Block B - Léonidas Tempesta / Atoum Bachara

Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Il était parfois nécessaire, pour un homme, de retourner à ses origines et cela, au moins, une fois dans une vie. C’était ce que j’avais entrepris, tout simplement. Je me retrouvais sur ces terres, après six années à l’éviter. Six années que j’étais parti, mes responsabilités sur les épaules d’une autre personne très chère à mes yeux, cependant. Je me retrouvais sur Dressrosa, ce pays haut en couleur et en histoire. Ce Pays qui était mien, ou plutôt celui de ma Famille. Un pays qu’avait battît mes plus vieux ancêtres. Une nation corrompue par la suite. Et une région libérée par un héros dont le nom raisonne toujours en écho sur l’île. Lucy ! Dressrosa n’avait pas changé. Ce pays a l’apparence festive, aux gens avenants et aux sourires si présents, en grande nombre. Des sourires qui, par le passé, était signe de mal à cause d’un homme prenait une toute autre symbolique aujourd’hui. Un sourire que je n’abordais que très peu, pour mon cas personnel.

Cet homme qui avait oppressé ce Royaume par le passé fut vaincu par Lucy, ce héros que nos aînés adulaient. La légende racontait ainsi qu’il aida la Famille Riku à reprendre pied et qu’il expédia le mal dans les enfers, sous terre et cela, à jamais. Un mythe qui m’avait bercé l’oreille et cela, depuis l’enfance. Aussi répandu que la « haine » pour le Gouvernement à travers Dressrosa, cet homme était modèle pour bien des citoyens ici dont ma personne, quand, évidemment, j’étais encore à un âge enfantin. Je respectais pour autant cette personne sans pour autant m’identifier à celui-ci. Ma personnalité m’en empêchait, véritablement. Je ne pouvais juger qu’un homme était bon ou non sans pour autant le connaître. C’était d’ailleurs pour cela que des grands noms tels que Sengoku, Garp, Sakazuki n’étaient pas adulés par ma personne ou encore Monkey D. Luffy, Eustass Kidd ou pour les plus anciens d’entre eux, Barbe Blanche ne m’effrayaient pas.

Ils n’avaient que mon respect. Le respect pour ces officiers de la Marine, car ceux-ci avaient portés ma faction bien avant. Du respect pour ces grands pirates, car ceux-ci étaient parvenus au bout de leurs rêves et cela, peu importante l’obstacle. Je ne faisais aucune distinction. Là où il existe du bien, le mal se tapit également, un proverbe qui me guidait dans ma quête, pour bien des raisons et depuis fort longtemps. Dressrosa était un lien emprunt de mes souvenirs. Des jours heureux comme des jours moins « lumineux ». Cela faisait six années que je ne m’étais pas remémorer mon enfance ici bas. J’avais évité tout contact avec ma Famille, coupant définitivement nos relations à mon entrée remarquée dans la Marine. Je ne souhaitais pas les mêler à tout cela. Ils étaient juste au courant de ma nouvelle « vocation », causant sûrement déception chez plus d’un. Une déception que je comprenais, évidemment.

Depuis, j’étais parvenu, et de la façon la plus habile possible, à contourner toute opération me nécessitant là-bas. Ne me présentant pas, tout simplement ou trouvant autre chose pour contrer. Ce fut ainsi après six années que tout cela me retombait sur le dos. Mes obligations en tant que Vice-Amiral de la Marine me trahissaient. Zekki et moi avions reçus tous deux la mission de nous rendre là-bas, ma Famille organisant, comme à l’accoutumance, un grand tournoi au Colisée Corrida, événement mensuel mais, à échelle plus petite cependant. Ils avaient, cette fois-ci, organisés un Tournoi dont la récompense était inconnue mais, grande où les Gladiateurs n’étaient pas les seuls à combattre. Toute personne pouvait participer, sans distinction de faction ou de race, englobant ainsi les Pirates, les Bandits ou autres comme les Révolutionnaires. Un événement que je n’avais pas connu depuis le récit se concentrant sur les exploits du Héros, Lucy.

Le jour était sûrement symbolique, que sais-je ? Je n’en savais véritablement rien. Ne pouvant me résigner, comme à mon habitude, sous contraintes de perdre mes fonctions si je le faisais, je m’étais ainsi préparer à me rendre là-bas. Le choc avait pourtant été moins pénible que prévu. Quelque chose qui m’arrangea, pour ainsi dire. Revoir l’île, les bâtiments et les habitants ne m’étaient pas si « insupportable ». Ceux-ci ne m’avaient même pas reconnus, ayant énormément changé en six années. Passer de l’adolescence à l’âge adulte. Même deux années écoulées peuvent changer physiquement quelqu’un au point qu’il puisse être méconnaissable. Le seul indice pouvait être ma chevelure blonde et ébouriffée, un trait que beaucoup portait, évidemment. Il m’était ainsi facile le déplacement sur l’île sans pour autant être interpellé, demandé ou encore adulé par quelques uns, ce genre de tracas que je n’aimais déjà pas, étant enfant.

J’avais eu la matinée pour faire ce que j’avais à faire, rendre visite à qui j’avais à rendre visite et je m’exécutai rapidement. Le soleil au zénith, il ne fallait toutefois pas oublier notre mission. Zekki et moi avions établis quelque chose de simple, déjà. Nous allions infiltrés le Colisée et participer au combat. Il était largement plus connu que ma personne, de part ses impressionnantes confrontations, ne ressentant aucune hésitation à prendre les armes contre un Empereur. Je me posais ainsi la question de l’identité cachée, si celle-ci devait être nécessaire pour lui. Voir un officier de la Marine participer à ce genre d’événement était assez suspect. Pour mon cas, ma réputation n’était pas présente jusqu’au Nouveau Monde ou en tout cas, en petit quantité. J’avais toujours opéré sur la première partie de Grand Line et ce fait pouvait jouer en ma faveur. Nous avions pourtant, de façon synchronique, que notre participation à ce tournoi était nécessaire.

* Le Colisée Corrida… *

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* Tant de souvenir… *

Cette immense battisse se présentant devant moi. Le Colisée Corrida. Un endroit d’une grande symbolique pour tout citoyen ayant vécu là-bas. Les récits au sujet de ce lieu étant nombreux. L’homme qui remporta plus d’un millier de bataille, ce Cher Kyros. Lucy, le Héros de Dressrosa ayant participé à ce genre d’événement ou encore les Combattants Légendaires du Colisée, contant les histoires d’Hajrudin, Don Chinjao et j’en passe. Je pouvais encore en citer des dizaines comme cela, encore. Zekki désirait participer, en prenant l’excuse de la « Mission » pour pouvoir se battre, étant quelqu’un qui aimait constamment mesurer sa force face aux autres. J’avais également usé de l’excuse mais, cela, pour une toute autre raison. Tout simplement, sous les conseils d’une certainement personne, je m’étais décidé à réapparaître aux yeux de ce peuple qui me servait autrefois, la dissimulation n’étant plus nécessaire.

J’avais ainsi prit la décision d’user de mon véritable non, celui de Léonidas Riku Tempesta, celui que je possédais à ma naissance, ce qui avait eu le don de surprendre cette femme, présente à l’accueil, étant juste assez adulte pour que celle-ci puisse me reconnaître à travers ce nom et se souvenir de ma personne, encore enfant. « Riku », ce deuxième nom de famille que je n’utilisais pas venait ainsi tout juste de refaire surface, me laissant quelque peu nostalgique. Cette femme, légèrement plus âgé que moi, quand même, fut ravi de m’inscrire et me souhaita bonne chance, avec toute la sincérité possible dans ces yeux. Ce qui m’interpella fut le changement radical de comportement des habitants. La cohabitation de deux familles royales, les Rikus et les Tempestas, venant cependant tous les deux d’une seule et même racine, mon ancêtre, Riku Doldo, causaient des conflits entre les citoyens.

Les Tempestas régnaient mais, les habitants ne comprenaient malheureusement pas la situation, les circonstances, se demandant encore et toujours la raison pour laquelle ça ne serait pas aux « Rikus » d’être sur le trône. Ce facteur était le second prit en compte lors de ma « démission » en tant que futur souverain, laissant le fardeau sur l’épaule de ma cousine, originaire, elle, de la « branche » directe Riku. Il fallut donc six années à Dressrosa pour accepter « l’autre » famille ? En réalité, ce n’était ni plus ni moins que de l’hypocrisie faite inconsciemment. Les citoyens, ayant eus ce qu’ils désiraient, décidèrent à ce moment d’arrêter toute animosité. Cela me dégoûtait grandement, me rappelant des souffrances causées à ma famille à cause de cela, une histoire racontée tant de fois mais, totalement incomprise, de génération en génération, malheureusement. Parler à des murs n’étant pas une chose aisée à faire, preuve sous les yeux.

« J’VAIS TOUT PETER ! LA RECOMPENSE SERA À MOI ! PRENDS ÇA L’SAC DE SABLE ! ET GAMIN ! T’ES TROP P’TIT T’AS PAS TA PLACE ICI ! »

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« Je ne te dis pourtant pas que tu n’as pas ta place ici parce que tu es en surpoids. »

« OOOH ! IL LUI PARLE SANS RESPECT ! CET HOMME EST UNE RACAILLE ! »

Une pièce inondée de combattants, tous plus fiers les uns que les autres. Les organisateurs ne se doutaient pas, qu’en les agglutinant ici, il y aurait forcément des tensions et des combats ? Aucune idée, en vérité. Il était clair que cela pouvait être aussi dangereux que productif. Dangereux pour les combats directement ici, comme on en pouvait voir à chaque tournoi de ce genre. Productif parce que cette situation échauffait les nerfs, rendant alors le combat dans l’arène, beaucoup plus violents pour un public secrètement assoiffé de sang. Les humains étaient complexes après tout. Je ne m’étais pas attardé dans ces lieux, n’ayant pas pour habitude de m’échauffer avant un combat, ma succession de mouvement petit à petit lors d’un combat était bien assez pour nourrir mes muscles et ne causer aucun problème lors d’un affrontement. Les combattants là-bas semblaient un peu tous agressifs, il y avait autant des têtes que je connaissais de réputation que de figures que je n’avais jamais vu, auparavant, me dévisageant de la même façon, sans pour autant me connaître, évidemment.

Ce fut ainsi vrai que je ne restais pas longtemps là-bas, ne trouvant pas ma place parmi ses hommes parlant pour ne rien dire. Je n’allais certainement pas me battre avec eux, préférant attendre le Block où j’étais assigné pour en défigurer plus d’un. Je m’étais alors dirigé rapidement vers la suite, une autre porte et une autre salle, étant la Salle de Préparation des Combattants. Des armes et des pièces d’armure occupant la majeure partie de ce grand espace entre quatre murs de béton. Il y avait bien moins de gens là-bas que dans la salle précédente, ce qui était parfait pour moi. Je pouvais me reposer un peu plus, sans pour autant rester sur mes gardes, me posant quelques instants sur un banc présent. Je ne savais pas où se trouvait Zekki et dans quel block celui-ci était. Espérant cependant qu’il ne soit pas dans le mien, il fallait occuper deux manches pour en apprendre plus sur nos futures cibles, c’était nécessaire.

Mon attention fut pourtant brusquement portée ver une statue qui se trouvait à l’arrière, en plein centre, d’une immensité incroyable et d’un symbolisme énorme. Si je m’en rappelle bien, il s’agissait de la Statue d’un certain Kyros. Un fier guerrier, gladiateur surpuissant invaincu et cela après trois milles combats. On racontait également que celui-ci n’avait reçu qu’une seule et unique blessure après tous ces duels. Lors de la prise de pouvoir de ce fameux « démon » de l’histoire de Dressrosa, celui-ci aurait été transformé et porté disparu. On raconte ainsi que ce fameux « Lucy » aurait été à sa libération, Kyros étant ainsi participant de la libération du Royaume. Ce gladiateur monstrueux était autant un héros que mon grand oncle en réalité, « beau-frère » de mon ancêtre, Viola. Connaître les légendes de sa Famille sur une toute autre génération était quelque chose d’agréable et de réconfortant.

« Oh mon dieu ! Il m’a touché à ce niveau ! Quel pervers ! ♥ ! »

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« Oi Oi. Tu ne serais pas le Petit Riku, par hasard, dis moi ? »

Les assistantes qui s’occupaient des Gladiateurs tombèrent toutes, d’un seul coup, émettant des cris rappelant étrangement ceux que pouvait éprouver une femme lors d’un rapport. Me tournant ainsi, me demandant alors ce qui pouvait bien se passer, une silhouette semblait s’avancer dans l’ombre, petit à petit, son immensité prenant le pas sur mon apparence plus qu’humaine, m’étonnant ainsi de son faciès, véritablement en contradiction total avec ce que je pouvais bien m’imaginer.

« Boobooboobooboobs. C’est bon, je t’ai reconnu, Léonidas le Petit Prince. Alors tu es encore en vie. Boobooboobooboobs »

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« Je suis Bagra, du Pays de l’Amour. J’étais un ami de ton père et je t’ai vu petit comme mon p’tit doigt. Tu es dans le Block B, non ? Alors on se rencontrera sur le Ring « Petit Prince ». Booboobooboobs, tu me rappelles mon ami. Tu ressembles beaucoup à ton père, c’est invraisemblable, Booboobooboobs. »

Cet homme était reparti aussi vite qu’il était arrivé et cela, en retouchant encore une fois les demoiselles présentes qui chutèrent, pour ne rien changer. Une étrange apparition pour une étrange révélation, celui me reconnaissant facilement malgré mon changement d’apparence assez flagrant, disant également être un ami de mon défunt père, ce qui pouvait être vrai, étant donné son âge bien supérieur au mien. Mon géniteur était mort dans la fleur de l’âge, après tout, ce qui avait forcé ma « montée » sur le trône alors que je n’avais que seize années, une situation que je ne voulais pas dans le passé et toujours dans le présent, ma cousine remplissant assez bien ce rôle. J’avais décidé de m’équiper d’une épée, pour changer, quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant, ayant par habitude de me battre à main nue, quelque soit l’adversaire. Il ne fallait pas oublier qu’utiliser le Rokushiki m’était proscrit, me faire repérer serait bien trop simple ainsi. Il était alors normal de m’équiper en conséquence.

Ce fut ainsi qu’une voix portante me parvenu aux oreilles, m’irritant assez pour m’obliger à me déplacer, vers des ouvertures menant à l’arène, me permettant alors d’admirer son immensité, sa popularité étant donné le nombre de spectateur et le premier combat, celui du Block A, qui se termina après un échange monstrueux entre les combats. Une impressionnante bataille royale qui m’attendait également. Le gong raisonna après une petite heure, le temps, bien évidemment, de ranger l’arène en conséquence. Il raisonna pour signaler au combat de la seconde phrase d’entrer en jeu, ce que je fis, descendant les marches une par une, regardant tous les gladiateurs s’agglutiner dans le cercle de brique au milieu de l’eau. Pour ne rien changer, je me retrouvais en retard, comparé aux autres, déjà tous présents là-bas, la passerelle n’allant pas tarder à se rétracter. Marchant de façon nonchalante, j’étais ainsi concentré à écouter ce que ce présentateur disait, annonçant visiblement les grands combattants qu’il connaissait, un rite important dans le Colisée Corrida.

« Mesdames et messieurs ! Les combattants arrivent peu à peu dans l’arène, quelque chose de véritablement exceptionnelle. Oui, parmi ses têtes, je peux voir un puissant guerrier. Aussi immense que pervers. Il est réputé pour faire tomber les femmes et détruire les hommes. Bagra le « Sex-Symbol » ! »

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« BOOBOOBOOBOOBOOBOOBSSSSS !! »

Bagra était déjà présent, reconnaissable entre milles, faisant cinq têtes de plus que les autres, véridiquement. C’était impressionnant. Il semblait être connu et perçu comme puissant, ce qui me donnait une idée vague de ce qu’il pouvait sûrement faire. Il n’avait pas menti en tout cas, sur son Block et c’était une bonne nouvelle pour moi, désirant le questionner cette fois-ci, pour savoir ce qu’il connaissait de mon père et de la raison mystérieuse de sa mort. Je n’avais jamais cru à sa pseudo-maladie, celle-ci arrivant bien trop brusquement et l’emportant également dans le même élan, bien trop rapidement.

« Incroyable. Deux pointures viennent d’apparaitre dans l’arène. Un Duo atroce de Mercenaire, leurs deux noms pouvant faire trembler les plus puissants hommes de ce monde. Ils sont réputés pour avoir tués un nombre incalculable de personne pour de l’argent. ATHENIA ET ARESH ! LES JUMEAUX DE LA DESTRUCTION ! »

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« Ça va être amusant. Hein, p’tite sœur ? »

« Evidemment. Il y a tellement de personne sur nos listes à tuer ici. Nous roulerons sur l’or après ce Tournoi, en plus de la fameuse récompense, Haha. »

Deux mercenaires dont la réputation effroyable était fondée. Athenia et Aresh étaient un duo de tueurs à gage, exécutant des cibles pour s’enrichir, n’ayant véritablement aucune limite. Ils pouvaient s’attaquer à des pirates comme à des soldats de la Marine. Aussi bien à des Révolutionnaires qu’à des Agents du Gouvernement. Ils étaient facteur de notre participation à ce tournoi, faisant parti de ceux que la mission nous ordonnait d’arrêter, des criminels de la pire des espèces. Ils franchisèrent alors tous deux l’entrée principale, s’accordant aux autres combattants, les nerfs s’échauffant autour. Je n’étais pas encore arrivé et pourtant, je pouvais déjà ressentir l’animosité en face de moi, tel un gouffre rempli, à ne plus pouvoir en mettre, de bêtes féroces, se déchirant entre eux pour survivre, une comparaison assez réaliste. Le présentateur se mit étrangement à sangloter, souriant chaleureusement, ce qui m’étonna, celui donnant l’air d’être rassuré de quelque chose, attrapant vivement son Den Den Mushi, une passion dévorante s’emparant de celui-ci.

« Désolé, public mais, on vient de m’informer de quelque chose d’incroyable, tout simplement… C’est incroyable qu’il soit toujours en vie… Petit Prince… »

Mes pas lents raisonnant à travers ce couloir, ils furent entendus par les différentes personnes présentes dans l’arène et cela, à cause du silence provoqué par l’annonce du Présentateur.

« Un enfant destiné à un grand avenir ! Le symbole de paix et de joie de ce grand Royaume. À la mort de son père, notre défunt Roi, qu’il repose en paix, il était destiné à monter sur le trône ! Il était seulement différent des autres, de nous ! Il ne se sentait pas prêt, n’était pas un homme de calme plat mais, d’aventure. Ce fut notre Reine actuelle, forte comme sa Majesté peut l’être qui endossa ce fardeau ! Il décida de s’en aller ! Six années sans nouvelle ! Six années qu’il n’avait pas remis les pieds sur DRESSROSA ! Aujourd’hui, il revient endurci ! Plus fort que jamais, auparavant ! Malgré cela, je respectais toujours son courage, partir à seize ans, qui plus est, dans le NOUVEAU MONDE ! IL RESTERA TOUJOURS CE PETIT PRINCE ! IL EST LA ! C’EST... C’EST… C’EST… »

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« C’EST LE PRINCE DE DRESSROSA ! LEONIDAS RIKU-SAMAAAAAAAAAAA !! »

La foule s’étonna, criant alors de joie à l’annonce incroyable du présentateur, exécutant un timing parfait avec mon apparition, m’annonçant ainsi quand je sortis de l’ombre, brandissant en l’air mon épée, celle que j’avais prise pour me « tester », créant, comme les autres combattants de ce Colisée, la clameur générale. C’était incroyable, toute cette motivation me touchait, même-ci mon visage restait stoïque et complètement fermé. Les gladiateurs et autres factions présentes dans l’arène me regardèrent étrangement, certains me reconnaissant en tant que Léonidas Riku, d’autres se demandant ce qu’un Prince venait faire ici. Je ne pus que remarquer que mon nom « Tempesta » n’avait pas été mentionné, certainement pour ne pas créer d’animosité envers la foule, qui préférait m’entendre comme un « Riku » simplement plutôt qu’un « Riku Tempesta », ceux-ci n’ayant toujours pas assimilé la situation de la Famille Royale. Les combats du « Block » B allait commencer bientôt, rejoignant le cercle de combat rapidement, me préparant au signal, quelque soit sa nature.

Commandant de Flotte

Block B

Le Nouveau Monde me voilà !

Mon fidèle navire vogue sur les eaux de la plus terrible des mers de cette planète. Une mer élitiste où seul les plus puissants des pirates peuvent survivre. Une mer où la Marine ne parvient pas à imposer ses lois, où seul les Yonkou règne. D'ailleurs ces Empereur possèdent des armées entières de pirates, des légions prêtent à tout. Voici un monde que j'aime, un monde qui me correspond. Enfin, après quelques années sur Grandline nous avons réussit. Maintenant que Redline est passé tout change, tout va plus vite et tout prend des proportions toujours plus énorme.
J'ai déjà une idée assez précise en tête. Autrefois j'ai rencontré un de ces 4 Empereurs et c'était sur la route de tous les périls. Celui-ci m'avait proposé de devenir un de ses lieutenants. Maintenant que je suis devenu plus puissant, je sens que j'en suis capable. Il est donc l'heure pour moi de partir à la recherche de Marco Zapata dit le "Dragon Rouge".
Cependant, il va bien falloir qu'on fasse un peu nos armes avant la fameuse rencontre, du coup, le navigateur a mit le cap sur une des trois îles pointées par le log pose. Après quelques jours de tempêtes, nous avons même due affronter un calamar géant qui prenait le navire pour une proie. En l'espace d'un instant nous avons comprit que la rigolade était terminé et que maintenant, les choses sérieuses commencent vraiment.

Les yeux tournés vers l'horizon, je suis assis sur l'un des mats du "Néant". Le vent fait voler un peu ma cape et mes cheveux tandis que je reste impassible. Pendant ce temps, Zuko lui est en train d'écrire une lettre à l'une de ses nombreuses admiratrices. C'est lui le grand séducteur de l'équipage, enfin le seul même car les autres sont des gros porcs en manque de rapports.
Au loin se dessine une silhouette, un gros point noir. Oui pas de toute c'est bien une île. La vie sur le bateau s'accélère donc afin d'accoster. Je saute du haut du mat et retombe sur le pont du navire sans aucune égratignure. Alors que tout le monde prépare le navire, nous arrivons rapidement.
Une fois amarré, des hommes sont assignés à la garde du navire tandis que d'autres m'accompagnent. Je regarde autour de moi, c'est une ville impressionnante et nous remarquons déjà un bâtiment qui surplombe tout le reste. Le fameux Colisée de Dressrosa. Je souris largement, voici une belle occasion de se tester un peu avant de partir à la recherche d'un Yonkou. Mes "Flammes du Néant" et moi même nous y présentons et je m'inscrit pour combattre. Tous les autres se dirigent vers les gradins pour assister au spectacle qui risque d'être grandiose.

Je traverse les couloirs internes de l'arène et prend le chemin des blocks où attendent les combats venu de toutes part. On m'a assigné au Block B et du coup, j'y arrive rapidement. J'atterrie dans une immense salle pleine à craquer d'hommes et de femmes prêtent à tuer l'autre. J'en dévisage certain mais comme je ne lis pas vraiment les journaux, je ne peux pas réellement reconnaître mes futurs adversaires. En réalité, c'est Zuko qui s'occupe de les lire sur le bateau mais là, j'ai pas pensé à m'informer un peu sur les combattants. Enfin c'est pas grave de toute manière je vais tous finir par les carboniser.
On s'entend assez mal ici, les guerriers sont des personnes bruyantes et au final seul un immense brouhaha est perceptible. Je m'assois au fond de la salle et reste immobile en attendant qu'on nous appelle. J'aperçois un homme immense qui pourrait d'ailleurs être bien puissant. Je souris un peu en ayant hâte de lui faire goûter à mes poings. Aussi, alors que je ne dérange personne un homme en tenue de combat vient m'accoster. Il est là avec quelques suiveurs et semble vouloir intimider les concurrents.

Le gladiateur en question:

> Bachara c'est ça ? On parle un peu de toi ici, enfin, tu fais moins peur que sur ton avis de recherche ! C'est moi qui aurait ta tête tu entends ?

Je lève alors la tête vers lui et le dévisage l'air désintéressé. Une veine sur son front apparaît, le fait que je lui porte si peu de considération doit surement blesser son égo. Enfin, il n'est pas au bout de ses peines avec moi.

> t'es qui ?

La réponse cinglante vient lui briser son estime de lui. Bien sûr, comme un enfant qu'on ridiculise, il s'emporte et tente de me mettre un coup avec son épée. Ses acolytes le retiennent et lui disent de se calmer puis finissent par l'emporter plus loin. Un minable qui s'est sentit courageux parce qu'il va combattre dans une arène. C'est simplement pathétique et je note donc que c'est le premier que je vais défoncer une fois l'heure de la mêlée arrivée.
Toujours assis dans mon coin je continue de scruter les uns et les autres. Puis, au bout d'un moment, un gond retentit. C'est bon, c'est à nous de nous battre. Je me lève me dirige vers la sortie. Une fois la porte passée, un couloir nous mène jusqu'à notre entrée. Je m'y engouffre au milieu de la foute puis traverse le pont qui nous sépare de l'arène pour m'y installer. Je prend place au bord de cet immense carré de dalle. Les combattants sont tous là puis le présentateur présente quelques unes des grandes figures du Block. Bizarrement je n'entend pas mon nom et j'avoue que ça m'irrite un peu. Comment est-ce que ça peu se faire qu'on ne parle pas de moi un fier pirate ?

Le présentateur lui, lit une longue fiche recensant le nom de chaque participant. Ce sont les femmes aux différents guichets d'inscriptions qui les lui remettent. Ensuite, le commentateur note à coté des noms des guerriers célèbres quelques annotations sur son surnom, ses faits d'armes et d'autres anecdotes. C'est ainsi que tout cela se passe.
Pourtant, comment croire qu'à coté du nom de celui que l'on surnomme "Le Néant" il n'y ai absolument rien de noté. Un pirate dont la tête est mise à prix à 300 millions de Berrys et qui est sans nul doute l'un des protagonistes les plus puissants du Block B. Pour obtenir une réponse il faut retourner à l'origine de ces listes. Tout à l'heure lorsque Bachara s'inscrit, ce n'est pas son vrai nom de famille qu'elle a écrit. Une simple erreur de sa part mais qui a prit tout son sens lors des annotations du présentateur.

> Atchoum Bachara ? ... c'est marrant il a le même prénom que le Capitaine des "Flammes du Néant" !
Bon qui est le suivant .. ?

Oui un "atchoum" au lieu d' "atoum" a tout changé. Voici pourquoi rien n'est dit sur le célèbre pirate.

Pour finir son speech de présentation, ce n'est pas moins que le prince du pays qui entre dans l'arène. Une véritable entrée théâtrales de grande classe pour un homme qui doit surement mériter son titre. La foule est en délire et son nom est scandé dans toute les tribunes. Voilà, le public a déjà choisit son "chouchou".
C'est dans l'indifférence la plus totale que pendant ce temps, je me dirige vers le bord de l'arène. Tellement au bord que d'une simple pression je pourrais tomber en dehors et donc, être éliminé. Enfin, c'est surement ce que doivent se dire les quelques guerriers qui me scrutent. Je regarde d'un air sauvage et dur les autres concurrent, aucuns d'eux ne me vaincra et je sais déjà qui sera la première personne à goutter à mes poings. Je me fais craquer le cou par deux fois avant d'arborer un large sourire.

> Mesdames et Messieurs ! Que la bataille du Block B commence !!!!!!

C'est dans le chahut le plus total que les combats se lancent. Un chaos sans précédent apparaît et je marche en direction de ma cible, tel un animal.

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

La cloche n'avait pas retentie mais, la tension était déjà très haute dans l'arène. Les tournois du Colisée Corrida étaient toujours aussi intense. Dans ma jeunesse, j'avais déjà eu le privilège d'assister à ce genre de festivité, en place d'honneur étant donné mon titre mais, je n'avais encore jamais foulé le sol de briques de ce "rond" central. Des combattants de tout âge et de toute race. Il y avait humain comme Homme-Poisson, Gladiateurs lambda comme dangereux pirates. Quelques têtes que je reconnaissais et que j'évitais pour ne pas me faire repérer. Bien évidemment, mon entrée n'avait pas simplifiée la chose, pourtant, je n'étais pas inquiet. La piraterie me connaissait comme étant le Vice-Amiral Tempesta et non le Prince Riku, une petite différence qui pouvait s'avérer très utile. Les barbares qui sillonnaient les mers n'étaient pas tous des lumières, bien au contraire.

Ceux qui se démarquaient par leur intelligence et leur raisonnement étaient ceux dont les noms circulaient le plus, comme les Yonkous, les Shichibukais ou encore d'autres légendes parmi ces criminels. Pénétrant l'arène d'une démarche fière après une formidable entrée, me mêlant rapidement à la foule, je pus remarquer également quelques expressions sur quelques faciès. L'étonnement pour des guerriers qui me reconnaissaient, enfin tout du moins, qui reconnaissaient le Jeune Prince de Dressrosa ou encore le plus fréquent, le dégoût, pour ceux qui se rendaient compte que le public m'avait choisi pour favoris, en quelque sorte. C'était parfaitement normal étant donné ce que je pouvais représenter pour Dressrosa et sa population. Pourtant, je n'étais pas intéressé par cette popularité éphémère. Je connaissais parfaitement les spectateurs qu'il y avait dans ce genre d'événement.

Il suffirait, l'espace d'une seconde, que je pose un genou au sol contre un adversaire et ils se retourneraient tous contre moi, élisant quelqu'un d'autre, de plus "solide". C'était ainsi que cela fonctionnait. Ils montraient leurs véritables jours ici, confortablement assis en hauteur, regardant avec délectation des hommes se massacrer entre eux. L'homme cachait son avidité de sang et j'étais peut-être même le mieux placé pour le savoir, étant donné que le simple fait d'avoir ce pouvoir "antique" en moi avait réveillé des pulsions assez… sauvages en mon sein. L'épée que j'avais emprunté en main, je me demandais bien comment me débrouillerais-je pour m'en servir. J'avais déjà usé de ce genre d'arme mais, il y a de cela très longtemps. Je pouvais également m'inspiré de l'Amiral Midorihebi que j'avais élu comme "mentor" au sein de ma faction mais, égaler son talent m'était complètement impossible.

Ce fut à ce moment de réflexion que le gong retenti, annonçant à tous que la cohue allait débuter. Des cris de joie parmi les spectateurs et des cris de rage et de motivation parmi les combattants. Mon cœur rata un battement, me positionnant rapidement, l'épée en garde, prêt à me défendre. Je n'avais pas encore eu l'occasion et bouger et pourtant, ils commencèrent déjà à sauter l'un sur l'autre. Des lames déchirant la peau, des boucliers parant des coups d'épée dans un bruit strident et des poings s'entrechoquant avec des mâchoires. Un sourire au coin, j'étais assez satisfait de ma décision, ayant tout de même entraîné Zekki avec moi, à Dressrosa. Je ne m'inquiétais pourtant pas pour celui-ci, il était plus que simplement puissant. D'ailleurs, je me demandais si celui-ci me regardait, étant donné qu'il passait après notre "Bataille Royale". Arrêtant d'y songer, je m'étais également mis à bouger.

Plus loin, dans l'arène, devant un certain homme à l'allure sauvage.

Oh my gosh ! Toute cette pile d'hommes au sol. C'est toi qui a fait ça, mon chou ? Hmm… T'es à mon goût, tu seras parfait pour ma victoire ici ! Kisskisskisskisskiss ! »

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« Oh ! Mais oui ! Devant ce type là… Hmm… Atchoum Bachara… Heureusement que ce n'est pas ce fou de Atoum… Hmm excusez-moi ! DEVANT CET HOMME SE TROUVE LA PLUS BELLE DE TOUTES LES PIRATES ! CAPITAINE DES GIRLS POWERS ! C'EST MATRONNE !! »

Pour une raison que j'ignorais totalement, les gladiateurs présents, enfin pour ceux présents à mes côtés, ne m'attaquaient pas. C'était quelque chose de dérangeant et même déloyal. Me présenter en tant que combattant et ne pas avoir d'adversaire, je l'avais pris pour un affront. En vérité, c'était simplement du fait que je n'étais pas encore tombé sur des Pirates ou autres combattants provenant d'autres pays. Je m'étais uniquement mêlé à mes anciens sujets, ceux que j'allais gouverner si je ne m'étais pas résigné il y a de cela plus de six années. Ils n'avaient pas osés lever le sabre ou la main sur moi, ayant peut-être encore de la loyauté ou du respect, qu'importe. Peut-être même qu'il pensait qu'un membre de la Famille Royale comme moi n'était pas assez puissant pour encaisser les chocs sans perdre la vie, ce qui était complètement ridicule et sans grand fondement.

Ma carrure athlétique aurait pu les mettre sur la voie de ma véritable "force". Ce n'était pas toujours ce qui était immense et monstrueux qui était puissant. Loin de là, même. Abaissant l'arme que j'avais en main, j'avais pu pleinement observer ce qu'il se passait autour, ne bougeant pas d'un seule pouce. La foule poussait des cris et ne pas me voir attaquer ou être attaqué n'allait pas arranger les choses. L'expression de mon faciès ne daignant affiché que la simplicité froide et solide, celle que je montrais par habitude, la foule autour de moi commença à se mouvoir étrangement, ouvrant presque la "voie" pour laisser quelque chose ou plutôt quelqu'un passer, mon souhait d'il y a peu se réalisant plus rapidement que je ne l'eu cru.

« Vous n'osez pas l'attaquer parce que c'est le "Petit Prince" Léonidas ? Pathétique. »

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« Il y a du mouvement du côté de notre Prince… Alors que personne n'osait l'attaquer, les moins susceptibles de le faire sont arrivés ! Ceux que l'on nomme les "Trois Mousquetaires de Dressrosa ! Ils étaient les gardes de notre cher Prince quand il était encore enfant ! ARTHOS, PORTHOS ET ARAMIS ! MAIS QUE VONT-ILS FAIRE ?! »

« Je vois… Je me rappelle de vous trois. Ravis de vous revoir. »

« Ravis également, votre "Majesté". Toutefois, votre titre "Princier" ne nous importe plus ici, pour nous, gardes de la Reine. Nous allons vous attaquer, simplement. Vous nous en voyez navrés si par malheur vous mourrez, mais nous ne sommes par d'accord avec toute cette éphorie pour un lâche tel que vous qui aviez laisser le peuple sans souverain par simple… Caprice. Autant fuir comme à votre habitude, ça sera plus simple, non ? »

« Si c'est cela vos convictions, je ne fuirais plus. Allez-y. »

À vrai dire, mes souvenirs de ces trois guerriers étaient assez vagues, voir inexistant. Les Mousquetaires, de titre, étaient en réalité ceux qui assuraient la protection de la Famille Tempesta à l'origine et aux Rikus, nos deux familles se partageant le trône. Ils étaient au nombre de trois et dans le peu de souvenirs que j'avais, je ne les avais jamais véritablement aimé. Ils étaient du genre à ne pas avoir assimilé que ma Famille était également de celle des Rikus et qu'il n'y avait que le nom qui changeait. Toutefois, ils se contentaient de faire leur travail, à savoir, nous protéger. Mon défunt père avait assigné ses trois-là à ma garde rapprochée, étant un enfant se mettant naturellement dans toute sorte de problème. Je m'étais déjà, par le passé, fait capturer trois fois et battu par des bandits une dizaine de fois. C'était d'ailleurs ce caractère rebelle qui m'avait forgé tel que j'étais aujourd'hui.

Ces Mousquetaires ne m'avaient jamais vraiment été d'une grande utilité, arrivant le plus souvent à m'en sortir avant qu'ils n'arrivent, s'attribuant toutefois le mérite de m'avoir "sauver". Aujourd'hui, étant encore dans l'incapacité de comprendre mon geste, ils s'étaient encore braqués, prêt à m'attaquer, ce qui ne me dérangea pas. De l'action, c'était ce que j'attendais depuis jadis. L'un d'entre eux, le plus grand, s'avança vers moi, poing contre poing, me dépassant de plusieurs centimètres moi et mon corps de taille parfaitement banale.

« Laisse moi m'en occuper Athos ! J'ai toujours une dent contre ce mioche, il me les brisait sévère ! »

« Fais donc ce que bon te semble, comme le Prince Lâche le dit si bien lui-même, Aramis. »

Il s'était approché bien assez pour pouvoir me saisir, ce qui ne m'impressionna pas. Je n'avais pas à l'origine une bonne estime de cet homme, l'air froid que je m'amusais à faire passer à travers mon expression renforçant mon désintéressement, ce qui semblait agacer ce dénommé "Aramis".

« On va voir si tu fais l'fier toujours. Goûte aux poings qui ont terrassés les plus solides ! »

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« QU… QU'EST-CE QUE… »

« Aramis, hein ? Vaguement, ton nom semble m'évoquer quelque chose… Même à l'époque tu n'étais pas… Comment dire… Fameux. »

Il avait attaqué, une puissante rafale de coup de poing. Ce que je ne me souvenais pas, c'était que chacun de ces "Mousquetaires" avaient une spécialité. Si Athos excellait à l'art de l'escrime et que Porthos était réputé sa force colossale, Aramis avait la vitesse d'éxécution d'attaque que l'on qualifiait "d'éclair". Il y avait peu d'adversaires à Dressrosa capable d'esquiver ses coups et même des les encaisser, ce qui rendait celui-ci confiant. Pourtant, ce n'était que vent pour moi. J'avais connu beaucoup plus puissant… Beaucoup plus rapide. Les coups de Zekki étaient clairement plus véloces, par exemple. Je n'eus ainsi aucun mal à prévoir la trajectoire de ses poings et les esquiver avec une aisance telle que l'on pouvait qualifier celle-ci de facile. Au fur et à mesure qu'il frappait, il n'en revenait pas lui-même, arrêtant son élan de plus bel, reculant en croisant mon regard noir littéralement, comprenant bien l'erreur qu'ils venaient de faire, tous les trois.

« C'est pas vrai… Mais t'as foutu quoi tout ce temps sale gamin »

* L'Amiral Midorihebi s'y prendrait…*

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* Ainsi ! *

Dégainant férocement mon sabre tout en avançant, je m'étais mis à imité une position que j'avais vu une fois, effectué par celui que l'on reconnaissait comme le Plus Puissant Épéiste du Monde. Jin Morioka. Sans le savoir, j'avais bêtement effectué l'art de dégainer ou le "Iaido", technique d'escrime. Pourtant, le résultat n'était pas aussi probant qu'à l'origine. Celui que j'avais imité arrivait à trancher des énormes navires de cette façon ou à créer de puissantes lames d'air, lacérant sur plusieurs mètres. Je n'avais réussi qu'à blesser ma cible assez profondément, au flanc. Je n'avais ainsi donc pas dépasser la portée naturelle de mon épée. Devenir un sabreur n'étant pas dans mes priorités, cela ne m'importait pas assez pour me "démoraliser" mais, j'étais toutefois légèrement déçu, agitant la lame pour éjecter le sang de cet Aramis, qui s'écroula au sol lourdement après ce geste.

« Ce n'était pas le résultat voulu… »

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« Mon but était de le sectionner en deux parties… Qu'importe…. Qui est le suivant ? »

Les yeux s'écarquillèrent, les gladiateurs autour de moi et les pirates également, commençant à se rapprocher, comprenant rapidement que je n'étais pas à prendre à la légère. De tous, je n'avais pas encore repérer l'adversaire se démarquant du lot, même-ci… Celui-ci ne se trouvait pas si loin que cela. J'étais, de plus, à la recherche de ce Bagra qui semblait connaître beaucoup de chose sur mon défunt père, des questions qui restaient sans réponse jusqu'à ce genre. Qu'allait être la suite de ce bain de sang ?

Commandant de Flotte

Block B

Alors que les combats s'accélèrent, je me marche toujours droit, le regard rivé sur ma cible. Je suis tel un tigre guettant sa proie et prêt à en découdre. Non ce n'est pas une question de survie mais il l'a bien cherché. Aussi, pour le moment on pense que je suis quelqu'un d'autre, donc je vais faire en sorte de pas me faire repérer. Au moins j'aurais un peu plus de difficulté et ça va m'entraîner à ne pas compter que sur mon Logia.
Alors que je me fraye un chemin entre les différents combattants de l'arène, l'un d'eux me prend pour cible. Il abat son immense épée dessus. Malheureusement pour lui, d'un petit saut sur le coté je l'évite puis il se prend un uppercut ravageur qui le sonne complètement. Pour l'instant c'est mission réussie. Je me retourne et ne vois plus celui que je cherchais, c'est sûr il a fuit le sale lâche. Du coup, autant en profiter pour s'amuser un peu. Un guerrier arrive et tente de me trancher la tête avec sa hache tandis qu'un autre brandit sa lance pour me transpercer l'abdomen. J'attrape la lance à une main et m'en sers pour bloquer l'autre attaque. Puis, d'un coup de pied je vire les deux gladiateurs. Je me retrouve donc avec cette pique en fer, moi qui ne suit pas vraiment à l'aise avec les armes ça va être compliqué. Je me retourne et quelqu'un me saute dessus épée en avant. Je recule tout en parant le coup et manque de perdre mon arme des mains. Le voici le fameux gladiateur qui connait mon identité. Je dois le faire taire sinon il va gâcher la grande surprise que je réserve pour la finale.
Je fonce alors rapidement sur lui et échange quelques coups mais finit par perdre ma lance des mains, je suis vraiment pas doué avec ça. J'enchaîne avec quelques esquives de sa lame pour finalement réagir.

> Kuro Memba !

D'un coup mon poing prend une couleur obsidienne, le fameux haki de l'armement. Un pouvoir très utile car il permet de toucher ceux qui ont des pouvoirs les rendent intouchables, mais qui permet aussi d'accentuer la force de ses propres coups. C'est donc dans cette dernière optique que je vais m'en servir. Je fais un écart sur le coté pour éviter un coup d'estoc de la part de mon adversaire puis lui donne un coup de poing imprégné de haki. Son bouclier qu'il met en barrage vole sous la puissance du coup et on peut y voir l'empreinte de mon poing entier jusqu'au poignée enfoncé dans le métal. Le gladiateur me regarde surpris et choqué. Cependant, ni une ni deux je lui balance un deuxième coup de poing qui cette fois-ci vient trouver son nez et il dégage hors de l'arène propulsé par le choc. Voilà qui est fait, je me tape dans les mains pour essuyer d'éventuelles poussières, ainsi que sur mon pantalon de toile. Il faut dire que le moment est mal choisit car un groupe d'une dizaine d'homme ayant fait alliance me tombe dessus. A grands coups de poing, imprégnés ou non de haki je les assommes rapidement. Autour de moi c'est d'ailleurs formé un petit amas de gladiateur K-O.

Je souris, fier de ma prestation jusqu'à présent lorsque je vois une femme en tenue pas vraiment adéquat pour le combat approche. Déjà que son attitude m'énerve un peu, le ton quelle emploie en me parlant me tape encore plus sur les nerfs. Elle croit que je vais plier et me faire avoir par une femme, surtout une faiblarde comme elle ? Non mais c'est vraiment du grand n'importe quoi. Sans attendre plus longtemps le présentateur s'enflamme quand à la présentation de celle qui va devenir mon adversaire. J'aime aussi la façon qu'il a de me craindre, il aimerait que je ne sois que sont "Atchoum" or, il va bientôt découvrir qui je suis réellement.
Je porte donc de nouveau mon intérêt sur la capitaine des " Girls Power " surement un équipage de pleurnicheuse à deux balles. Soutenant le regard j'approche d'elle.

> Ne te fais pas d'idée !

Soudain, je me me met à courir dans sa direction et elle est surprise. On ne doit pas souvent l'attaquer, enfin, moi femme ou pas je m'en fou complètement. Cependant, je vois qu'elle n'est pas prête à se laisser faire, elle empoigne sa lance et tente quelques coups plutôt bien portés. Malheureusement pour elle, je suis plus rapide et donc, j'ai un avantage de poids. J'esquive à gauche, à droite voir même en me baissant puis d'un coup du tranchant de la main imprégné de haki j'écarte sa lance pour finalement lui mettre une grande claque, la main pleine de haki.
La pirate fait 5 mètres en arrière et un peu sonnée se tient la joue à cause de la douleur. En dehors de l’humiliation infligée, elle souffre bien évidemment de mon coup. Pourtant, c'est bien son amour propre qui lui fait le plus mal. On sent clairement que son estime d'elle même vient d'en prendre un gros coup. Alors folle de rage elle revient à la charge et me bombarde de coups d'estoc, mais aussi de coup circulaire. Je suis obligé de reculer pour éviter sans dévoiler mon pouvoir aux yeux de tous et donc, cette fois-ci c'est bien moi qui subit l'assaut. Je recule d'ailleurs tellement que rapidement je me retrouve dos au vide. Une fois tombé de l'arène c'est l'élimination immédiate et donc je ne peux plus me permettre d'esquiver ainsi. D'un pas de coté j'esquive une énième attaque puis agrippe sa lance que je brise en dos grâce à mon haki. Puis, je lui assène une béquille dans la jambe avec mon genou que j'imprègne du fluide de l'armement. Autant dire qu'elle va mettre au moins une journée avant de pouvoir marcher de nouveau et elle s'effondre comme prévue. Pour terminer, je la laisse tel quel, immobilisé, sans défense et encore sur le ring géant.

Ne me détournant même pas pour la regarder, je continue de me promener sur l'arène tout en assommant quelques combattants au passage. Encore une fois le présentateur s'enflamme en parlant cette fois-ci du grand favori du public pour ne pas nommer le prince de ce pays. D'ailleurs, il est étonnant de ce dire qu'un membre de la famille royal vient risquer sa vie ici dans un tel ramassis de violence et de crapule en tout genre. Je regard un instant les tribunes y voyant des gens avides de sang, peut-être plus d'ailleurs que les gladiateurs eux-même. Des gens qui viennent voir des combats pour assouvir leurs désirs de violence mais qui par peur ne se décide pas à prendre les armes. Ceux-ci ne sont que des hommes et femmes avides de spectacle, des observateurs surement même pas acteur de leur propre vie. C'est bien pathétique tout ça. En tout cas, je sais que dans ces tribunes, certains ne sont pas comme ça. Je pense par exemple à mon équipage venu pour me voir combattre. Eux sont de fier guerrier qui naviguent sur les mers.
Puis, mon regarde se porte de nouveau sur ce qui m'entoure. Je saute par réflexe et esquive un coup destiné à me broyer les deux jambes. Un mec qui se bat avec un boulet accroché à une chaîne ce n'est pas commun mais le concept est plutôt pas mal. Dommage que l'inertie qu'il créer en faisant tournoyé son arme soit un désavantage pour lui. Alors que son boulet me fonce droit au visage je le bloque d'une seul main grâce au Busoshoku Haki puis tire d'un coup sec sur la chaîne. Le gladiateur est donc forcément entraîné vers moi et j'écrase le boulet contre son visage pour le mettre K-O quelques dizaines de minutes. Le combattant s'effondre lamentablement et ne se relèvera pas de si tôt.

C'est donc toujours aussi bestial que j'avance dans l'arène en mettant K-O ceux qui me tombe sous la main. Mais surtout, en faisant attention de ne pas dévoiler ma véritable identité. Le sourire aux lèvres je rigole intérieurement puis d'un coup m'assoit au sol en tailleur.

> Ils sont bien nul ces type ! J'espère qu'il y en a au moins un qui soit assez fort pour me tenir tête.

C'est alors que je me souviens du grand gars que j'ai vu tout à l'heure dans la salle d'attente où nous étions tous regrouper. Un mec aussi grand et imposant doit forcément avoir de la force, il faut donc que j'aille le trouver pour tester un peu ses capacités, puis surtout lui faire mordre la poussière.

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Les combats du Bloc B s'intensifiait de plus en plus et cela, depuis le son qu'avait émis cette immense cloche, annonçant le début des hostilités. Les bandits en mouvement et les gladiateurs essayant tant bien que mal de résister, une véritable cohue s'installait dans cette zone ronde faite de dalles de pierre. Un publique, toujours aussi exigeant que dans mes souvenirs, qui en demandait toujours plus, voulant voir combattre leurs favoris et perdre ceux qu'ils détestaient. Mon statut à Dressrosa m'avait permis de gagner l'intérêt des spectateurs, tout cela, bien évidemment si je ne perdais aucun combat. Ils étaient si ingrats avec ceux qui posaient un genou au sol et ce même-ci la personne était le Prince ou encore bien pire, si celui-ci se trouvait être le Roi de ce Pays, bienveillant ou non. C'était un endroit où la soif de sang humaine pouvait être libérée et où les désirs les plus sombres pouvaient être exprimés.

Les adversaires s'enchaînaient autour de moi, n'ayant pas encore eu d'opposant, se retenant à cause de mon épithète au sein du Pays de l'Amour, trois guerriers que je connaissais bien ne se gênant pas, quant à eux, prient de vieilles rancœurs envers mes gestes et mes actions passés. Les Trois Mousquetaires de Dressrosa, une unité puissante dans l'enceinte de ce Pays. Une unité qui n'impressionnait en aucun cas quelqu'un qui avait connu les dangers du Nouveau Monde et de ses rebondissements, en dehors du Pays, comme ma personne. L'un d'entre eux s'était approché de mon sein, arrogant et impétueux, ne se doutant de l'adynamie de son propre geste. Il était réputait pour sa vitesse d'exécution de ses coups de poing et pourtant, je n'ai aucun véritable mal à m'en protéger avec une certaine aisance naturelle, répliquant avec vélocité, un assaut assez expéditif.

J'avais tout simplement tranché cet homme au flanc grâce à l'épée emparée dans la salle de préparation, ayant décidé de m'exercer en tant que "sabreur", quelque chose qui m'était arrivé rarement, le nombre de fois où j'avais bataillé avec ce genre d'arme pouvant se compter sur les doigt d'une seule et unique main. Je n'avais ainsi pas l'expérience nécessaire et j'avais rapidement assimilé ce fait, le résultat de mon attaque n'étant pas celle espérée. Mon intention première était de sectionner celui-ci complètement, échouant lamentablement tandis que cet homme tomba au sol, sûrement inconscient après une blessure à un tel endroit. L'épée à la main, j'avais pourtant décidé de continuer l'utilisation, considérant ces petits échanges comme un apprentissage me permettant d'exceller petit à petit. Je n'exécutais que de pâle copie de ce que j'avais pu voir de l'Amiral Midorihebi cependant, je sentais de l'amélioration.

Peut-être même que mon style pouvait s'orienter vers l'utilisation d'une quelconque lame, qui sait ? Pendant ce temps, de l'autre côté de l'arène, les choses semblaient bouger rapidement. Des successions de combat, hardies ou simples questions de seconde, un combattant se démarquait de tous, tout comme moi, nos poings étant sûrement les plus puissants les plus puissants à travers tout ce groupe, dans un futur proche, s'entrechoquant peut-être. Cet homme avait dérouté bon nombre de ses adversaires, le présentateur ne pouvait que se poser des questions quant à la véritable identité du guerrier aux allures précaires et sauvages. Quelque chose se tramait pourtant contre celui-ci, une personne particulièrement revancharde et honteuse sifflant bien assez fort pour attirer l'attention, un mouvement suspect se manifestant autour de ces deux-là.

« Enfoiré… Mhh… Tu m'obliges à être vulgaire mon chou… J'ai mangé le Fruit du Baiser… »

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« Toute personne que j'embrasse sur toute partie du corps se retrouve sous mon contrôle ! Kisskisskisskisskisskiss ! Ils sont conscients, mes paroles ne contrôlent pas leurs esprits mais, uniquement leurs nerfs ! Bientôt tu ferras parti de ma collection, mon sauvage ! Allez-y !! Attrapez-le, mes amours !! »

Les différents soldats, le visage retissant témoignant du non-contrôle de leur corps, se mirent en mouvement, entourant et sautant littéralement sur celui que l'on avait nommé "Atchoum", un nom véridiquement ridicule, d'ailleurs. Ils avaient pour but de le maintenir fortement, pour l'empêcher tout mouvement. Une cinquantaine d'homme que cette Matronne avait envoûtée, son charme ravageur et son pouvoir faisant de paire, un atout assez contraignant pouvant même être considéré comme dangereux. Tandis que ces hommes s'attelaient à maintenir l'homme bestial et sa fureur pendant quelques secondes au moins, un autre des pantins de cette femme portant celle-ci qui, la jambe cassée par le puissant guerrier, ne pouvait se déplacer seule. Ils s'approchèrent rapidement de la zone, une idée bien en tête, celle-ci sachant pertinemment qu'il était impossible pour ceux qu'elle contrôlait de garder cette catastrophe ambulante.

« Laisse toi convaincre mon chou… »

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« Deviens un de mes Amours ! DEATH KISS !! »

Elle s'était approchée dans le geste de l'embrasser, ses lèvres étant sur le point de frôler les siennes, un baiser qui pouvait signer la fin de ce tournoi pour un aussi puissant homme. La situation allait-elle changer de son côté ? Arriverait-il à retourner la situation ? Aucune véritable idée. En revenant à mon emplacement, j'avais par la suite invitée les deux autres hommes à venir me faire face, si confiant au départ, se retrouvant acculé, au pied du mur. Ils n'avaient pas d'autres choix pour ainsi dire. S'ils ne se décidaient pas à attaquer de leur plein gré, l'assaut aurait été lancé par ma personne, ce qui aurait résulté d'une simple et banale boucherie, le niveau de ses hommes m'étant bien inférieurs, comme plus de la moitié des combattants en ces lieux. Les plus prometteurs restant bien évidemment ce Bagra que je cherchais inexorablement, ces jumeaux assassins ainsi que ce sauvage dont je ne connaissais même pas les exploits.

Pour le moment, en tout cas. Hésitant, ils empoignèrent leurs épées tous deux, fonçant rapidement vers ma personne. L'un réputé pour sa force brute et l'autre pour sa maîtrise de l'escrime, je fis également un bond, quand ces guerriers de mon pays furent projetés au loin, atteignant la mer, le plus à droite du duo dans la zone recevant une profonde entaille faite d'un gros sabreur, la limite d'un hachoir. S'approchant de ma personne, ils étaient beaucoup. Des bandits, ayant enfin décidés de s'en mêler, laissant mon ancienne ennuie de côté, ayant enfin ce que je désirais. De véritables adversaires. Certains s'attaquaient entre deux, différentes armes à la main et de différentes manières de tuer. Ils n'avaient aucune empathie, aucune compassion, de véritables barbares. Ce fut à ce moment précis que le plus grand d'être eux et sûrement le plus féroce s'approcha, son hachoir en main, celui qui avait éjecté les deux "sousdoué" il y a peu.

« On est pas dans ton château l'pourri de Noble ! »

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« Ici on tue, c'est pas un monde pour toi ! »

Mon statut princier en tête, il n'avait même pas réalisé que je combattais depuis le début et que c'était cela que je cherchais le plus. La confrontation, avec quiconque. Il avait peut-être fait volontairement abstraction de l'homme que je venais de trancher, borné et téméraire. Je n'avais fait qu'une victime depuis le début des hostilités, c'était véridique mais, je ne comptais pas m'arrêter ainsi, il en était hors de question. Emettant un sourire des plus sereins et paisible, cela avait eu pour don de l'énerver grandement, celui-ci grinçant des dents alors qu'il empoigna sa puissante arme, levant celle-ci en l'air pour finalement l'abattre vers ma direction avec assez de force pour trancher un homme banale en deux. Le problème se posant était que ma banalité était faible, de part mon grade et mon expérience, comme tout combattant avec un bon palmarès qui se respectait dans ce Colisée ou en dehors, évidemment.

Je me contentais d'arrêter son entrain avec l'épée que je m'étais procuré, ma maîtrise du sabre était partiel mais, ma force physique, elle, ne changeait pas, toujours aussi impressionnante. Il n'en revenait pas, arquant un sourcil avant de redresser son hachoir pour reprendre son précédent assaut de plus bel, cette fois-ci esquivée habilement par ma personne. Deux offensives qui tombaient à l'eau, il était alors temps pour moi de vaguer à de nouvelles perspectives, tranchant l'homme au niveau de la main pour faire tomber la gigantesque lame, passant sa garde pour lui infliger une net coupure au thorax, l'oméga de cette bataille royale pour celui-ci qui tomba à la renverse. Ce fut par la suite un défilé d'adversaire qui se dessinait devant moi, esquivant et contre-attaquant de différentes façons, tantôt la lame et tantôt le poing, les éjectant un par un, témoignant moi-même de ma nouvelle force acquise.

Hormis sous la bannière de la Marine, je n'avais encore jamais combattu comme cela. À vrai dire, je devais être prudent, véritablement prudent. C'était pour cela que je m'étais vêtu différemment aujourd'hui et que j'avais "relevé" ma crinière d'or, pour éviter tout rapprochement avec le Vice-Amiral Akashishi. Je devais donc changer de style de combat également et ne pas utiliser ouvertement mes techniques provenant du Rokushiki, sans quoi, j'étais sûr de me faire démasquer. Le Shigan étant principalement celle qui pouvait briser toute ma couverture. Mon Fruit du Démon était assez récent et donc, j'avais moins de risque que l'on me repère grâce à celui-ci mais, je préférais tout de même utiliser celui-ci en dernier recours, si je tombais véritablement contre un adversaire qui m'acculerait. Je ne l'avais pas encore déniché, heureusement, "m'amusant" pour le moment avec ceux qui m'attaquaient.

« Prend ça… HEIN ?!! »

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L'un d'entre eux avaient tenté un coup d'épée destructeur, ne se rendait compte que bien trop tard de mon absence lors de son coup, me déplaçant aisément autour de celui-ci. Il ne peut pas non plus comprendre ce qui arriva une seconde après son attaque, voyant une main porté étreinte puissamment sur son bras.

« J'aurais dû utiliser mon épée… Qu'importe. »

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Il s'écrasa bruyamment sur le sol de pierre, la tête la première, crachant une légère gerbe de sang en tombant dans la pure inconscience. J'avais certainement fracturé son crâne avec la force que j'avais mise dans mon bras pour le renverser. Il était certainement en train de faire un coma cérébral ou se relèverait avec un mal de crâne extrême et une fracture au cou. Peu m'importait. Me relevant, j'avais empoigné mon sabre d'une main et serrant le poing de l'autre. Ma façon de batailler était certainement saccadé mais efficace, complètement imprévisible pour mes assaillants. À mes yeux, cette bataille commençait tout juste à devenir intéressante, les bandits se trouvant autour de moi se rendant enfin compte de véritable force, certains réfléchissants à deux fois avant de lancer l'assaut, l'humain pouvant parfois être si lâche quand sa propre vie était en jeu, quelque soit la gravité de la situation.

Continuant mes petits échanges, je n'avais pas remarqué qu'il y avait un grand mouvement non loin de moi, des pirates et autres combattants s'envolant rapidement comme happés par quelque chose de bien plus rapide et puissant qu'eux. Ils atterrissaient sur les murs ou même dans les gradins, empalés froidement. Quelqu'un était donc assez puissant pour réaliser ce genre d'acte, hormis cet homme à la crinière ébouriffée, ici-bas. Je ne l'avais pas remarqué mais, un regard était posé sur moi depuis le début, cette personne ayant éjectée les autres pour avoir le "couloir libre". Un espace parfait, pour lancer un puissant assaut qui était censé m'atteindre et sûrement jauger ma force. Une arc, une flèche ainsi que le fluide, recouvrant le bois du futur projectile qui décolla, arrivant à une vitesse vertigineuse vers ma personne, n'ayant que le temps de détourner le regard des autres combattants, ma main ayant cette incroyable réflexe.

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Le coup fut si puissant qu'il m'avait projeté sur tout le long de l'arène ronde, essayant tant bien que mal de planter mes pieds au sol, s'écrasant quelques dalles en même temps. Tous ceux qui se retrouvaient derrière moi furent happés, s'envolant en dehors de la zone de combat. J'avais eu cette incroyable réflexe, plaçant ma main juste devant mon torse, attrapant l'arme. Me rendant compte de la couleur du projectile, j'usais également de mon Fluide, pour agripper la flèche qui pouvait m'échapper des mains à tout moment, m'embrochant de part et d'autre de mon torse. J'étais pourtant toujours en mauvaise posture, la vitesse du coup bien trop élevée, je risquais de sortir de l'arène, recouvrant mes jambes de cette même substance noire, les plantant littéralement au sol, ma course s'arrêtant au bord de l'arène. Cette flèche à la main, la poussière générée par mon sillon disparaissait de plus en plus, me laissant le luxe de voir celui à l'origine de cette dangereux offensive.

« Léonidas-San… »

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« Bagra… »

Il s'était enfin manifesté, l'homme que je recherchais véritablement depuis le début de cet affrontement. J'étais peut-être en face du seul homme capable de m'éclairer, de me donner les réponses exactes sur quelque chose qui me hantait, habituellement. Le combat allait s'avérer révélateur.

Commandant de Flotte

Block B

Les combats font rages au sein de l'énorme Colisée de Dressrosa. De part et d'autres de l'arène des combattants se démarquent des autres par leur force, leur rapidité et leur cruauté aussi parfois. De partout de faibles gladiateurs volent, se font trancher et certains perdent même la vie. C'est au fur et à mesure que le sang coule dans cette immense enceinte que le public accroît son ardeur. A vrai dire, cela me dégoûte, les gens de ce pays ne sont pas sains. Autant de soif de sang manifesté c'est impressionnant. Dire que tous ces gens restent au creux de leur petit foyer familiale au chaud. Alors que d'autres, comme nous ici combattant, voyageons, bravons milles embûches et finalement, nous sommes vus ici comme des bêtes de foire. Même mes hommes qui sont pourtant des pirates avertis, ayant bravé les eaux du Nouveau Monde ne sont pas ainsi. C'est un spectacle étrange que ce peuple me livre là.
Cependant, il ne faut pas s'égarer, mes hommes m'encouragent activement comme pour me donner toujours plus de force. Zuko mon second lui a compris mon petit jeu de ne pas me dévoiler. Il sourit, attendant de voir comment je vais m'en sortir dans cette faune de gladiateur. A coté de lui se trouve Ordrix, mon troll, le grand guerrier de cet équipage. Une véritable force de la nature. Lui, pousse des cris plus puissant que tous les autres et semble vivre les combats comme s'il était dans l'arène avec moi.

De mon coté je continue donc d'avancer en regardant les combattants autour de moi. Au loin je vois le crâne de ce type géant qui m'intrigue tant. Puis, je vois aussi entre quelques têtes la chevelure blonde du "Petit Prince" le chouchou du public qui ne se retient pas de clamer son nom. D'un coup j'aperçois un homme venir sur moi, hache à la main prêt à en découdre. D'un pas de coté j'esquive habilement son coup dévastateur qui, de toute manière, ne m'aurait absolument rien fait. Puis, dans la foulée, un coup de poing dans le ventre le terrasse. Depuis le début de mon périple sur les mers dangereuses de ce monde mes capacités ont grandement augmentées. Ainsi, mes coups sont d'une grande force et cet homme en fait les frais. Il tombe à genoux, le souffle coupé. D'un coup de pied dans la tempe je l'assomme définitivement pour le reste des combats. Fier de moi, mon sourire s'étale un peu plus encore sur mon visage. Ensuite, je réitère quelques coups sur d'autres faiblards qui passent par là.
Au dessus de toutes les tête, le crâne du colosse est toujours là. Autour de lui je peux voir des hommes volés, il doit donc être plutôt fort. J'ai hâte de l'atteindre pour voir ce qu'est la puissance d'un homme si imposant.

Subitement je me fait interpeller par une voix que je reconnais. C'est la capitaine pirate que j'ai tapé tout à l'heure qui revient à la charge. Seulement, étant dans l'incapacité de se mouvoir elle même à cause des dégâts à sa jambe, elle se fait porter par un autre homme. Son petit discours ne m'atteint presque pas mais j'en comprend l'essentiel. Elle contrôle les gens en les embrassant. Voilà qui me fait une belle jambe. De plus, depuis que le gond à retentit, elle ne semble pas avoir chômé vu qu'une cinquantaine d'homme sont sous son contrôle. Voilà qui est presque amusant, je vais donc devoir affronter des pantins. Je vois à leurs yeux qu'ils ne sont pas maître de leurs mouvement. Mais alors que je n'ai pas encore eu le temps de réagir, tous me fonce dessus. J'en assomme quelques-uns mais ce n'est pas assez. Au final, faisant exprès de me rendre tangible pour que mon identité reste secrète, ils m'attrapent et je dois me débattre pour tenter de me sortir de ce traquenard.
Utilisant ma force bien plus grande que la leur je les malmène. Cependant, ils sont cinquante et j'ai bien du mal à me sortir de ce piège que la jeune femme m'a tendu. Forçant comme je le peux j'arrive à me défaire de certains mais rapidement ils me rattrapent. Dans l'incapacité de bouger, je ne peux qu'observer cette garce s'approcher de moi, toujours soutenu par son porteur. Elle tend ses lèvres vers les miennes et prononce le nom d'une technique surement. Pourtant, je vais pas me laisser faire, ce serait mal me connaître. Avant que le contact n'arrive, j'utilise le haki de l'armement que j'applique sur mon front. Puis, d'un hochement de tête violent je viens fracasser celui de la femme pirate. Elle tombe en arrière et dans la stupeur général créée j'arrive à me défaire de l'étreinte de ses esclaves. Quelques coups de poings et de pieds plus tard, il ne reste plus qu'un amas de gladiateur gisant au sol. La capitaine tente de se relever seul, son porteur étant inconscient lui aussi mais je ne l'entend pas de cette oreille ci. Je l'attrape par son foulard, et la soulève d'une main. Montrant mon infinie supériorité à son égard, je décide finalement de la jeter hors de l'arène, montrant une nouvelle fois mon indulgence. Or, elle se croit plus maligne que moi et tente de m'embrasser le bras pour me soumettre à son influence. Je l'assomme donc avec mon poing gauche et en termine ne la balançant du ring tel un vulgaire torchon. Elle tombe inerte, complètement inconsciente. La foule réagit en me sifflant manifestement mécontent que j'ai autant maltraité une femme. C'est vrai que ce n'est pas dans mes coutumes mais celle-ci ne mérite rien d'autre.

Je marche donc fièrement toujours tout droit malgré les sifflets du public. Ne pas être aimé fait partie de ma vie. Partout où je suis passé, ou enfin presque, en ce monde j'ai incité la haine. Mes actes font de moi ce que je suis, mais aussi ne font qu'augmenter la haine ressentit à mon égard. Pourtant, tout cela je m'en contre-fiche. Si j'ai choisis de vivre pirate ce n'est pas pour gâcher ma liberté à faire attention à ce que l'on dit de moi.
Ainsi, toute cette cohue ne m'atteint pas.
Soudain je du bruit m'interpelle, je tourne alors la tête dans sa direction et peut admirer un spectacle impressionnant. Le colosse vient de décocher une flèche qui malmène le "Petit Prince". Voilà qui est intéressant comme affrontement. Une idée me vient alors en tête. Motiver par quelque chose de nouveau je m'empresse de la mettre à exécution. J'avance toujours plus en dispensant les KO avec mes poings et quelques coups de boules puis, quelques mètres en amont du combat entre deux des hommes forts de ce Block je m'assois pour savourer le spectacle. Un homme tente de me transpercer avec sa lance, je l'attrape donc avec ma main droite et d'un coup sec la lui arrache pour finalement la lui relancer dessus. Tout cela en un court instant, le gladiateur se retrouve embroché par sa propre arme. Il tombe inerte, déversant son sang mais déjà mort au sol.
J'assomme un autre type puis, m'installe définitivement pour regarde le combat. Non plus assis mais carrément allongé sur le coté, tel un empereur sur son sofa. Dos au public, celui-ci continue de me huer mais mes détracteurs voient leur voix étouffé par ceux qui encourage le Prince de ce pays. L'acclament comme un véritable dieu.

> Voilà qui est intéressant, au moins eux ils savent se battre !

C'est donc le sourire aux lèvres que je me délecte du combat entre celui qui semble se nommer Bagra et ce Léonidas. Je reconnais là deux guerriers avertis mais pourtant, il est clairement visible qu'ils ne se battent pas encore à fond et j'ai hâte de voir ça. Alors que je continue de les observer, un homme arrive sur le coté, près de ma tête, épée à la main pour me décapiter.

> Si tu tentes de me couper je te détruis. Je te tue, t'arrache les bras et les jambes. Puis je retrouve ta famille, les séquestres et leur donne tes morceaux à manger !

Mon ton est sec, violent et dur. Pourtant, de tout ce que j'ai dis je ne ferais rien. J'aime me battre, faire la guerre mais je ne suis pas un psychopathe. En tout cas mon petit discours fait mouche car l'homme prit d'une peur violente lâche son bouclier et s'en va en courant dans l'autre sens. Son teint est devenu blême et de grosses gouttes de sueurs lui dégoulinent sur le front.

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

La foule s'agitait et les combats devenaient de plus en plus hardis. C'était cela, l'ambiance du Colisée Corrida dans un tournoi d'une telle envergure. Des sonorités différentes mais, dans la même thématique retentissant à travers les gradins et bien au-delà. Des corps gisants au sol, les gladiateurs et autres guerriers debout piétinant le sang des vaincus. La foule de citoyens normaux en extase devant ce spectacle. Encore une fois, c'était cela, l'ambiance du Colisée Corrida à Dressrosa. Ils avaient une vie si banale que défouler sa haine et sa soif de sang en publique en hurlant était réparateur pour la plupart, ceux-ci se réveillant parfaitement bien le lendemain et le surlendemain, jusqu'au prochain tournoi. C'était ce qui faisait la richesse de la Famille Royale, la mienne, entre autre. Piéger vicieusement les habitants dans ce cercle répétitif était nécessaire dans certains cas.

J'avais, en premier lieu, performé face à l'un des Mousquetaires de Dressrosa, mon niveau dépassant avec une marge aussi profonde qu'un faussée le sien, il s'était fait neutralisé avec un seul assaut, suffisant pour effrayer les autres qui hésitèrent assez longtemps pour se voir tuer d'un coup, par d'autres bandits arrivant dans le but d'abattre tout ce qui se trouvait sur leur voie, ma personne y compris, ripostant férocement. J'avais prouvé à tous que le rôle d'un Prince n'était pas uniquement de se pavaner. Il devait être fort, véritablement puissant pour pouvoir protéger son pays. Je n'avais légitimement plus le droit d'être "Prince" mais, je désirais quand même me dévoiler, prouver aux réticents que ce "Petit Prince" était devenu grand, bien assez grand pour constituer une menace pour tous ceux qui s'approchaient de la région, avec de mauvaises intensions pouvant nuire.

La cohue que j'attendais véritablement arriva, me débarrassant de mes assaillants avec une facilité déconcertante. Ils étaient tantôt faibles, tantôt moyens, ce qui n'égalait pourtant pas mon niveau. Ils étaient peu dans ce Colisée à pouvoir rivaliser avec un Vice-Amiral. Zekki, sous le nom de Némésis, avait également performé, remportant facilement son combat contre un étrange nudiste aux idées sombres, se mettant complètement nu devant mon coéquipier, violant celui-ci visuellement. Cela confirmait mes attentes, nous étions plus forts que trois quarts des participants. Ma façon de batailler était certainement saccadé mais efficace, complètement imprévisible pour mes assaillants. À mes yeux, cette bataille commençait tout juste à devenir intéressante, les bandits se trouvant autour de moi se rendant enfin compte de véritable force, certains réfléchissants à deux fois avant de lancer l'assaut.

Continuant mes petits échanges, je n'avais pas remarqué qu'il y avait un grand mouvement non loin de moi, des pirates et autres combattants s'envolant rapidement comme happés par quelque chose de bien plus rapide et puissant qu'eux. Ils atterrissaient sur les murs ou même dans les gradins, empalés froidement. Quelqu'un était donc assez puissant pour réaliser ce genre d'acte, hormis cet homme à la crinière ébouriffée, ici-bas. Je ne l'avais pas remarqué mais, un regard était posé sur moi depuis le début, cette personne ayant éjectée les autres pour avoir le "couloir libre". Un espace parfait, pour lancer un puissant assaut qui était censé m'atteindre et sûrement jauger ma force. Il tira une flèche, enduite de Fluide Combatif qui arriva avec force vers moi, ayant eu le réflexe de l'attraper de ma main, et d'enduire ma peau également de cette sombre matière.

Le projectile m'avait tout de même projeté au loin, rasant le sol de pierre de mes yeux en essayant de m'y accrocher, tant bis que mal. Des dizaines de combattants s'envolaient sur mon sillon, tombant à l'eau pour la plupart. La personne qui avait décochée cette flèche était puissante, cela ne faisait aucun doute. Il m'avait obligé à user du Fluide sur mes solerets d'or, plus précisément sur mes pieds, plantant littéralement ceux-ci dans l'arène, pour m'arrêter avant de tomber moi-même. Au bord du précipice, la fumée se dissipant, je pus voir que l'auteur n'était autre que Bagra, l'homme que je recherchais depuis le début de cette bataille royale. Il m'impressionna, mon regard devenant beaucoup plus dur en croisant le sien, bien décidé de mon côté à faire parler celui-ci. Pendant ce temps, des grondements raisonnaient tout autre de nous, des grondements qui n'étaient pas provoqués par la précédente action.

« Oh ! Quelque chose est en train de se dérouler un peu plus loin. Incroyable ! Des guerriers virevoltent de tous les côtés dans l'Arène. Nous assistons à un véritable carnage ! Son surnom "Le Navire Cuirassé" n'a pas été volé ! Ce Géant est redouté comme la peste dans le Nouveau Monde ! Il est réputé pour être une véritable machine à détruire ! Des villages, des villes, des pirates ! C'EST TAAAAAAANNNNNNKKKKK ! »

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« GRAAAAAAAAH ! JE DETRUIRAIS TOUT LE MONDE ET JE REMPORTERAIS LE TOURNOI ! GRRRROOOOOOAAAAAARRRRRRRRHHHHH ! »

Criant, ses grognements de barbare raisonnant à travers le Colisée, l'un des favoris de ce Bloc était cet homme. Tank le "Navire Cuirassé". Faisant parti de la Race des Géants, il était réputé pour être un sanguinaire pirate, barbare, détruisant tout ce qui se trouvait sur son chemin. Bon nombres de villes en cendre portaient les marques de ses poings ravageant celle-ci. Il était l'un des Pirates que nous recherchions, Zekki et moi ici, pour le capturer à la fin de ce tournoi. Le Géant avait projeté son poing qui avait détruit plusieurs dalles de l'arène, faisant celle-ci trembler. Il était en train de lutter contre une énorme masse de combattants, les éjectant par dizaine, les écrasant par vingtaine. De part sa carrure et sa puissance, il était de loin celui qui faisait le plus de victimes dans ce Bloc, il enlevait de la cooccurrence, représentant lui-même un obstacle pourtant.

L'arène grondait toujours, tandis qu'un peu plus loin, un mouvement suspect était également de vigueur, le présentateur étant dans l'obligation d'inspecter du regard, les yeux ébahis, s'emparant une nouvelle fois de son Micro Escargophone, s'exclamant puissamment.

« Tss… C'est vraiment trop facile, hein sœurette… Y'a aucun enculé assez puissant pour nous amuser ! »

« Mmh, peu importe, nous sommes là pour la récompense. Dépose cette gourde, tu as déjà tellement amoché cette femme qu'elle dégouline de sang, voyons. »

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« Ils n'ont aucune pitié ! Regardez ce qu'ils viennent de faire subir à cette femme. Un Duo de Mercenaire, puissants et recherchés pour de graves crimes. Les Jumeaux de la Destruction ont encore frappés ! »

Les deux Mercenaires de ce tournoi étaient également parmi les favoris. Il fallait l'avouer, ils se démarquaient. Ils avaient un "jeu d'équipe" exceptionnel, excellant dans l'assassinat, ils étaient également réputés pour accomplir toutes leurs missions, ne ratant aucune cible et cela, depuis le début. Ils avaient deux styles de combat différents mais, se complétant facilement. La sœur, la plus sage, Athenia, utilisait le Hasshoken, celle-ci ayant ainsi le rôle de premier jet, celui qui brisera la défense ennemi tandis que le frère, le tempétueux Aresh avait hérité de la Boxe de Mogaro, celle que l'on qualifiait d'éclair, celui-ci étant donc la lance qui allait perforer directement la cible. Ils avaient fait preuve d'une grande force, terrassant tous ceux qu'ils croisaient, qualifiant ceux-ci directement comme étant deux favoris pour le titre de vainqueur du Bloc B.

Toujours en plein échange de coup avec Bagra, le nombre de participant avait assez diminué pour que je puisse me laisser affecter par un seul adversaire et ne pas m'en soucier de plusieurs. En effet, Tank, les Jumeaux ainsi que cet homme à la chevelure bestiale y étaient pour beaucoup. Ils avaient tués ou battus tout ce qui se trouvait sur leurs chemins, sans aucune distinctions ou aucune retenue. Ainsi, Bagra avait pu me repérer, ce qui était une bonne chose, il avait des réponses, qu'importe le prix de celles-ci. Après cette puissante flèche, ne me laissant pas le moindre temps de répit, l'homme en décocha plusieurs, tantôt enduites de Fluide et tantôt complètement normales, ce qui n'arrangeait pas ma situation. Il avait un excellent œil, arrivant à viser ma position et cela, quelque soit mon axe ou les conditions autour. Il en décocha tellement que cela devenait vite ingérable.

« Excellent Léonidas-San ! Franchement ! Mais, passons à la vitesse supérieure ! Booobooobooobooobooobs !! »

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« LOVE THOUSAND CUPIDON !! »

Il attrapa de son étui, celle qui se trouvait à son dos, plusieurs flèches, un nombre si imposant que je pus évaluer celui-ci, armant son arc et tirant celles-ci d'un coup sec. Je ne pus que réaliser ce qui m'attendant, cette véritable pluie de projectiles prêts à me transpercer de partout, voir pour certaines, de me traverser, tout simplement. Mon sabre à la main, je n'avais toutefois pas reculer, m'interdisant de "m'envoler" grâce au Geppou, devant garder cette technique secrète par tous les moyens possibles.

* C'est bien trop… *

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« Buso-Koka ... »

J'avais essayé de réaliser ce qui n'était pas à ma portée, usant de mon sabre et de mouvement puissant et rapide pour arrêter ce nombre déraisonnable de flèches décochées, n'ayant pas les connaissances requises. Je ne pus tenir que quelques secondes, dépassé par l'assaut, la lame tombant, je fus contrains de placer mes bras devant moi, en garde et de les enduire de Fluide Offensif, pour protéger ma tête et le haut de mon torse. La plupart des armes de jet s'entrechoquèrent avec mon sombre Haki, se brisant sous la pression tandis que les plus chanceuses passèrent à côté, venant effleurer ma peau et la taillader de toute part, certaines s'enfonçant dans mes cuisses. Pourtant, ce n'était pas véritablement si désastreux. Bagra avait sans doute tiré pour cibler principalement ma tête et mon tronc, il y en avait donc peu ayant franchi ma "barrière".

Quand cette pluie s'arrêta, les flèches les plus puissantes qu'il avait envoyé ayant percuter le sol avec force, créant donc un nuage de poussière avaient rendues l'arène totalement imperceptible, du moins de notre côté, un puissant vent soufflant par la suite celui-ci, je m'étais moi-même débarrassé du peu de flèches embrochés à mes cuisses et à mes flancs, encore debout, quelques égratignures sur le corps. Le public s'excita d'un coup, criant mon nom et celui de Bagra en harmonie, offrant à ceux-ci sûrement ce qu'il désirait. Des échanges de coup puissant et du sang. Le Grand Guerrier avait émis un impressionnant sourire en voyant ma détermination, ne le disant pas clairement mais, ayant l'impression de voir mon père à travers moi, qui était réputé pour sa ténacité de fer, jadis. Une ténacité qui me fit douter des raisons de sa mort, suicidé selon les dires, ce qui était contradictoire avec ce que représentait cet homme.

« Tu as une incroyable volonté, Léonidas-San, tout comme ton père ! »

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«Tu sembles intéressé par ce que je sais à propos de mon défunt ami, non ? Toutefois… Booooboooboooboooobbsssss… Auras-tu les épaules nécessaires pour pouvoir… Endosser la "vérité", dis-moi ? Léonidas… ou plutôt… Vice-Amiral Tempesta ? »

Mon regard fin se transformant tout à coup, j'étais complètement ébahis, l'homme émettant une fois de plus son sourire vicieux, fier sûrement de ce qu'il venait de me relever. Il était au courant de mon "statut" à travers les mers. Ce n'était pas vraiment étonnant, je ne me cachais pas véritablement mais, cela m'avait tout de même intrigué. Il semblait pourtant le seul à le savoir ici, hormis Zekki, cet homme étant alors plus "important" que je ne pouvais le penser. Du côté du commentateur, celui-ci commençait à véritablement s'exciter, les hostilités du Bloc B s'enchaînant et les combats devenant de plus en plus impressionnants. Ce qui attendait celui-ci n'était rien pourtant comparé à en ce moment. Tank, ce géant ravageur continuant à piétiner, les Jumeaux de la Destruction fauchant encore plus de vie, l'homme bestial couché au sol sans que je ne puisse l'apercevoir, bien trop pris, moi, le Prince de Dressrosa par mon échange avec Bagra, les jeux commençaient à être "faits" comme le disait l'expression, les potentiels vainqueurs se dessinant.

« LES COMBATS DU BLOC B SONT VERITABLEMENT INTENSES ! ECOUTEZ-BIEN ! IL NE RESTE PLUS QU'UNE TRENTAINE D'HOMME ICI DANS L'ARENE ET LES FAVORIS SE MONTRENT DÉJÀ ! ENTRE BAGRA, NOTRE PRINCE LEONIDAS, ATHENIA, LE FEROCE ATOUM…. HEU PARDON PARDON, MILLES EXCUSES… ATCHOUM, ARESH ET TANK… »

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« QUI… QUI GAGNERA LA BATAILLE DU BLOC B ?!! »

La foule en délire tandis que tous les combattants furent attirés par l'annonce du Maître de Cérémonie. Il ne restait plus qu'une trentaine de combattants, un nombre très mince par rapport à nos débuts, ce qui faisant sourire et jubiler plus d'un. Je fus interpelé mais, pas plus que cela, ayant d'autres préoccupations pour le moment. Les Jumeaux regardaient mon affrontement du coin de l'œil, repérant également ce "Atchoum". Ils n'étaient pourtant pas disposés à attaquer, du moins, pas pour le moment. Le Géant Tank continuait de détruire ce qu'il voyait, un important groupe de pirate venant pendant ce temps vers l'homme couché au sol, silencieux. Que pouvait bien être la suivre ?

Commandant de Flotte

Block B

Le combat entre le "Petit Prince" fils de Dressrosa et ce grand Bagra sont plutôt impressionnant. Les flèches du gros filent à toutes vitesses vers le blond. Toujours allongé je me délecte de cet affrontement qui est surement l'un des plus intéressant de ce Block. J'en profite aussi pour me reposer. D'habitude j'utilise mes flammes ravageuses et réduit tout en cendre, mais pour une fois, autant s'entraîner et s'habituer au haki de l'armement. Sur les terribles mers du Shin Sekai c'est un atout pour un pirate et il n'est pas des moindres. Mes prochains adversaires seront d'un tout autre calibre que ceux que j'ai déjà affronté. Je me rappelle d'ailleurs ce combat contre un officier de la Marine sur Shabondy. C'était un Logia lui aussi mais je ne maîtrisais pas encore le Busoshoku Haki en ce temps là. Un combat impressionnant entre Glace et Feu, mais complètement stérile car aucun de nous ne pouvait vaincre l'autre.

Finalement rêveur plus qu'attentif au combat qui fait tant crier la foule, je suis complètement déconnecté. Doucement, un petit groupe de pirate s'approche dans mon dos. Leur "chef" est munit d'un poignard et s'apprête à me tuer, ou enfin essayer de le faire. Alors que ma couverture s'apprête à être définitivement inutile, quelqu'un m'attaque aussi de face. Je le repère alors qu'il est juste devant moi, en pleine course. Je remarque qu'il est munit d'un casque surmonté d'un long pic sur le dessus. Par pur réflexe je fais une roulade de coté et esquive son assaut. Or, il se fige littéralement sur l'homme qui tentait de m'assassiner de dos. Plantant plus précisément son pic dans l'entre-jambe de celui-ci. Dans les tribunes, beaucoup d'hommes se tiennent douloureusement les parties génitales, compatissants au mal du pirate. Rapidement son pantalon de toile se teinte de rouge et il tombe au sol. Son agresseur lui se relève et se fait tuer par les coups des camarades de celui qui est maintenant stérile.

Je me relève sans pression, me faisant huer par certains. Le public ne m'aime vraiment pas, mais bon, c'est réciproque donc il n'y a pas de soucis. Alors que quelques spectateurs continuent de me montrer leur haine, je leur fais un doigt d'honneur puis me retourne pour leur faire dos. Les sifflets croissent mais ne parviennent toujours pas à surpasser les cries allant bon train pour Léonidas et Bagra les deux combattants. Ne faisant plus attention à eux je lève les yeux haut dans le ciel pour voir la tête du géant qui se tient non loin de moi. Sa carrure est impressionnante, celui-ci doit faire environ 15 bon mètres. D'abord ébahit, je fini par avoir un large sourire. Voici un adversaire qui devrait être amusant. Je me souviens que tout à l'heure, le commentateur s'était excité en prononçant le nom de Tank, ce géant qui sème la terreur. Bon, il n'y a vraiment plus que moi dont on ne connait pas l'identité. C'est bon à savoir, au moins, ça veut dire que j'ai plutôt bien géré. Pourtant, je sais qu'à la moindre utilisation de mes flammes, ils me reconnaîtrons automatiquement.
Je marche donc vers ce colosse dont la force doit être gigantesque. J'esquive le corps inerte d'un guerrier, soufflé par le coup de poing de Tank.
Voilà qui est parfait, pour le moment il est à la mesure de la réputation qu'en fait le présentateur. J'avance, montant parfois sur des gladiateurs incapables de se mouver. Un de leur confrère, en armure luisante m'attaque à main nu. Le fou croyait m'atteindre mais malheureusement pour lui, il est bien trop faible.
J'esquive d'un pas en arrière son coup plus qu'insuffisant et enduit mon poing de haki pour lui asséner un violent coup dans le visage, lui fracassant nez, arcanes et pommettes au passage. Il est propulsé hors de l'arène et retombe dans l'eau, le visage boursouflé.

Le géant me remarque et se tourne vers moi. Sa masse met à mal les dalles de pierre à chaque pas. Un immense sourire s'étale sur mon visage. Enfin je vais pouvoir mesurer ma force et tester mes progrès.

> Alors montre moi ce qu'est la force d'un géant !

Je lui fait face, fièrement et sans peur. Les spectateurs près de nous retiennent leur souffle. La tension devient vraiment lourde, on sans qu'il se passe quelque chose, que le combat est imminent et va être intéressant. Déjà, quelques uns ont complètement oublié que leur "chouchou" se bat lui aussi.
Puis, le "Navire Cuirassé" comme la Marine le surnomme passe à l'offensive. Il ne prévient pas, joue la surprise et veut faire parler sa force qui doit être monumentale. Il tente un shoot du pied. Celui-ci rasant l'arène soulève quelques dalles au passage. Je ne peux qu'observer sa puissance d'un œil intéressé. Avoir un géant dans son équipage ça doit être sympa. S'il se bat bien alors je lui demanderais de me rejoindre à coup sûr.
Pourtant, son coup n'est pas si rapide que ça et je n'ai pas vraiment de mal à esquiver son terrible coup.

> Serais-tu une honte chez les géants ?

Sortant de ses gonds à ces quelques mots, je reconnais là la célèbre fierté qu'on m'a conté à propos des géants. Ce peuple de guerrier possède quelques choses qui ce perd dans ce monde, la fierté. D'ailleurs, maintenant énervé, le colosse déchaîne toute sa violence et dirigent son poing vers moi à toute vitesse. Rapidement mon bras droit devient noir, enduit de haki. Je décide alors de tendre ma main droit vers le poing de mon opposant et tente de bloquant son coup dévastateur.
Le contact entre son poing et ma main, paume ouverte, produit un vacarme pas possible. Il produit même une onde de choc qui envoie valser quelques corps inertes au sol.
Sa force pur me repousse tellement elle est grande. Pourtant, il ne va rien comprendre. D'un coup sec je me déplace sur la droite et le laisse basculer vers l'avant à cause de son énergie cinétique. Puis, je l'attrape avec ma main pleine de haki et le tire encore plus vers le sol. Définitivement attiré vers le sol, je cours vers son visage qui s'approche et lui met un coup de coude plein de haki de l'armement dans la pommette. Cette fois-ci il bascule vers l'arrière et est légèrement sonné bien qu'il se reprenne vite.

Il recule de quelques mètres pour creuser un écart entre lui et moi. Sa fureur atteint un poing qu'il n'a surement jamais connu auparavant. Se prendre un tel coup par un "nain" doit l'humilier. Malheureusement pour lui, il n'en a pas terminé avec moi.

> Tu es un géant minable, je croyais que vous aviez plus de fierté que ça sur ton île !

Erbaf, d'ailleurs, faudrait que j'aille y faire un tour un de ces quatre. Cette fois-ci, j'irais réellement recruter un guerrier qui en vaut le coup car ce Tank, il n'est pas du tout à la hauteur.

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Le combat au colisée se poursuivait et cela, de plus belle. Mon combat contre ce Bagra débutait à peine et celui-ci s'intensifiait de seconde en seconde, une tension se dégageant de deux puissants êtres. D'origine, j'étais plus puissant que lui, un net avantage pouvant rapidement se dessiner. Seulement, je m'étais volontairement imposé des limites. User mon Fruit du Démon qu'en dernier recours ou encore, utiliser des variantes éloignées de ce qu'était le Rokushiki. Je ne devais pas me faire démasquer, en tout cas, pas maintenant. Ma couverture de Prince et uniquement cela était assez mince si je me fiais aux dires de Bagra qui évoqua, avec mon nom de famille d'origine, mon grade au sein de la Marine, celui de Vice-Amiral. Comment avais-je bien pu concevoir être à l'abri ? J'étais entouré de Pirate après tout, le fait que ce ne soit que cet homme qui m'ait reconnu tenait du miracle et non l'inverse.

L'homme m'avait menacé avec une puissante flèche qui me surprit grandement, m'obligeant à user du mien. Celle-ci m'avait propulsée avec une telle force que j'avais emporté avec moi plusieurs participants, se retrouvant happer par ma cinétique. Le prélude d'une grande bataille à venir. Il continua à attaquer à distance, sûrement pour empêcher mon approche et une quelconque attaque au corps-à-corps, étant mon point fort. Il risquait énormément et connaissait indubitablement cette vérité étant donné sa connaissance sur ma profession. Ne me laissant pas le moindre temps de répit, l'homme en décocha plusieurs flèches, tantôt enduites de Fluide et tantôt complètement normales, ce qui n'arrangeait pas ma situation. Il avait un excellent œil, arrivant à viser ma position et cela, quelque soit mon axe ou les conditions autour. Il en décocha tellement que cela devenait vite ingérable.

Une cinquantaine voir une centaine, ayant juste à peine le temps de protéger mon tronc avec mes bras et les recouvrir à leurs tours de Fluide Combatif, plus solide que celui du Grand Homme, les projectiles n'arrivant pas à franchir celui-ci. Je fus quelque peu touché par l'attaque, au niveau des cuisses mais, ce n'était pas véritablement douloureux. J'avais déjà connu pire comme blessure et ôter les flèches de ma propre chair ne m'effrayait pas le moins du monde, bien au contraire. Ce fut la suite qui fut intéressant, l'homme commençant à dévoiler ce qu'il savait, mais pas à propos de ce sujet-ci. Bagra était un homme informé étant donné qu'il me connaissait comme étant ce "Lion Rouge", officier de la Marine. Le sourire aux lèvres, l'homme profita de ce moment pour envoyer ses projectiles, donnant l'impression de ne jamais être à court, ce qui était problématique. Il serait dangereux jusqu’au moment où j’arriverais à m’approcher de celui-ci, ne serait qu’à le toucher du bout de mes doigts.
L’affrontement s’éternisait et ce fut alors à ce moment-ci que je dus user du Geppou, mais de façon assez subtile. L’homme ne semblait pas vouloir parler, du moins pas encore. Je ne le savais pas mais, il me testait. Il attendait cette volonté qu’il aurait traduit par un coup de ma personne, qu’importe sa provenance et c’est ce que je fis, hargneux mais, ce masque que je m’imposais au visage toujours aussi impassible. J’avais usé du Geppou directement au sol, sautant puissamment, le corps presque à l’horizontal à quelques centimètres du sol, tel un poisson dans l’eau, donnant l’impression que je volais littéralement. Ses flèches passèrent au-dessus de moi, celui ayant à peine réalisé ma venue. Le temps qu’il prit pour me situer, armer sa flèche de fluide et tendre son arc fut plus long que le temps que j’eus à gaspiller pour dresser mon poing vers son visage, écrasant violemment celui-ci contre le sien, qui fut éjecté facilement, roulant telle une sphère au sol.

« Oh pas mal Léonidas-san ! Voilà la détermination que j’attendais ! »

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« Tu es aussi déterminé que lui hein… Et c’est peut-être ça qui a mené à sa perte… »

Cette phrase venant de l’homme me laissa perplexe, réfléchissant au sein qu’il a voulu donner à ses paroles en essuyant mon gantelet droit d’or du sang de cet homme. Dressant alors une fois ces flèches vers moi, il en laissa quelques unes que je m’efforçais de contrer avec mon épée, tout en écoutant ce que l’homme avait à dire, mon coup ayant décidés celui-ci à me parler et cela, pour de bon.

« Ton père était quelqu’un de fort mais, tu le sais déjà, non ? Anaxandridas de Fer ! Ce n’était pas seulement pour sa grande résistance mais, pour sa volonté vois-tu. Il dirigeait fièrement Dressrosa depuis ton grand-père, le Roi Léon et ta Grand-mère, la Reine Viola Riku. Seulement, cela pouvait être un problème pour certains intéressés, vois-tu ? »

Il continua son assaut tandis que je réfléchissais à ce qu’il disait, tendant l’oreille pour ne rien perdre aux paroles de l’homme. Anaxandridas, mon père, malgré son statut de Roi, était réputé pour être puissant, terriblement fort pour le commun des habitants ici. Dressrosa en son temps n’avait pas eu besoin de cette Dynastie Ouroboros comme protection, sa seule présence suffisant, le pays de l’amour était ainsi indépendant. C’était par ailleurs ce qui fit que notre pays fut, pendant une certaine période, attaqué de toute part des pirates bien qu’arrogant, pliant tous devant le Roi de « Fer » comme il était surnommé. Petit, j’avais l’habitude de voir celui-ci de dos, fier comme il l’était, sa cape volant au gré de l’air. Il m’avait sauvé énormément de fois, n’offrant jamais de rançon contre ma vie, risquant la sienne s’il le fallait, en contrepartie. En ce temps-ci, je ne pouvais pas cacher que je lui en voulais de ne pas s’être allié à la Marine ou à un Pirate.

Cette solution était si simple. Si mon père l’avait fait, Dressrosa ne serait peut-être plus aussi « fier » mais, je n’aurais pas eu à subir ces kidnappings et autres. Il fut un moment où le pays ne cessait de batailler, ce qui m’obligea et cela, de mon plein gré, à apprendre à me défendre seul. En y réfléchissant bien, si cela avait été le cas, je ne serais pas cette personne que je suis aujourd’hui. Ses « blessures » m’avaient forgé et je me plaisais. Celui que j’étais devenu et ce que je pratiquais en ce moment me rendait fier de ce parcours. Mon défunt père avait sans doute eu raison, son entêtement et sa fierté mal placée n’étaient pas totalement mauvais. Plongé dans de vieux souvenirs, j’avais laissé passé quelques flèches qui m’entaillèrent, bien évidemment, rien de bien sérieux, reprenant ce sérieux légendaire qu’était celui que je possédais, Bagra se mettant à sourire étrangement, retirant les lunettes qu’il avait aux visages tantôt.

« Maintenant que ton père est mort et que ta cousine est sur le trône, Dressrosa fait parti d’Ouroboros, non ? Evidemment, la Reine Riku n’a rien à se rapprocher dans cette histoire, hormis peut-être, sa « naïveté » ? Ouroboros est une association de plusieurs Royaumes. Encore plus de Royaume sous cette Dynastie apporterait plus de force. Seulement, ton père ne voulait pas d’alliance, non ? Je ne fais qu’émettre des hypothèses cependant mais… C’était clairement dans l’avantage d’Ouroboros de voir un Nouveau Souverain sur le trône, non ? Mais toi qui connais ce monde grâce à poste, tu sais très bien que la Dynastie n’est pas quelque chose d’aussi facile…. »

Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Le terme plus juste était que je ne voulais pas comprendre. Savoir que cette réponse était sous mon nez depuis si longtemps me désarmait complètement. L’homme reprit avait émis un grand sourire, caressant sa barbe blanchâtre.

« S’en prendre aux Royaumes est inutile. Ouroboros est une association de Sept Royaumes mais, ils ne sont pas indépendants… Il y aura toujours quelqu’un qui régit dans l’ombre, hein, Léonidas-san ? »

Bagra avait armé son arc d’une flèche, beaucoup plus imposante que les autres, faites d’acier, enduisant le projectile de cette sombre matière qu’était le Fluide. Il allait décrocher la puissante arme vers moi tandis que j’acquiesçais les informations, un ton sombre apparaissant sur mon faciès.

« Il y aura toujours quelqu’un pour diriger »

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« Les Schwarz !! »

Mon visage changea drastiquement et brutalement, prenant un ton beaucoup plus sombre qu’à l’accoutumance. Me voir ainsi était un véritable miracle, une bouillante colère se répercutant sur mes traits n’étant pas quelque chose qui arrivait d’habitude. Quelques veines se gorgeaient de sang à vu d’œil, mon regard noir fixant Bagra avec insistance, pourtant perdu dans mes songes. J’avais arrêté sa flèche d’un coup, le vent se scindant d’un coup telle une puissante onde. Mon doigt enduit de fluide, les nerfs me « montant » jusqu’à la tête, je brisais sans aucun problème le projectile cette rage m’habitant contrôlant mes réactions pour ce court laps de temps. L’ami de mon défunt paternel arrêta ses mouvements, souriant légèrement en se disant que cette rage était sûrement celle qui pouvait rendre justice. Une rage que je ne pouvais plus cacher, le morceau de cette flèche d’acier se trouvant dans ma main réduit à l’état de poussière métallique.

Mon ire était grande. Comment n’avais-je pas déduis cela ? Je connaissais tous les facteurs de cette dîtes hypothèse. La fierté mal placée de mon défunt père, sa mort mystérieuse, la montée au trône de ma cousine qui se conclu par l’alliance entre Dressrosa et les six autres Royaumes, la Dynastie Ouroboros, sous le commandement de la Famille Schwarz. Je ne connaissais pas les fondements d’Ouroboros, ni l’origine de cette fameuse et puissante famille. J’étais pourtant au courant de leur existence et de l’importance qu’ils avaient dans cette alliance. Tout ceci n’était que clair. Bagra avait émis que, mon père, borné comme il était, avait dû refuser leur proposition, poussant ceux-ci à organiser son meurtre, qu’importe la façon de faire et la personne qui le fait, pouvant ainsi influencer un souverain bien moins expérimenté que ce défunt Roi. Ce souverain aurait été ma personne si je n’avais pas abandonné le trône.

Cependant, reprenant quelque peu mes esprits. Le Tournoi dans le Colisée n’était pas terminé. Je devais encore me hisser jusqu’à cette fameuse finale où les vainqueurs des blocs devaient s’affronter. Posant les yeux sur les spectateurs, je me demandais bien si cette fameuse famille avait corrompue quelqu’un ici. Les soldats ? Un conseiller ? Même quelqu’un de ma propre famille ? J’avais appris que la confiance en ce monde pouvait être éphémère, ce qui provoqua mon grand doute sur Dressrosa. Cependant, mon devoir de prince m’obligeait à protéger les terres sur lesquels j’ai posé les pieds pour la première fois. Cette fierté était similaire à celle de mon père, je devais l’avouer et ce fut alors dans cette optique que j’avais foncé vers Bagra, qui l’avait compris à son tour, armant ses flèches pour un long échange. Ce combat en premier lieu, la vérité après. J’étais décidé et cela se voyait à travers chacune de mes actions, les barrières que je m’étais fixé s’envolant.

« Malgré mon respect pour ton père, je te laisserais pas gagner Léonidas-San ! »

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Contractant les muscles qu’il possédait sous cette énorme masse graisseuse qui recouvrait son corps, ses vêtements craquèrent, s’entourant ainsi par la suite de Fluide, bien plus sombre, il chargea vers moi, ayant dans l’idée de m’écraser, ce qu’il ne ferait pas. Pas avec la détermination que je possédais à cet instant.

* Tu m’as aidé, seulement… J’ai un devoir… *

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« Jugon "Shishi'Ô" !! »

J’avais utilisé le Shigan, dans sa dérivée, bien évidemment. Le Jugon était un Shigan réalisé avec le poing entier. Si sa première forme était comparable à l’impact d’une balle d’un fusil sur le corps, le Jugon était similaire à l’impact d’un boulet de canon, à bout portant. Le « Shishi’Ô », quant à lui, était de mon invention, faisant s’abattre une pluie de Jugon sur ma cible, qui s’arrêta net, ne pouvant qu’encaisser avec l’incroyable vélocité de mes coups, ne lui laissant aucun véritable répit. J’avais au préalable enduit mes mains de Fluide Combatif, brisant le sien de la manière la plus brute possible, sentant quelques côtes se briser à l’impact de mes poings. Les coups étaient tels que les spectateurs frémissaient, se demandant d’où je pouvais bien tirer une telle force. Bagra recula sous les coups, avant de se laisser complètement happer par cette puissance qu’était la mienne, projeté sur plusieurs mètres, s’écrasant au sol, vaincu mais, avec le sourire aux lèvres.

Dans le fond, il désirait perdre contre moi, je lui rappelais ce vieil ami qu’il avait perdu. Il était heureux, car que je pouvais faire quelque chose. Cette force qui m’animait. Il l’avait ressenti. Tombant dans l’inconscience, il avait brandi ce sourire, le présentateur n’en revenant pas. Il s’écria haut et fort que Bagra avait perdu, le peu de participants restant regardant ce Grand Guerrier connu des mers au sol, tandis que je m’étais que peu amoché. Cette sérénité qui m’habitait en épatait plus d’un, s’éloignant de ma position actuelle. Consacrant ces dernières minutes passées à mon affrontement contre le Guerrier de l’Amour, je n’avais pas porté attention à mes alentours, mon soudain intérêt pour celui-ci, reprenant une calme respiration m’avait troublé. Il ne restait véritablement personne, des hommes normaux, semblant faibles à première vue, hormis une ombre derrière moi, mes pupilles tournant vers celle-ci, je ne pus qu’admirer l’entité qui provoquait les ténèbres sur l’arène.

Je n’eus pourtant pas le temps de me retourner quand un énorme brasement suivi d’un choc raisonna à travers le colisée, tétanisant tous ceux qui s’y trouvaient.

« MAIS QU’EST-CE QUE… »

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« L’ARENE DU COLISEE ! ELLE… ELLE A ETE DETRUITE !!!! »

Ce cercle de brique sur lequel nous étions partis en grava tout simplement. Ce bruit que nous avions entendu plutôt n’était autre que prélude de ce désastre. Il se scinda en plusieurs morceaux, tous les participants hormis ma personne, à première vue, furent éjectés de l’arène par l’onde. J’avais, dans la panique, utilisé le Geppou pour contrer la force de l’air, me permettant ainsi de sauver ma place. Bagra sombra entre deux énormes blocs de la défunte arène, son corps inconscient regagnant l’eau. Celui qui avait fait ça n’était pas inconnu du présentateur qui, ne se remettant pas du choc, avait aperçu cette immense silhouette dans le nuage poussière généré par sa propre attaque. Un homme qu’il allait longtemps qualifier comme étant le favoris, sa force brute relevant le danger qu’il représentait.

« OH MON DIEU ! TANK… TANK LE CUIRRASSE A TOUT DETRUIT ! IL NE RESTE RIEN DE L’ARENE !!!! IL NE RESTE PLUS PERSONNE MESDAMES ET MONSIEURS ! JE NE VOIS QUE LUI ET LE PRINCE LEONIDAS !! »

Il était immense, beaucoup plus grand qu’avant, les veines lui sortant du corps à une vitesse hallucinante. Une véritable calamité qui s’était abattu sur Dressrosa.

« J’ai mangé le Fruit de la Rage et je n’avais jamais été aussi puissant !!! »

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« J’ai sûrement détruis l’autre enfoiré ! Maintenant… C’EST A TOI PUIS A DRESSROSA !! »

Son immense poing en l’air, il allait le projeter vers moi, ayant déjà la main sur mes gantelets, prêt à les retirer à tout moment et à user de mes Pouvoirs contre un tel monstre. Cette calamité qu’il représentait pour Dressrosa, je devais l’annihiler. Il ne restait personne, après tout, selon le peu que je pouvais voir de l’arène. Il ne pouvait pas être vaincu par un coup. Cependant, nous parlions bien de coup basique. Ce poing arrivant à une vitesse indescriptible vers ma direction, qu’allait-il arriver ?

Commandant de Flotte

Block B

Le géant énervé comme jamais auparavant tente de m'écraser sous sa semelle. Un peu surpris par son geste je tarde à réagir et esquive de très peu son attaque, laissant un autre subir ce triste sort. S'en suit une coup de poing d'une violence dont seul les géant sont capable et je décide, pour continuer de l'humilier de cette fois-ci présenter uniquement la paume de ma main en guise de protection. Une fois fait, pensant que ça suffirait à le bloquer, je vois sont poing noircir d'un seul coup et je valse à plusieurs mètres en arrière. Son coup soudainement enduit de haki m'a surpris et blesser physiquement mais surtout dans mon ego. Je saigne un peu du coin de la lèvre et mon corps arbore quelques égratignures un peu partout. Voilà que d'un coup, cet homme remonte dans mon estime mais malheureusement attire aussi ma colère. Me frapper ainsi c'est pas mal effectivement mais je n'aime pas ça, il faut que je lui fasse comprendre qui est le plus fort.
Droit face à mon adversaire je décide de lui foncer dessus pour qu'il comprenne bien qu'il n'a pas à faire à n'importe qui. Les quelques spectateurs qui suivent notre combat sont époustouflés du courage d'un si petit homme contre une telle masse que représente le "Navire Cuirassé".

Je cours vers lui et esquive un gladiateur essoufflé donnant des coups terriblement lent. J'en assomme un autre d'un coup de pied circulaire en pleine face puis continue de me diriger vers le guerrier d'Erbaf. Il me toise de toute sa hauteur, me prenant littéralement de haut ce que je déteste par dessus tout. Puis, je sens son énervement augmenter, ses veines augmentent petit à petit de volume pour devenir saillantes. Son poing décolle pour venir s'écraser sur moi et la tâche noir apparaît de nouveau. Puis, au dernier moment elle s'efface et j'esquive son coup tant bien que mal. La vitesse de mon ennemi a rudement augmenter et la violence de ses coups aussi. Ce colosse déplace beaucoup d'air en même temps qu'il frappe et c'est plutôt gênant. Pourtant cette fois-ci j'ai pu éviter le coup, me retrouvant sous son avant bras, recroquevillé, j'enduit mon poing droit de haki et lui donne un premier coup. Aussitôt, il tente de m'attraper avec son autre main et je me laisse attraper bêtement. Se redressant pour m'impressionner tout en me ramenant à la hauteur de ses yeux, Tank tente de me prouver que c'est lui le chef.

> Alors minus c'est qui la honte ?!

C'est alors que j'explose de rire devant son nez. Oui cet homme est fort mais pourtant s'il savait que je me bride moi même il en deviendrait complètement fou. Je n'utilise pas mon fruit et n'utilise que mon haki alors que je pourrais déjà avoir terminé le combat depuis un bon moment. C'est ce qui me fait rire et je le montre bien.
Cependant ce qui m'intrigue c'est sa maîtrise du haki. On remarque sans difficulté qu'il a découvert ce pouvoir depuis peu car il ne se manifeste pas tout le temps. Des fois ça marche et d'autre non, j'ai moi aussi connu cette période en arrivant sur le Shin Sekai. C'est un moment qui peut se trouver un peu frustrant mais une fois qu'on l'a dépassé il n'y a plus aucun soucis.

De nouveau sérieux j'arrête de rire complètement et regarde mon adversaire droit dans les yeux. Aussitôt je plonge ma tête à l'intérieur de sa main et cette fois-ci je suis déterminé à lui donner un avant goût de ce que je suis réellement. Sans que les spectateur ne puissent le voir ni même le soupçonner je m'enflamme instantanément pour le brûler. Le géant ne lâche pas prise sous la douleur mais desserre juste assez sa poigne pour que je sois à l'aise. Ni une ni deux j'arrête mon embrassement et enduit mes mains de haki pour définitivement sortir de son énorme main.

> Mais qu'est ce que tu es ...

De nouveau je souris mais cette fois-ci je vais être moins drôle. Je prend appui sur sa paluche et me propulse vers son visage. Mon poing est armé et déjà enduit de haki, je fonce sur lui à toute vitesse et le choc entre son nez et mon poing est très violent. L'air est éjecté par l'impact et il tombe en arrière à quelques mètres de sa position initiale. Un bruit sourd d'os brisé se fait entendre et le sang gicle. Retombé sur le cul, sa main au milieu du visage il constate l'ampleur des dégâts. Moi aussi retombé au sol j'admire mon oeuvre. En effet, je suis fier de l'effet provoqué. C'est exactement ce que je voulais et comme il est loin d'être vaincu, il va pouvoir me divertir encore pour un moment. Je me tâte un peu le poing fier de moi et ne regarde même plus mon adversaire. Je fais face au public qui pourtant, pour la plus grande partie ne me regarde même pas. Ils sont tous absorber par l'affrontement de leur chouchou contre l'autre grand chauve et bedonnant.
Au contraire, mes hommes eux non pas perdu une seule miette de mon combat. Tous m'encourageait et sont désormais heureux de ma petite démonstration de force auprès du géant. Au moins je sais que quelques uns n'auront rien perdu de cette opposition que même le présentateur ne calcule plus.

Soudain, je suis attiré par un bruit venant de Tank. Le géant pousse un cri grandissant de colère quelque peu semblable à ceux que peut pousser Ordrix. Mon regard se pose donc de nouveau sur lui et je ne peux qu'observer quelque chose d'étrange. Sur son front mais aussi ses bras, son cou et ses tempes, ses veines grossissent à vue d’œil. Il devient même un peu rougeâtre sous l'effet de l'afflux massif de sang dans son corps. Puis, plus brutalement encore, le géant déjà immense, grandit. C'est très étrange à concevoir mais réellement il devient plus massif et prend quelques mètres de plus pour vraiment dominer l'arène. Voilà que je suis mal, maintenant c'est un super-géant que je dois affronter et je sens que ça pas être la même que tout à l'heure. Dans une colère qui se déverse dans l'espace, Tank se relève, le nez, le torse et la main gauche pleine de sang.

> Je vais te tuer, je vais te tuer ... JE .. VAIS TE ... TUER !!!!

Presque la bave au lèvre le géant devient complètement fou. Sa masse musculaire est devenue titanesque et il transpire la violence. Comprenant facilement que je vais devoir me donner bien plus que ce que j'ai pu le faire jusqu'à maintenant, je décide que je vais terminer le combat le plus rapidement possible.

> Il va se calmer le gros !

Tranquillement, sans pression malgré la situation, j'enlève ma cape doucement presque pour que le public n'en perde pas une miette. Puis, je lance l'étoffe au sol derrière moi, comme si j'allais la protéger. Tout cela sans lâcher le regard avec le géant qui me fait face avec se regard si emplit de rage. J'aime cela mais le mien se noircit aussi. Je n'ai plus aucun sourire, le visage fermé comme si j'allais tout donner pour en finir, comme si j'allait le tuer. D'ailleurs, jusqu'à maintenant, tous les hommes qui ont pu apercevoir cette expression de mon visage sont mort très rapidement ensuite.
J'avance mon pied droit, puis le gauche doucement et ensuite je m'élance sur mon adversaire les poings fermés et qui se teinte déjà de noir. C'est aussi le cas de Tank qui s'élance lourdement mais toujours dans sa fureur si impressionnante. Alors que derrière nous Bagra se fait vaincre, dans la foulée le poing du géant s'écrase sur le sol. Celui-ci se teinte de noir au dernier moment et m'écrase malgré mon propre busoshoku Haki. En réalité, le sol s'effondre sous mes pieds et je suis blessé de manière très superficielle. Puis, c'est la totalité de l'arène qui est détruite par la puissance de ce coup dévastateur. Alors que les dalles se brisent, tombent dans l'eau, les corps des autres gladiateurs sont soufflés et sombres eux aussi dans l'eau. Je peux voir près de moi le corps gras de Bagra qui flotte difficilement et tente de ne pas finir éliminé.
Je saute ainsi de dalle en dalle pour éviter l'eau pleine du sang des guerriers qui se sont entre-tué lors de cette mêlée royale.

Une fois définitivement sauf, je regarde autour de moi pour faire le constat des dégâts. C'est une vraie désolation qui sévit et la foule est en délire. On peut dire qu'ils ont eu leur dose de violence et de mort. Content, ils le manifestent allègrement en scandant le nom de leur "petit-prince" désigné favori depuis sont arrivé et celui de Tank le "Navire Cuirassé" et destructeur d'arène. Ils ne me voient pas car je suis dissimulé entre deux dalles qui se chevauchent. Voilà qui est intéressant car moi je peux suivre ce qu'il se passe entre les deux "finalistes" de ce Block. C'est ainsi que j'observe l'assaut du titan sur le guerrier blondinet. C'est mon heure, l'anonymat est terminé pour moi je vais maintenant pouvoir tout donner pour montrer ce qu'est Bachara "Le Néant".
Je dégage la dalle brisé qui me dissimule de la vue de public puis emploie enfin mes pouvoirs de Logia.

> Kaen Sokudo !

J'enflamme instantanément mes pieds et m'envole tel une torche humaine vers le géant. Ma vitesse est grande et surement que tous les yeux sont rivés sur moi et cette intervention que personne n'aurait soupçonné. J'arme mon bras droit derrière moi puis avec puissance le balance droit devant.

> HiiiiiiiiiKennnnnnn !

Une énorme colonne de flammes s'échappe de mon poing pour foncer en direction de visage du géant. L'attaque est rapidement et Tank la prend de plein fouet sans même pouvoir réagir en conséquence. Le colosse tombe le visage et le torse brûlé alors qu'une explosion se forme au point d'impact. Mit k-o sur le coup, il tombe inconscient le haut du dos dans les gradins. Là où il tombe les spectateurs fuient et il est possible qu'un ou deux soient restés bloqué et surement soient morts sous son poids. La foule est en délire entre joie, folie et peur. Toujours en l'air je re-descend pour finalement me positionner sur une dalle de pierre à moitié dans l'eau. Mon sourire réapparaît sur mon visage et je jubile déjà du moment où le commentateur annoncera mon nom au micro. Un événement qui le chamboulera et aura surement le même effet sur toute la foule.

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Il arrivait que des événements ne prennent pas la tournure attendue, qu'importait celle-ci. Seulement, aujourd'hui ce résultat était totalement inattendue pour tous ceux qui assistaient à ce tournoi, aux Colisée. Un facteur important aurait pu changer la vision de tout ce petit peuple ici, ainsi que la mienne. Un facteur d'identité. Mon affrontement contre Bagra avait été révélateur, beaucoup plus que ce que j'avais rapidement bien pu concevoir avant de croiser le fer réellement avec celui-ci. Etape par étape, il avait tracé un chemin logique dans mon esprit, vers une vérité que ma conscience pouvait trouver mais, quelque chose dont je n'avais aucunement prêté à attention. De fil en anguille, il se me faire douter rapidement de cette réflexion dont j'étais assez fier. Il m'avait ainsi guidé vers ce qui pouvait être la vérité, logique de sens et de raison.

Ouroboros trouvait son intérêt à la mort de mon défunt père, celui de pouvoir "attraper" Dressrosa entre leurs griffes et en faire l'un de leurs nombreux Royaumes alliés. Le terme "Ouroboros" n'était exacte ! Ce n'était qu'une dynastie, quelque chose qui ne pouvait pas se désigner comme une personne donc, comme un coupable. Une famille se cachait pourtant derrière cette bannière et malgré le mystère plainant sur eux et leurs origines, j'étais à présent persuadé d'une quelconque culpabilité dans la conscience de ces personnes-ci. La famille Schwarz. Ils étaient célèbres de nom à cause de cette Dynastie, ils l'étaient tout autant pour le sombre qui planait autour d'eux. Ils étaient peu, pouvant se compter sur les deux mains, les vivants connaissant l'histoire et l'origine de ces personnes, ce que ce nom révélait et ce qu'ils avaient en tête.

J'avais connaissance être entouré de ces personnes, la Marine abritant des membres de cette ascendance sans pour autant pouvoir mettre un visage sur un nom, une expression jamais aussi bien employée par mes soins qu'en cet instant. Pourtant, me rappelant du contexte de notre affrontement, Bagra face à ma personne, je ne fus que faire abstraction de ce problème, devenant enfin consciencieux. Mon devoir était de satisfaire mon peuple bien qu'ingrat, ce que je fis, en infligeant une salve d'assauts véritablement puissants, le Guerrier de l'Amour gisant au sol, incapable de se mouvoir, inconscient et ainsi, incapable de "pensée". Une clameur générale ! Des applaudissements de toute part pour l'exploit que je venais de réaliser, ma popularité faisait l'unanimité aux près du publique, le favoris ayant déjà été désigné et cela, depuis quelques minutes déjà.

Des encouragements. Quelque chose d'aussi éphémère qui, pourtant, était censé pouvoir déstabiliser la personne qui se trouvait en face de moi et même ceux aux alentours. Ne pas se sentir soutenu pouvait être un sentiment terrible pour les plus faibles d'esprit, ceux-ci pouvant même aller jusqu''à brider leur force sans qu'il ne puisse le savoir, le subconscient complexe ayant machinalement fait ce geste. C'était ce qui aurait dû se passer si seulement l'arène était pleine, comme elle l'était jadis, soit, quelques minutes. Ravagé, ils étaient au sol, pour la plupart écrasés comme de vulgaires insectes par quelque chose de bien plus puissant et bien plus dévastateur. Ce ne fut qu'après que je compris ce qui s'était abattu sur mon entourage, moi-même sans aucun doute sauvé jusqu'ici à cause du désintéressement des alentours survenus lors de mon échange avec Bagra.

Une onde géante et l'arène explosa littéralement, n'étant plus qu'un tas de ruine sous l'eau aux alentours. Le coup était d'une puissance exécrable, ressenti par les spectateurs qui s'affolèrent. Il ne restait plus personne, de ce que je pouvais voir en tout cas, hormis ma personne, ayant réussi à m'extirper grâce au Geppou et ainsi ne pas me faire éliminer ainsi que l'origine de ce désastre. Ce fameux Tank, bien plus imposant qu'à l'origine qui révéla utiliser les Pouvoirs d'un Fruit du Démon, celui de la Rage, permettant sûrement à celui-ci d'emmagasiner de la force et de la carrure en parallèle avec le "degré" de son ire. Ce fut ainsi que ce présentateur nous désigna comme "finalistes" de ce Bloc, voyant de mon côté l'immense poing du Géant fendre à toute vitesse vers ma direction. Je ne le savais pas mais, il y avait une troisième personne encore consciente, entre les gravas, haletant et attendant son instant. Un instant qu'il remplit de la meilleure façon possible.

Une voix et un sillon de feu se dessina devant mes yeux, la personne qui l'extirpa étonnant toute personne à l'intérieur de ce Colisée, portant un assaut destructeur sur l'immense guerrier. Un coup de poing dont l'extension n'était autre qu'un immense torrent de flamme, venant éblouir l'arène et brûler ce Tank, la chair meurtrie, son imposant corps tombant dans les gradins dans une cohue et un cauchemar général. Plus que surpris, j'étais dépité de la force de cet homme. Je n'avais pas remarqué celui-ci depuis le début, ce qui m'étonna, me demandant si il s'était également bridé, pour se relâcher sitôt le nombre d'assaillants faibles. Reculant pour éviter de me brûler à mon tour, je ne pus qu'observer l'homme, son visage m'interpellant rapidement. Ce fameux pouvoir n'était pas quelque chose qui se trouvait facilement, l'évidence venant me frapper littéralement au même moment que le présentateur, pris d'une crainte inégalable.

« TANK VIENT DE TOMBER, CE N'EST PAS POSSIBLE ! Incroyable, ça s'est terminé en un instant ! Un Nouveau Finaliste vient de faire son apparition ! Atchoum Bach… Mais… Mais attendez… Des flammes… Des inscriptions bleues sur le corps… MAIS COMMENT… C'EST TOUT BONNEMENT INVRAISEMBLABLE ! L'HOMME QUI VIENT D'APPARAITRE DEVANT NOS YEUX… POURQUOI EST-CE QU'UN TEL DESASTRE S'ABAT SUR NOUS ?! CE N'EST AUTRE QUE… »

Block B - Léonidas Tempesta / Atoum Bachara 1451252945-acnologia-makes-his-move

« Atoum Bachara, Le Néant… »

« ATOUM BACHARA, LE NEANT ! »

J'avais reconnu cet homme, légèrement plus vite que l'animateur qui s'égosillait lors de son annonce, faites au même moment que la mienne. Un Dangereux Pirate, très puissant. Il était surtout réputé pour sa férocité, bandit aux dents longues ainsi que pour son aptitude. Le Mera Mera no Mi. L'un des rares fruits du démon dont le nom et le possesseur étaient connus, celui-ci ayant atterris de nombreuses fois dans les mains de personnalités ayant marquées les temps, anciens comme modernes. Atoum Bachara ainsi qu'une prime affolante de trois cents millions de Berry était présent depuis tout ce temps. De par sa réputation, j'étais maintenant sûr qu'il s'était volontairement bridé. Son pouvoir plutôt. Une telle puissance, si utilisée, était obligatoirement vue de tous. Cet homme se tenait en face de moi, le dévisageant de mon regard distant et habituellement froid.

Aucune réelle colère ou autre sentiment, je m'étais simplement mis à l'observer, de toute part, mes pupilles décryptant le moindre mouvement de sa part, cet air neutre que j'émettais de mon faciès pouvait être quelque chose de déstabilisant. Cependant, les récits à son sujet m'indiquait clairement que cela n'avait clairement aucun effet. La foule s'agita en se rendant compte de l'envergure de ce pirate ici présent, certains, commençant tout juste à se lever pour tenter de fuir, craignant le "Néant" et sa fureur. Ils se rendirent rapidement compte que leur "favoris" se trouvait contre un véritable monstre. Ils était ignorant du "statut" que j'occupais à l'extérieur de ce Royaume, ne pouvant alors certifier la moindre chance de victoire de ma part. C'était tout à fait compréhensible, je n'étais qu'un Prince ayant subi un léger entraînement en disparaissant de Dressrosa.

Je ne doutais pourtant pas. Cette détermination n'avait pas disparu, bien au contraire. Les obstacles de ce Colisée, je devais les traverser, qu'importe leur nature, c'était ce en quoi je m'accrochais et c'était pour cela que mon visage, figé, resta si serein. Cependant, battre cet homme n'allait sans doute pas se révéler aussi facile que mes précédents assaillants, mes gantelets d'or tombant lourdement au sol après cette réflexion, laissant mes bras à la vue de tous mais surtout, libre de changer de forme.

« Le Colisée tout entier n'attend que nous. Approches. Bachara. »

Au moment même où ma phrase raisonna, l'animateur fut pris s'excitation, ne se doutant pas une seule seconde que j'oserais provoquer cet homme en combat singulier. La main gauche sur mon avant-bras droit, je maintenais celui-ci avec force, dans l'idée de lancer un puissant assaut à la hauteur de ce Bachara, ce qui pouvait avoir raison de tout être lambda. Levant le bras, les yeux s'écarquillèrent autour de moi, se demandant ce qui pouvait bien se passer avec ma peau et mes doigts, la couleur et l'aspect, fléchissant légèrement les jambes.

« Strong Partial !! »

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« Buso-Koka !! »

À ce moment précis, j'avais commencé ma course, une puissante impulsion, n'ayant alors pas le temps de voir ce qui se passait à côté, mon angle de vu caché par le nuage de poussière toujours légèrement présent sur l'arène. L'un des gravas bougea, laissant le présentateur le souffle coupé.

« Cet enfoiré de Géant… Ils pensaient nous avoir comme ça ?! »

« Regarde, Aresh, ils sont deux. C'est notre chance ! »

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« QUI L'AURAIT CRU ?!! NOUS NE SOMMES PAS ENCORE EN FINAL DE CE BLOCK ! LES JUMEAUX DE LA DESTRUCTION SONT TOUJOURS LA !!! »

Un véritable coup de théâtre pour l'entièreté des personnes dans le Colisée. Nous n'étions pas deux, mais quatre en vérité, deux autres se tapissant dans l'ombre, attendant le moment propice pour lancer l'assaut. Au moment où l'annonce raisonna, les "jumeaux" également se mirent tous les deux en mouvement, se séparant au moment où ils s'échapper de la brume sableuse autour, véritablement véloce. Athenia, la puissante femme, avait pris la même trajectoire que moi, arrivant tout droit vers Bachara qui était sans doute déjà en mouvement tandis que je fus surpris par l'apparition d'Aresh, le frère, le sourire aux lèvres, venant croiser ma trajectoire, s'opposant visiblement à moi. Ils étaient arrivés si rapidement que, pour être franc, j'avais été moi-même surpris, ne pouvant simplement pas m'arrêter pour autant, déjà élancé depuis assez longtemps.

Ces deux là étaient réputés pour un travail d'équipe et non-individuel. Et pour être franc, le "niveau" de chacun était à peine suffisant pour survivre ici, dans le Nouveau Monde. La réputation qu'ils avaient venait surtout de la capture de plusieurs bandits lambda, sans grande force, ni importance. La "tromperie" résidait plutôt dans le nombre que l'on pouvait facilement qualifier d'astronomique. C'était de cela que résidait leurs notoriétés, des bandits sans grands noms tués en grand nombre, faisant de ces deux là les "bêtes noires" des Novices du Shin Sekai. Le genre de menace qui ne m'affectait pas et le "Néant" encore moins et ils n'allaient sans doute pas tarder à le savoir. Ma cible était proche, faisant pendant quelques secondes abstraction de l'obstacle récemment survenu, ne réfléchissant pas et agissant avec instinct. Si je ne me lançais pas, c'était lui qui allait le faire et pour mon plus grand malheur. Il fallait tout balayer et cela, d'un trait.

Un suintement dans l'air, le vent se mit en mouvement de façon anormalement, ma main fendant l'espace, s'arrêtant à quelques millimètres du sol

« Predator !! »

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« J'vais te… Qu'est-ce que c.. »

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« HAAAAAA !!! »

"Predator". Une technique récente et un aspect que je contrôlais il y a peu. J'avais usé des pouvoirs de mon Fruit du Démon pour m'octroyer le bras d'un Tyrannosaure précedemment, enfin celui que j'abordais en Aspect Hybride, disposant alors de sa grande force et de, indispensable pour cette technique, ses griffes. J'avais inventé le "Predator" en m'inspirant des dires et des techniques de l'Amiral Midorihebi. Les sabreurs utilisaient leurs sabres comme propres extensions de leurs corps, je voyais alors mes griffes comme cela. Les lames d'air étaient fondamentales pour tout bon sabreur. Je considérais ses griffes comme les armes, ayant ainsi appris à les utiliser de façon adéquat. Les cinq immenses bourrasques de vent tranchantes fusèrent ainsi vers Bachara, découpant sur leur sillon le Chasseur de Prime, tombant à la première attaque sous les yeux ébahis des spectateurs. Qu'allait-être la réplique du Puissant Pirate ?

Commandant de Flotte

Block B

La mêlée générale de ce Block B prend une tournure complètement folle. Une multitude de guerriers se sont affrontés, ont saignés et certains sont même morts. De plus, de grands nom sont tombés aujourd'hui, un géant vient de s'écraser et c'est mon oeuvre. Moi qui me suis bridé volontairement depuis le début des combats, j'ai pu faire éclater ma rage en un seul coup, si puissant qu'il a terrassé Tank "Le Navire Cuirassé". Son corps aussi gigantesque qu'inerte est affalé dans les gradins qui sont en parties détruits à cause de ce colosse. Son torse est calciné, son visage aussi a bien morflé et ses yeux révulsés témoignent de la force que j'ai déployé. Satisfait mon sourire est grand, plus encore lorsque le présentateur annonce avec la plus grande des surprises mon nom. Voilà qui est parfait, maintenant on sait qui je suis, on peut me craindre. Je jette un coup d’œil rapide autour de moi et me rend malheureusement compte que ma cape a sombré dans l'eau. Il va falloir que je m'en achète une autre. En tout cas, pour le moment c'est le torse à l'air que je vais devoir combattre.
Seul face à ce petit-prince je suis heureux qu'il soit mon adversaire final. C'est lui le chouchou désigné du public et pouvoir le vaincre en un contre un est une chance. Les muscles détendus, j'attend de voir un mouvement pour moi aussi m'élancer dans la bataille. Entre nous quelques dalles complètement pulvérisées peuvent nous servir à marcher et à combattre. Seulement, un seul pas dans l'eau est synonyme de disqualification, il va donc falloir être habile pour mener cet assaut sans nul doute des plus explosifs. Finalement, Léonidas m'interpelle ce qui signifie que tout va très vite commencer. Sa voix m'est parvenue très clairement malgré l'hystérie de la foule qui tient là ses deux finalistes.

> Content d'affronter le chouchou du public, approche toi aussi !

La tignasse blonde qui me fait face décide enfin de lancer l'assaut. Il s'élance puissamment vers moi et je me met immédiatement en position pour le recevoir. Les jambes fléchies, les bras pliés et les poings serrés je n'attend plus qu'une chose: pouvoir le taper de mon poing.
Prêt comme jamais je scrute le déplacement de mon adversaire et subitement mon regard est attiré par un mouvement. Un morceau de dalle tombe et deux nouveaux adversaires apparaissent. Ce sont les "Jumeaux de la destruction" comme l'a annoncé tout à l'heure le présentateur. Deux chasseurs de primes qui voguent sur le Nouveau Monde en faisant tomber des têtes. Ce qu'ils ne savent pas c'est que la mienne va leur poser beaucoup plus de résistance qu'ils ne peuvent le croire. Avec une vitesse impressionnante Athénia m'arrive dessus. Sa vélocité est plus qu'époustouflante et je vais lui montrer ce qu'est la Destruction et qui je suis réellement. Je me redresse et reste droit comme un roc et encaisse l'attaque de plein fouet. Sa lance me transperce la tête de part en part. Un trou béant se creuse dans mon visage soufflé par son coup. Comprenant que je ne suis pas mort, du fait qu'elle voit mes flammes se reformer petit à petit pour me reconstituer, son visage prend une expression de frayeur que j'apprécie tout particulièrement.

D'un coup sec j'attrape sa lance de ma main gauche puis la décale violemment. Mon regard est noir, reflétant la haine et la violence. La jeune femme peut deviner tout le mal que je suis capable de lui faire et tandis qu'une goutte de sueur coule le long de sa tempe, elle tente de reculer. J'avance très rapidement tout en lui donnant un coup de poing dans l'estomac. La mercenaire se plie de douleur et espère sans doute que j'en finisse au plus rapidement sans trop la blesser. Malheureusement pour elle, je n'ai pas cette bonté surtout qu'elle a interrompu mon combat contre Léonidas le valeureux guerrier de ce Block B. Toujours les mains sur le ventre, le buste baissé et le souffle coupé Athénia prend mon pied en pleine face. Le coup la fait basculer en arrière tandis que son visage se retrouve couvert de sang. Une fois au sol, du sang suinte sur ses vêtements et le sol autour d'elle et pourtant elle est consciente. De plus, elle tente de récupérer sa lance pour essayer de faire tomber ma tête.

C'est au même moment que le "Petit Prince" de Dressrosa envoie 5 lames de vents d'une puissance bien supérieur à la plus part que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. Les cris dans la foule reprennent de plus belle tandis que sur le chemin de l'attaque de Léonidas Aresh le jumeaux d'Athénia qui tombe dans l'eau, blessé peut-être même mortellement. Je recule en faisant un grand saut et me permet de me retrouver sur un autre morceaux de dalle de la défunte arène, quelques mètres plus loin. Athénia se relève avec une immense difficulté, maculée de sang tandis que 3 lames de vents du chouchou officiel du public, continuent leur course dans ma direction et donc aussi dans celle de la femme meurtrie. Pour contrer une telle attaque de la part de mon adversaire principal je vais devoir me donner moi aussi. J'arme donc mon poing en arrière puis l'abat violemment devant moi en criant.

> HiiiiKennn !!

La colonne de flamme habituellement, tout comme celle qui a eu raison de Tank se propage et entre en contact avec les lames d'airs de Léonidas. Les flammes destructrices entre en collision avec le vent coupant et le poing d'impact entre les deux attaques n'est autre qu'Athénia qui les prends toute les deux de plein fouet. La femme disparaît calciné est coupé et l'impact créer une explosion impressionnante. Tout autour l'air est expulsé et brûlé tout en faisant crier de plaisir et de folie le public. Celui-ci, si avide de destruction en a presque oublié que quelques instants auparavant, Tank a failli les tuer sous son poids. Les applaudissements et les cris de d'encouragements.
C'est le moment, il est l'heure d'en découdre pour qu'enfin le Block B puisse avoir son vainqueur. Je m'élance donc vers mon adversaire, sautant de ruines en ruines pour me rapprocher de lui. Non loin de lui, je saute plus haut que les autres fois tout en armant mon poing droit derrière moi.

> Hono HiJi !!

Mon coude s'enflamme d'un seul coup propulsant ainsi mon bras droit devant moi avec une force sans commune mesure avec ce que je suis capable de faire actuellement. De plus, pour être plus sûr de faire mouche, j'enduit mon poing jusqu'au poignée de Haki et dirige donc mon attaque vers le visage du blondinet.
Autour de nous, tous n'est que ruines, autant l'arène qui n'est plus, que la tribune où se trouve encore encastré et inconscient Tank. La foule est en délire, scandant nos deux noms, voulant même surement la mort de l'un de nous. Le "Petit Prince" face au "Néant que je suis, voilà l'affiche de la finale, aussi alléchante qu'elle ne va être explosive.

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

La phase finale du Block B venait tout juste de débuter et j'étais moi-même toujours en lice. Un miracle ? Non. Un véritable coup de chance ? Ce n'était pas cela non plus. Du talent ? Indéniablement. Mon entraînement et ce grade que je disposais étaient relativement suffisants pour m'assurer cette place de choix. Une place que je partageais avec un autre prodige de ce Colisée, que d'ailleurs, je n'avais même pas remarqué à vrai dire. Ce Sauvage qui éradiquait tant d'adversaires depuis le début de cette cohue. Ce sauvage qui paraissait si serein et si confiant qu'il énervait bon nombre de Gladiateurs. Ce Sauvage qui s'était même couché au sol en regardant mon affrontement avec Bagra sans aucune gêne, les autres redoutant d'approcher un tel monstre. Ce même sauvage qui, plus tard, caché par un des nombreux gravas de l'arène terrassa un géant de plusieurs mètres de haut, l'auteur de la destruction du cercle de roche.

Ce fut véritablement impensable, son corps si puissant qu'il causa un mouvement de recul chez ma personne, véritablement rare. Ce Fameux Tank tomba dans les gradins, écrasant la façade, inconscient, son Fruit du Démon inactif lui refaisant prendre taille d'origine, celle d'un colosse dont les dimensions étaient parfaitement normales. Regardant le K.O. qu'avait créé cet homme, je ne pus qu'être stupéfait en découvrant l'identité de celui-ci, enfin, plutôt en me rappelant de ce visage. Atoum Bachara. C'était un puissant pirate, probant et qui plus est de ma Génération, celle récente. Sa force, comme la mienne certainement, n'égalait pas la Première Génération regroupant de véritables Terreurs telles que Raza "La Bête", "Le Dragon Rouge" ou l'Amiral Gongorira. Elle ne surpassait pas encore la Pire Génération, là où était né les légendes de Ren le "Chien Fou", Glorim, le Shichibukai Kyor et même les Amiraux Midorihebi et Sorakarasu, cependant, c'était un adversaire de choix.

Que de grands noms cités plutôt, de véritables légendes qu'il fallait toucher du doigt pour atteindre les sommets. Ceux de la Nouvelle Génération avaient du chemin à parcourir. Zekki, qui regardait à coup sûr mon affrontement, était sûrement dans ce cas. Nous n'étions pas encore assez forts pour les tréfonds de ce monde et cela devait changer radicalement. Je ne me rendrais compte de cela que bien plus tard, malheureusement. Confiant aujourd'hui, prenant ce rôle dans le Colisée à cœur, je m'étais fièrement dressé contre mon adversaire, prétextant l'habituel "Pour Dressrosa", cachant la féroce envie de sang que me conférait les Pouvoirs que j'avais obtenu du Fruit du Démon que j'avais ingéré. Une pulsion qui se traduisait en attaque frontale de ma part, impatient, j'avais lancé la première offensive sur Bachara le Néant qui répliqua également à son tour, cependant quelque chose de surprenant survenant.

Les fameux "Jumeaux" Chasseurs de Prime étaient encore en vie, également sous les gravas, comme l'avait été le Pirate que j'affrontant, ceux-ci venant se placer entre nos deux forces, monumentale erreur. Je n'avais pas hésité une seconde, découpant l'homme avec les lames d'air que j'avais précédemment envoyé de mes griffes, celles qui ornaient mes doigts à l'utilisation de mon "Fruit Antique", l'homme projeté tombant en mer, sûrement mort étant donné la profondeur de sa blessure. Ce n'était le premier à périr de mes mains et il ne s'agissait pas non plus d'un innocent, les crimes de cet homme bien plus nombreux que la liste des individus fauchés par mes doigts. Atoum fit de même, bien que plus violent, s'en prenant sans aucune once d'empathie à cette certaine Athenia, projetant un immense torrent de flamme, venant carboniser et contrer mon attaque, la cause d'une énorme onde retentissant dans le Colisée Corrida, pour la première fois depuis que le gong avait retenti.

« OOOOOOOOOOOOOOOHHHHH ! »

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« Ils sont tombés ! Les Jumeaux de la Destruction ne sont plus !! »

Le présentateur véritablement en extase devant notre performance ne cessait d'hurler, les spectateurs adulant ce genre de barbarie. Voir Aresh et Athenia disparaître si violemment rendait ceux-ci heureux, se laissant sombrer dans les pires desseins. Pour autant, je n'étais pas plus dérangé par les hurlements et les applaudissements, encore bien trop occupé par ce Bachara, adversaire que je devais vivre pour mon titre Princier mais, également pour mon honneur de Vice-Amiral. Plier genou devant ce pirate signifiait ne pas pouvoir tenir face à d'autres criminels, bien plus dangereux. Les flammes mêlées au vent de mon assaut avait engendrées une énorme "explosion", l'onde et la chaleur m'obligeant à reculer, le terrain détruit encore une fois couvert d'une épaisse fumée, cachant les "finalistes" de ce Bloc l'un de l'autre, l'animateur, comme il était censé le faire, annonçant ce qui engendra le véritable départ.

« Mesdames et Messieurs… Le Bloc B ! »

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« Ils ne sont plus que deux et cette fois-ci, véritablement ! ILS NE SONT PLUS QUE DEUX, VOUS ENTENDEZ ?! ATOUM BACHARA LE GRAND PIRATE AFFRONTERA NOTRE PETIT PRINCE, LEONIDAS RIKU !!! »

Un semblant de sourire au visage, ce qu'avait dit l'homme était à présent sûrement plus véridique. Nous étions deux, essayant de sentir les odeurs proche de ma position, il y avait là que la cendre et celle de Bachara. Cette collision débutait tout juste. En essayant de m'éloigner des flammes s'éteignant petit à petit, soufflées par mes lames d'air, j'avais manqué plus d'une fois la chute sur ce terrain accidenté, les gravas représentant un véritable problème pour le déplacement. Ce n'était pas le plat rêvé parfait pour un affrontement. Pour pouvoir prendre l'avantage, il fallait utiliser les conditions de l'entourage comme arme et non comme handicape, quelque chose que j'allais approfondir plus tard seulement. Statique, je m'étais mis à guetter devant moi, à l'affût du moindre mouvement, de la moindre hausse de température ou autre qui pouvait m'indiquer l'attaque du Pirate.

Bien que vigilant, je ne l'avais vu venir qu'au moment où il sauta en l'air, rapidement, tout sourire, une joie visiblement sanguine, l'homme ramena rapidement son poing vers l'arrière au fur et à mesure qu'il s'approche de ma position, recouvrant celui-ci du Fluide Offensif, usant des Pouvoirs que lui conférait son Fruit Ardent comme des "propulseur" au niveau de son coude, l'attaque beaucoup plus véloce et destructrice. Ingénieux. Il avait un certain doigté avec son pouvoir que je ne disposais pas, du moins, pas encore. Rapidement, je n'eus que le réflexe de contrer en plaçant mes avant-bras devant moi, les morceaux de l'arène empêchant mon déplacement fluide pour une quelconque esquive. Un étonnant choc lors de la confrontation de nos deux Fluides, reculant volontairement cette fois, gardant l'équilibre sur un des gravas, le visage encore sombre révélant pourtant, en me redressant, un faciès calme mais, enjoué.

À ce moment précis, décidé, j'avais littéralement sauté en ligne droite vers Bachara, usant d'une légère impulsion du Geppou, aptitude qu'il ne connaissait pas de moi, créant sûrement la surprise. Effectivement, me voir prendre de la vitesse en plein vol et cela, sans aucun réel appui n'était pas anodin. Ainsi, arrivant à sa hauteur assez rapidement, serrant les poings, je m'étais libéré d'une fureur, celle que je désirais extirper de mon être et cela, de la manière la plus violente possible.

« Buso-Shoku... »

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« Jugon "Shishi'Ô" !! »

Surprenante attaque du répertoire de mes techniques du Rokushiki. Un dérivé du Shigan, il s'agissait de celui mais, exécuté avec tout le poing, d'une puissance destructrice. Le Shishi'Ô était une puissante série de Jugon enchainé à une vitesse extrême, de surcroit, mes puissants poings étaient enduits de Fluide Combatif, n'oubliant pas le fait que le Pirate soit détenteur d'un Logia, le célèbre Mera Mera no Mi. "Engraissant" ma cible de coup comme on engraisse un porc, il n'y avait aucune certitude quant à la réussite de ma technique, Bachara était quelqu'un de puissant. Qu'allait-être la suite ?

Commandant de Flotte

Block B

La finale du Block B commence à peine dans le Corrida Colisée et pourtant déjà, les chocs sont d'une envergure impressionnante. Tous les guerriers qui ont commencé la mêlée royale ont été éliminés. Certains de ces combattants étaient de puissant adversaire mais nullement à notre hauteur. Le "Petit-Prince" comme ont le surnomme est homme surement fort vu sa place de finaliste face à moi. D'ailleurs, nos attaques s'annulant mutuellement créées des ondes de chocs secouant les tribunes. Là-bas, non loin, mon équipage est présent. Tous m'encouragent surtout lors de cet ultime combat. Alors que la quasi-totalité des spectateurs scandent le nom de leur "chouchou", mes hommes restent fidèles. Ils veulent tous me voir vaincre et c'est aussi mon ambition. C'est pour cela, que désormais il n'est plus question de se retenir. Je vais me donner à fond pour surclasser mon adversaire et accéder à l'étape supérieur regroupant les vainqueurs des autres séries de qualification.

C'est donc en l'air, dans une attaque véloce comme féroce que j'attaque de front le blondinet. Mon coude enflammé propulse mon poing droit et celui-ci enduit de haki vient frapper mon adversaire. J'ai remarqué qu'il a tout de même été surpris par mon attaque, c'est un bon point, l'effet de surprise fait toujours mouche. Alors que j'espère percuter son visage, le combattant place ses avants-bras devant lui pour se protéger. Nos fluides se percutant avec force, un choc se fait ressentir tout autour de nous. Le combat est bien définitivement annoncé et je remarque déjà qu'il ne sera pas simple. Léonidas sait s'adapter aux situations et sa maîtrise du Busoshoku semble quasiment similaire à la mienne. Alors qu'il recule mon sourire est toujours au beau fixe. Le terrain est vraiment un handicape dans ce combat. Les ruines sont parsemées par-ci par-là dans l'eau ce qui rend très difficile les déplacements. J'ai encore en réserve de quoi faire oublier ce désavantage que cause les débris d'arène mais évidemment, je vais garder cette atout pour le moment.
Alors que le "Petit-Prince" recule, je vois son visage. Lui aussi semble heureux de combattre, il est donc comme moi. C'est lui aussi un homme avide de combat et c'est dans ce genre de situation qu'il atteint la plénitude. Je connais ça car c'est exactement mon cas, mais aussi le tempérament de la totalité de mon équipage. Jugé peut-être trop violent par la Marine, au final c'est la liberté d'action qui fait notre bonheur. Voilà ce que nous sommes !

Tandis que le "chouchou" officiel du public continue de reculer, il se propulse à grande vitesse droit sur moi. En réalité, il n'avait pas réellement d'appui ce qui accentue mon incompréhension. Jamais j'aurais pu croire à cela, mais je vais pas me laisser faire loin de là. Le blond me fonce dessus à toute allure, profitant de ma surprise pour frapper fort. Arrivant vers moi à grands pas, il arme ses poings prêt à me détruire de ses mains. Rapidement je serre mes poings et les armes moi aussi. Au moment où il déclenche sa technique similaire à une avalanche de coups de poings fonçant sur moi, je réitère celle que j'ai exécuté juste avant. Mes coudes s'enflammes tandis qu'enduit de fluide combatif, il s'abattent à toute vitesse contre ceux de mon opposant.

> HOOOOOOOOnoooo HiiiiJiiiiii !!!!!

Nos poings cognent l'un contre l'autre à tours de bras. Les chocs sont violents et extrêmement rapides. Les impacts de haki de l'armement sont rudes et créés des ondes de choc à chaque fois. L'ensemble des spectateurs sont époustouflés et admiratif tandis qu'ils exhibe une fois de plus leur soif de sang en criant à gorge déployée. La lutte est âpre et éprouvante alors que je donne tout pour continuer de frapper ses poings. Pourtant, à la longue, profitant de l'effet de surprise qu'il avait créé chez moi, mon rythme n'est pas aussi soutenu que le siens et doucement je recule peu à peu. Il m'est nécessaire de rehausser ma vitesse de frappe mais c'est quasiment mission impossible. Sous la puissance des coups échangés, mes pieds râpent sur le sol en soulevant un petit peu de la poussière.
Soudain, l'un de ses poings frappent mon visage faisant éclater ma lèvre supérieur. Redoublant de ardeur, un cri violent sors du plus profond de moi et ne pouvant toujours pas accéléré, je suis obligé d'esquiver. Faisant un pas de coté tout d'abord j'esquive quelques coups puis recule pour définitivement me sortir de son allonge. Le sang coule de ma bouche et vient teinter le sol mais aussi maculé un peu mon torse toujours à l'air. Je ne prend pas la peine de m'essuyant, sachant de toute manière que le saignement reprendra aussitôt, puis c'est aussi mon coté sauvage qui ressort ainsi. Léonidas m'a touché et c'est il mérite donc de connaître la bête que je suis.

> T'es fort toi, je suis content de pouvoir croiser ta route !

Je maintien le regard, droit dans ses yeux, le sourire toujours saillant. Puis d'un seul coup je place mes mains de part et d'autre de ma tête. Dans la paume de chacune d'elle des flammes se formes puis prennent une allure allongée. Les deux brasiers deviennent de plus en plus ardent et finissent par prendre la forme de javelots au moment ou je les lances sur mon opposant.

> Shinka: Shiranui !

Ces deux javelots sont fait de flamme mais le plus important c'est qu'ils ont un double effet. Ils embrassent mais surtout peuvent transpercer la chair comme s'ils étaient fait de métal. C'est donc deux objets de mort qui fusent droit vers le blondinet qui me fait face.
Oui j'ai reculé pour préparer cette attaque mais c'est bien la dernière fois que je vais le faire. C'est pour cela que j'avale avec vitesse les quelques mètres qui me séparent de cet homme. Puis, alors que je suis à peine plus long qu'à portée de coup de poing, je saute en l'air et embrasse le bas de mon corps, telle une torche.

> Kaen Sokudo !!

Je prend de la hauteur pour avoir une bonne vue sur mon adversaire allant jusqu'à environ 20 mètres au dessus du niveau de l'eau. Voici la carte que j'avais dissimulée, pourvoir combattre sans faire attention aux ruines, un combat aérien, mon adversaire sera-t-il capable de me rejoindre là-haut après avoir esquivé ou encaissé mon attaque ?

> Léonidas, vient, offrons leur quelque chose d'inouïe !

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Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Le combat final était enfin survenu. Un affrontement de choix entre un homme et ma personne, tous deux approximativement du même calibre. Ceux de la Nouvelle Génération, de jeunes "génies" prometteurs dans la Marine et le Gouvernement, d'impressionnants "Rookies" du côté de la Piraterie. Légère distinction mais qui, au final, ne servait pas à grand-chose, le monde autour nous regroupant dans une seule et unique caste. Prometteurs mais curieux. Les "dents longues" étant une caractéristique que l'on nous affiliait et ce, pour cette raison. Zekki en faisait parti et cet Atoum Bachara également. Bien loin des Yonkous et des Amiraux, nous étions plus une "relève", celle des années futures, qui prendrait l'âge et l'expérience pour pouvoir sied sur leurs "trônes" respectifs. De ce point de vu, nous étions plus qu'important, surtout nous, soldats, pour assurer la victoire du Gouvernement.

Bien évidemment, cela ne m'intéressait pas tant que ça en réalité. Devenir Amiral n'était pas un but et mes supérieurs le savaient sûrement. Ce n'était pas une aversion mais, un désintérêt total pour ce Grade, mes ambitions suivant un tout autre chemin. Ce fait m'avait valu le désaccord avec certains soldats, la plupart à vrai dire. Asocial d'origine, le fait de ne pas disposer de la même utopie que mes "collègues" m'avaient d'être rapidement écarté, de mon plein gré cependant. Je ne trouvais pas d'intérêt à vrai dire pour ce genre de relation, un caractère complexe pour un personnage dont la volonté était également complexe. C'était d'ailleurs l'origine de mon surnom de "Lion", implacable. Ce genre de symbolique n'était pas uniquement pour mon cas, en prenant l'exemple de Jaggerjack, l'aigle collait à sa personnalité qualifiée de véritable "électron libre".

Seul face à Bachara, nous étions sur un terrain difficile, détruit récemment mais, bien évidemment, cela ne nous empêchait pas de continuer ce tournoi, le Bloc B loin d'être achevé. Nous étions d'accords sur un point : Il ne devait rester qu'un, debout fièrement après sa victoire. La foule penchait pour ma personne à en juger des voix perceptibles, bien que de simples encouragements ne pouvaient changer le cours d'un combat. Bien trop concentré, je faisais abstraction de tout cela, bien décidé à parvenir au dernier tour, tout simplement. J'avais lancé le premier coup contre le "Néant", plaçant une variante de mon "Jugon", ravageur mais, qui fut contré avec un certain doigté par Bachara, usant d'un effet miroir en exécutant pratiquement le même geste avec les capacités qu'il possédait.

Une véritable pluie de coup s'écrasant contre son négatif. Nos deux Fluides s'entrechoquant, les ondes furent étonnement puissante, soufflant quelques gravats autour de nous pour le plus grand plaisir des spectateurs. À part Zekki, je n'avais jamais encore affronté un adversaire de mon niveau, sur Grand Line les obstacles étant beaucoup plus facile à déjouer. L'enchaînement bien trop rapide, je n'avais remarqué qu'après qu'un de mes coups de poing avaient touché Bachara. Dans la même thématique, je n'avais également pas remarqué qu'il avait brisé le haut de mon gantelet, causant un hématome sur mon biceps. Il s'agissait d'une autre preuve de notre égalité physique à vrai dire, un détail que les plus aguerris avaient sûrement remarqués, à vrai dire.

« QUELLE PUISSANCE PHENOMENALE !!! »

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« ILS.. ILS… ILS FONT TREMBLER LE COLISEE !! »

Le choc était étonnant, nous propulsant quelque peu à l'opposé l'un de l'autre. J'avais sauté pendant plusieurs secondes de débris en débris pour rechercher l'équilibre, baissant ma garde, ce qui arrivait rarement, une occasion que mon opposant exploiterait sûrement mais, d'une façon assez étrange pour la situation. Le Pirate, usant de son pouvoir, matérialisa des flammes dans chaque paume, donnant ainsi à celles-ci forment de lance, pointue, projetant son assaut contre ma personne. Une attaque linéaire et à distance ? C'était ce que je ne comprenais pas. C'était le genre d'offensif le plus simple à éviter, la distance entre nous deux bien assez grand pour me donner le temps de réaction nécessaire. Était-ce un test de la part du Pirate ? C'était ce que je pensais. Notre entrevue ne lui suffisait donc pas ? Assez égocentrique comme personnage s'il s'agissait de cela.

Les "lances" ardentes filant vers moi, chacune semblait viser mes clavicules, une blessure que je ne devais pas encaisser et cela, au prix certainement de ma propre vie ou de ma victoire. Etant donné le degré de difficulté bas que m'infligeait mon opposant, cet homme bien au-dessus de cet assaut, je ne fis qu'un puissant saut, prenant appui sur l'un des débris sur lequel j'étais positionné, mon bond fut assez conséquent pour m'élever à une altitude supérieure à celle des lances, évitant alors la collision avec celles-ci qui passèrent sous mes solerets d'or massif. Ce fut en levant la tête et en prenant ascension vers le bas que je vis le sillon enflammé de Bachara, me rendant compte qu'il avait usé de ses capacités pour s'élever, ma position maintenant plus qu'à sa portée, une situation véritablement dangereuse. Subir une attaque de cette position serait difficilement évitable et voir uniquement encaissable.

Il fallait contre-attaquer à tout prix. Tuer ou être tuer, le Colisée était devenu une véritable jungle pour deux terribles prédateurs.

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« Geppou !! »

À quelques centimètres du sol, je me permis de l'utiliser encore une fois, à mes risques et périls. À ce moment-ci, que certains puissent reconnaître le Rokushiki que j'utilisais m'importait peu. Ce fut d'un bon victorieux que je pris de la hauteur, énormément d'hauteur et ceci en quelque secondes, usant avec répétition le "Geppou" jusqu'à me situer au même niveau que mon assaillant, le regard strict. À la seconde même où mes pupilles basculèrent pour me donner une vue précise de son abdomen, mon propre poing se referma violemment, annonciateur.

« Prend ça au sérieux. »

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« Jugon !! »

Piqure de rappel de part ma phrase et une autre utilisation du Rokushiki, néanmoins beaucoup plus discrète, j'usais du Jugon dans un excès de fougue. Mon poing était au préalable enduit de Fluide Offensif, évitant ainsi tout problème d'intangibilité. Celui-ci fusant puissamment contre lui, je profitais alors de ma position pour asséner un énième coup dans l'air, avec mon pied, me permettant la propulsion mais cette fois-ci, vers le bas. Je désirais projeter le Pirate vers les décombres et ainsi, par la même occasion, revenir sur ce qui était autrefois l'arène du Colisée Corrida. Efficace mais, comme sa précédente attaque, l'assaut restait linéaire. Qu'allait-il se produire ?

Commandant de Flotte

Block B

La foule en délire, nous animons son euphorie de manière plus en plus persistante avec nos échanges de coups. Le commentateur fou annonce même que nous faisons trembler l'arène et cela ne m'étonne même pas. Nos hakis respectif qui s'entrechoquent, la puissance délivrée est impressionnante et autour de nous tout est soufflé. Même dans l'eau, se forme des vagues comme si elle voulait s'éloigner de nous elle aussi.
Puis, mes lances enflammées, lancée à trop longues distances n'ont rien pu faire contre la vedette du public. Cependant, il a parfaitement répondu à mon appel pour qu'on combatte dans les cieux. Voici qui donne à la foule une toute autre perspective et surtout un nouveau motif pour s'extasier devant notre affrontement. Léonidas comme moi, restons en suspension dans l'air, chacun par un moyen différent. Alors que je me maintiens grâce à mon fruit du démon, mon adversaire utilise lui une technique que je crois bien avoir déjà vu quelque part. En tout cas, notre opposition aérienne réjoui tout le monde. Les clameurs se font de plus en plus intenses tandis que mon regard est plongé dans celui du blond. Lui comme moi nous le savons, nous savons qu'il ne va en rester qu'un debout. Un seul qui fièrement pour se tenir face à la foule et passer à l'étape supérieur.

C'est en connaissance de cause que nous agissons aujourd'hui, que nous nous battons pour le plus grand bonheur du public. Pourtant, ce n'est pas pour le bon vouloir de ce petit peuple assoiffé de sang que je me bat aujourd'hui. C'est uniquement pour mes propres désires, mon avidité de combat, mon envie d'affronter des ennemis toujours plus fort. Voilà l'unique chose qui me motive réellement à me battre ici. Sur mon visage, mon sourire est constant, oui car combattre me remplit de joie et d'excitation, c'est ce que j'aime par-dessus tout en ce monde.
D'ailleurs, dans les tribunes, un peu à l'écart des autres supporteurs, il y a certains de mes hommes. Ordrix, par ses cris venus du fin fond des cavernes les plus obscurs m'encourage. Aussi, les autres espèrent tous me voir vainqueur, me voir éclatant dans ce combat car ils ont tous foi en moi. Tels mes frères, que je perde ou gagne ils ne seront pas plus déçu, mais la fête n'en sera que plus belle si j'obtiens la victoire aujourd'hui. Cependant, ils voient bien que je ne suis pas tombé dans le block le plus simple à en juger par les adversaires que j'ai déjà affronté. Maintenant, lors de cette finale tonitruante, j'affronte un homme de mon niveau. Peut-être plus bête que les autres, mes hommes font abstractions de ce qu'ils voient et sont persuadés que je vais gagner facilement. Or l'issue est devenue incertaine. Personne ne peut réellement prédire qui vaincra. D'ailleurs mes hommes sont entrain de débattre là-dessus.

> Le capitaine va le défoncer ce type ! Tu as vu comme il est fort ?!

> Dis pas n'importe quoi, tu vois bien que le combat est serré, les choses ne sont pas si simple !

Zuko, voix de sagesse dans mon équipage de barbare est celui qui voit le plus clair sur notre affrontement. Intelligent, calme et diplomate, c'est le second parfait pour un pirate tel que moi. Puis nous sommes tellement lié que nous en sommes devenus indissociable.

Retour sur mon combat avec le Petit Prince car, alors que nous sommes face à face, il m'intime de prendre notre combat au sérieux, chose que je fais pourtant depuis le début. Puis, avec une grande rapidité, le chouchou du public me fonce dessus, armant son poing qu'il enduit automatiquement de haki. Constatant son assaut, je ne peux rien faire d'autre que répliquer pour qu'on réitère l'opposition de force de tout à l'heure. C'est donc pour ça que moi aussi j'avance pour arriver au contact plus avant. Mon poing armé, fluide combatif déjà revêtu je lance mon attaque.

> Honnnno HiJI !!

Mon coude s'enflammant, il me permet de propulser mon poing à toute vitesse. C'est ainsi que nos attaques s'entrechoquent une nouvelle fois. Cette fois-ci, poussé par nos vitesses, j'ai l'impression que l'impact est encore plus puissant que pour les autres. Au contact de nos deux hakis, une onde de choc se créée, repoussant tout autour de nous. Quelques unes de mes flammes volent au vent et c'est un spectacle pour le public ébahi devant une telle démonstration de force. Cependant, ce n'est pas tout, pour une fois j'ai une idée derrière la tête. Léonidas, légèrement au dessus de moi, a donc un avantage conséquent. Pourtant, nous restons immobile dans cette opposition.
Puis, petit à petit, c'est moi qui recule. Augmentant donc l'intensité de mes flammes je reste en place dans une premier temps, puis doucement comme si de rien n'était, je recule volontairement.
C'est alors que je me sens partir, poussé par le choc entre nos poings que je donne un dernier coup de boost avec mes flammes, puis les éteint pour une attaque de haute volée. En effet, tordant mon corps, je balance l'une de l'une de mes jambes vers le coté de son attaque. Ainsi, bloqué par son propre bras, il ne pourra pas arrêter mon assaut. Ma jambe durcit de haki juste avant l'impact avec son flanc, c'est alors que j'enlève celui de mon poing. Ainsi, ce nouvel impact est plus qu'imminent et je me demande si je vais prendre le dessus.

Si par malheur, avec son poing il arrive à me propulser immédiatement, il y a des chances que je ne puisse pas le toucher et que je m'écrase au sol. Cependant, si je tient assez longtemps, mon pied qui n'est plus qu'à cinq centimètres de lui pourra alors le toucher et ainsi le propulser sur le coté. Donc, je pourrais ensuite me reprendre et continuer à l'attaque.
Mon poing dénué de haki, affrontant le sien souffre dans cette nouvelle opposition de force maintenant devenue inégale. Moi même je ne sais pas ce qu'il va advenir et c'est ce qui rend le combat encore plus excitant à mes yeux. En tout cas, Léonidas, je ne suis pas prêt de t'oublier vu ce que tu m'offres comme affrontement aujourd'hui.

Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Deux forces similaires. Des talents diverses et des défauts l'un comme l'autre. Une maîtrise similaire du Fluide. Je ne voulais pas l'avouer véritablement mais, je n'arrivais pas à le dépasser et cela, depuis le début de cet affrontement. Peu importe le cran de sérieux que je prenais à chaque fois, à chaque "piqûre de rappel", il faisait de même. Nous départager était impossible, comme affirmer que l'un de nous deux avait le monopole sur l'autre, l'avantage. Pour la première fois depuis très longtemps, je n'étais pas sûr de pouvoir remporter un duel. À vrai dire, Zekki était aussi doué que nous deux, un facteur changeant lors de notre affrontement, j'avais remarqué sa blessure et donc, sa retenue involontaire. J'étais ainsi en position de force, en pleine domination. Ici, il n'y avait rien qui pouvait me certifier un quelconque résultat. Combattre dans ses conditions était horrible.

Mon peuple me supportait mais, cela ne changeant absolument rien. Il fallait mieux se donner uniquement dans cet échange, faire abstraction de la foule, du terrain et du bruit aux alentours. Interprétant le geste de Atoum Bachara comme pur acte d'arrogance, je m'étais mis dans l'idée de lancer l'assaut de front aussi, usant du "Geppou" pour pouvoir atteindre le Pirate tout en enchaînant avec un terrible "Jugon", ma foi, contré avec une facilité déconcertante. Ce fut comme-ci le Pirate attendait cet instant, comme-ci il avait planifié cela depuis jadis. Était-il au contraire surpris mais, vivace, s'adaptant à la situation malgré tout ? Je ne pouvais me prononcer réellement, pour le moment, évidemment. Il m'était totalement imprévisible, ne pas pouvoir cerner quelqu'un m'était désagréable, une saveur rare chez mon être mais, qui avait pour habitude de me rester sur le palais.

Le Néant avait contré mon coup en usant, une énième fois" de son propre coup de poing intensifié, une propulsion de celui-ci grâce aux Flammes qu'il pouvait générer. Le choc fut intense, Fluide contre Fluide, engendrant des distorsions de tout côté et dans tout sens. Insoutenable. Du martelage à tout instant. Pourtant, ayant habilement "annulé" mon action, l'homme ne comptait pas en rester là, pivotant son tronc, je ne vis que trop tard son pied armé, enduit alors de Fluide, tout ce qu'il pouvait matérialiser, l'obligeant ainsi à se "dénuder" le poing. L'assaut fusa avec une telle rapidement vers moi que je ne pus bouger, ma main m'handicapant plus qu'autre chose à cet instant, j'essayai, pendant le peu de seconde que j'eus, de repousser ou de briser son poing, le mien beaucoup plus puissant à cet instant. Ce ne fut pourtant pas suffisant, le temps ne le fut pas et je fus simplement happé.

Je sentis, une première depuis mon arrivée dans le Colisée, une véritable douleur. Le pied du pirate s'enfonçant dans mon flanc me parut durer une éternité, un cauchemar. Crachant une gerbe de sang à l'impact, cela ne fut pas long pour que je ressente la pression exercée par le Néant sur mon corps. Ce qu'il n'avait pas prévu, malheureusement, c'était d'avoir quelqu'un d'aussi borné que ma personne. L'obstination pouvait avoir ses "agréments", après tout. Me sachant acculé, je n'avais pas trouvé meilleur idée que d'agripper fortement la main de Bachara, pressant fortement celle-ci, cette pression obtenue grâce au Fluide lui-même. Je n'allais pas le lâcher. Un lion mordant sa proie ne le faisait pas. Cette comparaison n'avait jamais été aussi véridique qu'à cet instant, emportant celui-ci avec moi, peu importe où son offensif m'aurait propulsé et, bien heureusement, ce fut l'arène qui fut choisi comme destination.

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« Léonidas-Sama a été propulsé dans les décombres !! Quel renversement ! »

Un son dur. L'impact fut vraiment important, mon corps s'écrasant et écrasant par la même occasion plusieurs débris de la défunte arène. La foule s'étonna, poussant des cris de stupeur quand…

« On dirait qu'il m'a cassé une côte… »

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« Mes "crocs" me démangent… »

« IL EST DEBOUT !! »

Je m'étais immédiatement relevé, sans prendre en compte la douleur, le sang, mes dommages. Je n'avais qu'une idée en tête et c'était de continuer notre échange. Ce n'était pas véritablement du plaisir à combattre mais, une férocité qui sommeillait et qui s'éveillait d'instant en instant, malheureusement pour celui qui devait faire face à cela. J'avais lâché Bachara à la dernière minute, celui-ci étant sûrement à quelques mètres de moi mais, à la même altitude, une certitude. Mon manteau de cuir sur les épaules, je m'étais légèrement dépoussiéré, passant ma main rapidement dans ma tignasse d'or, reprenant quelque peu mes esprits. Je ne devais pas oublier le but de ma participation et ma résolution suite à mon échange avec Bagra, qui, sans le savoir, me regardait depuis l'étendu d'eau présent autour de l'arène.

Décidé, se fut d'un pas avancé que je m'écartais de l'épais voile de poussière que j'avais levé. Le visage neutre et assombri par le peu de lumière osant s'aventurier autour de nous, je me retrouvais à me défaire de mes gantelets d'or, ce métal rare, tombant lourdement au sol. Ce fut alors pareil par la suite pour mes jambes, me laissant parfaite liberté dans mes mouvements et dans un certain acte que je me devais d'effectuer. Ce pas lent, il dura une éternité et c'était ce que vivait actuellement les spectateurs, la foule ne sachant pas ce qu'elle devait faire dans ce genre d'instant. Ce fut donc en solitaire que je m'apprêtais à affronter cet homme. Malgré le long temps que nous avions passés ici à nous échanger des coups, le combat ne débutait que maintenant pour ma personne et c'était sûrement la même chose pour Atoum Bachara. Je me mus jusqu'à être parfaitement visiblement, quelque chose qu'ils auraient tous mieux fait de ne pas assister.

« Je ne peux aller contre cette "faim"… »

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« Tu as manger un Logia, non ? Un mets rare. Et bien ce que je vais te montrer… Vous montrer plutôt... pourrait rendre fou tout "collectionneur" de ce genre, si cela existe vraiment. »

Ce sourire était effroyable. Relâchant complètement cette hargne, cette fougue, ces pulsions antiques mais, bien présentes pour autant. Entamant une transformation, mes dents se dénaturèrent, le Pouvoir du Fruit du Démon que j'avais ingurgité actif, celles-ci étaient acérées à présent, celle d'un véritable prédateur. De la salive s'extirpant doucement de ce sourire vicieux, j'avais fait abstraction de ma douleur au flanc, bien décidé à rendre ce coup infligé à son propriétaire. L'atmosphère à quelques centimètres de mon corps se distordu, changeant comme mon aspect semblait le faire. L'effroi se lisait sur le visage des gens autour au fur et à mesure que mon ampleur grandissait tout bonnement, mes pieds ou plutôt, mes nouvelles pattes s'enfonçant au sol. Il avait réveillé l'animal sans même le savoir.

« Qu'est-ce que… Notre Prin… Léonidas-Sama ? MAIS QU'EST-CE QUE C'EST ?!! »

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« Strong T-Rex ... »

Je m'étais tout bonnement transformé, ma peau devenant verte et écailleuse. Mon corps quintuplant de taille et de volume. Une queue se matérialisant, tout ce côté humain caractéristique à ma personne disparu si rapidement, me plaçant dans cette catégorie de Monstre causant frayeur jusqu'à notre génération. Un dinosaure commençant à s'enfoncer dans les débris. Un rugissement retentissant de ma part, glaçant littéralement le sang des spectateurs, l'animateur bafouillant. Pourtant, ce n'était pas le moment de s'extasier, ils étaient encore tous ignorants de ce qui allait suivre.

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« Tyrant Hammer !! »

Pivotant de mes puissantes jambes, la queue tendue, j'avais happé violemment tout ce qui se trouvait à ma portée, de façon horizontale, d'un coup. L'assaut fut si véloce qu'il emporta l'air dans son mouvement, soufflant quelques débris. Une bourrasque s'était formée après le passage éclair de cette puissante queue qui était mienne, projetant légèrement quelques personne dans les gradins. Cet effet témoignait de son potentiel destructeur, un humain se retrouvant complètement écrasé puis éjecté par la pression. Bien évidemment, enduit de Fluide pour pouvoir toucher l'utilisateur de Fruit du Démon qu'était Bachara, mon excroissance était ainsi encore plus puissant qu'à l'accoutumance. Le "Néant" avait-il survécu ?

Commandant de Flotte

Block B

Toujours poing contre poing, mon corps est tordu de manière un peu incongrue afin de pouvoir asséner un coup de pied enduit de haki dans les côtes de mon adversaire. Cependant, mes phalanges dénudées du fluide de l'armement, je souffre en essayant de tenir le choc. Je ressens une énorme douleur qui se propage dans toute ma main, continuant sa course dans mon coude pour la terminée dans mon épaule. A cet instant précis, c'est même une décharge que je subit, surement dû à un nerf touché.
Puis, pour mon plus grand plaisir, je sens cette fois-ci mon tibia s'enfoncer dans le flanc de mon adversaire. La jambe toute noire, le coup est très puissant, et parfaitement placé. Pour la première fois dans ce combat, j'ai réussi à dominer mon adversaire. Car oui, pendant que je brise l'une des côtes du chouchou du public, celui crache une gerbe de sang qui atterrie directement sur mon visage. Quelques gouttes vermillons qui perlent sur mon front et sur la joue. Non que je sois sanguinaire à m'en délecter, loin de là, mais savoir que j'ai réussi à lui faire "mal" m'apporte satisfaction.
En effet, depuis le début du combat, aucun de nous n'a vraiment eu l'avantage sur l'autre. Si ce n'est qu'il m'a fait éclater la lèvre supérieur. D'ailleurs celle-ci ne saigne plus mais mon torse toujours à l'air en porte la marque. Léonidas et moi sommes de même niveau, j'avouerais même que je me demande s'il ne m'est pas supérieur.

Alors que mon adversaire commence à se faire pousser sur le coté à cause de mon coup, il m'attrape la main et la serre. Il veut m'emporter avec lui et son plan se réalise sans mal car je suis emporté. Seulement, sa poigne renforcer au haki de l'armement, ma main est compressée et je souffre. La décharge ressentie tout à l'heure reviens et deviens permanente m'irradiant tout le bras. Mon épaule me fait terriblement mal, voir même plus que la main elle même. Complètement propulsé vers les restes de l'arène, moi aussi emporté je n'ai le temps de rien voir venir. Rapidement le sol arrive et nous nous écrasons contre les débris de dalles. Un épais nuage de poussière se forme autour de nous et obstrue la vue du public. Il n'y a rien de mieux pour faire monter la pression dans la foule et leur faire apprécier d'autant plus cet impressionnant combat à suspense.
Me fracassant contre le sol, à quelques mètres du "Petit Prince", ma nature de logia me permet de m'en sortir surement mieux que Léonidas. Mon corps de flamme se reconstitue par endroit et je me reforme totalement avec que la poussière s'en aille.

De nouveau debout, la fumée dissipée nous nous faisons de nouveau face tandis que la foule hurle sa joie. Observant une nouveau regard plus déterminé que jamais dans les yeux du blond, mon sourire réapparaît et mes envies de combat deviennent plus grandes que jamais. Cependant, une énième décharges dans le bras vient m'obliger à me tenir l'épaule. Je ne sais pas ce qu'il m'a fait mais j'ai vraiment mal. Pourtant, il n'est pas question que je montre à mon adversaire ne serait-ce qu'une once de douleur ou de faiblesse. Mon regard porté vers lui, il commence à défaire ses quelques protections, tandis que malgré tout, je me tiens l'épaule.

Puis, d'un geste lent je lâche mon épaule et lance un regard assassin à mon adversaire. Tandis que je le fixe continuellement, je viens essuyer son sang présent sur ma figure. Ne m'étend pas épousseté, je suis pleins de poussière et ma chevelure est dans un sale état.
Puis, une fois fait, je touche mon épaule et comprend immédiatement quelque chose. Elle n'est pas au même niveau que l'autre, en réalité, le choc entre son poing enduit de haki et le mien sans cette protection, a déboîté mon épaule. Ainsi, se faisant, un nerf à du être pincé d'où les décharges continuelles allant jusqu'au bout de mes doigts. Donc, prenant mon épaule blessée avec ma main opposée, je force d'un coup sec et me la replace avec brio. Cependant, je ne peux m'empêcher de grimacer. J'en conclue donc qu'aujourd'hui, cette foutue épaule va me causer des soucis et j'en rage déjà. Par contre, ce n'est pas ce qui me fera reculer.
Mon adversaire a terminé d'enlever les poids qui le gênait et maintenant, semble prêt à tout donner dans la bataille.

> Bien vu, j'ai mangé le Mera Mera no mi!
Montre moi dont ce pouvoir si rare !!

Intérieurement, mon excitation est attisée encore une fois par les paroles de mon opposant. Un pouvoir rare et mystérieux, voilà qui m'enjoue le plus du monde. Soudain, quelque chose m'interpelle, c'est les dents du chouchou du public. Alors qu'il avait un grand sourire toutes dents dehors, celles-ci se mettent à muter. Devant plus grosses, plus grandes et plus tranchantes je me pose des questions. Puis, d'un coup le sol semble soumis à une énorme pression. La dalle sous lui se brise et il lui apparaît des pattes impressionnante. Subitement, c'est tout le reste de son corps qui se transforme, des écailles lui poussent, son visage s'allonge vers l'avant, il grandit de manière incroyable et une immense queue lui pousse, fouettant avec force le vent. Complètement abasourdit, mon excitation augmente encore d'un cran et mon sourire relie presque mes deux oreilles. Voilà qui est exceptionnel, je vais maintenant affronter un terrible monstre préhistorique qui semble tout simplement colossal.

Dans les gradins, plus un bruit, uniquement des yeux exorbités et des questions. Le commentateur en bafouille jusqu'à perdre son don pour l'éloquence. Personne ne comprend rien mais moi c'est différent. Pour moi, je n'ai rien à comprendre, la seule chose qui m'intéresse c'est le combat et grâce à Léonidas, je suis servit aujourd'hui.
Complètement ravi, je remarque aussi qu'il commence en devient trop lourd et il commence légèrement à s'enfoncer dans le sol déjà brisé de ce qu'il reste de l'arène.
Au même moment, sur le coté, Tank le géant reprend ses esprits. Il tente de se relever et y parvient non sans douleur. Assis sur le mur qui sépare les tribunes de l'arène, il nous regarde avec effroi, nous les deux finalistes, dont l'un est devenu un monstre.

Un peu déconcentré tout de même par la récente transformation de mon adversaire, il décide subitement de se mettre en action. Pivotant sur ses jambes, il m'envoie son immense queue écailleuse et désormais teintée de noire. Ainsi, balançant son nouvel appendice monstrueux et tout ça à une vitesse insoupçonnée, je n'ai pas le temps de faire grand chose. La force produite entre la masse et la vitesse de Léonidas est sans doute incroyable et mes possibilités sont réduites. Positionnant mes bras en croix en opposition à la queue du dinosaure, je les enduits de haki pour me protéger contre son offensive. Le choc est tout simplement titanesque et ne rien à voir avec ce qu'il y a pu avoir auparavant. Le sol cédant sous le choc, je tombe dans un cratère formé par l'impact. Dos au sol et sous le niveau du reste des dalles composants les débris d'arène, mes bras font toujours opposition. Seulement, ma force est très loin d'égalée celle de mon adversaire et compressé, je crache quelques gerbes de sang. Quasiment invisible pour les spectateurs, un nouveau nuage de fumée apparaît, leur cachant encore plus ma présence. La douleur est intense au niveau de mon sternum. Effectivement, en me protégeant, il a littéralement écrasé mes bras contre mon propre corps ce qui m'a fait plus mal qu'autre chose.

La queue de mon adversaire s'écartant de moi, toujours dans le nuage de poussière, je me sens libéré de son poids, mais pour autant, je souffre toujours. Incapable de me lever du premier coup, la foule en délire scande le nom de leur chouchou, avec une réticence qu'en a sa nouvelle apparence. Le présentateur lui, en profite pour s'emballer.

> Mesdames et messieurs s'est tout bonnement impressionnant, notre .. heu ... Léonidas le Petit Prince a complètement écrasé "Le Néant" l'aurai-t-il vaincu ? Laissez moi vous dire OUI !!!

D'ailleurs, la poussière se dissipe et les spectateurs ne me voient toujours pas. A chaque seconde de plus qui s'écoule, leur joie s'accentue, pensant leur favori vainqueur. Un filet de sang s'écoulant du coin de ma bouche, quelques blessures sur mon corps et une envie monstrueuse de leur montré ce que je suis, je me relève et me réunit mes forces pour sortir. La douleur au torse, je prend sur moi. Mettant tout d'abord une main à l'extérieur du cratère, je met immédiatement fin aux hardeurs du public.

> Oh non .... regardez, c'est ce démon qui revient ! Atoum Bachara n'est pas fini !!!!

Sortant définitivement de la crevasse, Léonidas droit dans ses yeux maintenant jaunes.

> C'était plutôt pas mal !

Mon plexus me faisant encore très mal, je prend sur moi et m'apprête à délivrer toute ma puissance pour détruire mon adversaire.

> Honoooo Chikyu !

Posant ma main au sol, je déverse mes flammes sur l'ensemble du morceau d'arène sur laquelle nous nous trouvons, rendant le sol incandescent est insoutenable pour beaucoup. Je me doute bien que pour un homme tel que Léonidas ce n'est pas grand chose, mais j'espère quand même le gêner avec ce sol tout à fait brûlant.
Cependant, ce n'est pas tout, je ne vais pas m'arrêter dans cette lancée et de cette manière. Donc, bien qu'ayant mal, je m'élance vers mon adversaire et saute à environ 10 mètres de lui. Dans mon saut, je croise mes bras, formant une croix et ceux-ci s'enflamment.

> JUJIKAAAA

Une épaisse colonne de flamme s'échappe de mes bras et vient percuter le dinosaure en créant une explosion ardente. Ne sachant même pas si j'ai réellement fait mouche ou pas, je retombe au sol. Sur mes gardes, j'attend un mouvement de la part de mon adversaire pour retourner à l'assaut.

Vice-Amiral Lion Rouge

Colisée Corrida

Notre duel continuait de plus belle au sein d'une colisée. Une joute des plus dantesques, épiques et de ce fait, insoutenables. Un véritable bras armé entre deux jeunes hommes qui avaient encore tout à apprendre. Autant avec Zekki, lors de nos échanges, étions complémentaires, je ne ressentais que de la répulsion ici. De parfaits Némésis, contraires l'un de l'autre, destinés à s'entretuer un jour où l'un aurait le dessus sur l'autre. C'était cette image que j'avais en tête, depuis le début de ce tournoi. Je n'avais pas oublié mon rang malgré tout, un rang que peu connaissait ici, me doutant par contre de la connaissance de Bachara sur ce sujet. Ce n'était pas le genre d'homme à connaître les noms et l'apparence des Vice-Amiraux qu'il n'a encore jamais croisé auparavant. Je n'avais pas oublié qu'il était avant tout bandit et que notre mission n'était autre que les intercepter, tous autant qu'ils étaient.

Aucune distinction. C'était ce que la Marine nous inculquait. Une valeur que je n'avais pas assimilé, volontairement. J'avais ma propre vision des choses, des situations, comme tout être encore vivant. Il n'existait pas qu'une seule justice, mais plusieurs déviantes d'un même combat. Pour ma part, il y avait autant virus en dehors qu'au sein de ma propre faction, le seule point où je ne faisais aucune distinction était concernant les "factions". Il n'y avait aucun groupe totalement innocent ou coupable. Actuellement, ma pensée légèrement brouillée à cause de la révélation de ce Bagra, je n'avais fait une généralisation qu'uniquement sur cette fameuse famille, attendant d'avoir réuni quelques informations pour pouvoir être juge et rendre ma sentence. Bonne ou mauvaise, cela dit. J'avais déjà eu vents de quelques individus, Sorakarasu ou encore le Vice-Amiral Joestar et les retours pour l'un d'entre eux n'avaient pas été fameux selon mon point de vu.

Tirer cela au clair serait mon prochain objectif. Je devais, originellement, gagner cette manche. Là où d'autres avaient brillés et de façon simples, je ne me retrouvais pas dans cette même thématique, exactement, à vrai dire. J'avais sûrement eu un adversaire bien plus coriace que les autres concurrents, avec une réputation ainsi qu'une férocité dépassant l'entendement. Pirate de renom, entré en contact avec l'un des quatre Empereurs et par-dessus tout cela, possesseur du légendaire Logia Ardent. Le premier échange de force fut conséquent, faisant trembler les gradins, déclenchant alors notre entrain à vrai dire. Nous étions tous les deux enjoués, me laissant, quant à moi, petit à petit entraîner par ma "faim". Loucher sur tout ce sang qui pourrait me sustenter, ressentir les effets de l'adrénaline, les coups donnés et reçus, une telle intensité ne faisait qu'attiser cette rage... Antique !

Une rage qui était enchaînée de ma propre volonté et que j'avais rapidement libéré. "Relâcher ses chaînes", "couper les liens". Tant d'adjectif. Je m'étais tout bonnement transformé en ce Tyrannosaure monstrueux, assoiffé, ce fut alors à ce moment que j'avais assené le premier véritable vrai choc à Bachara, un immense coup de queue, un martelage même, qui avait percuté l'homme de plein fouet, venant s'enfoncer dans les débris de l'arène. Je supposais que lors du choc avec les débris, son corps encore fait de flamme n'avait subi aucun dégât, passant au travers ceux-ci. Sans quoi, le pirate ne serait sans doute pas revenu à la charge, trépassant si ce n'était qu'un vulgaire gladiateur lambda. Il était bien plus fort que ce que j'avais imaginé et c'était une complication que je devais rapidement "mâter". Plus facile de le dire que de l'exécuter, évidemment.

Bachara s'était tout simplement propulsé hors de l'immense cavité générée plutôt, plaçant rapidement ses mains sur ce qu'il restait de l'arène avant d'user d'une offensif plutôt singulière. Il avait couvert notre emplacement d'une fine couche de flamme, chauffant, brûlant et faisant même jusqu'à fondre quelques roches autour, mes immenses pattes acquises commençant alors à s'effriter, me faisant trébucher de plus belle. La douleur était intense, mon équilibre que je peinais à garder sur cette surface instable rompu, je tombais bruyamment. L'arène était en effroi devant ce spectacle, totalement abasourdi encore par les évènements et ce fut alors au moment où mon corps semblait opérer un changement, de nouveau que le Pirate s'était tout bonnement envolé, les bras croisés, projetant un jet de flamme d'une puissance phénoménale, un énorme brasier se créant.

J'avais été touché de plein fouet à vrai dire, ayant à peine eu le temps de reprendre forme plus humaine et, les flammes brûlants déjà ma peau, de recouvrir celle-ci de Fluide Offensif, limitant quelque peu les dégâts. Une intense douleur, j'avais ainsi trouvé ma fin ? Aucune idée. La chaleur était si intense que les flammes commençaient à brûler l'eau elle-même autour de ma zone, atteignant les gradins où nombreux spectateurs fuyaient. Les habitants de Dressrosa pensait avoir perdu leur Prince fraîchement revenu. À vrai dire, même ce fameux Prince ne semblait pouvoir plus avancer. Plusieurs secondes se transformant en minutes s'écoulaient ici, le brasier ne donnant aucun signe de vie, malheureusement. Les paupières scellées, la tête protégée par mes bras depuis déjà longtemps, ce fut à ce moment qu'une voix raisonna à travers le Colisée Corrida, un sanglot sans pareil, un tel sentiment que ce cours passage avait réussi à faire bouger ce qui demeurait immobile.

« Lé... Lé... Léonidas-Sama... LEONIDAS RIKU-SAMA ! BON SANG... »

Block B - Léonidas Tempesta / Atoum Bachara 1459048246-gatz-emocionado

« Ne me dîtes pas... Ne me dîtes pas que vous êtes morts ainsi... Notre petit prince ne peut pas... Léonidas-Sama ! »

D'intenses sanglots, comme jamais entendu auparavant. Il n'était pas le seul à s'égosiller en prononçant mon prénom. Certains, le peuple de Dressrosa également commencèrent également à s'y mettre, de plus en plus intensément, pensant que le Prince qu'ils avaient adorés jadis était de nouveau parti. De grands bruits qui me causèrent ma réaction. Celui de mon doigt avant tout, bougeant quelque peu, suivi de ma main, entre-ouvrant l'œil dans la fournaise. La chaleur était intense et ce même-ci l'assaut de Bachara avait été interrompu depuis quelque temps. Je ne pouvais voir sa position et encore moins savoir ce qu'il faisait. Se pensait-il déjà vainqueur ou attendait-il encore ma venue, persuadé que j'avais survécu ? Aucune véritable idée, sincèrement. Le corps enduit de cette substance sombre, je m'étais relevé petit à petit du sol, mon manteau si précieux en lambeaux comme il ne l'avait jamais été auparavant.

Il n'y était pas aller de main morte. Les pieds s'enfonçant, je marchais sur de la véritable pierre fondu, ce qui avait la teinte de lave ou de magma sans pour autant en être. Un rouge vif, tout comme le sang commençait à me monter à la tête. Je n'allais pas m'atteindre maintenant. Ce n'était qu'une passe. Là où le pouvoir de Bachara m'était supérieur, il ne s'agissait que de dégâts purs et simples. Seulement, je n'avais que peu dévoiler mes possibilités. En terme de puissance brute, rivaliser avec ce prédateur que j'étais devenu était quelque chose de totalement prétentieux. Je me souvenais encore de mon affrontement avec Zekki, ce que je lui avais dit à ce moment précis et la tournure de notre échange par la suite. Le "Néant" serait anéanti, quelque chose qui ne serait pas aussi vrai qu'aujourd'hui. Un grognement semblait sortir de la fumée et des braises où j'étais censé périr, à la stupeur de tous, le sol commença alors à craqueler, à nouveau, une augmentation soudaine de masse.

« Qu'est-ce que... Mais qu'est-ce qui peut bien se pass... Une silhouette... Ce n'est... »

Block B - Léonidas Tempesta / Atoum Bachara 1459048250-sans-titre

« Ce n'est pas encore fini ! MESDAMES ET MESSIEURS SE POURRAIENT-ILS QUE... »

Une augmentation soudaine de masse ? Pas exactement à vrai dire. Enfin, plutôt, pas uniquement. Je devais adopter la forme la plus propice à ce genre d'affrontement. Humain, ma force était trop peu significative et véritablement "Bête", ma taille bien trop imposante et mes mouvements donc, restreints. Un contraste entre les deux, une union pour ce qu'il fallait garder comme atout jusqu'au dernier souffle. Je ne l'avais sans doute pas atteint mais, contre Atoum Bachara, le faire pouvait être dangereux. Mon corps commença à changer, prenant forme, couleur et aspect nouveaux, une nouvelle masse musculaire, de nouveaux attributs et une toute nouvelle force, bien évidemment. Ce qui allait suivre serait sûrement la dernière ligne droite de ce fameux "Bloc" haut en couleur.

« Je penses que nous commencions... à peine. »

Une silhouette se démarquant petit à petit, se dessinant rapidement, des parcelles de mon corps commençaient alors à se faire percevoir par la foule, affolant certains, se demandant ce qu'ils avaient devant les yeux, ce qu'était devenu leur Prince Léonidas. Ce qu'il avait fait pour devenir cela. Ce que j'étais devenu était quelque chose de véritablement... Singulier.

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« Strong Hybrid !! »

Monstrueux et pourtant si complet. Un corps dépassait les deux mètres, la musculature prononcée, une peau verte et écailleuse encore sous la brume fumante, une queue ainsi qu'une dentition carnassière. C'était ce qu'ils voyaient tous en m'observant, haletant encore. Certains brûlures causées par Bachara étaient encore décelable en regardant mes solides écailles de plus près, mais sans plus. Ma volonté était bien trop forte pour me préoccuper d'une quelconque douleur. Je voyais celle-ci qu'uniquement comme quelque chose d'éphémère, sans importance, des mots agissant comme "stimulant" mentale pour essayer de surmonter tout cela. Le doigt en pleine contraction, mes griffes prêtent à perforer la peau qu'elle attraperait, l'air que j'avais pris jadis semblait disparaître, devenant de plus en plus sévère, comme quelqu'un qui se décidait à demeurer sérieux subitement.

Je devais bien prendre cette initiative au moins, je n'avais pas encore pousser le Pirate à ses derniers retranchements, bien trop présomptueux depuis le début. Je n'y pouvais rien, c'était dans ma nature, cette fameuse confiance abusive en mes propres capacités. Pourtant, un effort restait envisageable. On ne pouvait changer une nature. Pourtant, l'adapter était tout à fait faisable, peu importe si cela ne se perpétuait que la temps d'un combat. Quelques secondes même, c'était bien assez pour changer la tournure d'une intense joute, de notre propre joute. Haletant, je guettais encore quelques secondes alors, tel ce monstre à son époque. La bête que j'étais devenu se remit à grogner, un son que je ne faisais pas intentionnellement, fruit de ma forte respiration et de mon ton de voix, ayant complètement changé avec cette métamorphose. Un son annonciateur, cela dit.

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« Gekkou "Shishimai" !! »

Fléchissant mes puissantes jambes, une impulsion digne de ma variante assez spéciale du Geppou, la technique exécutée avec la force procurée par ma Zoan. Le choc avait été sans appel, créant un véritable cratère sous ma personne, disparaissant du champ de vu des plus "faibles" en quelques fractions de seconde, une propulsion digne d'un déplacement "éclair". Ce fut alors que je réapparus au flanc ou ce qui semblait être celui de Bachara. Il n'y avait pas de retour possible. Mon immense poing commençant à s'assombrir, je n'allais pas lui donner de répits, l'écraser était la seule alternative.

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« GRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !! »

Un coup frontal et brute, sans appel. Si je n'avais pas manquer ma cible, le pirate aurait même pu avoir le cou complètement brisé, la mort suivant alors rapidement. Il ne fallait pourtant pas douter de sa résistance. Le choc que j'avais précédemment causé avait détruit l'arène pour de bon, aucune solution hormis celle de l'altitude ne s'offrait à nous. Je pouvais me déplacer en hauteur mais, était-ce réalisable pour mon adversaire ? Qu'allait-il se passer par la suite ?

Commandant de Flotte

Block B

Mes flammes recouvrent le terrain à grande vitesse et la chaleur est elle, que mon adversaire s'en retrouve déséquilibré. Pourtant sous sa forme d'énorme dinosaure, ressemblant à ceux que j'ai croisé il y a déjà un bon moment sur Green Bit, ses écailles ne le protègent pas assez. Du coup, sans pouvoir faire grand chose, il ne peut que s'effondrer dans un énorme fracas au sol. Par la même occasion, sous son énorme poids il fait trembler toute la surface sur laquelle nous nous trouvons. Surement blessé dans son orgueil, le "prince" est sans doute dégoûté de lui même d'être tombé si simplement et pourtant ce n'est pas incompréhensible. En effet, ne connaissant pas l'étendue de mes capacités et au vue de mon stylé tellement désordonné et instinctif il est compliqué de lire dans mes mouvements sans un haki de l'observation.
Du coup, au sol mon adversaire ne peut ni anticiper ni forcément éviter l'attaque de manière optimale. Il se mange donc la déflagration et l'explosion de flamme coupe le souffle à tous les spectateurs.
Bien que ce Léonidas et moi soyons tous deux des guerriers taillé pour la guerre, pour la destruction à ce que je vois, le public à clairement choisit son camp depuis le départ. Au départ cette situation m'irritait, seulement maintenant je m'en contre-fiche comme pas possible.

D'ailleurs, à ce moment là, alors que l'explosion est terminée laissant place à un nuage de fumée, le commentateur donne de la voix. Sans même le voir, je peux déjà affirmer qu'il est entrain de pleurer à chaudes larmes, espérant que son poulain est encore en vie. Ce type est vraiment pitoyable et me débecte, si je le croise en dehors de ce Colisée c'est sûr que je lui fait regretter d'être venu au monde. Puis, poussé par ses sanglots, c'est une grande majorité du public qui le suis, tel un peuple de mouton. Tous pleurent, s'égosillent et scandent le nom de leur favori, tous autant pitoyable les uns que les autres. A cet instant présent je les pestes tous, j'ai envie d'en étriper plus d'un, bien que je pourrais aussi tous les grillés.
Or, je ne suis clairement pas le seul dans cet état et je m'en doute forcément. En effet, dans les tribunes mes hommes commencent à monter en température, excédés par les cries de la foule. Ainsi, l'un de mes hommes se lève en faisant craquer ses doigts pour donner une avalanche de phalange à l'un des pleurnichard. Il est même suivit par plusieurs autres de mes hommes tout aussi déterminé.
Assis à coté d'eux, sans même les regarder, Zuko intervient oralement.

> Restez assis !
Laissez le public, c'est un peuple de merde et on s'en fout d'eux !

Le ton sec de mon second contraste avec le sourire qui trône sur son visage et les principes de mon équipage. Effectivement, chez les Flammes du néant la liberté est de mise. Chacun fait ce qu'il veut et ne dois pas se faire entraver par l'autorité. Bien évidemment, mes ordres ou ceux de Zuko prévalent sur cette loi.
Puis de toute manière, je suis très laxiste et laisse énormément de choses passer du coup les hommes ne se sentent jamais restreint. Du coup, ce haussement de ton de la part du sniper de l'équipage a résonné en chacun assez fortement. Assez fortement pour les stopper net dans leur avancée et à les faire se ré-asseoir tranquillement.
Malheureusement, autour de mes camarades les cries ne cessent pas vraiment, et au plus profond de lui, même Zuko est énervé au point de vouloir les tuer un par un.

> Ils verront de toute manière que leur Prince ne fait pas le poids contre le capitaine !
Puis, bientôt on va se casser d'ici aussi, j'en ai marre de cette île !

Personnellement, toujours droit face à l'épaisse masse de fumée j'attend qu'éventuellement mon opposant se relève. J'ai pu voir que jusqu'à présent il était aguerrit et donc, il me semble très probable que le combat n'en finisse pas là.
Rapidement je me rend compte que mon intuition est plutôt bonne car je peux voir la silhouette du blond, masqué par la fumée qui se dissipe petit à petit. Mon sourire toujours présent, je me délecte de ce combat. Voilà pourquoi j'aime la vie de pirate, pourquoi j'aime le Nouveau Monde. Sur ces mers les adversaires sont s'y fort qu'ils m'en donnent des frissons. Je me souviens automatiquement de ma défaite contre Light le Schichibukaï suite à un combat des plus féroces. Puis, comment ne pas penser à celui que j'ai mené contre Marco le Yonkou, même s'il était en quelque sorte amical.
Tant d'affrontements inoubliables qui je pense vont être rejoint par celui que je mène actuellement. Même si pour le moment aucun de nous deux n'a vraiment été poussé jusqu'à ses derniers retranchements, je sens que ça risque de rapidement venir.

Soudainement, le sol craquelle sous les pieds de mon opposant, comme tout à l'heure. Or, cette fois-ci il ne se transforme par totalement en dinosaure et ça me parait d'ailleurs bizarre à première vue. Effectivement, son corps se recouvre d'écaille au fur et à mesure, une queue lui pousse dans le bas du dos mais il n'est pas aussi grand que tout à l'heure. Disons qu'il obtient une nouvelle taille plus "sage", me surplombant tout de même de plusieurs têtes. Contrairement à tout à l'heure, il n'est pas un dinosaure à part entière, mais plutôt un être hybride. Un parfait croisement entre l'humain et le lézard préhistorique.
Du coup, il semble avoir prit de la masse, au vue des fissures dans le sol et surement qu'ainsi sa puissance est bien plus développé. Or, je paris aussi sur une vitesse importante car c'est ce qui lui a fait défaut tout à l'heure.
Enfin bon, le public n'en croit pas ses yeux et souffle comme si le pire était passé. Cependant, ils sont loin du compte ça c'est plus que certain.

Dans son nouveau corps, mon adversaire est haletant, surement victime de sa transformation et des quelques brûlures qui résident sur lui. De mon coté, je commence petit à petit à perdre ce sourire que j'ai au visage, entrain dans le sérieux doucement. Je sais pertinemment que dorénavant ce n'est plus le même combat que j'ai ici, mon opposant n'est plus le même et les coups vont être d'un autre calibre.

> Montre moi tout ça mon gros !

Lançant ma phrase à Léonidas, je me fais surprendre par son mouvement si rapide. En effet, sous une impulsion titanesque il se propulse sur moi tout en créant un énorme cratère sous son ancienne position. Sa vélocité est telle que je me doute bien que personne ne le voit en dehors de quelques habitués de combat de haut vol. En effet, je le vois se mouvoir mais il reste trop rapidement pour que je contre-attaque ou que j'esquive efficacement.
Ainsi, je n'ai le temps que de placer mon bras entre son poing et mon flanc et de le couvrir de haki pour me protéger comme je le peux. L'impact est si puissant que je suis propulsé à une vingtaine de mètre et me trouve encastré dans des morceaux d'arène à la verticale. De plus, ils me retombent dessus pour finalement m'ensevelir sous leur poids.
Disparaissant à la vue des spectateurs, ceux-ci explosent littéralement de joie alors qu'il y a quelques secondes, pleuraient à chaudes larme pour leur "chouchou".

Puis, je me relève lentement en poussant les pierres qui m'entravent, cassant les ardeurs du public. Une fois sortie des décombres, je regarde mon adversaire dans les yeux tout en laissant couler mon sang de mes quelques blessures. Que ce soit au visage ou autre part, je suis légèrement amoché mais ce n'est rien par rapport à l'état dans lequel je vais finir à ce train là.

> Très fort mais tu va voir !

Alors, je me décide en un éclair d'entamer un enchaînement pour en finir avec ce combat, mais aussi pour me déchaîner au fur et à mesure.

> Kyūshū EN !!!

Très rapidement, toutes les flammes qui se trouvent au sol foncent vers moi de manière à les absorber promptement, tandis que je cours vers mon adversaire. Puis, sautant légèrement je relâche d'un seul coup un énorme flot de puissance destructeur.

> MU NO BUUUUUUUUUUURESU !!!!

Ouvrant la bouche avec furie, je déverse un rayon dantesque qui se dirige à toute allure sur mon adversaire. Les jeux sont faits et bientôt nous devrons nous dévoiler à notre maximum c'est obligatoire.