Sommes-nous faits du même Métal ?! [Ren]

Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Un combat qui était devenu un véritable lieu de carnage. Ce Ren aimait répandre l'hémoglobine humaine et cela, en quantité. Il ne semblait pas être impressionné par le sang, la mort et encore moins les conséquences. Ce petit homme m'intéressait. Il m'intéressait dans le sens où son comportement intriguait ma curiosité, me faisant ainsi éprouver un tout autre sentiment que la haine envers celui-ci mais, plutôt quelque chose comme de l'empathie, une envie de supporter la douleur avec laquelle il vit et cela, depuis sûrement plusieurs années. Années qui semblaient avoir marqués au fer rouge son caractère, sa personnalité. En réalité, il devait être constamment effrayé. C'était ainsi ce que je ressentais il y avait un temps, quand ma vie de pirate commença, jadis. Il me rappelait ce fou "Kerbecs" qui avait bien changé depuis son entrée chez les Pirates de Métal. Je m'étais ainsi, avec certes, beaucoup de prétention, mis dans la tête que je pouvais donc, en reprenant le cas du "Chacal", guider ce genre de personne dans la raison, faire ainsi changer ceux-ci d'idée. Ce n'était pas ainsi preuve de faiblesse mais, de maturité de leurs parts.

Une maturité que Ren devait posséder pour pouvoir avancer. J'étais ainsi apparu devant ce bar où le corps de plusieurs de mes subordonnés gisaient, la vie ayant quitté chacun de leur corps, froid et inerte. Ce spectacle m'avait irrité, mon poing voulant alors écraser ce jeune garçon, sans somation. Ce ne fut qu'ensuite qu'une toute autre idée que je trouvais folle traversa mon être, telle une lumière se propageant par force divine, un message que je recevais d'un ciel lointain. Je n'avais ainsi plus ressenti le besoin de lui ôter sa vie, son existence ne représentant pas une gène pour moi. J'avais ainsi opté pour le réveiller de son sommeil, lui causant choc émotionnelle et physique, une méthode utilisée sur mon être et cela, plus d'une fois. J'avais souffert de cela et j'étais sûrement le mieux placer pour comprendre ce que l'on ressentait, de voir quelqu'un remuer sa matière grise ainsi. Il sentait ainsi ma présence dans sa tête, ce qu'il expia en essayant de me tuer et cela, de différentes façons. Mon rôle était par ailleurs de tenir, de survivre à une telle force pour ainsi l'arrêter, de façon nonchalante, ne montrant aucune vraie difficulté.

Il devait ainsi se rendre compte d'un faussé entre nos deux corps, le mien, bien supérieur. Écrasant celui-ci au sol, à bout de nerf, une jeune femme était apparue, avec qui j'avais quelque peu conversé, imposant à celle-ci le fait que je puisse prendre son Capitaine et, vraisemblablement étant donné sa réaction, son ami. Je lui avais également donné rendez-vous à Long Ring Long Island, une île non loin, me permettant facilement d'entreprendre ce que je voulais entreprendre. Il fallait, bien évidemment, en premier lieu, le soigner de ses blessures. Blessures puissantes faites avec mon Fluide, quelque chose qui n'était pas évident à régler, sauf-ci les conditions avaient ainsi déjà fait face à ce médecin en question, le cas, bien évidemment du mien, Bercy, ce chanceux. Empoignant son corps de ma main d'acier, je m'étais alors décider à prendre route vers ce fameux navire, Metalium, la houle puissante se fracassant fortement sur les parois d'acier de sa coque immense. Il fallait à tout prix garder Ren en vie et guérir celui-ci, le maintenir en vie. Il n'était peut-être pas mort mais, sans les soins requis, ceci n'était que futur.

Plusieurs jours s'étaient ainsi écoulés tel un puissant fleuve, de façon assez rapide. Ren avait été pris en charge très rapidement, soigné par l'équipe Médicale en premier lieu. Il souffrait ainsi de cette marque à cinq points sur son épaule ainsi que cette longue blessure au torse, faite du Manganese Shred. Des meurtrissures ainsi désinfectées, il avait été couvert de bandages dans ce genre de zone, déposé ainsi dans la chambre médicale et cela, depuis plus de trois jours. Ce combat était si intense qu'il ne s'était pas réveillé après plusieurs journées. Il n'avait pas mangé, il n'avait pas bougé et pourtant, celui-ci s'accrochait à ce que l'on nommait vie. Il ne semblait tout fois pas se débattre entre le vécu et la mort, il semblait plutôt récupérer, quelque chose que je trouvais assez marrant. Une cure de sommeil était parfois une bonne façon de revenir en force, empli d'énergie. Sa vie avait été assuré par mon Médecin en Chef, celui-ci me disant qu'il ne risquait rien et qu'il allait sûrement sombrer dans le sommeil pour les quelques jours à venir. Je connaissais les conséquences d'un affrontement avec ma personne et je n'étais pas ainsi trop étonné.

Nous avions et cela depuis plusieurs périodes, quittés les terres et l'eau de Cactus Island, ou plutôt Whiskey Peak, reprenant la mer comme tout bon Pirate. L'île n'était pas un endroit à demeurer, bien trop dangereux pour prendre le risque. Les habitants avaient peur de ma réputation, de mon animosité à cause de ce combat mais, pouvaient alors avoir des réactions imprévisibles. Je ne voulais ainsi pas me faire attaquer et causer un autre massacre, de colère. Naviguant ainsi où la houle pouvait alors m'emmener, je ne m'étais ainsi pas inquiéter, la vie sur mon grand navire se déroulant ainsi de façon comparable à habituellement. Nous n'avions pour ainsi dire pas encore croiser de navire, ils seraient alertés par notre étendard après tout, représentant mon Sugegasa reconnaissable entre mille pour quelqu'un d'un peu informé. Nous avions ainsi fait un voyage assez calme où mes subordonnés étaient, pour ne rien changer, des hommes assez charognards, s’exclamant tellement que je m'étais ainsi demandé comment ce gosse faisait pour ne pas être éveillé en entendant tout cela.

Nous étions ainsi arriver sur une mer à proximité d'une île dont, lointaine, me rappelait quelque chose. C'était ainsi la Little Garden, une île de Grand Line. En raison du climat incroyablement différent dans cette région, un important phénomène pouvait alors se produire là-bas, les dinosaures étaient tout bonnement encore en vie sur ses terres. Le climat est insupportable pour beaucoup d'humains, rendant alors le voyage ici assez dangereux, ainsi les conditions sont idéales pour les maladies mortelles. En temps normal, les Log Pose utilisés pour naviguer se recharge ici pendant une année entière, rendant l'endroit synonyme de piège naturel. Seulement, bien entendu, nous étions déjà passés par là et par pire encore, nous procurant bien assez d'expérience pour prétendre sans aller et cela, sans l'utilisation du Log Pose pour indiquer le flux magnétique de l'endroit futur. L'endroit était également orné de deux puissants crânes squelettes, appartenant, selon la légende à deux immenses monstres marins, des Dévoreurs d'Île. Une histoire bien lugubre pour un endroit empli d'autant de mystère.

Le Volcan présent là-bas pouvait alors entrer en éruption, un endroit qui était bien assez instable pour moi. Dans le passé, j'y étais resté très longtemps, ce qui m'était ainsi resté en travers de la gorge. Nous avions combattus des immenses Dinosaures, perdant quelques hommes au passage, un endroit qui m'avait ainsi presque happer la vie, que je ne voulais pas du tout revoir de sitôt. En entendant ainsi les mots "Little Garden", j'avais comme ainsi dire perdu mon sang froid, soupirant fortement pour essayer de trouver un moyen de ne pas accoster. Ordonnant à mes navigateurs de tout faire pour contourner l'endroit et continuer, sans encombre alors, la région était lointaine de vue et il fallait aller contrer les flots, le Metallium s'agitant d'autant plus que coutume. Il était ainsi défendu d'accoster, ne pouvant alors plus s'en sortir après, quelque chose que je redoutais plus que tout. J'étais peut-être bien assez fort pour y survivre une année entière mais, le moral ne pouvait ainsi plus suivre après quelques jours et c'était ce qui me causait effroi. Sur un grand siège d'acier disposée en hauteur, j'avais ainsi les bras joints, regardant la situation, l'esprit lointain.

« Continuez ainsi ! Ce n'est pas une simple vague qui brisera le Metallium »

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« J'ai passé bien trop de temps dans cet endroit. Vous regretterez d'y être parvenus si on accostait... »

Sans sommation, c'était un ultimatum de motivation que j'avais lancé et cela, de ma voix portante et roque, un ton assez sérieux s'extirpant de ma bouche, mes lèvres battantes sous ce masque rouge d'acier. En effet, nous ne devions certainement pas nous planter sur ce coup-là. Le Shin Sekai possédait certainement des vagues plus puissantes mais, il ne fallait ainsi pas sous-estimer celles que pouvait abriter Grand Line. Des houles nous rapprochant de Little Garden, un phénomène physique parfaite normale, après tout. Une histoire de climat et de champ magnétique, voilà tout. C'était ainsi une manœuvre étrangement dangereuse que j'avais entrepris, espérant avoir succès et cela, sans pour autant devoir me mouvoir, l'atmosphère étant d'humeur à me rendre très paresseux aujourd'hui. Les trésors de cette région m'était déjà mien et je ne voyais ainsi donc plus l'utilité de l'explorer, même en question de nostalgie. Ce qui était sûr était le fait qu'en cas d'échec, les Pirates de Métal allaient avoir à faire à un Capitaine assez déçu et contrarié, voir même en colère, ce que certains redoutaient d'autant plus, connaissant la poigne que je possédais dans ce cas.

Commandant de Flotte

Sommes-nous faits du même Métal ?

Un océan sombre, un vent froid, des souvenirs lointains. Je me demandais si j'étais mort. Perdu dans les limbes de mon esprit ou à la porte des enfers. Je marchais sur cette eau sombre, je ne contrôlais rien, comme témoin de cette scène de l'extérieur. Je me voyais ainsi avancer et faire face à mon reflet. Où étais-je ? On aurait dit un rêve, mais ça semblait tellement réel. Les images du combat contre Raza me revinrent à l'esprit, il m'avait sûrement achevé, pourquoi m'aurait-il gardé en vie après tout ? J'avais tué des membres de son équipage de manière très sanglante, sa réaction aurait été très compréhensive. Mais, je n'étais pas du genre croyant à penser qu'il y a un après et, en mon fort intérieur, j'étais persuadé d'être toujours en vie. Ma main se tendait en direction de l'eau, entrant en contact avec celle de mon reflet. Mon reflet me souriait étrangement, un sourire sadique et carnassier. Ses yeux, gorgés de sang me fixaient. Il tenta d'articuler un mot que je n'entendis pas, puis il m'agrippa le poignet et me tira vers lui. Je m'enfonça peu à peu sous l'eau, suffoquant, me noyant. Là, j'entendais le rire de mon doppleganger qui me tirait toujours plus profond.

L'obscurité s'imposait de plus en plus, m'entourant tel un manteau de mort. L'autre continuait de rire et se mit finalement à parler.

< Je suis toi, tu es moi. commença-t-il en me fixant dans les yeux. Ta mort signifierait la mienne, ainsi je ne compte pas me suicider. Je suis la part de toi qui ne désire pas changer. Tu as bien tes raisons, non ? Tuer, tu aimes tellement ça, vas-tu vraiment écouter ce que te dis un enfoiré d'arriviste dans ta vie ? Moi, j'ai toujours été là pour t'aider, je suis ta haine, ta passion pour le sang et la mort. Tu as toujours été ainsi depuis tes huit ans, c'est tout ce que tu as souhaité. Je suis le seul qui puisse te rendre plus fort. Souviens-t-en !

Sa poigne me relâcha et je remonta peu à peu vers la surface. L'obscurité disparut petit à petit et je pus voir de la lumière devant moi. Alors que ma tête crevait la surface de l'eau, cette vision s'effaça.

Je me réveilla en sursaut, décrochant au passage les capteurs qui avaient été placés sur mon corps. J'étais en vie et je venais de sortir de mon mini-coma. Je ne savais absolument pas où j'étais, au mouvement qui me prit les tripes pendant un instant, j'en conclus que j'étais sur un navire, était-ce le mien ? Non, je connaissais par coeur le Buveur d'Innocence et je n'étais pas à l'intérieur. Un homme en blouse s'approchait de moi pour m'injecter quelque chose, c'est là que je remarqua que j'étais attaché. Ils avaient dû faire ça pour ne pas que je me débatte pendant qu'ils m'opéraient, au vu des bandages qui me recouvraient le corps. Avant que la seringue ne touche ma peau, je força sur les sangles qui m'entravaient. Je réussis à dégager mon bras juste à temps pour éviter de me faire piquer, j'atrappa l'homme par la gorge puis le repoussa en arrière, l'assomant contre un mur.

< Putain, qu'est-ce que tu voulais me faire toi ! T'es qui d'abord enfoiré, et j'suis où ?

Je m'étais détaché et je secouais l'homme dans tout les sens en lui mettant des claques pour qu'il se réveille. Mais rien, au moins il respirait encore. Mon épée se trouvait dans un coin de la pièce avec le reste de mes affaires. Mais, un vertige me prit et je tomba à quatre patte au sol. Il passa et je pus m'équiper de mes objets. J'avais vraiment plus de force, et surtout je ne savais pas combien de temps j'étais resté inconscient. Pourquoi m'avoir soigné ? Qui, surtout ? Je poussa la porte pour pénétrer dans un long couloir. Une violente secousse me fit tomber une nouvelle fois au sol, si j'avais vu ma tronche je me serais vu livide, blanc comme un linge. Une faim me tiraillait le bide et le son de son grognement résonna dans toutle couloir.

Une porte s'ouvrit devant moi et un homme en sortit. Il ne m'avait pas vu, mais moi je le regarda de la tête aux pieds, tentant de comprendre dans quel camp il était, cela me donnerait un indice sur le navire sur lequel je me trouvais. Vu ses vêtements, ce n'était sûrement pas un soldat de la Marine, plutôt un pirate à vrai dire. Puis, l'homme se tourna vers moi, tout d'abord l'air surprit puis agressif. Par réflexe je lui décocha une droite en plein visage, l'envoyant au tapis. J'étais donc sur un bâteau pirate, mais de...non. Pourquoi m'aurait-il embarqué su son navire ? Il n'avait aucune raison de le faire, j'avais tué ses hommes, ça n'avait aucun sens. Et pourtant, qui à part lui aurait put me ramener à temps sur son navire pour me soigner ? Korra aurait peut-être put, mais elle m'aurait ramené sur le Buveur d'Innocence. Or, là, je ne reconnaissais absolument pas les lieux, ce navire était bien plus grand que le mien. Il fallait que je le trouve pour savoir, pour comprendre pourquoi il n'était pas allé jusqu'au bout.

Mes pas me menèrent à une porte plus imposante que les autres et, alors que je la poussais avec difficulté, le soleil m'éblouit. Mes yeux avaient été affaiblis par l'obscurité de mon repos et un soudain changement me vrillait le crâne. Ma vision s'habitua petit à petit et je pus apercevoir ce qu'il y avait devant moi. De nombreux regards étaient fixés sur ma personne, tantôt intrigués, tantôt surpris et tantôt méfiants. Des sabres sortirent de leurs fourreaux. Ils avaient dû avoir vent du fait que j'avais tué plusieurs des leurs, des amis sûrement, je méritais cette méfiance. Inspirant à pleins poumons, je mis mes mains en porte voix et je me mis à crier.

< Raza ! Viens m'expliquer pourquoi, espèce de vieux croulant ! m'écriai-je. Je pense avoir le droit à des explications !

Mon insulte n'avait rien de méchant et, à vrai dire, je n'avais plus toute ma tête sur le moment. Sur l'instant, je n'en avais plus rien à faire qu'il vienne me tuer. Tout ce à quoi je pensais, c'était les membres de mon équipage qui avaient dû être massacrés par les siens. Et, je ne voulais pas à nouveau perdre des amis, des compagnons.

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Little Garden était une île que je souhaitais à tout prix éviter. Son climat et l'ambiance générale là-bas ne m'étaient ainsi pas favorables et je désirais à tout prix éviter d'accoster là-bas. J'y étais resté bien trop longtemps dans le passé, une étape de ma vie qui me hantait encore aujourd'hui. J'avais ainsi tout entrepris pour ne pas y rester, allant alors contre le courant et contre les fortes vagues. Le Metallium était ainsi bien capable de supporter ces petites houles, il était bien fait pour combattre les eaux du Shin Sekai, après tout. C'était ainsi une manœuvre étrangement dangereuse que j'avais entrepris, espérant avoir succès et cela, sans pour autant devoir me mouvoir, l'atmosphère étant d'humeur à me rendre très paresseux aujourd'hui. Les trésors de cette région m'était déjà mien et je ne voyais ainsi donc plus l'utilité de l'explorer, même en question de nostalgie. Ce qui était sûr était le fait qu'en cas d'échec, les Pirates de Métal allaient avoir à faire à un Capitaine assez déçu et contrarié, voir même en colère, ce que certains redoutaient d'autant plus, connaissant la poigne que je possédais dans ce cas.

C'était ainsi que mes hommes manœuvrèrent le navire sans arrêt, lui permettant de se rediriger, un peu et tout cela, pour contourner ce territoire sauvage et étrange. Les bras croisés, quelque chose d'intriguant se passait en ce moment même sur le navire, tandis que quasiment la totalité de mon effectif était dehors. Il semblerait qu'un certain petit homme était sorti de son long sommeil et qu'il était certainement prêt à en découdre, malgré son corps meurtri. En effet, j'avais ramené ce Ren, après un combat acharné contre lui et cela, pour une raison égoïste qui me démangeait. Un pirate devait être libre d'agir et je venais par ailleurs d'honorer cette tradition. Les médecins présents sur mon navire étaient donc chargés de s'occuper de lui, de penser ses blessures et de le maintenir en vie. C'était un ordre supérieur qu'ils avaient respectés et cela, très facilement. Ils lui administraient ainsi tous les jours des anti-douleurs, permettant à son corps de ne plus sentir les effets de la douleur, les nerfs de son entité étant complètement inactifs pour le coup. L'homme se retrouvait alors couvert de bandage, les membres lourds.

Seulement, alors que le son des vagues qui se fracassaient contre la paroi du navire, se propageait un peu partout, un autre type de bruit résonna sans somation, une voix. Un timbre et un tempo qui me semblait alors familier. Ce bruit semblait ainsi provenir de l'arrière, vers cette porte d'acier immense qui faisait face à mon dos stoïque. Posé sur ce trône de métal, j'avais ainsi tourné légèrement la tête, regardant d'un oeil celui qui venait d'éveiller mes sens. Il s'agissait, comme j'avais alors pu l'imaginer de ce Red Ren, le passager clandestin du Metallium qui semblait vouloir faire des siennes ici, ce qui me dérangeait en soi. Bien entendu, je comprenais tout à fait cette réaction qu'il avait eu, me demandant d'expliquer mon comportement. D'expliquer le fait qu'il soit présent dans mes quartiers alors qu'il avait tué mes hommes et que j'avais blessé celui-ci dans le but de tuer. La porte claquant alors, mes subordonnés s'étaient ainsi tous retournés, regardant ce gosse comme je le nommais, avec une once d'hostilité. Ils n'étaient pas habitués à réfléchir avant d'agir et étaient prêts à lui faire la peau, sans sommation.

« Haha, tu t'es perdu ?! »

« Hé, toi ? T'es qui ? Qu'est-ce que tu fous là, sur notre Navire ? Que veux-tu faire ? »

« Tu veux nous attaquer, c'est ça ? Petit con, tu sais où tu te trouves là ? Sur le Navire d'un Empereur et le plus terrible de tous, Raza Hagane ! On va te démonter ! »

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« Déjà t'es monté comment enflure ? Et tu oses parler comme ça à Raza-Sama ?! »

« Tss, assez parler les gars, Hagane-Sama va s'foutre en rogne, on vous livre sa tête, Capitaine »

C'est ainsi une réaction osée de mes hommes qui avaient alors tous brandis armes blanches comme à feu. Certains optant pour des poignards et des sabres tandis que d'autres empoignèrent des fusils à silex et des armes de précision. Ils avaient ainsi tous jugés hâtivement le jeune homme déjà blessé de dangereux et nuisibles, quelque chose qui n'était pas ainsi totalement vrai. Son corps était bien assez mal en point pour pour ne causer plus aucune victime dans mes troupes, c'était un fait certains. Ils ne réfléchissaient donc pas assez à leurs actes, ne jugeant ni physique et encore moins réputation. Ne pas faire preuve de jugeote était quelque chose qui pouvait facilement provoquer perte et fracas et cela, c'était l'expérience qui m'avait procuré une telle leçon. Ceux-ci s'avançant, j'étais alors décidé à intervenir et cela, sans pour autant retenir mes propos ou mes actions. Serrant le poing d’agacement et soupirant de façon lassé, je m'apprêtais alors à lever mon grand corps de ce trône d'acier positionné en plein milieu de cette grande place qu'un tout autre intervenant apparu, m’épargnant ainsi l'effort.

« Yo ! Arrêtez vos conneries, Yo ! Regardez l'expression du Capitaine, vous pensez vraiment jouer en sa faveur en faisant ça, Yo ?! Le fait de l'embarquer ici était sa volonté, Bakayaro ! Yo ! »

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« Yo Ren ! Raza t'a sauvé la vie alors tu dois être reconnaissant, Yo ! Ton comportement est inapproprié, il aurait pu te laisser crever. Yo ! Tu ne prononces même pas entièrement ta phrase alors que veux-tu que notre Capitaine puisse t'expliquer, Yo ?! La raison de ta présence ? Pourquoi il l'a fait ? Yo ! »

Le facteur qui m'avait permi de m'asseoir de nouveau était l'arrivé de Bercy, le Capitaine de la sixième Flotte et le Navigateur en Chef des Pirates de Métal. C'était ainsi lui qui manœuvrait notre embarcation, un homme qui possédait ma confiance et cela, entièrement. Originaire du glacial Royaume de Drum, nous nous étions rencontrés à l'aube d'une petite aventure qui avait rallié ce paysan au corps étonnement robuste à ma cause, me permettant de me faire un compagnon de choix et de poids à mes côtés. Il avait ainsi sauté, atterrissant fortement sur ce qu'était une table de bois, sans pour autant la briser, causant un bruit de claquement dont il était fier, ce qui avait causer frein à ces idiots. Remontant alors facilement les brettelles de mes subordonnés, ceux-ci avaient tous jetés un coup d'oeil vers mon être devenu sérieux et stoïques, raclant chacun son tour leur gorge individuelle. Ils semblaient alors réaliser tout ceci et imaginaient ma réaction sans l'intervention de ce "Chanceux". L'homme à l'afro sombre fixait Ren et cela sans bouger, essayant de percer sa carapace qui semblait si puissante.

Bercy n'avait pas un faciès à causer l'effroi, comme ma personne pouvait le faire mais, il n'était tout bonnement pas la personne qu'il fallait sous-estimer, au même titre que Kerbecs ce "Chacal", le fameux "Régicide" Mehmet ou l'autre, certainement le plus puissant des trois. Il n'était ainsi malheureusement pas présent, en "affaire" depuis cela quelques mois, quelque chose qui le concernait personnellement. Bercy leva la main gauche, faisant signe aux homme se s'écarter tandis que je m'apprêtais à tourner la tête, montrant alors à quel point il me connaissait, comme tout Commandant de Flotte qui se respecte, bien évidemment. Il fallait bien un peu d'osmose et de communication entre nous, sans quoi, le chaos serait majoritairement présent. Soupirant au "tour" que venait d'éprouver ce Bercy, j'avais finalement soupiré pour porter un regard transcendant devant moi, visant Ren qui était toujours présent. Un regard soutenu qui ne semblait pas vouloir s'éteindre, s'enfuir, détourner autre part. Un regard qui agissait psychologiquement, comme la dernière fois, avec cette fameuse et étrange "méthode".

« Du calme, voyons... »

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«Ne t'inquiète pas pour son cas, Bercy. Si il a été capable de massacrer dix-sept de mes hommes, il est bien capable de compléter sa phrase et cela, sans aide.»

Ma voix stricte et puissante raisonna ainsi un peu partout, glaçant le sang de la plus part. Ils avaient pratiquement tous plus peur de mon être qu'ils me respectaient, de façon vraiment sérieuse. Après tout, c'était pourtant alors l'institution que j'avais apporté et que je voulais garder chez les Pirates de Métal.

Commandant de Flotte

Faits du même Métal

Tous me faisaient face, armes au poing. Des regards saguinaires avaient remplacés l'étonnement général. Des insultes et des menaces fusèrent de toute part et, rapidement je fus encerclé, près de me faire passer à tabac. Ma main se ressera sur le manche de mon sabre noir, prêt à l'utiliser s'il le fallait. Néanmoins, je savais que si je réagissais violemment il n'y aurait plus qu'une seule option pour Raza : me tuer. Ainsi, je préférais me faire tabasser plutôt que de répliquer. Pour montrer toute ma bienveillance actuelle, je rangea mon épée dans mon dos et je souffla un coup, fermant un instant les yeux pour les rouvrir, fixant droit devant moi, là où une immense ombre se dessinait.

Je commençais à ouvrir la bouche, puis je me rendis compte que je ne savais pas quoi dire. Beaucoup trop de choses tournaient dans ma tête, j'avais encore à l'esprit cette "rencontre" que j'avais fais pendant mon sommeil. Mon côté obscur ? Tout le monde en avait un, j'avais personifié le mien par mon propre visage. Mon combat contre Raza m'avait ouvert les yeux sur la folie qui m'habitait, m'empêchant parfois de raisonner correctement, comme le simple fait d'avoir tué ses hommes. Je me rendais compte que j'étais devenus ce que j'avais jadis détesté, un être qui rit à la mort d'autrui. Devais-je suivre cette voie ? J'avais le choix, j'étais jeune après tout et mon impulsivité m'avait influencée facilement. J'étais tombé dans ce cercle infernal, me délectant du sang que je versais. Cela avait fait ma réputation et avait sûrement contribué à augmenter drastiquement ma prime. Mais voilà, ce jour-là je n'avais pas envie de verser le sang des autres.

Alors que les hommes de Raza s'apprêtaient à me faire payer pour mon affront, un grand homme avec une drôle de coupe de cheveux atterit sur le pont. Il y avait de drôles de spécimens ici ! Celui-ci calma ses camarades par sa seule arrivée, un commandant peut-être ? En tout cas, il semblait avoir la faculté de calmer par sa seule présence les autres hommes d'équipage. Néanmoins, ce qu'il me dit me tapa sur le système, incapable de finir ma phrase ? Avais-je seulement besoin de la finir pour que l'Empereur comprenne ? J'esquissa un sourire amusé tandis que ceux qui m'avaient encerclés quelques instants plus tôt s'écartaient. Puis, ce fut le regard du Capitaine se posa sur moi, m'écrasant d'un coup d'oeil. Mon sourire s'élargit, de plus en plus amusé. Tous autour de moi s'étaient calmés par ce simple regard, déglutissant et suant légèrement, j'en vis même un qui avait les yeux qui brillaient, comme s'il était sur le point de fondre en larmes.

Enfin, la voix de Raza tonna, inspirant terreur et respect. Je sentais son fluide sur moi, cette aura qui m'entourait comme pour m'empoigner. Il voulait à nouveau briser mon esprit ? Mais, celui-ci était déjà en morceaux et, j'avais déjà goûté à cette attaque psychologique. Désormais, j'arrivais un peu mieux à supporter cet écrasement mental malgré mon épuisement. Ma curiosité l'emporta et je me mis à avancer vers lui, lentement, m'attendant à toutes réactions de la part des hommes autour de moi. Je m'arrêta devant Bercy, un grand sourire sadique sur le visage, il me toisait de sa taille imposante.

< Hep Bison Fûté, bouges toi de mon chemin. m'exclamais-je, amusé. Tu ne m'intéresses pas, c'est à Raza, ton Capitaine que je compte parler, alors laisse moi gentiment passer ou je risque de m'énerver. Et t'as pas envie de ça, hein Bison Fûté ? Tes petits camarades qui m'ont croisés à la taverne m'avaient énervés, résultat ils ont rendez-vous avec un trou à présent.

Avais-je touché un point sensible ? Je m'en fichais bien, j'avais besoin d'étancher ma soif de curiosité, et mon gosier également au passage. N'attendant pas que le grand Afro Man se pousse, je passa à côté de lui pour continuer vers Raza. M'arrêtant à une dizaine de mètres de lui. Je resta ainsi là, immobile, laissant le vent balayer mes longs cheveux rouges qui flottaient derrière moi. Passant ma main sur mon visage puis la remontant vers mon dos, j'atrappa d'un mouvement exagérément lent mon épée qui s'y trouvait et je le dégaina tout aussi lentement. Les hommes derrière moi devaient sûrement être sur leurs gardes par ce geste. Ils avaient l'air d'aduler leur capitaine comme un Dieu. Il faut dire qu'il était imposant et qu'il était capable de faire plier la plupart d'entre eux sans même lever un doigt, un véritable monstre de force. Je fis tourner mon épée quelques instants dans ma main avant de la planter dans le plancher du pont, la relâchant au passage. Puis, je me remis à avancer, de cinq mètres cette fois-ci avant de m'arrêter, faisant face au dos de son fauteuil, scrutant ce regard qui m'épiait de coin.

< Pourquoi m'avoir amené sur ton navire Raza ? commençai-je, plus calmement. Pourquoi m'as-tu laissé en vie ? Pourquoi m'avoir soigné ? Tu veux vraiment que je formule toutes les questions qui me viennent à l'esprit ? Qu'est-ce que tu me veux ô toi le grand Empereur ? T'as vus quelque chose en moi, c'est ça ? Tu penses pouvoir me sortir des ténèbres dans lesquelles je suis plongé depuis mon enfance ? Pourquoi ?! Tu ne me dois rien, tu aurais pus me tuer pour ce que j'avais fais à tes hommes ! Tu aurais dû ! A présent qu'est-ce que tes hommes vont penser de toi, hein ? Un Empereur qui laisse ses compagnons se faire massacrer par un inconnu et qui le laisse en vie, pire qui le soigne et lui sauve la vie ! Pourquoi Raza ? Pourquoi m'avoir sauvé ? Tu m'as fais voir l'enfer de ma vie pendant notre combat, les démons qui m'habitaient, la haine sans arrêt éveillée qui vie en moi ! Je crois que, selon l'avis général de tes membres d'équipage, je mérite la mort, n'est-ce pas ce que tu penses toi aussi ?

Je me mis à ricaner, passant une nouvelle fois une main sur mon visage, m'agrippant les tempes pour calmer cette fureur qui montait en moi.

< Alors, dis moi Raza. dis-je, une teinte d'énervement se lisant dans ma voix chevrotante. Pourquoi avoir fait tout ça ? Et surtout, que vas-tu faire maintenant ? Je suis sûr que tu y as déjà réfléchis...

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Ren avait débarqué, ce qui avait causé et cela comme à chacune de ses arrivés, une débâcle générale. Mes subordonnés, en tout cas, presque l'entièreté de ceux-ci avaient ainsi arrêtés de manœuvrer le bateau, laissant celui-ci dériver. Ils étaient alors tous concentrés sur la menace potentielle que pouvait représenter le jeune homme aux cheveux rouges qui abordait ce que l'on pouvait nommer de très grosse épée, la lame noire de celle-ci luisant alors au soleil qui tapait puissamment contre la carcasse du navire. Navire qui ne cessait de tanguer, encore fortement et cela, sans que l'on puisse être alerté, chacun d'entre nous, bien trop occupés par la situation d'aujourd'hui. Mes hommes s'étaient alors emparés d'armes et d'insultes, l'attaquant de façon orale pour une première pour ensuite tenter l'action. Ils étaient pourtant bien au courant que le fait que ce Ren était présent sur le navire et soigné par les médecins était mon souhait, le désir que j'avais éprouvé ces derniers petits jours paisibles et calmes. Une décision égoïste mais qui me convenait parfaitement, allant dans le sens où je voulais porter ce "vent".

L'action de mes "hommes de main" furent ainsi rapidement arrêtés par l'arrivé de ce puissant Bercy, qui, ayant beau être le plus calme de mes Commandants, n'était pas à prendre à la légère. Certains connaissaient la force qu'il pouvait éprouvé, c'était un fait. Il lui suffisait alors de parler pour calmer les choses. Il n'était pas quelqu'un de scène, préférant rester dans l'ombre, il n'était pas donc cependant pas connu pour sa prime mais, pour le fait, jadis d'être venu à bout et cela en solitaire de trois puissants officiers de la Marine, respectés et promus. C'était ainsi qu'il avait écopé et pour son grand malheur la somme exacte de cent quatre-vingt-dix millions de Berry tout rond. Bercy était un homme qui préférait rester dans l'ombre, il avait alors fait toute cette étape avec moi, le Grand Line sans se faire connaître, agissant sans répercution, ce qui était peut-être une bonne chose. L'homme devenu alors du jour au lendemain qualifier de "Tueur de Soldat" ou de "Lucky", désignant le Chanceux qu'il était, la chance que la Marine évoquait comme facteur de la victoire de Bercy, un homme encore inconnu possédait une telle force.

L'homme imposant s'était posé sur la table, claquant son corps contre le bois, causant un bruit assez sourd. Il s'était alors adressé à Ren pour réprimander son comportement, ce qui ne semblait vraisemblablement pas plaire au petit homme qui s'était décidé à réagir, d'une façon qui aurait titillé qu'importe la personne, excepté mon fidèle camarade qui possédait une incroyable maîtrise de lui-même, à toute épreuve. Ren ayant rangé son sabre noir dans son dos, il s'était avancé, l'air assez enjoué, s'arrêtant devant l'imposant Commandant de Flotte frizzé, lui dévisageant pour une confrontation pupille à pupille, quelque chose qui ne semblait effrayé aucun des deux guerriers en face, car oui, il s'agissait de gladiateur n'ayant point peur de la mort, selon mon point de vu. Celui-ci traîta alors l'homme de Bison, ce qui me fit ricaner, un animal totem en quelque sorte de mon Commandant, de part sa force et son apparence, ses habits plutôt. Provoquant alors celui-ci sur différents points et y ajoutant qu'il ne l'intéressait pas. Ren avait usé de son massacre, ce qui me fit grincer des dents étrangements, comme agassé.

Il était certain que si Ren avait en face de lui Kerbecs, celui allait l'attaquer sauvagement, pour se faire respecter ou Mehmet, se sentant ainsi bafoué, aurait fait de même. J'étais moi-même certain d'avoir une réaction pratiquement similaire à ceux-ci, voulant également qu'il reçoive l'empreinte d'un poing féroce sur la visage. Seulement, alors qu'il s'était élancé, marchant d'un pas déterminé pour finalement contourner l'imposant être de cet homme en bleu, Bercy soupira fortement, préférant faire mine de ne rien avoir entendu, un comportement que je trouvais noble dans certains cas et pourtant tellement imprévu en d'autres. En effet, dès mon arrivé à Drum, j'avais ainsi remarqué qu'il était le genre d'homme à laisser parler, ce qui bizarrement, me plaisait. Les capacités qu'il possédait n'était certainement les seules à entrer en facteur dans son recrutement. Il était la voix de la sagesse, une personne qui ne prenait parti, n'ayant aucune négativité, n'étant alors pas influencé. J'avais donc alors fait choix d'un stratège, d'un éclaireur ainsi que d'une raison, système qui me plaisait jusqu'à présent.

« Je reste maître de moi-même, tu sais, Yo... Je n'ai pas besoin de tuer des hommes peu entraînés pour me sentir "homme", Yooo... »

Sommes-nous faits du même Métal ?! [Ren] 835627hunterxhunter27180171

Un côté que j'aimais chez Bercy était le fait qu'il arrivait à toucher l'honneur de quelqu'un et cela, dans le calme le plus parfait. Il n'avait pourtant prononcé que deux phrases comparé à Ren, deux phrases qui étaient alors destinés à le descendre, bien plus bas que terre. Croisant les bras de façon assez désinvolte, c'est ainsi que je vis Ren s'avancer juste à quelques mètres de mon trône d'acier ou du coin de l'oeil, j'ôsais regarder celui-ci et affronter son intrigue du jour, se demandant ce qu'il pouvait bien faire ici. Attrapant son arme, je n'avais cependant pas eu la moindre once de peur et il en fit de même de Bercy, qui dissuada les autres pirates d'agir. Ce gosse était bien assez intelligent et conscient du danger pour ne tenter aucune attaque. En plus d'être seul contre tous, il avait le désavantage physique d'être blessé et engourdi, ce qui n'était pas la meilleure position pour engager un tel combat. Il fit quelque peu tourner cette immense arme blanche avant de la planter d'un coup sec et puissant dans ce sol d'acier, le transperçant sans sommation. Il détenait une certaine force que je respectais, enfin, que ma conscience semblait respecter.

Après tout, mon épaule souffrait toujours de son assaut, malgré tout. Scrutant cette immense siège de métal inconfortable pour beaucoup, celui se déchaîna alors, Ren relâchant tout ce qu'il avait à redire sur mon comportement qui lui semblait alors tellement inapproprié qu'il semblait bien devenir ou plutôt être emparé d'une folie. Il commença par poser plusieurs question dont les réponses étaient alors bien stoqués dans ma matière grise, quelque chose qui ne semblait pas me poser un certain problème. Il continua alors avec quelque chose qui me poussa un peu plus dans une réflexion, qui me paru assez longue alors que son monologue s'intensifia encore et encore, allant même jusqu'à dénigrer le but que je m'étais induis alors d'essayer de le sortir de ses "vieux" démons, quelque chose qui me fit grincer légèrement, sans pour autant le montrer. Parlait-il de son plein gré ou était-il terrifiait de ce que je pouvais trouver à gratter encore dans ce qu'il avait dans son mental ? Ce n'était certainement pas agréable de ressentir tout cela, de se sentir épié, contrôlé et fouillé, dans un endroit aussi privé que les souvenirs.

Visiblement alors pris d'une de ses pulsions sanguinaires, meurtrières ou encore maladives, le jeune homme s'était ainsi mit à ricaner, de façon sarcastique et sadique, plaçant sa main sur son faciès, oppressant ses tempes pour essayer de ne pas y replonger, dans tout ce qui avait mené ce jeune homme à cette débâcle. Il avait une telle fureur que celle-ci était facilement détectable et cela, sans pourtant avoir à faire usage de mon Fluide Perceptif, très utile dans ce genre de cas. Je connaissais donc si bien ce petit homme qu'il ne m'était donc plus nécessaire de l'explorer pour y intégrer son fonctionnement à ma matière grise importante. Commençant légèrement à me crisper sur cette immense chaise de métal lourd et résistant, j'avais ainsi pressé les accoudoirs, y manifestant une telle et unique pression, puissante que ceux-xi commencèrent tout doucement à se tordre, quelque chose qui ne jouait pas en ma faveur. Pourquoi avais-je ainsi ce mal à me sentir ici, en sa présence. Soupirant ainsi de mes poumons protégés par cette armure rougeoyante, il s'agissait d'une méthode pour assagir un homme en colère, ce qui ne se passerait pas.

« J'ai bien un seul et unique mot qui conviendrait à tout ton monologue mais, une réponse constructive est bien mieux accompagnée qu'un simple "Egoïsme". Toute fois, je t'ai sauvé parce que tu ne méritais pas de mourir, ou en tout cas de mes mains et ne vient pas me parler de massacre. Je t'ai soigné pour te garder en vie et évincé ce fardeau Tu es ici parce que mes médecins pouvaient arranger ton corps de façon à ne succomber. Tu te retrouves en vie par mon caprice. »

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« Je n'ai moi-même pas fait face à mes démons alors pourquoi vouloir ôter les siens. Je désire te faire éprouvé quelque chose mais, chaque chose en son temps. Tu es en piteuse état et cela malgré tes soins, une attaque serait ainsi donc mauvaise pour ta posture. Mes hommes se plieront à ma volonté et c'est terminé, il n'y a pas de discussion à avoir après cela. »

Une intonation dès plus dure ainsi qu'une tonalité stoïque qui ne semblait bouger, restant ce à quoi je semblais être considéré. Il était clair que ma réponse avait jeté une idée à plusieurs, voulant alors pour plusieurs se retirer et d'autre, plus courageux, y faire face sans pour autant broncher et cela, ne serait-ce qu'une fois.

Commandant de Flotte

Faits Du Même Métal

La situation était tendue, comme chacun sur le navire par ailleurs, même Raza avait l'air mal à l'aise. Bercy, que je m'étais amusé à appeler Bison Fûté, m'avait répondut. Il restait maître de lui-même ? Et alors ? Moi aussi, malgré mes nombreuses questions et mon comportement un peu explosif, actuellement je l'étais. J'avais pas découpé tout ces hommes d'équipage derrière moi après tout, je faisais mon possible pour me contenir. Bon, faut dire aussi que mes blessures se seraient rouvertes si je m'étais adonné à ce genre d'occupation. En tout cas, Bercy savait calmer ses camarades car, tout ceux derrière moi étaient retournés à leurs activités et postes qu'ils occupaient avant mon arrivée, malgré des coups d'oeil inquiets qu'il me lançaient à intervales réguliers. Alors que je m'apprêtais à envoyer une réponde cinglante au commandant à l'afro, Raza me répondit, toujours assit sur son fauteuil.

Sa voix tonna, toujours si puissante et autoritaire. Il m'intriguait de plus en plus et mon respect pour sa personne grandissait à mesure que le temps filait. Je l'avais affronté par pur égoïsme et non, comme l'avait dit Bercy, pour prouver que j'étais un "homme". Je n'avais que faire de l'honneur, je n'étais pas comme ces pirates qui pensaient que l'honneur d'un homme est plus important que sa propre vie. Ces gens là n'avaient rien compris, car un homme mort ne peut plus espérer quelconque honneur. J'avais agis ainsi, tuant tout ces hommes d'équipage, par simple envie, j'étais un monstre et, jusque là je l'assumais pleinement. Si j'avais défier Raza ainsi, c'était pour me prouver à moi-même que je saurai survivre dans ce monde. Que, si j'arrivais à tuer un être si puissant, rien ne pourrait m'arrêter. J'avais vus en cet affrontement, inconsciemment, un moyen de me faire payer mes dettes également. Une part de moi voulait survivre pour avancer et prouver au monde qui j'étais, qu'un simple déchet pouvait briller comme du diamant. L'autre part, elle, me voyait comme un être affable et maléfique, méritant de payer pour tout ces hommes que j'avais mené à leur mort. Et cette part de moi, prenait peu à peu le dessus depuis ma rencontre avec la "Bête de Métal".

Ainsi, Raza Hagane m'avoua avoir agit par pur égoïsme et que, ses hommes se plieraient à sa volonté. En effet, aucun parmi l'équipage ne semblait remettre son choix en question. C'était un capitaine, et un vrai, un vieux de la vieille. Il m'impressionait, je n'avais pas considéré le fait de l'attaquer à nouveau comme étant une bonne idée car cela n'aurait servi à rien. Je me rendais compte de ma faiblesse actuelle, résigné à ne pouvoir que parler à Raza sans avoir à croiser le fer. Souriant à ses mots, je continua d'avancer, désarmé. Je n'étais plus qu'à deux mètres de son fauteuil et sa présence m'écrasait dans un étau. Je passa à côté de son siège de métal sans même le regarder et je continua d'avancer jusqu'à m'accouder à la rambarde de métal, contemplant l'océan et ses puissantes vagues. Pendant un instant, j'oublia tout, me perdant simplement dans la beauté du paysage, apaisant mes pulsions qui m'avaient assaillies si sauvagement. J'étais quelqu'un de complexe et de monstrueux, mais j'étais tout de même capable de me montrer civilisé et cela, je devais le leur prouver afin qu'ils ne me voient plus comme une bête sauvage. Me retournant, j'éxécuta un petit bond pour poser mes fesses sur la rambarde, surplombant les flots enragés. Je faisais désormais face à Raza et au reste de son équipage, Bercy m'observant toujours. J'avais désormais pris mes distances avec les autres et me retrouvait assez près de l'Empereur pour que l'on puisse avoir une conversation personelle, sans que les autres ne nous entendent. Même si, je ne doutais pas de la capacité de Bercy Bison Fûté pour nous entendre de là où il se trouvait. Accordant un sourire sincère à ce titan qui me faisait face, j'éclaircis ma gorge avant de parler.

< Tu as là de bons compagnons Raza. m'exprimais-je, l'appelant ainsi par son prénom pour briser toute barrière de puissance, nous plaçant d'égal à égal. Ils sont prêts à tout pour toi et suivront tes ordres quels qu'ils soient, c'est admirable. Mais, je m'en doutais un peu, t'es une légende après tout.

Ma crise de rage était passée et, désormais, je m'exprimais de manière beaucoup plus calme et réfléchie, stoppant mon interrogatoire, comprenant que celui-ci ne serait pas constructif. De là où je me trouvais, j'observais ces hommes qui s'affairaient dans tout les sens. Je respirais par le nez et soufflait par la bouche, un exercice que j'utilisais pour calmer mes sens lorsque cela s'avérait nécéssaire.

< J'ai été énormément surpris de me réveiller ici, et j'ai dû assomer deux types sur mon passage. commençais-je, hésitant. Je voulais te dire que...que...j'étais désolé de la tournure qu'ont pris les évènements. Je comprends que des excuses n'ont aucune valeur pour ce que j'ai fais à tes hommes, mais désormais, je le pense sincèrement. Ma vie m'a formé ainsi, cruel et sanguinaire, égoïste et fou. Parfois, je pense à ce qu'aurait été ma vie, j'essaye d'imaginer comment j'aurais été si ma famille n'avait pas été tuée ainsi et si on n'avait pas fait de moi un esclave. Qui sait...

J'avais évoqué mon passé, chose que je ne faisais pourtant jamais. Mais là, tout était différent en présence de cet homme, il avait faillit me tuer et pourtant je me sentais en confiance ainsi à parler avec lui. Je m'étais même excusé et, si vous me connaissiez un peu, vous auriez compris l'étrangeté de la situation. Pourquoi ? Simplement parce que je le respectais, on pourrait même parler d'une forme d'admiration, même si le mot parait fort. Je me sentais en confiance car, lors de notre combat, cet homme avait tout fait pour briser ma volonté plutôt que de s'attaquer de manière directe à mon être, il avait retourné mon cerveau et ce avec intelligence. Avant de le rencontrer, je ne l'aurais jamais pris pour un homme qui réflechissait autant pour vaincre ses adversaires, je pensais simplement à un monstre de muscle capable de trancher les montagnes en deux. Enfin bref, les évènements prenaient une tournure que moi-même je n'aurais pus imaginer.

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Alors que Ren avait eu une légère entrevue avec Bercy, le Sixième Commandant de Flotte des Pirates de Métal, l'ambiance semblait ainsi tout bonnement électrique. Bercy et Ren se provoquait mutuellement bien que mon Commandant semblait beaucoup plus à l'aise à l'idée de chercher l'autre. Il était assez sérieux et en paisible humeur, comme à peu près à toute instant. Le jeune homme invité sur le navire avait contourné l'immense corps du colossale "Chanceux", arrivant par ailleurs à l'arrière de cet immense trône d'acier pour venir y planter son immense sabre noir, sans sommation. Son geste, je l'avais alors compris comme une demande sa part, très claire à mes yeux et sûrement à ceux de Bercy. Le jeune garçon posait ainsi une demande de non-guerre et il semblait décider à plaider sans arme, un choix que je trouvais tout à fait judicieux, son corps ne pouvait pas suivre ce qu'il avait entrepris il y avait de cela cinq jours. Il était donc assez libre d'esprit pour analyser les faiblesses et ses actes et les avantages de ses gestes, rendant ainsi ce "Red" Ren intelligent et couvert de bon sens, ce que je n'en doutais pas depuis le début.

Ren avait alors rétorqué, ce qu'il disait semblait détenir un certain sens. Il était véridique que mes actes pouvaient être perçus comme contradictoires, vraisemblablement dénués de sens, dénués de réflexions mais, c'était par ailleurs tout un contraire que ce que les faibles d'esprits pouvaient comprendre. J'avais une certaine ébauche en tête que je désirais alors réaliser, quelque chose de bien précis. Il conversa rapidement, s’exclamant comme un fou, ce qui m'interrogea. Il voulait sûrement une réponse honnête, bien plus que quelque chose de réfléchit. C'était un homme de tact qui préférait se taper dessus au lieu de résoudre un problème par diplomatie, un comportement qui semblait bien m'être commun et cela, sur différentes facettes. J'étais également de l'idée que si un homme avait des projets contradictoires avec un autre et que les deux n'arrivaient ainsi pas à mettre leurs humeurs en commun, il était d'autant plus normal de faire parler leurs forces et d'en déduire celui qui possédait la plus grande détermination à vaincre l'autre. Je fonctionnais avec une conviction telle qu'il me fallu devenir plus fort, pour respecter mes convictions.

Après avoir répondu de la façon la plus franche que possible et la plus directe, c'était ainsi que Ren semblait calmé, paisible tout d'un coup, son aura par habitude meurtrière étant dissipé pour venir me donner une impression nouvelle émanant du jeune garçon. Le gosse souriait abondamment avant de continuer à marcher, sans pour autant y accorder importance à sa propre arme, son immense sabre avec lequel il semblait avoir tué tant et vécu autant de chose. Il marcha par ailleurs d'une façon saine et calme, ses pieds claquants le sol d'acier et de bois doucement, sans hâte pour ainsi s'arrêter devant la mer, se tenait à cette grande balustrade. Il semblait se calmer, petit à petit, pour ainsi devenir comme cette mer qui perdait en intensité également, nous avions contournés Little Garden après tout et cela, quasiment. Les houles de jadis puissantes semblaient s'amoindrir tout comme la fureur naissante de Ren qui m'intéressait. Une fureur que je ne désirais pas arrêter et encore moins cacher mais, manier. Il pouvait ainsi faire comme moi, user de cette fureur pour devenir plus puissant et cela, quand il désirait l'user.

J'étais nommé "Bête de Métal" parce que je déchaînais toute cette haine en me battant, c'était simple. Ren semblait avoir un passé similaire au mien et le sauver de cette manière était le seul moyen. il n'était pas possible de mettre croix sur toute une enfance, une expérience si dure mais, il était tout à fait imaginable d'y mettre clé, la libérer quand on le désirait. C'était ceci qui faisait la force d'un homme, d'un véritable être puissant comme je désirais le devenir. Il y avait le calme et la tempête présent en moi et les deux cohabitant ensemble dans un même être, un être commun, celui de Raza Hagane. Je voulais par ailleurs ce même effet chez Ren, ce qui allait permettre à ce jeune garçon d'entrevoir plus, de devenir plus fort et de pouvoir défendre ses convictions encore mieux, d'une façon beaucoup plus déterminée que n'importe quelle autre personne. Il s'était par ailleurs assis, un peu en auteur tout en ventant me poigne que j'exerçais sur mon navire, ce qui était tout fois très vrai. Il fallait bien tenir ce genre de pirates en contrepartie, ils pouvaient réaliser de grande chose, c'était un fait.

Le gosse aux cheveux rouges avait alors fini par m'avouer qu'état surpris et sous l'effet d'une certaine adrénaline, il avait assommé deux hommes, certainement les médecins qui s'occupaient de lui, expliquant le fait qu'il soit sorti sans alerte. Un de mes subordonnés fut contraint à aller voir si c'était véridique, sous ordre de Bercy, calmement posé qui s'occupait à écouter ce que Ren disait, bien que loin. Il s'excusa par la suite de son comportement, quelque chose qui me paru assez étrange de ce genre d'homme, de ce calibre qu'il semblait détenir. Se forçait-il a le faire ? Je ne trouvais pas cela nécessaire, évidemment. Un homme qui portait sur ses épaules ce qu'il avait fait n'avait pas besoin de d'excuser, il était conscient de ses torts et avait pour obligation de les garder, voilà tout. Je ne voulais point des excuses ou une demande de grâce, ce n'était par ailleurs pas quelque chose que je cherchais. Il évoqua par la suite quelques moments de son passé, ce qui me paru assez dur comme enfance, causant d'esclavagisme et de meurtre, c'était ainsi que, levant ma main d'un trait, j'arrêtai l'homme dans ce qu'il disait, rétorquant par la suite.

« Je ne souhaite pas d'excuse, gamin... Tu es assez fort pour garder le poids de tes actes sur tes épaules, non ? »

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« Ton passé t'appartient et crois-moi, le mien a été également effroyable. J'ai une haine en moi destructrice, semblable à celle d'un fauve et pourtant, est-ce que tu remarques cela à ma manière de faire les choses, Hahaha... Une telle haine que je pourrais tuer toute une ville... Il faut user de cette colère quand il te sera juger nécessaire de le faire et pas autrement. L'enfermer sous clé, une clé que tu détiendras, Ren. »

J'avais ainsi parlé pour ce petit homme de façon frontale et franche. Il avait vécu pareil que moi et il le savait à présent. Bercy ferma les yeux sur le coup, ne voulant plus entendre de telles expériences, la sienne était beaucoup plus rose qu'autre chose. Il n'avait malheureusement eu qu'un seul et unique excès de colère, menant celui-ci à être considéré comme un dangereux et monstrueux pirate, ce qu'il n'était pas du tout. J'avais également remonté les bretelles du rouquin sur ses excuses mal placé, provoquant son ego pour ne plu faire face à un tel comportement que je proscrivais dans toutes ces formes, quelque soit. J'avais par ailleurs démontré à ce gosse que je possédais une forme d'animosité similaire, empoignant l'accoudoir d'acier de mon trône, le pliant sous cette révélation choquante dont il venait d'être spectateur. Sous un léger ton d'humour, je lui avais par ailleurs expliqué ce qu'il devait faire pour évoluer, obtenir cette puissance qui s'écoulait par exemple dans mes propres veines, une puissante que je contrôlais et que je maîtrisais parfaitement, quelque chose que je voulais lui inculquer.

Kerbecs n'était pas similaire malheureusement. Il avait cette haine mais, il ne pouvait pas la contenir ou plutôt, il ne désirait pas la contenir. C'était une haine voulue et non obligatoirement inculqué. Ce Ren pouvait être sauvé et reprendre ce flambeau un jour. Il avait la preuve de ma haine à ce moment où j'avais ainsi usé de "Negaciòn", lui faisant parvenir tout sentiment de rage que je pouvais partager. Il avait également cette autre preuve quand il avait senti mes doigts dans son épaule ou encore mon puissant coup de sabre. Le poing également qui martela violemment son dos. Cette force était dû à ma haine profonde, un démon que je réveillais et dont je faisais confiance. Il prenait totalement possession de ce corps pour laisser libre accès à sa fureur, une fureur si puissante que j'avais gagné ce respect et cet épithète dont j'étais si fier. L'homme qui était parti avait traîné par la suite deux hommes au sol, visiblement dans les songes à bout de bras tandis que Bercy soupira. Plaçant ma main sur mon chapeau d'acier et tournant légèrement la tête, une présence qui était rare venait de se manifester, ce qui me fit sourire.

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* Raza... Je te connais bien trop... Ne me dit pas que... *

Une présence cachée dans l'ombre que nulle autre pouvait ressentir, il avait bien trop habitude de se dissimuler, après tout. Un être qui me connaissait parfaitement, un être qui avait vécu longtemps avec moi mais, qui malheureusement, n'était pas souvent là. Il était par ailleurs si discret que je ne savais pas celui-ci rentré. Il observa alors, de cette cale sombre dont Bercy semblait regarder, intriguer. Il avait certainement repérer celui-ci, un compagnon de toujours et cela, sans pour autant le montrer. Me levant instinctivement de mon grand trône sous un bruit lourd et puissant, mon armure rougeoyante claqua un peu contre ce que m'entourait, me permettant alors de détourner l'attention majeur et de la ramener rapidement sur moi. Mes hommes restèrent stoïques, me regardant tous sans aucune exception. Bercy s'était mit debout, de ses trois mètres trente avant de donner dos à la situation, comprenant rapidement ce que j'avais idée de faire. Tendant par la suite les mains vers ce Ren, ouvrant puissamment celle-ci pour la lui tendre, de mon armure vermillon, je fixai son être, croisant son regard de la façon la plus ferme possible.

« Cela dit. »

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« Gamin, deviens un membre de mon équipage, un de mes camarades. Je n'ai que cela à te dire, ça fait parti de mon égoïsme... »

Restant stoïque tel du marbre dans cette position, l'entièreté de mes subordonnés semblaient surpris, un choc bien trop puissant pour certains qui ouvraient alors grands les orbites, les yeux sortant de ceux-ci de façon assez marrante. Bercy secoua sa tête, trouvant que mon idée complètement immature alors que cette ombre grinça des dents, soupirant également quant à ce caprice dont le Capitaine du Metallium, moi, exigeait.

Commandant de Flotte

Faits Du Même Métal

Je m'étais avancé, sans armes, déclarant ainsi à tous que je ne cherchais pas l'affrontement, plus à présent. Raza m'avait calmé par la force puis par sa sagesse et mon esprit, brisé, ne pouvait plus se débattre avec tant de haine qu'à son habitude. J'étais bien trop fatigué mentalement et physiquement pour pouvoir jouer au Ren Le Rouge cette fois-ci. Etrangement pour moi, j'étais las de me battre actuellement, lessivé par ces boucheries perpétuelles que je provoquais la plupart du temps. Mais, ce jour-là, j'étais devenus calme après avoir réentendus cette voix qui m'avait brisé, ma volonté et mon esprit. Cette puissance était désormais face à moi, assit dans son fauteuil. Il méritait amplement son rang de Yonkou, non pas uniquement pour sa force incroyable, mais également pour sa sagesse immense. Quelque part, j'avais l'impression que cet homme était ce qui rapprochait le plus d'une figure paternelle. Autoritaire mais juste, c'était marrant.

Enfin bref, Raza m'avait répondu, de cette voix qui vous paralyse sur place. Il me disait d'assumer mes actes, de les porter sur mes épaules et de les assumer pleinement. Je n'avais pas vraiment le choix de toute façon, tout ces hommes que j'avais tué au cours de ma vie, j'en assumais chacun. C'était plus le fait d'être face à cet homme qui me rendait mal à l'aise, je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Une partie de moi le haïssait pour m'avoir laissé en vie, j'avais peut-être une part d'honneur après tout. L'autre lui en était reconnaissante et le respectait profondément. Raza était une énigme pour moi, et j'étais du genre à détester les mystères tant que je ne les avais pas résolus. Et puis, Bercy aussi m'intéressait, il avait de la répartie, mais il était fort et ce genre de confrontation je n'y étais pas vraiment habitué. Ca m'amusait néanmoins, parce que je savais qu'on allait finir par se foutre sur la gueule et j'y avais hate. Hâte de leur montrer à tous qui j'étais, leur prouver ma force et ma valeur.

Puis, après un instant qui parut durer une éternité tandis que personne ne parlait. Le corps surpuissant de Raza se leva, révélant ses accoudoirs tordus par sa force démentielle. Tout son équipage s'arrêta un instant, leur attention rivée sur leur capitaine. Et, sa masse énorme se mit à avancer vers moi, je ressentais chaque secousse de ses pas vu notre proximité. Son bras, qui faisait facilement la taille de mon corps, se leva et se tendit vers moi. Au lieu de voir venir un coup de poings puissant comme je m'y serais attendus, il me fis une proposition. Une proposition qui décrocha la mâchoire de chaque personne sur le navire excepté Raza, moi y compris. Alors ça, je m'y attendais absolument pas, ça me trouait le cul, au sens métaphorique du terme bien entendu. J'avais ouvert la bouche, ne sachant pas trop quoi dire, c'était une belle proposition, après tout c'était une légende il pourrait m'aider à m'approcher de mon but, moi qui n'avais aucunes réelles attaches.

< Euh...c'est à dire que...balbutiais-je, complètement perdus.

Alors là, déjà que ce type était un mystère pour moi, je l'avais pas vue venir. Je regardais tours à tours la mer et ce géant. Sa main tendue vers moi aurait facilement pu écraser mon crâne sans réel effort. Cela faisait longtemps que j'entendais parler de lui, des rumeurs, des légendes et des faits commis par son équipage qui, à l'époque où je m'étais lancé dans la piraterie, m'avaient fascinés. C'était entre autre pour ça que je l'avais combattus, pour m'assurer que sa légende n'était pas usurpée. Et, je ne m'étais pas trompé sur lui. D'ailleurs, c'était même peut-être grâce à lui que je m'étais lancé dans la piraterie, inconsciemment. Si j'acceptais, cet homme pourrait m'apprendre à devenir aussi fort que lui, et j'avais besoin de cette force pour survivre, pour sortir toujours vainqueur et ne plus me sentir aussi faible que lorsque je m'étais trouvé en face de Raza. Il n'y avait aucun doute à avoir.

< Oui. dis-je simplement en passant ma main minuscule dans la sienne énorme. J'accepte de rejoindre ton équipage.

Je n'osa pas regarder la réaction de l'équipage, tout mes sens étaient concentrés, comme condensés autour de nous, laissant un instant de suspens avant que l'on puisse entendre des murmures parmi l'équipage. J'y devenais, par mon expérience, des menaces et insultes. Je leur montrerai tôt ou tard de quoi j'étais capable. Après tout, ces hommes n'avaient pas été témoins de mon combat contre la Bête de Métal, ils ne connaissaient encore rien de moi. Mais moi non plus, je devrais apprendre à les connaître. En particulier les commandants de Raza, Bercy paraissait déjà très puissant, alors je n'imaginais même pas les autres. Puis, levant mes yeux vers le regard pénétrant de l'Empereur, je souris.

< Mais pour la seule et unique raison que je désire devenir beaucoup plus fort et, pour cela, j'aurai besoin de toi. dis-je d'une traite, déterminé.

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Une présence cachée dans l'ombre que nulle autre pouvait ressentir, il avait bien trop habitude de se dissimuler, après tout. Un être qui me connaissait parfaitement, un être qui avait vécu longtemps avec moi mais, qui malheureusement, n'était pas souvent là. Il était par ailleurs si discret que je ne savais pas celui-ci rentré. Il observa alors, de cette cale sombre dont Bercy semblait regarder, intriguer. Il avait certainement repérer celui-ci, un compagnon de toujours et cela, sans pour autant le montrer. Me levant instinctivement de mon grand trône sous un bruit lourd et puissant, mon armure rougeoyante claqua un peu contre ce que m'entourait, me permettant alors de détourner l'attention majeur et de la ramener rapidement sur moi. Mes hommes restèrent stoïques, me regardant tous sans aucune exception. Bercy s'était mit debout, de ses trois mètres trente avant de donner dos à la situation, comprenant rapidement ce que j'avais idée de faire. Tendant par la suite les mains vers ce Ren, ouvrant puissamment celle-ci pour la lui tendre, de mon armure vermillon, je fixai son être, croisant son regard de la façon la plus ferme possible.

J'avais ainsi demandé et cela, pour accomplir ce que j'entreprenais depuis le début, à ce gosse de rejoindre mon équipage et de devenir ce que je qualifiais d'un de mes camarades. J'étais parfaitement sérieux et pourtant, au vu du fait qu'il avait bafouillé, je m'étais posé la question de savoir si il allait accepter cette proposition ou refuser, catégoriquement. Après tout, j'avais joué avec ces nerfs, quelque chose qui n'était pas du tout agréable à subir et je le savais très bien, plus que tout le monde même. Il avait sa fierté, c'était un humain après tout et il en serait parfaitement normal pour lui de me détester pour avoir briser ce en quoi il croyait et ceci, d'un coup. Le doute planait d'autant plus que les membres de mon équipage ne semblaient pas porter celui-ci dans leurs cœurs, pouvant avoir ce malheureux pouvoir que de dissuader ce gosse de se décider à me rejoindre, rejetant l'offre que je ne faisais que rarement. Il y avait à cette situation tout une série de problème qui pouvait par ailleurs jouer de façon minime ou importante dans la décision que pouvait prendre le garçon, ce qui me gênait un peu, m'agaçant.

Un instant de silence et de flottement dans l'air, s'état ainsi que, dans cet élan de folie, Ren, alors que je n'y croyais plus, accepta ma proposition hâtive et capricieuse d'une réponse simple et positive, plaçant sa main dans la mienne, pour la serrer fortement, signe qu'il était d'accord pour ce bout de chemin avec moi, avec nous. Les subordonnés n'ayant croyaient également pas, la bouche pendante alors littéralement, la mâchoire encore sur le choc de la nouvelle. Ren dit "Le Rouge" était officiellement un Pirate de Métal, une nouvelle qui m'avait alors fait sourire, derrière cette façade d'acier, ce qui se voyait sur l'expression de mon visage. Serrant sa main, il me regarda, sans broncher avant de rétorquer qu'il avait accepté uniquement pour atteindre un niveau de puissance, qui ne me dérangeait pas. Après tout, selon moi, il y avait là une grande part de foutaise. Lâchant alors par la suite sa menue main, je m'étais retourné quand une apparition fit lieu, commençant à peser un peu.

« J'suis pas d'accord avec ça, Capitaine ? »

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« Depuis quand on doit accepter parmi nous de tel chien ?! Ce type est une ordure qui a tué nos hommes ! Tu aurais dû le laisser crever quand tu avais le temps, Capitaine ! Il ne mérite pas d'être sur le navire d'un Yonkou et si tu n'te décides pas, j'vais le trouer d'moi-même... »

Un homme et une voix que je connais était intervenu. Il s'agissait alors de Kerbecs, Commandant de ma Troisième Flotte et un homme de confiance parmi les miens. Malgré une marque de respect qu'il exerçait comme le fait de me nommer "Capitaine", comme tous les Commandants de ce navire, il n'avait aucun mal à me tutoyer, quelque chose de bien, pour rapprocher. Farouche, l'homme-bête ne semblait pas d'accord du recrutement très rapide de ce gosse, lui causant certainement problème. Kerbecs était un homme qui marchait avec la rancune, le fait de ne pas pardonner ou faire l'impasse. Il n'avait pas oublié l'acte du jeune homme aux cheveux rouges et, tout en écartant ses doigts griffus, m'avait alors précisé qu'il n'hésiterait pas à le tuer maintenant et pour toujours, le sang qui lui serait versé à la main n'étant visiblement pas très important à ses yeux. Au fond, ils étaient assez similaires, tout comme ma personne et cela, Le Chacal ne voulait pas avouer qu'il l'avait remarqué, ne voulant certainement plus s'associer au monstre qu'il était. Après tout, il avait eu un recrutement assez synonyme à celui-ci, il y a de cela dix années.

Accroché un peu en l'air, Kerbecs semblait avoir attirer l'attention des autres, ce qui sembla le faire sourire, une large mimique étirée jusqu'aux oreilles, prouvant que son humeur semblait déchirante aujourd'hui. Il n'allait pas agir tant que j'étais présent et sur mes gardes mais, une fois le dos tourné, ce n'était pas à exclure qu'il puisse tenter un assaut, quelque soit la nature, comme le gamin, qui, pour autant que je sache semblait suffisamment fort pour pouvoir résister. Bercy s'était à son tour arrêté, se retournant tout en gardant son air simplet et détendu, regardant l'atmosphère qui devenait brûlante entre deux hommes aux sangs chauds. Cette fameuse personne dans l'ombre semblait aussi regarder ce qui se passait, possédant autant d'information que moi, déterminant que Ren n'allait en faire qu'une bouchée, un jugement sûrement plausible. Réfléchissant quelque peu, je m'étais retourné doucement, croisant son regard si enragé que cela m’intimidait presque. Retirant l'étreinte que j’exerçais sur mes bras, j'avais ainsi tendu mes deux mains, de façon calme et sereine, comme Bercy me l'avait, jadis, entraîné.

« Ne soit pas si négatif, Kerbecs... »

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« Il a peut-être fait preuve de cruauté mais, n'oublie pas que tu étais dans son cas, il y a quelques années encore. De plus... il est... bien plus fort que toi, tes tentatives seront des échecs... »

Conversant avec cet homme qui était mon camarade d'un ton froid, il n'arrivait pas à digérer les paroles que j'avais pu laisser à son égard, le plaçant en infériorité à ce gamin, quelque chose qu'il détestait par-dessus tout... Regardant et attendant la réaction de Ren, Il était par ailleurs bien assez logique d'entendre quelque chose de sa part, un homme de son calibre...

Commandant de Flotte

Faits Du Même Métal

Et voilà, je faisais officiellement parti des Pirates de Métal, c'était un nouveau pas vers mon but de conquête. Tout s'était passé si vite que j'avais du mal à me rendre compte, je faisais désormais partie d'un des équipages les plus puissant du monde. Assurément que cet homme saurait me rendre plus fort, me conseiller et m'entraîner. Tout l'équipage semblait choqué, ne s'étant pas attendu à un tel revirement de situation. La manoeuvre de Raza était calculée, j'en étais sûr. Le fait qu'il ne m'ait pas tué, qu'il m'ait fait soigner et fait monter sur son navire, il avait déjà tout prévu. Néanmoins, pour me faire accepter il me faudrait du temps, ça j'en étais certain. D'ailleurs, alors que je serrais la grande paluche du Capitaine Raza, un nouveau protagoniste fit son apparition. Il avait une drôle de tronche, on aurait dit un homme-bête, cette fameuse espèce rare et sauvage. Je n'en avais encore jamais vus, seulement entendus parler. Et, celui-ci, n'avait pas l'air très commode, voilà un point que l'on avait en commun au moins. Il crachait ses mots avec véhémence, une haine profonde qu'il semblait me vouer, se proposant de mettre fin à mon existence. Le terme qu'il utilisa de "chien" me fit sourire, ayant moi-même baptisé mon équipage "Les Chiens Fous" et puis, il fallait dire que ce Kerbecs avait bien plus une allure de chien que moi.

Accroché un peu plus en hauteur, à un mât, il me fixait dans les yeux de ses pupilles félines. S'il voulait me tuer, qu'il essaye donc, je n'attendais que ça pour lui montrer ma force, peut-être qu'ainsi il me respecterait qui sait. Mon épée se trouvait à une vingtaine de mètres, mais j'utilisais habituellement celle-ci pour des attaques mortelles et, tuer un nouveau membre d'équipage ne ferait pas de moi un très bon compagnon, je décida donc que, si affrontement il y aurait, j'utiliserais mes poings et non ma lame. Raza quant à lui, semblait irrité, je me doutais qu'il n'appréciait pas que l'on remette ses ordres et ses choix en question. Mais, Kerbecs et lui semblaient bien se connaître, sans doute que celui-ci faisait partie de ses fidèles commandants de flotte. Les membres d'équipage semblaient intéressés par ce qui se passait, certains voulant sûrement que Kerbecs mette en action ses dires, d'autres voulant voir de quoi j'étais capable, savoir si je n'avais pas juste une grande gueule. Mon nouveau Capitaine me lâcha la main pour les placer devant lui, à la manière d'un médiateur qui souhaite calmer le jeu. Puis, il s'exprima, mais j'eus plus l'impression que ce qu'il lui dit eut pour effet d'énerver d'autant plus l'homme-chacal. Pouvais-je combattre dans mon état ? Oui, mes blessures semblaient presque guéries et ne risquaient plus de se réouvrir, seule la fatigue persistait, mais je pourrais bien lutter contre celle-ci.

Ainsi, je m'avança, dépassant Raza sur le côté pour m'approcher de cet homme-bête. Un commandant ? C'était parfait, moi qui voulais tester les capacités de mes nouveaux nakamas, c'était l'occasion rêvée. Je leva mes mains devant moi, comme l'avait fait Hagane quelques instants plus tôt, ma tête baissée se releva, dévoilant un sourire qui exibait chacunes de mes dents. Mon regard déterminé et amusé se posa sur Kerbecs.

< Tu veux qu'on se batte, c'est ça...Kerbecs ? commençais-je, ricanant quelque peu. Je suis peut-être blessé, mais j'en ai bien assez en réserve pour faire taire tes gémissements pitoyables. Je n'aurai même pas besoin d'utiliser mon sabre, mes poings suffiront.

J'avais lancé ces mots avec hargne et autant de véhémence qu'il en avait fait. Je me mis à faire tourner mes épaules pour décontracter mes muscles endoloris et engourdis, tournant mes chevilles et mes poignets lentement. Mon sourire était carnassier, mais pas au point de s'étirer comme dans mes moments de folies. Non pas poussé par la haine et la violence, ce coup-ci j'étais attisé par l'amusement et la curiosité. J'avais dis haut et fort que je n'utiliserai pas mon sabre, démontrant ainsi à Raza ma volonté de changer et, une sorte de promesse pour qu'il accepte le combat, que je ne tuerai plus ses sbires. La piraterie est une grande famille et, un équipage considère rapidement ses compagnons comme des frères, je savais que le Yonkou considérait tout ces hommes comme ses enfants quelque part. C'était entre autre pour cela que j'avais été tant surprit lorsqu'il m'avait proposé de le rejoindre. Tournant ma tête vers Raza, je hocha la tête, ne disant mot, tentant de lui faire passer le message que je n'irai pas trop loin cette fois-ci. Il devrait comprendre par ce geste que je comptais seulement leur montrer de quoi j'étais capable afin que tout ces hommes ne me prennent pas pour de la bleusaille. Mon regard se replaça ensuite sur Kerbecs dont j'attendais la réponse, puis une idée me vint pour le faire descendre de son perchoir.

< Et puis, ne me traite pas de chien je te prie. Après tout, moi, je n'ai pas les oreilles poilues ni pointues, alors que toi...ricanais-je, le provoquant exprès. Allez, descends de ton perchoir petit cabot, je vais transformer tes aboiements ridicules en couinements jusqu'à ce que tu me demandes grâce.

Mes mains, toujours placées en avant, lui firent geste de s'approcher, de venir se confronter s'il en avait le courage. Puis, voulant pousser la provocation encore un peu plus loin, j'utilisa le haki de l'armement pour recouvrir le majeur de ma main droite que je leva vers lui, un grand sourire aux lèvres.

< Je t'attends ...

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Les choses commençaient à empirer et tout cela à cause d'un vulgaire caprice de ma part envers ce Ren, qui me rappelait plusieurs individus dont moi, il y a jadis, dans ma jeunesse. Accroché un peu en l'air, Kerbecs semblait avoir attirer l'attention des autres, ce qui sembla le faire sourire, une large mimique étirée jusqu'aux oreilles, prouvant que son humeur semblait déchirante aujourd'hui. Il n'allait pas agir tant que j'étais présent et sur mes gardes mais, une fois le dos tourné, ce n'était pas à exclure qu'il puisse tenter un assaut, quelque soit la nature, comme le gamin, qui, pour autant que je sache semblait suffisamment fort pour pouvoir résister. Bercy s'était à son tour arrêté, se retournant tout en gardant son air simplet et détendu, regardant l'atmosphère qui devenait brûlante entre deux hommes aux sangs chauds. Cette fameuse personne dans l'ombre semblait aussi regarder ce qui se passait, possédant autant d'information que moi, déterminant que Ren n'allait en faire qu'une bouchée, un jugement sûrement plausible.

Réfléchissant quelque peu, je m'étais retourné doucement, croisant son regard si enragé que cela m’intimidait presque. Retirant l'étreinte que j’exerçais sur mes bras, j'avais ainsi tendu mes deux mains, de façon calme et sereine, comme Bercy me l'avait, jadis, enseigné pour calmer une colère qui me hante. Conversant avec cet homme qui était mon camarade d'un ton froid, il n'arrivait pas à digérer les paroles que j'avais pu laisser à son égard, le plaçant en infériorité à ce gamin, quelque chose qu'il détestait par-dessus tout. Je ne doutais bien évidemment pas de la force du puissant Chacal, il n'était pas Commandant de Flotte pour les liens que je possède avec lui mais, également pour la puissance qu'il pouvait faire preuve. Il avait le même potentiel que Ren en lui, celui-ci de se déchaîné quand il allait pouvoir contrôler sa rage, une rage moindre comparé au rouquin, certainement. C'était pour cela, en plus d'un avantage physique de Ren que j'avais conclu qu'il ne pouvait vaincre ce gamin et ce à l'heure actuelle, c'était une chose qui était évidente.

S'approchant en silence du Chacal, Ren avait ainsi choisi de ne pas recourir à son arme, signe peut-être qu'il n'allait pas répandre de sang aussi violemment à l'intérieur de mon navire, ce qui était en soit une bonne chose. Celui-ci leva la tête doucement, un sourire amusé narguant celui de Kerbecs qui se figea complètement avant de disparaître, signe qu'il était énervé après les propos provenant de la bouche du jeune garçon, ce mioche aux cheveux rouges qui ne cessait de m'étonner. En effet, il avait comme ainsi dire accorder à l'homme de se mesurer à lui, comme il désirait le faire tout en y glissant quelques tacles, un langage que je connaissais, ayant été prononcé par mes adversaires depuis des années. Un langage utilisé sur mon navire également, par mes compagnons. Tournant la tête vers moi, un simple signe de la part de mon nouveau compagnon me fit ainsi comprendre qu'il était non seulement résolu à se battre mais, qu'il n'irait pas trop loin, quelque chose qui n'était pas vraiment en sa faveur, sous-estimant peut-être la force de cet homme arrogant qu'était Kerbecs.

Il était peut-être ce qu'il était mais, il avait une certaine force et une certaine technique enseigné à celui après nos nombreux combats à vrai dire. Celui-ci s'était ainsi remit à regarder le Chacal, Semi Homme-Bête après vrai avant de surenchérir sur la provocation, lui laissant alors toute sorte d'insulte, touchant le physique, les origines ou encore le moral, ce qui causa une frustration chez Le Chacal, qui ne rêvait que d'une chose, c'était d'en faire son affaire. Une intention de tuer semblait s'émaner de lui, quelque chose que je n'avais pas ressenti au près de Kerbecs et cela, depuis quelques années maintenant. Levant son majeur dans un ultime geste, Ren venait ainsi de rompre la corde, de sonner le gong qui allait ainsi prévenir d'une altercation extrême entre deux hommes de haut-calibre. Debout, stoïque de part habitude, j'avais croisé les bras un bruit d'acier s’entrechoquant se mêlant à ce cohue important. Dans ce geste, je n'allais pas intervenir et cela, L'homme dont la prime s'élevait à Cent Millions de Berry semblait l'avoir assimilé, à son plus grand bonheur.

« Petite Merde... J'vais te découper ici et maintenant, bâtard. »

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« Genre tu pensais m'atteindre avec ta merde, que je serais tellement vénère que j'allais débouler comme un dyslexique ? J'vais bien venir mais, j'serais conscient quand j'aurais ton putain d'sang sur les griffes et ta gueule en prime, bâtard. »

Une provocation similaire à précédemment alors qu'il sauta d'un bon puissant, déterminé, sans aller de son mat perché pour finalement atterrir au sol, dans un son assez brusque qui provoqua l'air à s'expulser sous le poids et la vitesse de descente du Chacal. Celui-ci avait ainsi rejoint le futur champ de bataille, poing fermé et contracté alors que les veines de son bras droit semblaient jouer à la "gonflette", ce qui était en soit, assez impressionnant pour quelqu'un qui ne semblait pas être particulièrement battît, sa force provenant d'ailleurs. À l'instant même où il avait fait ce geste et où il avait prit cette posture, je connaissais exactement la suite des événements, étant donné qu'il avait apprit à se battre à mes côtés. Tout comme Mehmet et son style de parade parfaite que je connaissais, Kerbecs combattait de façon nettement moins réfléchi mais, avec tout de même une bonne efficacité, c'était ainsi ce qui faisait sa force. Hormis moi et ses proches, c'est à dire, certains Pirate de Métal, Le Chacal était un homme dont le style de combat était imprévisible.

Contractant à l'instant même ses mollets et sa cheville, Le Semi-Homme-Bête usa des attributs qu'il avait hérité de son défunt paternel, mort avant sa propre naissance, qui possédait la particularité d'être un Homme-Bête de type Chacal, offrant une force et une férocité animal à mon Commandant de Flotte. Sa mère était humaine, cela ne faisait ainsi aucun doute, sans quoi, il aurait une tête complètement animal, celle d'une bête comme il l'était au fond de lui. Kerbecs s'était propulsé avec force vers Ren qui aurait sûrement cru à une vulgaire attaque frontale mené de façon désespérée. Seulement, il avait quelque chose de bien précis en tête ou il voulait s'amuser, qu'importe la manière de le dire, il ne fit pas exactement ce qui était prévu. S'abaissant, il plaça sa main au sol avant de prendre impulsion, vers la droite, pour se retrouver à tourner puissamment et rapidement au sol pour finalement se définir en position de force, se cachant à l'angle gauche de Ren, son adversaire, armant ce poing qu'il avait contracté auparavant.

« Encaisse-moi ça, Nain de Merde »

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« Wild Paw ! »

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Une attaque complètement sauvage de la part du Commandant de Flotte qui se retrouva rapidement en bonne position pour avoir l'avantage depuis le début. Ne se positionna pas exactement derrière mais, plutôt en diagonale à la position du gamin, celui-ci usa de cette matière noire et puissante nommé Fluide Combatif pour recouvrir ce poing qui d'origine était plus puissant que celui d'une personne lambda. L'utilisation du Fluide pouvait ainsi que Kerbecs connaissait le danger que représentait Ren mais, qu'il était toutefois déterminé à l'affronter, geste noble de sa part. Le coup de poing qu'il surnomma "Patte Sauvage", littéralement dans cette langue partie avec une telle vitesse que l'air décida de suivre, suintant entre les parois solides de la main du Chacal, provoquant ce que l'on allait nommer onde de choc si jamais le coup en venait à percuter une quelconque surface. C'était la véritable force du "Wild Paw" qu'il avait développé il y a quelques années. Capable de broyer un mur de béton, le corps humain évidemment allait en prendre un coup.

Observant la situation, Kerbecs, Bercy ou encore cette présence présente dans l'ombre savaient pertinemment que ce coup ne suffirait pas. Nous étions bien assez expérimentés pour connaître approximativement la puissance d'un adversaire et la classer. J'étais, à une époque, déjà tombé sur des adversaires bien plus puissants que moi. Pour le coup, d'un coup d'oeil, je pouvais aisément placé Kerbecs et Mehmet en-dessous des capacités exceptionnelles de Ren, ainsi que Bercy, sûrement, qui n'allait jamais se battre sérieusement. Le dernier de mes Commandants, c'est à dire, le plus mystérieux de tous, pour une raison que j'ignorais, je n'avais jamais réussi à classer celui-ci, qui me semblait hors du lot. Je savais de celui-ci qu'il avait une force extraordinaire et pourtant, depuis jadis, je n'arrivais pas à l'imaginer perdre mais, également à certifier qu'il allait gagner, faisant de lui ce mythe qui était aujourd'hui. Ce qui était sûr pour moi était que Kerbecs devait rester sur ses gardes, un coup pouvait si rapidement arriver et cette expression n'était pas plus véridique qu'à cet instant.

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Un combat était fatidique, et il serait dans les règles, enfin même s'il n'y en avait pas vraiment. Mais Kerbecs m'avait défié et j'avais accepté. Je comprenais tout à fait sa réaction, j'avais tué ses camarades, peut-être des personnes qu'il connaissait bien. Même si je voyais bien que cet homme-bête n'était pas un tendre non plus, c'était un affront que j'avais fais à tout leur équipage. Aujourd'hui, une page était tournée, je devais faire en sorte d'être accepté et, même si cela prendrait énormément de temps, j'y étais résolus. Ce combat était une aubaine pour moi, une façon de prouver ma force, leur montrer le potentiel que le Yonkou avait sûrement dû voir en moi. Mes mots néanmoins, ne semblèrent pas atteindre leur objectif. J'avais eus tort de penser que ce jeune homme était trop impulsif, mais il restait encore beaucoup à apprendre de lui. Mon sourire était toujours plaqué sur mon visage, comme satisfait de moi-même. Cela faisait longtemps que je n'avais pas combattus sérieusement sans mon épée, un poids manquait dans ma main. Par ailleurs, j'étais du coup plus léger que lorsque j'étais équipé de mon arme, et ma vitesse en serait accrue.

Comme je m'y étais attendus, malgré l'effet désastreux de mes mots, Kerbecs répliqua avec toute cette véhémence dont il avait fait preuve auparavant. Il n'y allait d'ailleurs pas de main morte avec ses propos, mais j'aimais bien ça, non pas que j'aimais me faire insulter, mais cette rage qui semblait l'habiter, j'avais simplement envie de la voir exploser, m'offrir un beau combat. Le Chacal descendit de son perchoir par un habile saut périlleux, cela se voyait que du sang félin l'habitait, cette position qu'il prenait pour se préparer à fondre sur sa proie, c'était prodigieux. Je ne m'étais ainsi pas trompé sur les hommes de main de Raza, ils avaient de l'expérience et une puissance énorme. Désormais, j'en ferai partie. Et, ce fut avec cette idée en tête que je fixa Kerbecs droit dans les yeux, un sourire toujours élargissant mon menu visage. Je ressemblais à une petite poupée prête à se faire déchiqueter, tout les regards alentours étaient braqués sur nous. Certains scandaient le nom de l'homme-bête, appelant à la vengeance envers leurs frères d'arme morts sous mes coups.

< On s'en fout de ce qu'ils racontent, approche-toi tigresse ! ricanais-je, mon regard toujours plongé dans ses pupilles fendues de félin.

Face à moi, le Chacal gonflait ses muscles, une véritable puissance musculaire semblait être abbritée sous cet épiderme. D'autres muscles se contractèrent, marquant le début de l'affrontement. Poussant sur ses puissantes jambes, Kerbecs se propulsa droit sur moi, déterminé à m'écharper bien salement. Mais, une idée m'avait traversé l'esprit, si mes premières provocations n'avaient pas fonctionnés, il fallait que je frappe autre part. Ainsi, ayant fait mon choix, je ne bougea pas d'un poil, attendant que ce semi-homme-bête s'approche un peu plus. Néanmoins, le poilu n'agissa pas comme je m'y serais attendus. Stoppant sa course en un instant pour se retrouver baissé, près du sol d'une manière étrangement féline, et se projeter dans une toute autre direction. Il était rapide, c'était indéniable, ses origines lui offraient des capacités physiques hors du commun. Et il s'en servait très bien. Il commença par se propulser sur ma droite, marquant un léger temps d'arrêt avant de me tourner autour de plus en plus vite. Je décida de lever quand même les bras, me préparant à devoir parer un coup qui serait sûrement très puissant. Et enfin il vint, propulsé d'un coup par ses jambes musculeuses. Il y eut un léger instant de flottement, me signalant qu'il avait arrêté cette course autour de moi, c'est ce qui m'avait mit la puce à l'oreille. Ainsi, dans un effort qui me parut être une éternité je leva mon bras gauche en le renforçant presque intégralement du Haki de l'Armement et de sa couleur si reconaissable. Commençant à amorcer un retournement sur moi-même, mon regard put à nouveau croiser celui du Chacal qui me fonçait dessus à pleine vitesse. Un pas frappant légèrement le sol juste au bon moment pour me décaler. Le poing de Kerbecs passa à quelques centimètres de moi à peine, m'effleurant mais provoquant quelque chose d'étrange avec ma peau. Le poing ne m'avait seulement effleuré et pourtant ma peau forma comme une sorte de vague, anticipant l'onde qui me propulsa en arrière. Son coup avait été si vif que l'air s'était comprimé tout autour de cette attaque. C'était astucieux, j'avais décidemment sous-estimé ce garçon.

< Ahaha bien joué Kerbecs ! m'exclamais-je en me relevant entre les tonneaux que je venais de démollir. Mais, si tu veux jouer à ça, on va pouvoir parler vitesse tout les deux. Désormais, tu ne me touchera plus.

A peine eus-je finis cette phrase que mon regard changea, mon sourire s'effaça, mon expression toute entière se transforma. Le jeu avait commencé et, désormais, je serais concentré. Mon bras avait prit un bon coup dans l'attaque de Kerbecs, mais je m'en sortais bien et cela ne me dérangerait pas plus au cours du combat. Mon fluide toujours actif sur mes bras commença à disparaître, se condensant autour de mes poings. Je m'avança lentement vers le Chacal en faisant un pas, puis un deuxième et, enfin au troisième, ma vitesse se vit décuplée et je disparus à la vue de mon adversaire. La vitesse que j'employais était similaire à celle employée par les Chiens-chiens du gouvernement, non pas les Shishibukaï, mais leurs espions, le fameux Cipher Pol et leur technique du Soru. Néanmoins, ma vitesse n'était en rien comparable à cette technique qui était pleine de failles. Non, ma vitesse était fluide, avec un bon oeil et une certaine expérience du combat, on me distinguait vaguement, zigzaguant autour de Kerbecs dans tout les sens, tournant autour de lui pendant un instant pour finalement passer à côté de lui avant qu'il ne s'en aperçoive. Et je gardais ce rythme, comme dansant autour de ma proie. Puis, je m'arrêta à trois mètres du Chacal, un fin sourire étirant mes lèvres.

< Eh Kerbecs ! Si tu aimes la vitesse, je peux te montrer ce que c'est si tu veux. l'intepellais-je, moqueur.

Sur ces mots, ma vitesse fut à nouveau doublée, multipliant ma vitesse originelle par vingt. Je fonça tout d'abord droit sur le Chacal, puis j'esquiva sur la gauche, avant de revenir vers la droite dans l'angle mort de l'homme-bête. Là, je repartis toujours aussi rapide en visant son dos de mon poing, passant aussi vite que j'étais venus sans savoir si mon coup avait fait mouche. Renforçant mon tibia, je continua cette danse en donnant des coups de pieds, alternant de temps en temps avec les coups de poings. Cette attaque avait pour but de ne pas lui laisser un instant de répis, le fatiguer en se prenant des coups et en tentant d'en esquiver d'autres, également je voulais que ses nerfs explosent une bonne fois pour toutes, voir enfin son vrai visage. Puis, prenant mes distances je me stoppa un instant avant de foncer cette fois-ci en ligne droite. Les muscles de mon bras contractés pour envoyer la plus rapide droite de l'histoire. Visant le ventre de l'homme-bête, je fila sur le pont du navire en augmentant à chaque mètres ma vitesse afin que ce type garde une marque de ce combat. Mon poing recouvert de haki s'arma, prêt à entrer en collision avec sa cible.

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Ren avait réagi à l'attaque néanmoins rapide du Commandant de Flotte, montrant sa capacité à s'adapter au style de combat d'un adversaire et cela qu'importe la fluidité de celui-ci. Kerbecs était quelqu'un d'imprévisible et pourtant, il avait tout de même bien réagi à l'assaut mené par L'Homme-Bête qui usait de ses avantages de nature de façon à prouver son expérience et sa dextérité. Fonçant tout d'abord de manière frontale, Ren n'avait point bougé, montrant une position digne d'un roc, confiant et serein, ce qui avait eu le don de me voir à travers ce mioche, qui était des miens à présent. Kerbecs, aussi agile d'esprit et cela malgré sa vulgarité s'était déporté dans plusieurs directions, prenant différentes alternatives avant de se ranger finalement en diagonal à sa cible, projetant vers celle-ci son poing puissant, la "Wild Paw", cette effrayante patte qui fut tout de même bloqué par une manœuvre ingénieuse du mioche sanguin. Cependant, ne s'attendant pas à une attaque d'une telle polyvalence, il fut tout de même projeté un peu plus loin.

En effet, Kerbecs donnait l'impression de ne pas réfléchir, ce qu'il ne faisait pas le plus souvent en combat. Il avait comme un sens, une expérience qu'il avait acquise et qui, inconsciemment, analysait tout ce qu'il entreprenait en attaquant. C'était ainsi que qu'importe pouvait se méprendre sur la "Wild Paw" et penser à un unique coup de poing alors que l'onde créée au bout jouait un rôle bien plus important. L'air comprimé relâché, Kerbecs s'était montré d'un visage arrogant, lui prouvant qu'il n'était pas ce que Ren semblait croire de lui. Il détestait par-dessus tout être sous-estimé, ce qui provoquait chez lui un certain décuplement de force, une hargne qui le poussait à aller toujours plus loin. Un bras touché mais, toutefois en état d'usage, Le "Chien Fou" ainsi confiant de la vitesse qu'il pouvait prendre défia "Le Chacal" dans ce domaine où les bases n'étaient plus secret pour celui, avec la capacité que lui offrait son pouvoir. Le Fluide présent en abondance sur son bras s'était retrouvé à se condensé autour de son poing, présage de mauvaise augure.

Il se jouait ainsi de Kerbecs, faisant quelques pas, permettant à l'Homme-Bête, en rogne, de se mouvoir, plus rapidement quand celui-ci s'arrêta dans un net mouvement, stoïque comme il ne l'avait jamais été, complètement dépassé par la vitesse qu'avait prit le mioche. En effet, ses avantages naturelles lui permettaient d'obtenir de bons yeux mais, ce n'était pas ainsi suffisant pour suivre les mouvements, cette danse macabre qui planait autour d'un Chacal déjà mort, à mes yeux. Si Ren avait usé de son épée en ce moment, et sans la chance qu'avait Kerbecs de pouvoir placer son "Pouvoir" à un moment propice, il n'aurait certainement pas survécu. J'en gardais cette blessure à l'épaule, après tout. J'avais même dû ainsi sortir la "Negra Bestia" pour avoir une chance de m'en sortir sans une marre de sang de ma provenance, quelque chose que je ne faisais que très rarement. N'ayant pas d'autres choix, Kerbecs ne put agir, connaissant la crainte que pouvait ressentir quelqu'un qui était complètement dépassé par les événements actuels.

Comment pouvait-il s'en sortir face à un tel niveau de puissance ? Quelque chose qui le dépassait dans ce point de vu. Toutefois, je ne restais pas moi confiant à voir mon Commandant donner du fil à retordre à Ren. Après tout, il n'était pas n'importe qui pour les Pirates de Métal. La réputation qu'il avait à tenir était importante et perdre si facilement, n'était sans doute pas dans ses objectifs. Essayant de reprendre le contrôle, celui-ci fit surpris par la voix du mioche sanguinaire qui suinta derrière son dos, telle la mort qui lui pendait au nez, quelque chose qui ne lui arrivait cependant pas souvent. Il eut ainsi à peine l'action de se retourner que ce "Chien Fou" de surnom disparu, tournoyant encore une fois mais, de façon bien plus véloce autour de Kerbecs qui reçu un coup de poing surpuissante dans le dos, touchant ses organes, provoquant chez celui-ci le geste de cracher du sang. Projetant, il fut évidemment vite défendu de direction par son adversaire qui lui assénant une salve d'assaut dont son seul but était d'écraser Le Chacal, purement.

Série de coup de poing et de coup de pied tous plus imposants, enrobés de la présence du Fluide Combatif, c'était avec cette méthode que les combattants du Shin Sekai se faisaient la guerre et cela, nuit et jour. Aucun temps repos et encore moins de grâce pour l'adversaire, Ren avait compris qu'il fallait user de cette cruauté pour avancer avec les Pirates de Métal. Aucune demande de grâce pour soit-même, mettre sa vie en jeu malgré la faiblesse, Kerbecs avait acquis cette vertu, voilà tout. Levant index et majeur ensemble, celui-ci avait, dans un ultime geste, pointé le mat du doigt, une action qui n'était pas anodine de sa part, me faisant sourire sur le fait qu'il avait prit Ren au sérieux, usant maintenant de tout ce qu'il avait pour survivre et contre-attaquer. Seulement, aux personnes qui n'avaient pas connaissance de ce Chacal ne pouvait savoir, l'action de l'Homme-Bête perçu comme quelque chose d’incompréhensible hormis pour Bercy et les autres têtes qui observaient. Se recroquevillant, Kerbecs n'avait pas le choix.

Il se savait en infériorité, incapable de lutter contre cet homme physique. Il était plus vivace, plus véloce et il frappait nettement plus violemment que le faisait le blond sauvage. Cependant, les quelques secondes que duraient l'attaque destructrice de Ren, il n'avait point bouger ses deux doigts fixes, une dévotion qui m'avait ainsi marqué. Les choses sérieuses semblaient commencer et je l'avais vu, dans le regard de Kerbecs que je perçus très rapidement. C'était ainsi à ce moment que Ren s'était éloigné, une distance assez grande, une erreur de sa part qui lui avait coûter cette victoire rapide, une victoire qu'il aurait pu brandir en continuant la salve. Armant son poing, contractant un bras fin qui fut parsemé de courbes en quelques instants, il prit une incroyable impulsion alors que Le Chacal posa ses doigts au sol, un puissant bruit retentissant, le mat subissant un puissant choc et Ren, qui fut circonscrit dans sa route par une force, qui lui était totalement apercevable pour sa personne mais, également pour les autres, entourant.

« Dog Leash... Putain... J'ai cru crever... »

Quelque chose venait ainsi tout juste de se dérouler, un mystère que les bandits, Pirates de Métal ne semblaient également pas comprendre, sûrement dans le même état que Ren, qui fut comme happé vers l'arrière, empêchant à celui-ci de réaliser tout mouvement de projection vers l'avant. En effet, si cela semblait venir des aptitudes de Kerbecs, les membres de l’équipage ne se doutaient même pas que celui-ci pouvait détenir le pouvoir d'un Fruit du Démon, ne l'utilisant qu'en extrême nécessité. À vrai dire, il s'était confié à moi qu'il détestait son pouvoir, le trouvant lâche et bien trop détourné de son premier but, l'offensif. Il le savait efficace mais, il se l'interdisait, ne voulant céder à la facilité comme plusieurs qu'il maudissaient. Un pouvoir dont je connaissais les fondements, un moyen d'utilisation conseillé par ma personne et usé également contre moi être pour vérifier les compétences qu'il pouvait éprouvé, ce fameux pouvoir. Je n'étais pas ainsi spécialement intéressé par le Pouvoir qu'il détenait mais, je le trouvais en soit, assez unique.

* Selon ce que Mehmet m'a rapporté et ce que j'ai constaté en livrant duel, le pouvoir de Ren proviendrait d'un Fruit du Démon. Il semblerait qu'il puisse augmenter sa vitesse et la taille des objets qu'il touche.

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* Quant à Kerbecs, c'est le Suru Suru no Mi qu'il utilise ou Fruit Chapardeur. Il peut ainsi user d'une matière presque invisible à l'oeil pour attraper quelque chose sans la lâcher... Haha, un voleur tel que lui, il est tombé sur la bonne carte. *

En effet, le surnom de Kerbecs lui avait été donné par les Officiers de la Marine pour trois raisons ici bien distinctes. Son apparence jouait évidemment un grand rôle dans tout cela, étant né de l'union d'une humaine et d'un homme-bête, il possède par ailleurs quelques caractéristiques d'un animal, un canidé pour être plus précis. Des oreilles, un museau ainsi que la dentition ou encore la queue pouvait être utilisé comme référence à mes arguments. Il avait également été nommé ainsi pour sa tendance à la cleptomanie, ne pouvant s'empêcher de dérober quelque chose, objet ou encore titre qu'il désirait, faisant de celui-ci un voleur aguerri. Le pouvoir "Chapardeur" qu'il usait avait la particularité de pouvoir attirer vers lui ce qu'il désirait, vivant ou non, selon les légendes, faisant de lui Le "Chacal", homme à l'apparence bestiale qui n'étaient ainsi jamais de repos, dérobant tout ce qu'il pouvait dérober, dans une véritable partie de chasse constante, interminable, lui donnant ce portrait très précis de ce qu'il était aux yeux des autres : Un Charognard.

Le Suru Suru no Mi avait une particularité étrange d'attirer les objets vers Kerbecs, c'était ce que les hommes, impuissants, proclamaient. En vérité, ce pouvoir était nettement moins simple. Kerbecs avait la particularité de pouvoir créer de ces mains un lien d'une matière inconnue translucide capable de s'étendre indéfiniment et dont la fixation sur une surface était plus efficace, à la solidité extrême. Il pouvait manier la direction avec un minimum de dextérité ou encore "chaparder" ce qui était physique mais, également ce qui ne pouvait simplement, ne pas l'être. Ce pouvoir, il le trouvait lâche car celui-ci était dissimulé, même quand il se trouvait utilisé et ne trouvait pas son but premier offensif car, il ne lui servait qu'à attraper et cela, sans plus. Bien évidemment, il était conscient d'avoir la possibilité d'envoyer des objets sur quelqu'un ou de projeter la cible loin mais, ce n'était ainsi toujours pas suffisant. Il s'était ainsi juré de n'utiliser ce pouvoir qu'en cas extrême, jugeant utile de faire appel à son malheur, une situation qui se répéta aujourd'hui après cinq années d'abstinence.

Comment Ren avait été prit dans le lien de Kerbecs ? C'était au moment où il pointa son doigt que tout avait débuté. Se prenant plus d'une dizaine d'assaut en une seconde, il s'était résigné à arrêter cela, se doutant qu'un adversaire aussi vantard que Ren n'allait certainement pas finir ainsi, il lui fallait bien plus. Au moment exacte où la matière fut expulsé de son corps, le mioche s'était écarté d'une bonne distance, laissant le temps au Chacal de diriger son emprise sur le dos de Ren, contournant le mat pour l'utiliser comme appui. Ainsi, c'était à ce moment, se doutant évidemment de la force que possédait Ren en propulsion et qu'il fallait certainement se faire tirer lui-même, celui-ci plaça astucieusement ses doigts au sol, pour trouver un autre appui, se tenant de ses jambes pour ne pas flancher au sol. Une tactique qui fonctionna étant donné qu'il s'était précipité, retenu ce qui causa, à cause de la force de Ren, des dégâts à mon mat, quelque chose qui ne m'inquiétait pas étant donné que celui-ci avait déjà été réédifier jadis et encore avant.

« Tss.. J'vais t'piquer tout c'que t'as, au sens propre comme au sens figuré, enfoiré ! »

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« Dog Leash : Assault ! »

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Une attaque qui provenait du divin selon les pirates abord du Navire. En effet, observer quelque chose s'en voler dans les airs pour se rabattre n'était pas aisé à encaissé et pourtant, il ne s'agissait que d'une simple aptitude, comme le faisait Ren avec la Vitesse. Kerbecs, ne lâchant pas son étreinte avec sa main droite sur son adversaire, pointa ses doigts gauchers vers une caravelle de secours, assez grande pour entretenir une dizaine de personne entassée. Attrapant celle-ci avec le principe du lien qu'il pouvait créer, le Chacal usa de force pour la lancer en l'air, rabattant avec une conviction incroyable celle-ci vers le "Chien Fou" pour l'écraser, lui causer dégât et ainsi se venger de ce qu'il avait subi de part son assaut. Le corps tuméfié, il était blessé, engourdi mais, il n'avait attaqué qu'une fois, étant donc en pleine possession de son énergie et de sa vivacité, certainement entravé par l'état de son enveloppe charnelle. L'attaque était rapide et puissante, certainement destiné à le tuer ou au pire des cas, à l’assommer, permettant de régler cette affaire au plus vite.

Commandant de Flotte

Sommes-Nous Faits Du Même Métal ?

Sur le navire, tout le monde retenait son souffle en assistant à ce combat, enfin plutôt tout les pirates lambda présents. Leurs huées et leurs cris de soutien s'étaient tus, comme absobés par ce combat entre deux puissances indéniables. Tout ces hommes étaient certes habitués au combat, mais pas de cette envergure. Le fossé qui creusait l'écart de puissance entre Raza, ses Commandants, Moi et les autres pirates de l'équipage, fit en sorte qu'au moment où je décupla ma vitesse pour la première fois, tous eurent la même réaction. Les yeux écarquillés, regardant dans tout les sens, j'avais comme disparus à leur vue. Réaparaissant par ci et par là. Même Kerbecs avait semblé étonné de me voir être aussi rapide, bien plus que lui ce qui ne sembla pas l'enchanter, voir même l'énerver encore plus. Mais, mes attaques avaient bien faits mouche, frappant Le Chacal de toutes part, de pieds et de poings renforcés de Haki qui lui firent cracher une gerbe de sang.

Néanmoins, alors que j'eus pris mes distances pensant qu'un dernier coup suffirait, je fus surpris d'être arrêté dans mon élan. Kerbecs était pourtant bel et bien en face de moi, mais ce fut comme si une force inconnue me tirait vers l'arrière, pile au milieu de mon dos entre mes deux omoplates. Celles-ci accusèrent le choc, la vitesse que j'avais employé fut renvoyée contre moi, m'arrachant une grimace lorsque je me sentis partir en arrière, comme tendu à un élastique. Le mât craqua et cela attira mon attention. Pourquoi ? Et comment surtout ? J'avais beau tourner la tête dans tout les sens, je ne remarquais rien qui expliquait mon arrêt brutal. Je ne pouvais pas non plus atrapper cette chose qui me tirait dans le dos car celle-ci était placée à un endroit que je ne pouvais pas atteindre de mes mains. Je fis ainsi une envolée vers l'arrière jusqu'à être arrêté par le mât qui frappa contre mon dos déjà légèrement endolori. Là, j'étais bloqué par la mât, la corde invisible ne me tirant plus. J'en avais vu des choses étranges, croyez-moi, mais là ça atteignait des sommets. La réponse me vint assez rapidement, la seule explication pouvant expliquer une telle anomalie. Mais, je n'eus pas le temps de cogiter plus longtemps. Kerbecs crachait à nouveau ses mots contre moi, pas très content du répondant dont je faisais preuve apparemment.

< Ouhla ! ça pue pour moi ça ! dis-je alors que Kerbecs enclenchait son attaque.

Bloqué contre le mât, j'étais comme immobilisé dans mes mouvements. En bougeant les doigts de sa main gauche, je crus un instant apercevoir comme un fil visqueux et transparent partir des dogits de l'homme-bête. Puis, une caravelle présente dans un coin du pont se souleva comme par magie. Derrière moi, j'entendais encore les membres d'équipages qui, surpris et fascinés par cette scène échappèrent quelques sifflements ou des "Ouaaah". La caravelle amorça son mouvement dans les airs avant de fondre sur moi, destinée à m'écraser pour de bon. Si je n'avais pas été entravé, j'aurais sûrement pus m'enfuir en un pas, esquiver puis frapper Le Chacal, mais j'étais entravé et ça, franchement, ça me cassait bien les noix comme il faut. Mon épée m'aurait été d'un grand secours également, je n'aurais eus qu'à la planter dans le sol et utiliser mon Black Shield, mais là cela m'était impossible. Néanmoins, j'aimais bien les défis et c'est ainsi que je décida de la marche à suivre. Il fallait que je commence par ralentir la chute de la caravelle, minimiser son impact. Ainsi, dans un élan qui devait paraitre comme une rédition pour les membres de l'équipage, j'atrappa mon chapeau sur ma tête et je le recouvris du Haki de l'Armement. Pour beaucoup, je suppose, ce geste était inutile, que faire d'un chapeau même recouvert de Haki ? Mais, mon pouvoir me permettait beaucoup de choses et, même si je ne pouvais pas faire sortir de lapin de mon chapeau, je savais m'en servir. Un léger sourire étirant mon visage, je lança avec force le couvre-chef vers la caravelle qui me chutait dessus. Mes doigts firent alors comme une danse dans ma main avant que le chapeau ne prenne de l'ampleur, devenant assez grand pour accueillir la caravelle en son sein. Evidemment, qu'il soit augmenté ou non, un chapeau reste un chapeau me direz-vous, à quoi cela m'était-il utile ? A beaucoup de choses, croyez-moi. Tout d'abord, la caravelle rencontra un premier obstacle renforcé de Haki Combattif, ralentissant sa chute légèrement, puis, lorsque la caravelle et le chapeau s'écraseraient, leurs tailles respectives cacheraient ma présence.

Tâtonnant sur le mât, alors que l'attaque me tombait toujours dessus, je poussa sur celui-ci pour ne pas rester dans la position dans laquelle j'étais, collé à celui-ci. J'étais toujours tenus par ce filament translucide, mais je pouvais toujours me mouvoir vers l'arrière. Enfin, ce fut ce que je croyais. En tentant de partir en arrière, le fil me repoussa vers l'avant, me confrontant de plus en plus proche à la caravelle qui chutait dangereusement. Je fus à nouveau attiré vers le mât. Mais, à la manière d'un élastique qui entourerait un objet pour en atrapper un autre, celui-ci sembla comme se déplier, m'amenant du côté opposé du mât de là où j'étais précédemment. Le seul appuis désormais semblait se trouver en direction de Kerbecs. C'était plutôt logique quelque part. J'avais décelé ce mystère, mais pas toutes ses composantes. Je me doutais que cette capacité dont Le Chacal faisait preuve provenait d'un fruit du démon. Un genre de fil élastique sûrement, ou quelque chose dans ce goût là. Ainsi, je savais quelle technique adoptée. M'élançant à nouveau droit sur Le Chacal grâce à ma vitesse, je dûs plonger un instant et glisser sur le sol pour esquiver la caravelle-chapeau qui s'écrasait dans une énorme explosion de bois. Heureusement que mon précieux couvre-chef avait été renforcé par mon Fluide, sinon il aurait été complètement déchiré. Je me relevais suite à une roulade parfaitement effectuée lors de ma plongée en avant, et je continua ma course. Mais, alors que je filais tout droit jusque là, je partis sur ma droite avec une vitesse prodigieuse, allant le plus loin possible jusqu'à sentir dans mon dos ce lien se tendre. Je ne voulais pas briser cette sangsue élastique, mais bien m'en servir à mon avantage. Un élastique est capable de déployer un force prodigieuse et j'y voyais là une opportunité de retourner les capacités du Chacal contre lui. Arrivant près de tonneaux, j'en pris un sous chaque bras. Puis, ce qui devait arriver arriva, l'élastique se tendit à son maximum jusqu'à me tirer en direction de Kerbecs. Me retournant dans les airs pour faire face à mon adversaire, je me servis des capacités du fruit Moa Moa pour augmenter ma vitesse de projection qui, couplée à la propulsion de l'élastique, devint indiscernable. Dans ma course-vol-plané, je lança mes deux tonneaux en direction du Chacal, décuplant leur vitesse à chacun afin de surprendre l'homme-bête et l'occuper. Enfin, je chargea mon poing de Haki de l'Armement. Augmentant à nouveau ma vitesse jusqu'à cinquante fois sa vitesse initiale, je fusais litéralement vers Kerbecs. Mon attaque serait surpuissante, c'était certain, allait-il pouvoir l'esquiver ou l'encaisser ?

Le choc vint, des planches craquèrent et le métal se plia sous l'impact, déversant aux alentours un nuage de poussière dû à l'attaque. Je ne sentais plus ce lien qui m'avait tiré dans le dos auparavant, avais-je touché ma cible ? Je n'en savais trop rien, tout ce que je savais à l'heure actuelle, c'est que mon poing avait finit sa course dans une plaque d'acier, moulant celle-ci à son effigie. Sortant mon bras des décombres, je pris en quelques bonds mes distances, ne sachant pas si mon adversaire était K.O ou s'il préparait un nouveau coup tordu.

< Un Fruit du Démon, hein ? commençais-je, haletant et surpris. Tu caches bien ton jeu mon chaton ! Mais j'ai encore beaucoup en réserve pour toi.

.

Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Le combat faisait toujours rage entre Kerbecs et Ren, entraînant quelques dégâts importants sur mon grand navire. Certes, réparable mais, assez coûteux. Bien entendu, je n'avais rien à redire sur cela, j'avais en quelque sorte poussé les deux à l'affrontement, étant en désaccord. Si je ne l'avais pas ainsi fait, les problèmes entre les deux allaient aboutir à une contre-productivité dans les batailles, de la mésentente n'était pas très bonne dans un équipage. Le respect entre les deux, même lointain malgré quelques différents, c'était ce que je désirais obtenir. Ren croyait que Kerbecs n'était qu'un homme frustré qui ne faisait que jacasser. Il fallait donc que je puisse prouver que celui-ci possédait de la repartie et qu'il n'était pas qu'une grande gueule. Kerbecs était persuadé que Ren n'était qu'un gamin arrogant et un "chieur", comme le terme moderne utilisé par les gamins, de notre époque. Il fallait lui prouver à la son tour qu'il était bien plus que cela, qu'il avait de la valeur, cette valeur que j'avais vu à travers lui.

Se défendant comme il le pouvait, tantôt Kerbecs se retrouvait dépassé par la vitesse et la force de Ren, tantôt le Chien Fou était scindé par l'ingéniosité de combat que pouvait éprouver l'Homme-Bête. Celui-ci avait dû user de son pouvoir, quelque chose qu'il n'aimait pas pour ainsi stopper l'assaut meurtrier afin de combattre un peu plus. L'attrapant de sa texture mystérieuse, il tira une légère caravelle avec celle-ci avant d'user de sa force, avantagé par son côté animal, un côté canin. Puissant, il amorça cette masse de bois dans le but d’aplatir Ren, s'inspirant sûrement de ce que j'avais entrepris pour essayer d’abattre à mon tour ce Hawk, Shichibukai avec lequel j'avais eu une entrevue. Seulement, Re s'était ainsi montré ingénieux, inventif en entreprenant quelque chose qui me fit sourire, ricaner de la stupidité de la forme de l'attaque mais, de son efficacité. Coincé par le pouvoir de Kerbecs, celui-ci n'eut ainsi d'autre choix que d'opter pour autre chose. Attrapant le chapeau qu'il abordait au-sommet de son crâne, celui osa user d'imprévisibilité, une drôle d'idée...

Utilisant le pouvoir de son Fruit du Démon, l'homme avait augmenté tout bonnement la taille de son couvre-chef, insufflant son puissant et redoutable Fluide à son encontre pour ensuite le protéger, l'utilisant comme une version rustique de son Black Shield, quelque chose que je trouvais ingénieux chez lui. Il savait donc innover et se débrouiller sans son arme, ce qui en soit était intéressant, faisant de Ren un combattant polyvalent, tout comme ma personne, excellant sous plusieurs domaines avec l'expérience que je possédais. Le coup ingénieux du mioche avait touché la caravelle, qui se retrouva comme bloquer, s'écrasant au sol et ainsi, permettant à mon nouveau camarade de survivre à ce coup meurtrier tout en faisant preuve de style. Le chapeau sombre de l'homme retombant au sol dans un son assez puissant, celui-ci s'était ainsi éloigné de plus, jouant des pouvoirs de Kerbecs avait de se retrouver propulser par l'élasticité de cette matière, vers un Chacal qui ne semblait pas s'attendre à une telle offensive, se demandant si son pouvoir n'était pas plutôt un malheur.

En effet, Ren, parfaite en maîtrise de ce combat utilisa l'élasticité de la matière qui le retenait, placé au centre de son dos pour l'étirer à son maximum, connaissant également les effets dans ce cas, qui allait directement le projeter sur sa cible. Il avait par ailleurs attrapé deux tonneaux présents pour les envoyer également. Usant vraisemblablement de son fruit, sa vitesse augmenta d'un coup net, d'une seconde à l'autre, c'était ainsi au tour de la vitesse de projection des tonneaux de se faire un peu aidé, devenant ainsi très difficile de les percevoir. Un instant de flottement qui devenu difficile à gérer pour Kerbecs, qui n'eut ainsi d'autre chose que de supprimer hâtivement la matière qui se tenait à Ren pour ensuite se la récréer, essayant de se défendre tant bien que mal face à tout cela, face à un assaut beaucoup trop important pour lui.

« Fais chier... »

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Une technique de dernière recourt dont l'utilisation était simple. Voulant se protéger des attaques qu'il ne pouvait encaissé, ayant pratiquement atteint ses limites. Celui-ci matérialisa encore une fois sa texture mais, de ses deux mains, créant ainsi une texture plus solide, plus large et plus consistante. L'étendant ainsi autour de sa personne comme un voile, l'élasticité de cette matière allait jouer le tout dans cette histoire. Les deux projectiles furent confrontés à la matière, s'écrasant contre celle-ci pour finalement être repoussés violemment à l'extrême de leur première trajectoire, défendant ainsi l'homme-bête. Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu était l'utilisation du Fluide de Ren, qui transperça d'un coup sa texture, entrant en collision avec l'abdomen de l'homme-bête, le propulsant ainsi avec une vitesse étonnante au sol, s'écrasant sur le parquet et pliant ainsi le métal présent en grande partie sur le sol dans un grondement puissant, mélange entre choc métallurgique et celui que faisait la peau et les os une fois meurtries.

Il était un peu sonné et cracha une gerbe de sang dû au choc, regardant son ventre, ses abdominaux encore perforés par l'attaque. Il avait une telle force le coup avait été d'une telle violence et pourtant, il possédait un si frêle corps. Tout ceci m'était inimaginable. Étonnamment, vraisemblablement emporté par ce combat, Kerbecs se concentra, pour ainsi remettre ses muscles dans un bon ordre, complètement chamboulés par ce coup de poing d'une vélocité extrême. Il avait souffert ainsi en poussant son ventre, crachant une dernière fois du sang pour se remettre debout, péniblement, ne voulant point courber l'échine pour un adversaire qu'il maîtrisait toujours. Bien entendu, il avait vu sa détermination, c'était déjà un bon point. Les bras croisés, malgré tous ces chocs, je n'étais point bougé, regardant tour de moi les hommes de mon équipage qui semblaient encore encouragés Kerbecs, ce qui était en train de le motiver à ne pas abandonner, en plus de ses convictions personnelle, bien sûr, qui jouait également comme facteur à sa dévotion.

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« Et bien, Kerbecs. On dirait que tu es en mauvaise posture face au petit Aoncan, Haha. Pourtant, ça ne te ressemble pas. Tu n'as pas déjeuné ce matin mon bonhomme ? »

« Ta gueule, enfoiré d'merde... »

Dépassé par les événements, Mehmet Capitol dit le "Tueur de Roi" avait bien remarqué cela. Il était vrai que depuis des années, Kerbecs n'avait pour ainsi dire jamais trouvé d'adversaire l'obligeant à se servir de son Fruit du Démon et à toute tactique pour ainsi essayer de survivre à l'attaque de son adversaire, aux assauts trop importants pour lui. Il allait ainsi se remettre en question après l'entrée en scène de mon Commandant de Flotte qui se trouvait au-dessus de la cabine, perché ici depuis le début de ce cohue, à regarder et ainsi à essayer de jauger les deux. Tactique, il avait ainsi déjà compris que Ren était sur un point polyvalent, beaucoup plus fort que lui. Il était peut-être physique de force également, son style de combat disposant d'une parfaite défense mais, il ne pourrait pas combler la vitesse qu'il y avait entre les deux et la force qu'il pouvait faire preuve si jamais il arrivait à toucher son corps. Il décida donc de ne pas intervenir pour défier le Chien Fou, ce qui n'allait pas servir à grande chose, à part essayer de se défendre et être dépassé au bout d'un long moment.

Les bras ballant encore, l'expression de Kerbecs changea pour devenir sombre et ainsi, son visage arbora un sourire étrange, des plus confiants et sinistres, quelque chose qui me fit frémir légèrement, me rendant ainsi compte que je connaissais ce sourire, une technique que possédait Kerbecs et étant donné son adversaire, il était sûr pour moi qu'il y avait eu recours.

« Arcane Canin Secret : Dog Food ! »

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« Haha, p'tit enfoiré. Mon pouvoir m'permet pas uniquement d'te voler des objets. J'peux te dérober ta confiance et la bouffer, comme ton expérience, ta colère, tout ! »

La technique du Dog Food était très puissante, efficace mais, un couteau à double tranchants. En effet, à la seconde même où Kerbecs avait été frappé par l'assaut de Ren, celui-ci avait ainsi astucieusement joint sa texture à son adversaire, se faisait tout de même projeté, l'élasticité de son pouvoir étant vraiment puissant. Le Suru Suru no Mi du "Chacal" lui permettait de voler, de chaparder tout ce qu'il désirait. En plus de le faire physiquement, il était également capable de se procurer de l'intangible, de l'éphémère. Lié à quelqu'un, il était ainsi capable de partager ses émotions avec lui, des informations, des sentiments ainsi que d'en prendre à la personnes touchée, ce qui était pas mal. Prendre la confiance, de l'assurance et de l'expérience pouvaient jouer dans la façon de comprendre. Ce qui était dangereux était de tombé sur quelqu'un qui était négatif, pouvant exactement pousser Kerbecs à penser dans l'autre sens, qu'il allait perdre et qu'il ne méritait pas de vivre, par exemple, quelque chose de banale étant déjà arrivé.

Kerbecs avait ainsi abordé le sourire que Ren abordait le plus souvent, celui d'un homme qui n'avait peur, celui d'un homme qui contrôlait la situation. Il avait volé chez son adversaire sa confiance, intimidante, sa force d'esprit en quelque sorte. Il était ainsi maintenant aussi calme que Ren dans ses mouvements, ne se laissant ainsi plus contrôlé par les émotions, ce qui pouvait être quelque chose à ne pas faire dans un duel tel que celui-ci. Puisant encore une dernière fois dans ce qu'il pouvait prendre de Ren, celui-ci rompit alors le lien qu'il usait pour se permettre d'user d'un ultime arcane de son répertoire. Une technique que je connaissais et qui m'avait déplu étant donné le lieu où nous étions actuellement. Qu'avais-il en tête ? Il voulait tout emporter dans cette frénésie qui l'habitait ? Contractant les muscles de son corps violemment, celui-ci s'était projeté d'un coup, telle un animal enragé avant d'étendre ses mains, écartant les doigts d'un mouvement brusque, regardant Ren, celui qu'il avait entrepris de tuer, dès maintenant.

« Désolé Capitaine, j'vais devoir le faire ! Nyahahaha !! »

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« Arcane Canin Secret : Dog's Death Kiss ! »

Sommes-nous faits du même Métal ?! [Ren] 1434735298-exploding-spiral

Le "Baiser Mortel du Chien", comme il l'appelait était une puissante technique de sa part. Hormis ce nom complètement ridicule et un peu tabou sur les bords, il avait trouvé que celle-ci, aux premiers, ressemblait à deux canidés s'embrassant, une vision que seul un type comme Kerbecs pouvait avoir. Alors qu'il usa de sa texture mystérieuse sur ses mains, celui-ci la libéra alors violemment pour venir happer tout ce qui se trouvait autour. Mât, table, plancher mais, également des forbans, Pirate de Métal. Les liens ainsi faits, il ne lui restait plus qu'à faire ce qu'il faisait le mieux et le plus souvent. Créer une véritable pagaille et il était de loin le mieux placé pour le faire. Agrippant sa texture, celui-ci exerça une bonne pression sur celle-ci, ses pieds fermement posés au sol avant de tirer ceux-ci, fortement, attirant à ce moment précis, tout ce qui s'y trouvait lié. Il arracha le mât qui était déjà fragilisé, un morceau de la cale, du mur, du sol d'acier ainsi que des tonneaux, quelques vies humaines, entraînant le tout à entrer dans une violente collision, autour de Ren. Calvaire.

Commandant de Flotte

Sommes-Nous Faits Du Même Métal ?

Propulsé par cette matière élastique, je m'étais envolé vers Kerbecs, armant ce poing noir et destructeur, symbole de ma détermination. Ma rage grimpait peu à peu, cette frénésie qui s'emparait souvent de moi. Cette folie que nombreux redoutaient, cette vision horrifique que tout ces hommes autour de moi, hormis Raza, n'avaient pas encore pus voir. Je sentais que si le combat s'éternisait, je pourrais difficilement me contrôler. C'était un combat d'une rare violence qui avait lieu, deux chiens fous et enragés qui se livraient un combat mortel. Mes intentions avaient été nobles au début, mais plus nous échangions des coups et plus l'envie de faire couler son sang montait en moi. Le Yonkou qui nous observait, stoïque, serait le seul à pouvoir me calmer dans ce genre de conditions, il l'avait déjà fait et le referait sûrement si la situation dérapait. Ce n'est pas ce que je voulais qu'il se produise, mais parfois on ne peut plus se contrôler, et c'était là mon grand problème. Etendant autour de lui sa matière étrange, Le Chacal encaissa l'impact des deux tonneaux qui rebondirent sur cette armure élastique, s'écrasant sur le sol métallique du navire. Mais mon attaque était bien trop puissante pour que sa défense puisse le protéger. Ainsi, mon poing entra en contact avec la matière transparente, la déchirant sous l'impact dans un claquement sec, mon poing noirci par le Fluide s'enfonça dans le ventre de mon adversaire, l'envoyant s'encastrer dans le sol. Le métal s'était tordu sous l'impact et Le Chacal cracha une gerbe de sang, prouvant la puissance de mon attaque.

Néanmoins, malgré la puissance de l'impact, Kerbecs se releva pour me faire face. Sa matière avait dû limiter légèrement les dégâts, amortissant mon coup. Je lisais dans ses yeux félins la détermination qui l'habitait, celle de ne pas perdre la face devant ses nakamas, celle de me mettre à mort, de répandre mon sang sur le pont du Métallium. Plus mes poings entraient en contact avec ce type et plus j'avais l'impression de le connaître. Nous nous ressemblions, des bêtes enragées, ramassées par Raza comme s'il nous avait adopté, nous les rebus de la société, des monstres aux yeux du commun des mortels. Nous étions habités par cette violence qui anime parfois ceux qui ont été brisés psychologiquement, s'étant perdus au cours de leur route pour se retrouver au pied du mur, sans réel autre choix que celui d'avancer. Toujours, autour de nous, les acclamations allaient pour Kerbecs, l'encourageant de continuer. Mais, lui comme moi connaissions déjà l'issue de ce combat, je voyais dans son regard qu'il se sentait dépassé, n'ayant pas pensé que ma force pouvait être aussi importante. L'homme bête malgré cela, ne rendit pas les armes, toujours aussi déterminé à m'écraser. Un grand homme aux allures de chevalier se moqua alors de Kerbecs, mettant celui-ci dans une certaine colère. Puis, le félin s'adressa à moi, m'expliquant une autre fonction de son pouvoir, voler la confiance ?

< Comment pourrais-tu voler ma confia...commençais-je, alors que quelque chose d'étrange m'arrivait.

Petit à petit, je me sentis comme découragé, voyant en cet homme le symbole de ma mort imminente. Il ne s'était donc pas moqué de moi, il était vraiment capable de voler ma confiance, mes émotions. Je me sentais minable, aussi insignifiant qu'un insecte que l'on écrase du talon. Son pouvoir, aux premiers abords, m'avait semblé assez inutile, mais désormais je voyais son utilité et j'étais impressionné. Pourquoi étais-je impressionné ? Que m'arrivait-il ? Je me sentais vidé, las de vivre. Ma main recouvrit mon visage et je ferma les yeux. Ainsi, dans cette position, complètement immobile, je semblais attendre l'heure fatidique du coup final, du voile noir et de la faucheuse m'emportant sur le styx. Pourquoi avais-je survécus ? Pourquoi étais-je toujours en vie ? Ce genre de questions me traversèrent l'esprit, me faisant peu à peu sombrer dans un genre de dépression éclair. Mais, la réponse je la connaissais très bien.

* Eh bah quoi mon con ? Tu vas te laisser abattre par une telle merde ? Défends toi bordel de cul ! Où est passé ta rage de vivre, cette folie qui t'a fait avancer ? Je suis là trou d'uc, utilises-moi, ta haine. Allez, bouges de là enculé. Aurais-tu oublié qui tu es ? Tu es Ren Le Rouge, Le Chien Fou, cette bête qui un jour dévorera ce putain de monde ! Allez, réveilles toi enfoiré, on va le bousiller ce petit merdeux, ensemble comme au bon vieux temps !* résonna à nouveau ce subconscient dans ma tête, cette folie qui m'habitait avait été comme séparée de ma personalité dite "normale" depuis mon affrontement avec Raza.

Un sourire étira à nouveau mon visage, toujours caché par cette main qui me recouvrait la face. Ma confiance s'était envolée, volée par Kerbecs, mais cette confiance n'avait jamais été l'outil de ma puissance. Depuis le début ce n'était que ma folie qui m'animait, cette haine qui habitait en moi et s'éveillait parfois lorsque cela l'exigeait. Qu'il tente donc de voler cela et il s'y perdrait à coup sûr. Un rire commença à percer derrière cette main que je gardais sur mon visage comme un masque. Le Yonkou qui assistait à cela devait savoir ce qui allait se passer, ayant déjà vus exactement la même scène quelques jours plus tôt. Mon rire s'intensifia et mes doigts se crispèrent sur mes tempes alors que je ne pouvais plus me contenir, explosant de rire.

< La confiance n'est rien, sombre merde ! ricanais-je d'une voix totalement différente d'auparavant, comme sortie d'outretombe. Je vais t'éclater, t'arracher les poils uns par uns pour faire de toi ma petite chose, mon petit chiot de compagnie. Je vais te réduire à néant espèce de raclure de fon d'cale. Je pisserai sur ton putain de cadavre avant de te balancer à la flotte, t'as voulus jouer au con et tu t'en mordra les doigts avant que je ne les arrache de ton stupide corps de merde. Allez mon toutou, on va jouer !

Ma rage pouvait être ressentie par tous, les encouragements s'étaient tus devant ce revirement de situation. Mon comportement semblait avoir changé du tout au tout en un instant. Ma main sembla retirer ce masque en se retirant de mon visage, découvrant l'expression de ma folie. Des yeux imbibés de sang, de la bave aux lèvres comme un chien enragé et ce sourire sadique qui étirait mon visage comme si on avait agrandit ma bouche à coups de canifs. Tout ce que j'eus envie à ce moment là, c'était d'arracher ce sourire du visage du Chacal, et faire voler sa tête au passage, un tel désir de voir couler son sang que c'en était devenu vital pour moi.

Kerbecs s'adressa alors à notre capitaine, lui disant qu'il allait l'utiliser. Sûrement une technique particulièrement puissante vu l'expression de l'homme-bête. Ma confiance était sienne désormais, mais pas ma force, un excès de confiance pouvait être fatal lors d'un combat et, à nouveau, j'allais retourner son pouvoir contre lui. Je ne savais pas s'il allait tenter de me retirer ma folie, bien que celle-ci soit ancrée très profondément, mais que donnerait-elle avec lui ? Le Chacal écarta les bras pour lancer ses "liens" élastiques, je devais rester sur mes gardes. Non, j'en avais absolument plus rien à foutre de la sécurité, j'étais désormais obsédé par le fait d'éclater cet homme qui me faisait face. J'avais envie de voir la détresse dans son regard, la souffrance et l'arrivée imminente d'une mort lente et douloureuse. Je soufflais fort alors que tout autour de moi des objets volaient, filant droit sur moi afin de m'écraser. Me pensait-il si désemparé que je ne pouvais pas même esquiver une telle attaque ? Il était vrai que cette attaque était impressionante, mais ma décision avait déjà été prise. Je plia les genoux pour m'accroupir, touchant de ma main droite le sol avant de lever les yeux vers Kerbecs, un énorme sourire déformant mon visage dans une expression de folie pure. Mes lèvres s'agitèrent alors, exprimant deux mots qui recouvrirent le grondement ambiant.

MAD DOG !

Une technique que j'utilisais lorsque j'étais résolus à exploser mon adversaire, à en faire une purée sanguinolente. Je fis à peine un pas que je sembla comme pris dans une sorte de brouillard, l'image de ma personne comme floutée un instant avant de disparaître à la vue de tous. Je ne faisais que marcher et le temps sembla comme se suspendre autour de moi, par-ci et par-là se créaient des images rémanentes de moi dûes à la vitesse que j'employais. Désormais, mes pieds frappaient le sol pour me propulser tout d'abord tout droit. Un sabre envoyé sur ma personne par Kerbecs me frôla ainsi que la personne qui l'avait à sa ceinture, dessinant une balafre sur ma joue, mon épaule frappa un tonneau qui s'explosa à mon contact, m'enfonçant de nombreuses et longues échardes partout sur le corps, faisant couler quelques gouttes de mon sang. Ma vitesse avait été multipliée à son maximum, le paroxysme de ma puissance actuelle. L'inconvénient de cette technique était le fait que je ne pouvais pas augmenter la taille des choses ou la vitesse d'autres objets pendant son utilisation, réunissant toute la puissance de mon pouvoir dans ma propre vitesse. En quelques instants, je fis le tour entier du pont du navire malgré sa taille immense, je passa derrière Le Chacal en frôlant de mon doigt son dos pour lui faire comprendre que je pouvais l'écraser à tout moment. J'en profita pour lui souffler quelques mots à l'oreille.

< Prépares-toi à souffrir, sous-merde. murmurais-je en un souffle fou.

Sur ces mots, j'envoya un coup de poing recouvert de mon Haki Combattif couplé à ma vitesse dans le dos de Kerbecs, passant ensuite devant lui pour faire la même chose. La vitesse à laquelle je donnais mes coups fit en sorte que l'air autour se contractait avant d'exploser en bourrasques intenses. Je frappa ainsi de tout côtés, bondissant et glissant sur le sol. Recouvrant ma jambe droite du Haki de l'Armement, je me prépara alors au coup final, un coup de pied surpuissant capable de briser toute défense. M'éloignant toujours aussi rapidement, j'arriva à l'extrémité opposée du pont du navire, prenant l'élan nécéssaire à ce coup mortel. Repartant dans la direction du Chacal, je me mis à zigzaguer pour ne pas être à nouveau pris par cette matière élastique. De toute façon, cette dernière n'aurait pas put me retenir dans cet état, l'air autour de moi sifflait, seuls mes cheveux étaient visibles, ce flou rougeoyant qui traversait ce navire à une vitesse effarante. Arrivant à portée de Kerbecs, j'arma alors ce coup de pied, destiné à lui faire quitter le monde terrestre. M'arrêtera-t-on avant ?

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Ils étaient puissants tous les deux, cela ne faisait maintenant aucun doute à cela. Nous n'étions pas en train d'assister à un combat lambda, d'homme à homme. C'était plus un duel bestial, deux entités sauvages s'affrontant. Un puissant chacal contre un chien enragé. Des "Bêtes" tout comme on aimait me qualifier, quant à moi. À vrai dire, nous étions un même tous vus au yeux de la population active comme des sanguinaires, de vulgaires monstres voguant pour la destruction. Nous tuons parce que notre animosité nous y poussent. Aucune conscience, aucune empathie. C'était l'idée publique en circulation, ce qui arrangeait bien le Gouvernement qui contrôlait tout depuis la genèse. Bon nombre c'était rebellé contre celui-ci et bon nombre ont perdus la vie à cause de ce geste. Ne pas vouloir se soumettre était parfois ce qu'il ne fallait pas faire. Ceux qui le faisaient, il fallait ainsi être sûr et certain de pouvoir s'en sortir. D'avoir assez de "force" pour y survivre, survivre aux conséquences de ce geste perçu d'une très mauvaise manière.

Pour revenir au combat, les deux adversaires semblaient donner le meilleur de chacun, ne voulant accorder aucun répit à l'autre, écraser la proie était la phrase que je pouvais lire en chacun d'eux. Mon Fluide Perceptif ne pouvait percevoir qu'une envie de surpasser l'autre, sans plus. Ils ne semblaient éprouvés aucune pensée, aucun sentiment à cet instant présent. En effet, ayant survécu à l'attaque meurtrière de Kerbecs et cela d'une façon peu conventionnelle mais, du moins très originale, le Gamin aux Cheveux Rouges s'étaient élancés, se jouant du pouvoir du Chacal pour prendre de la vitesse, il usa de sa propre capacité, augmentant encore une fois le vélocité et son attaque, projetant par la même occasion des projectiles, ainsi habilement intercepté par Kerbecs qui ne put malheureusement pas faire de même contre le poing de Ren, qui s'enfonça violemment dans son corps. Kerbecs cracha du sang, projeté violemment au sol, s'écrasant et déformant la plaque de fer qui ornait celui-ci.

Utilisant une faculté cachée de son Fruit Chapardeur, Kerbecs s'était comme ainsi dire emparé de la confiance de Ren, de sa motivation, de sa flamme. La flamme qui le motivait et qui brûlait en lui, celle qui lui permettait de faire face, sans broncher, à toutes éventualités. Il s'était emparé de son sourire, provocateur tandis que le gamin adopta plutôt un visage négatif, sombre, se rendant malheureusement compte que Kerbecs pouvait s'emparer d'une chose éphémère, comme celle-ci. La technique du Dog Food était très puissante, efficace mais, un couteau à double tranchants. Le Suru Suru no Mi du "Chacal" lui permettait de voler, de chaparder tout ce qu'il désirait. En plus de le faire physiquement, il était également capable de se procurer de l'intangible, de l'éphémère. Lié à quelqu'un, il était ainsi capable de partager ses émotions avec lui, des informations, des sentiments ainsi que d'en prendre à la personnes touchée, ce qui était pas mal. Prendre la confiance, de l'assurance et de l'expérience pouvaient jouer dans la façon de comprendre.

Seulement, quelque chose se passa ainsi que je ne pouvais expliquer, quelque chose qui m'étonna et me troubla. Mes sens en éveil et mon Fluide Perceptif à l'affût, le changement brutal dans le "coeur" de Ren était instantané, quelque chose que je ne comprenais pas. Après un court passage dans un temps gris, une atmosphère maussade, le Gamin aux Cheveux Rouges s'était empli de ténèbres, comme-ci quelque chose ou plutôt quelqu'un s'était emparé de lui, quelqu'un de sombre et de foncièrement mauvais. Un amas d'idée sombre, une aura meurtrière et une étonnante envie de tuer l'autre, voilà ce que je pouvais ressentir émanant de Ren. La sensation, c'était comme-ci ce jeune homme tourmenté était possédé. Une forme de schizophrénie que je ne comprenais pas, qui me faisait douter et réfléchir. C'était à cet instant qu'il commença à s'énerver, déblatérer qu'il allait le tuer quand Kerbecs usa de sa plus puissante technique, littéralement, esquivé par cette bête féroce qu'était devenu le "Chien Fou".

"Mad Ren", comme je l'avais surnommé à l'instant, usa de son fruit pour s’octroyer une vitesse incroyable, arrivant ainsi aisément à se placer à l'abri, pour ensuite engager une technique que j'avais ainsi déjà vu chez lui, mais, un brin moins hostile. Il usa de sa technique, monstrueuse pour tourner autour de sa proie comme un prédateur, attendant que celle-ci puisse baisser sa garde et attaquer. Les yeux ébahit, j'avais ainsi vu le premier coup, dans le dos, écrasant son poing sombre de Fluide Combatif contre la peau de Kerbecs, son corps en prenant un coup. La suite était une horreur, se faisant alors martelé de partout, sans cesse. Il pouvait aisément donner dix coups à la seconde, une série d'attaque presque instantanée, les nerf et le cerveau du Chacal ne pouvant suivre, ayant l'impression qu'ils étaient plusieurs à l'attaquer. C'était au bout de cinq secondes que Kerbecs avait perdu connaissance sous cette pluie de choc, me laissant perplexe sur le fait d'agir ou non, étant donné mes principes et les règles que je m'étais mis.

En effet, j'avais pour habitude de ne pas interférer dans les problèmes entre deux hommes. Deux hommes dont les convictions étaient antonymes, dont les principes étaient contraire. Il fallait régler cela en combattant et le vainqueur était celui qui semblait détenir la plus grande flamme, la plus intense. J'avais combattu Ren ce jour-là et ma flamme semblait beaucoup plus importante que lui, forçant celui-ci à changer. Des combats, j'en avais perdu jadis et cela m'avait également affecté, me poussant à me remettre en question, malgré tout. C'était cela qu'était un véritable "Combat". L'homme ne combattait pas parce qu'il le voulait mais, parce qu'il le devait. C'était une conviction, je ne pouvais cependant pas intervenir. Seulement, dans ce cas précis, Kerbecs avait arrêté de voir, d'entendre, de sentir. Il était amorphe, le combat était donc terminé. "Mad Ren" s'était éloigné mais, seulement, son animosité n'avait pas disparu et je pus facilement lire dans son esprit, qui n'était centré que sur le destruction complète du Chacal. Tandis que le corps de celui-ci tanguait à tomber, je vis l'impulsion monstrueuse qu'il allait prendre. Je pus sentir sa soif de sang, il allait le tuer...

« Commandant ! L'enfoiré, il l'a tué ? »

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« J'vais l'buter !!! »

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« C'est assez ! Ne fait plus un pas, Kerbecs est inconscient ! »

Les hommes sur la bateau restèrent stoïques face au poids de mes mots, qui sonnèrent comme une alerte à l'intérieur de chaque être vivant présent. Je venais ainsi d'user de mon Fluide Perceptif à travers mes paroles de fureur. Cette technique du Fluide où je relâchais colère et haine en l'utilisant était simple. Diffusant mes émotions à travers tout être vivant, j'étais capable d'être un poids si important, une grandeur si monstrueuse. Une envie de tuer si féroce. Chaque Pirate de Métal l'avait ressenti, ils avaient tous ressentis cette animosité, cette importante conviction à répandre le sang. Le Capitaine avait fait plané son aura meurtrière et ils étaient tous terrifiés, beaucoup plus que d'habitude. Certains s'étaient ainsi assis, d'autres tremblaient, en sueur, complètement désemparés. Le but était ainsi de faire passer ce message à "Mad Ren", qu'il risquait de se faire trancher si il faisait un seul pas pour attaque Kerbecs, dont le corps inerte tomba au sol. Les pupilles sanguines, j'étais remonté contre cette chose qui le contrôlait, qui avait la main sur le corps de ce Gamin.

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« Si tu bouges, je te tue. Laisse ce corps à Ren, qui que tu sois ! »

Une façon crue de parler ainsi qu'une action de ma part pour faire monter la tension. La seconde d'après la diffusion de ma colère envers "Mad Ren", j'avais dégainé ce sabre immense présent en mon dos, l'abattant vers l'avant avec une violence monstrueuse, je venais ainsi de créer ce courant d'air tranchant qu'était la "Manganese Schred", passant tout juste au raz de ce sol d'assez prêt, il avait été conçu par moi pour imposer une limite entre le Chacal et ce Gamin. "Mad Ren", me connaissait, je l'avais affronté après tout et il avait eu un avant-goût de la puissance qui m'était mienne, celle dans le creux de ma main. Ce puissant et immense courant d'air s'était abattu plus loin, sur un immense rocher, le tranchant en deux parties bien distincts, prouvant que ce n'était pas qu'une simple camaraderie et que je n'allais pas hésiter. Ce "Mad Ren" devait être sous contrôle et c'était mon but premier, après tout. Les Pirates de Métal étaient toujours sous l'influence de mon Fluide, actif pour un bon moment encore.

« J'espère que cette fois-ci, vous avez compris ?! »

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« Ren a vaincu Kerbecs sans le tuer, il a été assez fort pour le faire, il a eu cette flamme en lui. Il est maintenant un compagnon, que vous le vouliez ou non. »

Un autre choc, un autre glas, sonnant la fin de toute cette cohue, de toute cette agitation. L'épée toujours à ma main et de cette façon, je n'avais point bougé, je ne l'avais pas fait, observant toujours dans les yeux "Mad Ren" tout en concentrant cette force de conviction sur celui-ci dans l'objection de faire ressentir toute cette fulminante fureur à cet être qui m'agaçait au plus haut point. Ce n'était pas le Ren que j'avais appris à connaître, à voir sous un autre angle et je pouvais le ressentir aisément. Il fallait garder cette autre personnalité sous contrôle, ou clé, une clé qu'il possédait. Il ne fallait cependant pas le libérer pour se faire contrôler mais, plutôt user de celui-ci pour se faire raviver, c'était le seul moyen qu'avait un être comme celui-ci, rongé par ses ténèbres, pour ainsi devenir plus fort, plus téméraire. Je l'avais bien, même-ci ma haine n'était pas à ce degré d'importance. Mehmet avait soupiré, ayant ressenti lui aussi éréthisme mais, n'ayant pas pour autant si peur de celle-ci. Mes Commandants connaissaient après tout cette sensation.

Commandant de Flotte

Sommes-Nous Faits Du Même Métal ?

Fou, c'est le mot en effet. Elancé dans ma folie, j'avais martelé Kerbecs à tel point que celui-ci avait rapidement perdu connaissance. Mais, ne me fixant aucune limite, je continua néanmoins à le frapper encore et encore. Les capacités octroyées par le fruit Plus-Plus m'avaient permies d'augmenter ma vitesse de manière drastique. Je m'étais décidé à mettre toutes mes forces dans ce combat, sentant mes plaies récentes se réouvrir peu à peu, il fallait que j'abrège. Mais, emporté dans mon mouvement je décida de prendre de la distance pour frapper à nouveau Le Chacal, d'un dernier coup mortel. L'expression que faisaient les autres membres d'équipage autour de moi, spectateurs de ce combat, m'avaient l'air très aggressives à mon égard. Je n'avais pourtant fait qu'accepter une proposition en duel, dans les règles de l'art. Mais à ce moment précis, je ne faisais plus attention à rien, je ne pouvais plus m'arrêter c'était finit.

Sa voix gronda, ferme et impérative. Une vague de puissance me parcourut, tétanisant mes mouvements dans ma course, contractant mes muscles et me vrillant le crâne. Emporté dans mon mouvement, mes pieds frappèrent le sol alors que j'étais déséquilibré et je tomba alors sur le sol. Le lien entre Kerbecs et moi s'était rompu dès l'instant où celui-ci avait perdu connaissance, me permettant de récupérer toutes ces émotions qui me permettaient habituellement de lutter contre l'adversité. Il y eut comme un combat dans mon crâne, ma folie se faisant peu à peu repousser, mon souffle devenant à nouveau régulier. Autour de moi, on sentait la présence de Raza, cette vague de Haki Perceptif qui clouait les gens sur place. La tension était palpable, tout les regards braqués sur moi, à quelques mètres du corps gisant de l'homme-bête. J'entendis alors le Yonkou dégainer, tournant la tête vers lui au moment où je le vis abattre son énorme sabre. Une vibration d'air ou lame de vent passa entre moi et Le Chacal, marquant une limite à ne pas franchir sous peine de mort. C'était clair au moins comme ordre.

Raza expliqua alors à l'équipage que ma détermination à ne pas achever Kerbecs faisait désormais de moi l'un des leurs. Ce fut un choc pour tous, ayant sûrement pour la plupart espérés dans cette confrontation mon élimination. Mais je leur avais au moins prouvé ma force, mettant un Commandant de Flotte au tapis sans même utiliser mon arme. Désormais, j'avais pleinement retrouvé mes esprits, revenant à la réalité, hors de cette folie destructrice. J'en avais peur, car ce combat m'avait montré que, parfois je ne pouvais pas la contrôler. Avant, je l'acceptais pleinement ce qui avait fait de moi un boucher dans le domaine de la piraterie, mais à présent que je voulais contrôler cette fureur, elle s'échappait de plus en plus par elle-même. Pour le Yonkou, c'était la seconde fois qu'il était confronté à cet aspect de ma personalité, il devait sûrement cogiter sur la question. Me relevant légèrement pour me mettre dans une position assise, je fixais le corps de Kerbecs, emporté par les médecins de l'équipage. Des regards noirs étaient braqués sur moi, mais la plupart se tenaient à distance, je crois que je leur faisais peur, il y avait de quoi en même temps. Me mettant debout je vis tout ces pirates se remettre à leurs activités quotidiennes, grommelant entre eux quant à mon intronisation dans l'équipage. Je vois, cela n'avait pas été assez pour leur montrer qui j'étais, il faudrait encore du temps.

Alors que je fis un pas, je perdis l'équilibre un instant, ma vue se brouillant quelque peu. Grognant un peu, je m'approcha de l'endroit où se trouvait mon nouveau capitaine. Je faisais une grimace de gêne mélée à de la souffrance. J'avais mal partout faut dire, j'étais quand même censé être convalescent après tout. Je m'apprêta à parler quand je me souvins ce qu'il m'avait dit plus tôt, le fait de ne pas m'excuser, qu'il fallait que j'assumes mes actes par moi-même. Et c'est ce que je fis, gardant alors une expression un peu plus digne, je souris légèrement.

< Dis moi, y aurait pas un truc à bouffer ? demandais-je, pas trop sûr de moi. Ca fait un moment que je rêve d'un bon gros steak !

Après un petit temps d'attente, des cuisiniers vinrent finalement m'apporter de quoi me sustenter, me permettant de retrouver un peu plus d'énergie. Faut que se bastonner ça creuse. Enfin bref, je faisais désormais des Pirates de Métal, je me mis à penser à ce que pourrait bien ressembler mon avenir avec un équipage pareil, l'un des plus puissants du monde. Raza et moi y trouvions tout deux notre compte, lui se dégotait un puissant allié et moi l'occasion de devenir puissant et reconnu dans le monde. Une fois que j'eus avalé de quoi nourrir une famille pendant une semaine, je m'approcha de Raza, affichant une mine sérieuse.

< J'aimerais te parler de quelque chose Cap'tain. dis-je calmement. A vrai dire, je vous demande plutôt une faveur, votre aide pour libérer un de mes amis.

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