expliquer vite fait depuis le début de quoi ils me parlent ?

Oui... Hieroshi n'était pas loin d'être complètement largué lui aussi, mais moi, encore plus. Au pire, c'est pas grave on passera pour deux gogoles auprès de ses gens, de toute manière, ils semblaient enclin à tout me laisser passer, comme si j'étais leur dieu... Étrange.

Le pirate éberlué par ce vif changement de situation ne semblait pas trop à même de me répondre, mais il mis quelques mots, assembla de brèves phrases pour me raconter la tentative de meurtre que le groupe avait attenté sur ma personne. Selon ses dires, appuyés par le groupe de personnes acquiesçant avec un air dépité lisible sur le visage, il avait dévié le coup de feu qui m'avait extrait de mon sommeil. Mais les types en tenue étrange ne cessaient de geindre, de pleurnicher pour que je leur pardonne, que je leur offre une voix de rédemption. Ils était assurément déterminé à redorer mon image sur cette île. Cette île pour laquelle je n'étais ni plus, ni moins qu'un monstre. Redorer mon blason ? Foutaise ! Je ne voulais pas me comporter de manière hypocrite devant tout un peuple, je ne voulais pas les forcer, une fois de plus, à faire graviter leur vie autour de mon égoïste personne. Non moi, j'avais un autre projet en tête, un projet qui allégerait certainement le fardeau que représentait pour moi la souffrance que j'avais engendrée en ce lieu. Je voulais me livrer à la nation. Leur offrir un espoir de vengeance ! Les conforter dans leur prise de décisions, sur le fait qu'il est bien fait de suivre le roi. Car j'en avais bien conscience, si je venais à prouver que je n'étais pas comme le roi leur avait toujours décrit, je décrédibiliserais ce dernier, et je mènerais l'île à une débandade, une fois de plus. Je ne voulais pas faire s'effondrer les fondations de ce royaume même si elle reposé en partie sur un mensonge. Après tout qui étais-je pour juger le roi et tout la nation. Tout comme eux, j'étais un être tourné vers la vengeance, je savais donc que le meilleur moyen de les délivrer de ce poids, c'était de me livrer à eux, de me présenter à eux enchaîner et de leur parler de mes remords en tout honnêteté. Les plus grands esprits sauront me pardonner, et les autres me hueront, m'humilieront pour atténuer leur mal-être. Qu'il le fasse ! C'était pour moi le meilleur moyen que tout le monde puisse avancer sans jamais plus se tourner vers le passé.

M'approchant du type, en tunique ecclésiastique, le plus proche de moi, je posais ma main sur son épaule, comme pour donner plus de poids à ma requête, et arborant un sourire, je demandais :

-Je ne vois pas pourquoi vous me vénérez, je suis tel l'oiseau qui a amené la peste sur votre pays, mais vos sentiments me vont droit au cœur. Je suis touché par votre intérêt et le fait que vous soyez capable d'une telle ouverture d'esprit. Cependant, je ne veux pas redorer mon image. Je veux juste que tout ceci s'arrête ce cycle infernal de haine qui me lie à Wisper Island, je veux le briser ! Aidez-moi ! Aidez-moi à me rendre à votre peuple, à votre roi ! Je veux être à la merci de tous, que chacun abatte son jugement sur moi ! Et que la sentence soit prononcée ! Avez-vous des menottes en granit marin ? Quoi que non en faite... Je veux bien me livrer à vous et m'exprimer devant tout le monde, mais je ne veux pas mourir... Sans compter que je ne suis pas sûr d'avoir la force de parler, avec ses liens aspirant mon énergie ! Non, vous avez raison. Attacher mes poignets avec de simple et massive me note que vous direz faite en granit marin. Je jouerais le jeu, ne vous inquiétez pas... Quoi ?

Depuis ma prise de parole, je fixais les regards des diffèrents membre du groupe sectaire, et dès que je dis mention de captivité je vis leur visage se tirer d'incompréhension. Leurs yeux ne cessaient de s'ouvrir, sortant presque de leurs orbites, alors que je parlais de lien en granite marin. Ils semblaient tous affolés.

Leur chef s'exprima alors :

-Vous.. Vous... Vous rendre ? Sérieux ? Mais... Non... Je ne doute pas de vos capacités... Tel le phénix, vous pouvez revivre de vos cendres, n'est-ce pas ? Sinon vous ne l'auriez pas parlé d'un plan si suicidaire ... C'est d'accord, on va vous trouver des liens... Même si j'avoue être inquiet sur le fait que vous puissiez vous rendre et vous échapper d'une exécution publique ! Nous vous aiderons, coûte que coûte, comme vous nous avez aider lors de votre dernier passage en modifiant le climat de l'île !

Je n'avais rien noté sur un tel changement climatique. Il faut dire que mon dernier passage fût éclair, juste le temps d'une bataille. Ce jour là, il ne pleuvait pas des cordes. Non l'ambiance était déjà assez dramatique pour qu'une divinité suprême s'amuse à nous arroser afin de rajouté une ambiance de mélodrame à la bataille. Ma rage se suffisait à elle-même, en cet instant passé, pour qu'une tension supplémentaire soit ajoutée !

Je levais la tête pour être légèrement aveuglé par les rayons du soleil. Il faisait étonnement chaud sur cette île, mais c'était plutôt agréable, presque grisant. Cependant, je n'étais pas ici pour passer mes vacances! Très vite le petit groupe se mît en route, et je ne dis plus vraiment attention à Hieroshi, que j'avais d'ailleurs totalement oublié de remercier. Mais comment j'aurais pu deviner que les choses tourneraient de cette manière ? J'aurais dû le remercier au lieu de me précipiter à échafauder un plan pour entamer une rédemption auprès de Wisper Island. Mais que voulez-vous ce n'est que trop tard que l'on remarque nos erreurs nos oublis et que les regrets naissent !

Après quelques minutes de courses, nous étions arrivés devant ce qui semblait être en temple érigé à l'effigie d'un dieu, et ce dieu, c'était manifestement moi... Enfin le phénix qui sommeillait en moi. En tout cas, une chose était sûr, ils semblaient me voir comme un guide et vouloir m'aider. Ils m'invitèrent à entrer dans le temple, mais je refusais préférant ne pas entrer en ce lieu qui semblait sacré pour eux. Je ne voulais pas souiller ce lieu par ma présence et eux gobèrent mon excuse comme quoi je devais rester dissimulé, qu'on ne devait me voir en leur présence que munit de lien car ils feraient office de collaborateur au royaume, c'est eux qui me livreront au roi !

Ce qu'ils firent certes à contre cœur, laissant les plus atteint par mon geste dans le temple afin d'avoir un m'aimiez de crédit face au roi, lorsqu'ils lui annonceront qu'il m'avait capturé. Déjà lorsque le groupe traversait la ville, tous se retournaient sur notre passage. Me voir enchaîner leur semblait inconcevable, mais j'aperçus sur presque tous les visages un léger sourire de satisfaction non dissimulé. J'avais bien fait de me livrer au peuple. Le fait qu'ils soit contenter de me voir dans une telle position, réduit à l'état de prisonniers ne faisait que confirmer ce que je pensais. Tout le monde dans ce pays, mis à par le groupe religieux, me haïssait vice râlement, il fallait que je mette fin à cette haine, que je mette fin à la peur qui tiraillé leurs entrailles. À ma manière, j'allais leur venir en aide, mettant fin à ce règne de terreur dont le seul maître était la peur d'un mythe, la peur des pirates, la peur de l'inconnu !

Je ne vous compterais pas ici, tout ce qui c'est déroulé entre "ma capture" et "mon exécution" je m'y attèlerai un autre jour, en me concentrant spécifiquement sur ma rencontre avec le roi de Wisper Island. Ainsi reprenons le récit à un point clée. Nous étions, sur une palissade construit pour l'occasion, comme quoi leur haine envers moi les avait pousser à ériger un grand promontoire pour que chacun puisse admirer les lames vengeresse transpercer mon corps. Ils avaient vu les choses en grand. Alors que l'on me faisait sortir dû cachots du palais, on me mena à l'échafaud par une petite ruelle vide, calme, presque apaisante. Devant moi marchait l'actuel roi de l'île, le jeune James, qui me lançait par moment des regards noirs. Moi, j'étais escorté par quatre gardes. Deux étaient armés de sabres et de hallebarde tandis que les deux autres étaient armés de fusils. L'escorte avançait rapidement. Déjà, j'entendais le sol trembler, pas à cause d'un mouvement de terre, non. C'était tout l'environnement qui semblait se saccader. Un son me parvint alors grandissant toujours plus, c'est lorsque je débouchais sur la grande place de la ville que je compris, que l'air et le sol tremblaient influencé par le son émis par la foule de tous les villageois venu assisté à ma mise à mort. Une haie de soldat se balisa en nous voyant approcher, se compactant pour retenir la foule agitée par notre passage. Grace aux soldats, moi, le prisonnier et mes accompagnateurs, purent facilement accéder à la premier marché de l'échafaud. Un pas après l'autre, je pris de la hauteur et compris l'impact que mon acte avait eu sur toute une population. Je voulus reculer, mais un garde me poussa en avant, et le roi fit un pas en arrière, baissant légèrement la tête vers moi pour m'adresser ses quelques mots :

-Tu ne te defileras pas une fois de plus, sale monstre ! Monte dépêche toi ! Tous ces gens attendent avec impatience... Ta mort !

Puis il cessa de me fixer de son regard dédaigneux pour avancer de plus belle. Bientôt, nous fûmes tous sur le promontoire de bois, et on me força à me mettre à genoux, ce que j'accepte sans rechigner, exprès tout, toutes ses phases d'humiliation,je les désirais, elles faisaient parti integrante de mon plan ! Sans rien dire, je fixais droit devant moi, conscient du nombre de personnes scandant qu'on me tue, et plongeant mon regard au hasard dans le regard de quelques personnes au hasard.
le gamin couronné, pris alors un escargophone haut parleur et déclara et dégainant son épée :


-Habitants de Wisper Island ! Aujourd'hui est un grand jour. Comme vous pouvez le voir ce n'est pas une rumeur, nous avons réellement capturé le plus grand criminel ayant attenté à la bienséance de notre pays ! Mes frères, cet homme a pris la vie de mon prédécesseur... Votre roi, Sir Cartogan... Mon père. En réparations de tous les mieux qu'ils nous a causé en ce funeste jour, nous allons prendre sa vie. Mais contrairement à lui, nous ne sommes pas des barbares, nous allons lui laissé une dernière chance de s'exprimer, nous allons lui accorder la dernière parole du condamné, car nous ne sommes pas si vil et cruel... Le devons-nous vraiment ? Oui, nous sommes civilisé. Je te laisse la parole... Monstre !

le roi lança alors le den-den mushi qui atterrit à droite, non loin de moi. Perdu dans le vague je de tous ces visages, je commençais à parler tout de suite interrompu par des virulents : meurtrier ! Assassin ! Enfoiré ! Connard ! Va rotir en enfer crevure ! Prenant, mon courage à deux main, je pris une inspiration et hurlais à plein poumon :

-Je suis desolé ! Pour toute la souffrance que je vous ai infligé, je suis desolé !

Commencais je avec une voix teinté de remords. Je les regardais les yeux vitreux, presque larmoyant, c'était une expérience poignante. Faire cas de sa dignité pour la rédemption de tout un peuple... C'était plus impressionnant à faire qu'à dire. Comment... Comment ne pas fondre en larmes et passé pour un meurtrier voulant échapper à la mort alors qu'on est juste triste pour tout le monde, triste que toute cette haine soit efficiente. 

Puis je repris :

-Je me suis laissé capturé... Oh je sais vous vous dites : foutaise ! Mais je m'en fous, je voulais avoir l'opportunité de m'adresser à toute l'île... Nous devons tous briser la chaîne de la haine !


Un des soldats s'était approché pour me mettre un coup en me voyant me lever, mais il fut stoppé par l'étonnement. Pour imager mon discours, je venais de briser les épaisse chaînes de metal qui entravaient et liées mes poignets entre eux  avec ma seul force. Tout le monde était ébahi, même le roi decroisa les bras en me voyant à nouveau libre. Sur les visages des gens dans la foule on pouvait lire la stupeur, mais étrangement peu parvinrent à fuir, la plupart furent tétanisé par la peur, leur jambes refusant d'obéir à leur ordre de fuite. Ils tremblaient simplement. Mais qu'on soit bien clair c'était uniquement leurs craintes qui les immobilisait sur place, leurs craintes réveillés par le fait que je n'était plus entravé dans mes mouvements pas un supposé haki des rois... Je ne possédais pas un tel pouvoir en moi, enfin il me semblait pas !



-Ne paniquez pas ! si je suis là, c'est par pur rédemption ! Je suis venu quémander votre pardon ! Effacez toute la haine qui vous anime... Défoulez vous sur moi si vous voulez ! Mais d'abord, je voulais vous dire ... Il ne faut pas avoir peur ! Les pirates... Ne vous feront plus aucun mal car j'ai trouvé la personne idéal pour vous protéger... Et ce n'est pas ... Arg !



Deux coups de feu venaient de retentir, les flammes se manifestèrent alors pour ôter les balles de mon dos et soigner mes tissus lésés. Je serais les dents. Je ne m'étais toujours pas habitué à souffrir autant malgré le fait que je me fasse très souvent blessé sans que mon corps n'en garde de séquelle. Je me retournais vers les gardes et le roi qui me pointait de son arme à feu tout tremblotant, il cria : 



-Pourquoi ? Pourquoi, tu ne peux pas simplement mourir ? Te pardonner... Comment ? C'est à en devenir fou ? Oublier ce que tu as fait ? C'est impossible !



il était en pleurs. C'était bien un enfant, un humain avant d'être un roi, voilà ce qui expliquait la déchéance emmotionel de James.



-Je n'ai pas dis oublié, roi James ! Moi même je ne le pourrais pas ! J'ai juste dis, qu'il serais préférable pour tout le monde que l'on surmonte ce sombre événement pour appréhender le futur sans le poid de la haine ! Sans cette fureur viscéral qui nous pousse à nous entretuer. Vous avez bien vu le résultat que cela à eu sur moi voulez-vous vraiment vous laisser dépasser par la haine et vous détruire les uns les autres ? Car quand ce ne sera plus moi l'ennemi numéro un ... Qui prendra à ma place ? La haine ne nous quitte jamais une fois qu'on s'est laissé emporté à un point de non retour ! Ne faites pas ce que j'ai un jour fait ! Je ne suis pas un modèle !



Je fis un pas vers le roi et les soldats me mirent en joug. Je m'immobilisais donc, le regard toujours plongé dans celui du garçon apeuré, l'escargophone dans la main droite pour que tout le monde continue à m'écouter. 


-Tout comme vous, j'ai peur ! Peur du manque de pitié des pirates ! Je comprends donc vos angoisses, votre haine envers moi. Mais tout ça c'est finit car quelqu'un d'immensément puissant va protéger Wisper Island... JE LE JURE ! WISPER ISLAND EST MAINTENANT SOUS LA PROTECTION DU YONKOU MARCO ZAPATA !



Hulais je en me retournant vers le peuple de l'île pour voir leurs réactions. Le roi lui même ne devait pas tout comprendre.


Mon annonce avait était accueillit par un silence de mort. Mais avant que je ne constate le mouvement de panique dû à l'effervescence retardé de la population, j'aperçus bien trop tard un mouvement d'une rapidité notable. Sans que je ne puisse m'y préparer, mon allié du jour, peut être le seul homme qui avait une once d'estime pour moi en ce lieu, et surtout le seul qui me connaissait un peu, c'était téléporté dans mon dos. À peine l'eus-je aperçus que je perçus son corps faire une rotation et sentit son pied percuter mes côtes. Il se défendait bien maintenant le bougre ! Mais si sa vitesse n'était pas vraiment un problème, surtout depuis que j'avais combattu un homme immensément plus rapide, son pouvoir l'était. Mais je vous vois déjà vous poser des questions. Oui, Hieroshi a mangé le fruit de la téléportation, son atout majeur est donc la vitesse. Pas à mon sens ! Sa vraie force, c'est les marques indélébiles qu'il peut laisser ici et là, et qui lui permette par exemple de pouvoir se téléporter d'une île à une autre indépendamment de leur position, pour peut qu'il les ai déjà visité et par conséquent déjà marqué. Vous comprendrez alors qu'il peut aussi marquer de son "sceau" les être vivant, et bien que prévisible, ses mouvements ne manqueraient pas de mettre une certaine pression physique au détenteur de la marque.

Manifestement, vu qu'il venait de se téléporter sur moi, c'est que j'avais eu l'honneur d'être, à mon insu, l'heureux réceptacle d'une de ses marques. Enfin, je crois ! Repoussé en arrière, je plissais les yeux sous la puissance du coup et transformais mes bras en ailes afin de ralentir mon mouvement en opposant mes plumes, qui n'étaient en réalité que des flammes bleues, à l'air, diminuant ainsi les frottements avec l'air, et me permettent de me stopper plutôt rapidement. Je me mis alors à battre de mes majestueuses, afin de me maintenir dans le vide surplombant la place publique dans laquelle était amassé les habitants curieux. En effet dans un élan de panique, la place s'était partiellement vidée. Le peuple avait manifestement était effrayé. Entre mon discours et la démonstration de puissance de Hieroshi, il y avait de quoi avoir peur. Peut-être s'attendaient ils a une deuxième apocalypse ! Mais j'étais déterminé à ne pas leur faire subir ça une nouvelle fois. Quelque soit la rage, ou la violence qui me ferait face, je l'ignorerais ! Je ne me battrais sur cette terre. Elle avait déjà assez souffert de la violence de mes coups, de la puissance de ma haine.

Ainsi volant sur place, je fixais Hieroshi dans les yeux. C'est vrai que je ne l'avais pas mis au courant de mes plans. Mais en même temps, je n'avais pas à le mettre dans la confidence. J'avais choisi ma nouvelle voie sans lui. Il n'y avait pas sa place. Et même si je l'avais mis dans la confidence, sa réaction venait de me prouvait qu'il était bien trop impulsif et influençable pour que je puisse lui faire confiance pour garder secret ma mission d'infiltration. Au final, ce gamin était comme moi dans ma jeunesse. Vif, puissant, sûr de ses idéaux, mais trop naïf et bien trop impulsif. Je ne pourrais pas le faire changer du jour au lendemain, alors je devais attendre que comme moi, il y a peu de temps, il ouvre les yeux et comprenne que l'ère de la piraterie ne s'arrêtera pas parce qu'on le désire. La combattre, vague après vague, ne fait en fait que la renforcer. Gaspiller son temps et son énergie à combattre chaque pirate n'est pas la solution. Y avait-il réellement une solution pour mettre un jour un terme au carnage de la piraterie ? Honnêtement, je commençais à en douter. Mais ma rencontre avec Jin avait été fructueuse, et en plus de m'entraîner physiquement, il me proposa son aide, son appui dans la création d'un plan visant à mettre fin à la grande ère de piraterie. Selon lui, ce qui faisait croître quotidiennement le nombre de pirates, c'était la notion de rêve. Et au fond, je le savais, car moi aussi, dans ma jeunesse, j'avais été attiré par le monde onirique de la piraterie.

Légendes, grands noms, primes, combats dantesques, l'exploration d'îles encore vierge, et surtout la présence de ses symboles, de ses hommes aux multiples exploits, j'ai nommé les Yonkou. Je l'avoue tout ceci m'avait attiré durant mon enfance et j'avais pris la mer, la tête pleine de rêves et d'espoirs. Mais de l'espoir, dans ce monde, il y en avait peu depuis que la recrudescence de pirates mettait à feu et à sang bon nombre de villes. Mais comment les arrêter, comment dégoûter les gens, les désintéresser de ce milieu plein de mystère et d'aventure ? L'amiral avait émis une hypothèse pour répondre à cette question. Si les plus puissants pirates venaient à tomber, emportant dans leur chute le dogme de leurs légendes, peut être que les rêves de puissance de certains cesseront d'exister. Si nous parvenions à faire tomber un Yonkou, peut être que les pirates viendraient à nous craindre ? Certe, cela ruinerait l'équilibre de notre monde. Mais parfois, il faut savoir détruire pour pouvoir reconstruire. N'était-ce pas ce qu'avait fait la révolution en destituant les Dragons céleste ? C'est cela Jin et moi, on tentait de créer un monde nouveau, un monde libérer du joug malsain des Yonkou. Pour libérer le peuple de cette oppression, j'avais décider de m'infiltrer dans le milieu de Yonkou. Ainsi, je me dirigeais une nouvelle fois vers le nouveau monde, afin de m'approcher d'un Yonkou en particulier, là-bas, avec l'appui de Jin, je simulerais une trahison envers la Marine et rejoindrais Marco ! Voilà en bref en quoi se résumait mon plan pour les mois à venir. C'était un pari sur le futur, car ça pouvait réellement mal tourner pour moi. Jin pouvait être évincé de sa fonction comme le fût Seichiro, ou encore mes intentions pourraient être anticipés par l'empereur dragon rouge. Mais c'était un risque à prendre ! Je croyais en Jin, et en son plan ! De toute manière, ma précédente lutte ne menait à rien.

Fixant avec insistance le jeune homme qui m'avait frappé, je laissa le silence faire son œuvre, pesante comme une massue, puis je pris finalement la parole, m'adressant uniquement à lui :

-Un jour tu me comprendras, Hieroshi, mais aujourd'hui, j'en suis désolé, je ne peux t'éclairer sur mon choix. Je conçois que tu ne voient en moi, maintenant, qu'un ennemi, mais je t'en conjure ne m'attaque pas en ce lieu. Je ne veux pas me battre ici. Attend que je sois loin de Wisper Island pour venir à moi ! Je suis sûr que tu me comprends, alors laisse moi au moins cette faveur, ne me force pas à me battre sur cette ile... Je ne le veux pas !

Le silence s'instaure de nouveau, alors que je dis une fois de plus face au révolutionnaire aux cheveux blanc, plantant simplement mon regard dans le sien. Puis sans un mot, je me transformais complètement en phénix tout pivotant sur moi même pour m'envoler à une vitesse ahurissante dans le ciel, laissant à peine aux spectateurs le temps d'apercevoir le majestueux volatile que j'étais. Tous me fixèrent alors partir sous cette forme, n'en revenant pas d'apercevoir à nouveau cette oiseau légendaire, et surtout s'en remettant pas de savoir que le volatile était en faite un humain. Même le roi fut choquer d'apercevoir ça. Ce pauvre gamin, trop jeune pour être roi, ignorant tout des secrets dans lequel étaient mouillés son père. Ignorant tout de la relation étroite que son pays avait avec le zoan du phénix, ignorant même les conflits à l'origine de tous les maux de son pays. Désolant. Il n'y avait pas d'autre terme c'était désolant. Mais ce n'était pas de sa faute, et je me sentait réellement coupable de leur sort, alors je tiendrais parole, j'apporterais Marco en ces terres et lui demanderais d'y faire hisser son drapeau afin que Wisper Island soit protéger son son aura titanesque de Yonkou.
Pour le moment, je voguais simplement dans le ciel, m'attendant à ce que Hieroshi apparaisse dans mon dos pour me rouer de coups. Honnêtement, j'espérais qu'il ne lui prendrait pas la folle idée de se téléporter sur moi, car si moi je peux voler au dessus des flots, comment lui survivra-t-il à une indéniable chute dans ce vague étendu d'eau qu'est Grand Line ?