Sommes-nous faits du même Métal ?! [Ren]

Commandant de Flotte

Sommes-Nous Faits Du Même Métal ?

Propulsé par cette matière élastique, je m'étais envolé vers Kerbecs, armant ce poing noir et destructeur, symbole de ma détermination. Ma rage grimpait peu à peu, cette frénésie qui s'emparait souvent de moi. Cette folie que nombreux redoutaient, cette vision horrifique que tout ces hommes autour de moi, hormis Raza, n'avaient pas encore pus voir. Je sentais que si le combat s'éternisait, je pourrais difficilement me contrôler. C'était un combat d'une rare violence qui avait lieu, deux chiens fous et enragés qui se livraient un combat mortel. Mes intentions avaient été nobles au début, mais plus nous échangions des coups et plus l'envie de faire couler son sang montait en moi. Le Yonkou qui nous observait, stoïque, serait le seul à pouvoir me calmer dans ce genre de conditions, il l'avait déjà fait et le referait sûrement si la situation dérapait. Ce n'est pas ce que je voulais qu'il se produise, mais parfois on ne peut plus se contrôler, et c'était là mon grand problème. Etendant autour de lui sa matière étrange, Le Chacal encaissa l'impact des deux tonneaux qui rebondirent sur cette armure élastique, s'écrasant sur le sol métallique du navire. Mais mon attaque était bien trop puissante pour que sa défense puisse le protéger. Ainsi, mon poing entra en contact avec la matière transparente, la déchirant sous l'impact dans un claquement sec, mon poing noirci par le Fluide s'enfonça dans le ventre de mon adversaire, l'envoyant s'encastrer dans le sol. Le métal s'était tordu sous l'impact et Le Chacal cracha une gerbe de sang, prouvant la puissance de mon attaque.

Néanmoins, malgré la puissance de l'impact, Kerbecs se releva pour me faire face. Sa matière avait dû limiter légèrement les dégâts, amortissant mon coup. Je lisais dans ses yeux félins la détermination qui l'habitait, celle de ne pas perdre la face devant ses nakamas, celle de me mettre à mort, de répandre mon sang sur le pont du Métallium. Plus mes poings entraient en contact avec ce type et plus j'avais l'impression de le connaître. Nous nous ressemblions, des bêtes enragées, ramassées par Raza comme s'il nous avait adopté, nous les rebus de la société, des monstres aux yeux du commun des mortels. Nous étions habités par cette violence qui anime parfois ceux qui ont été brisés psychologiquement, s'étant perdus au cours de leur route pour se retrouver au pied du mur, sans réel autre choix que celui d'avancer. Toujours, autour de nous, les acclamations allaient pour Kerbecs, l'encourageant de continuer. Mais, lui comme moi connaissions déjà l'issue de ce combat, je voyais dans son regard qu'il se sentait dépassé, n'ayant pas pensé que ma force pouvait être aussi importante. L'homme bête malgré cela, ne rendit pas les armes, toujours aussi déterminé à m'écraser. Un grand homme aux allures de chevalier se moqua alors de Kerbecs, mettant celui-ci dans une certaine colère. Puis, le félin s'adressa à moi, m'expliquant une autre fonction de son pouvoir, voler la confiance ?

< Comment pourrais-tu voler ma confia...commençais-je, alors que quelque chose d'étrange m'arrivait.

Petit à petit, je me sentis comme découragé, voyant en cet homme le symbole de ma mort imminente. Il ne s'était donc pas moqué de moi, il était vraiment capable de voler ma confiance, mes émotions. Je me sentais minable, aussi insignifiant qu'un insecte que l'on écrase du talon. Son pouvoir, aux premiers abords, m'avait semblé assez inutile, mais désormais je voyais son utilité et j'étais impressionné. Pourquoi étais-je impressionné ? Que m'arrivait-il ? Je me sentais vidé, las de vivre. Ma main recouvrit mon visage et je ferma les yeux. Ainsi, dans cette position, complètement immobile, je semblais attendre l'heure fatidique du coup final, du voile noir et de la faucheuse m'emportant sur le styx. Pourquoi avais-je survécus ? Pourquoi étais-je toujours en vie ? Ce genre de questions me traversèrent l'esprit, me faisant peu à peu sombrer dans un genre de dépression éclair. Mais, la réponse je la connaissais très bien.

* Eh bah quoi mon con ? Tu vas te laisser abattre par une telle merde ? Défends toi bordel de cul ! Où est passé ta rage de vivre, cette folie qui t'a fait avancer ? Je suis là trou d'uc, utilises-moi, ta haine. Allez, bouges de là enculé. Aurais-tu oublié qui tu es ? Tu es Ren Le Rouge, Le Chien Fou, cette bête qui un jour dévorera ce putain de monde ! Allez, réveilles toi enfoiré, on va le bousiller ce petit merdeux, ensemble comme au bon vieux temps !* résonna à nouveau ce subconscient dans ma tête, cette folie qui m'habitait avait été comme séparée de ma personalité dite "normale" depuis mon affrontement avec Raza.

Un sourire étira à nouveau mon visage, toujours caché par cette main qui me recouvrait la face. Ma confiance s'était envolée, volée par Kerbecs, mais cette confiance n'avait jamais été l'outil de ma puissance. Depuis le début ce n'était que ma folie qui m'animait, cette haine qui habitait en moi et s'éveillait parfois lorsque cela l'exigeait. Qu'il tente donc de voler cela et il s'y perdrait à coup sûr. Un rire commença à percer derrière cette main que je gardais sur mon visage comme un masque. Le Yonkou qui assistait à cela devait savoir ce qui allait se passer, ayant déjà vus exactement la même scène quelques jours plus tôt. Mon rire s'intensifia et mes doigts se crispèrent sur mes tempes alors que je ne pouvais plus me contenir, explosant de rire.

< La confiance n'est rien, sombre merde ! ricanais-je d'une voix totalement différente d'auparavant, comme sortie d'outretombe. Je vais t'éclater, t'arracher les poils uns par uns pour faire de toi ma petite chose, mon petit chiot de compagnie. Je vais te réduire à néant espèce de raclure de fon d'cale. Je pisserai sur ton putain de cadavre avant de te balancer à la flotte, t'as voulus jouer au con et tu t'en mordra les doigts avant que je ne les arrache de ton stupide corps de merde. Allez mon toutou, on va jouer !

Ma rage pouvait être ressentie par tous, les encouragements s'étaient tus devant ce revirement de situation. Mon comportement semblait avoir changé du tout au tout en un instant. Ma main sembla retirer ce masque en se retirant de mon visage, découvrant l'expression de ma folie. Des yeux imbibés de sang, de la bave aux lèvres comme un chien enragé et ce sourire sadique qui étirait mon visage comme si on avait agrandit ma bouche à coups de canifs. Tout ce que j'eus envie à ce moment là, c'était d'arracher ce sourire du visage du Chacal, et faire voler sa tête au passage, un tel désir de voir couler son sang que c'en était devenu vital pour moi.

Kerbecs s'adressa alors à notre capitaine, lui disant qu'il allait l'utiliser. Sûrement une technique particulièrement puissante vu l'expression de l'homme-bête. Ma confiance était sienne désormais, mais pas ma force, un excès de confiance pouvait être fatal lors d'un combat et, à nouveau, j'allais retourner son pouvoir contre lui. Je ne savais pas s'il allait tenter de me retirer ma folie, bien que celle-ci soit ancrée très profondément, mais que donnerait-elle avec lui ? Le Chacal écarta les bras pour lancer ses "liens" élastiques, je devais rester sur mes gardes. Non, j'en avais absolument plus rien à foutre de la sécurité, j'étais désormais obsédé par le fait d'éclater cet homme qui me faisait face. J'avais envie de voir la détresse dans son regard, la souffrance et l'arrivée imminente d'une mort lente et douloureuse. Je soufflais fort alors que tout autour de moi des objets volaient, filant droit sur moi afin de m'écraser. Me pensait-il si désemparé que je ne pouvais pas même esquiver une telle attaque ? Il était vrai que cette attaque était impressionante, mais ma décision avait déjà été prise. Je plia les genoux pour m'accroupir, touchant de ma main droite le sol avant de lever les yeux vers Kerbecs, un énorme sourire déformant mon visage dans une expression de folie pure. Mes lèvres s'agitèrent alors, exprimant deux mots qui recouvrirent le grondement ambiant.

MAD DOG !

Une technique que j'utilisais lorsque j'étais résolus à exploser mon adversaire, à en faire une purée sanguinolente. Je fis à peine un pas que je sembla comme pris dans une sorte de brouillard, l'image de ma personne comme floutée un instant avant de disparaître à la vue de tous. Je ne faisais que marcher et le temps sembla comme se suspendre autour de moi, par-ci et par-là se créaient des images rémanentes de moi dûes à la vitesse que j'employais. Désormais, mes pieds frappaient le sol pour me propulser tout d'abord tout droit. Un sabre envoyé sur ma personne par Kerbecs me frôla ainsi que la personne qui l'avait à sa ceinture, dessinant une balafre sur ma joue, mon épaule frappa un tonneau qui s'explosa à mon contact, m'enfonçant de nombreuses et longues échardes partout sur le corps, faisant couler quelques gouttes de mon sang. Ma vitesse avait été multipliée à son maximum, le paroxysme de ma puissance actuelle. L'inconvénient de cette technique était le fait que je ne pouvais pas augmenter la taille des choses ou la vitesse d'autres objets pendant son utilisation, réunissant toute la puissance de mon pouvoir dans ma propre vitesse. En quelques instants, je fis le tour entier du pont du navire malgré sa taille immense, je passa derrière Le Chacal en frôlant de mon doigt son dos pour lui faire comprendre que je pouvais l'écraser à tout moment. J'en profita pour lui souffler quelques mots à l'oreille.

< Prépares-toi à souffrir, sous-merde. murmurais-je en un souffle fou.

Sur ces mots, j'envoya un coup de poing recouvert de mon Haki Combattif couplé à ma vitesse dans le dos de Kerbecs, passant ensuite devant lui pour faire la même chose. La vitesse à laquelle je donnais mes coups fit en sorte que l'air autour se contractait avant d'exploser en bourrasques intenses. Je frappa ainsi de tout côtés, bondissant et glissant sur le sol. Recouvrant ma jambe droite du Haki de l'Armement, je me prépara alors au coup final, un coup de pied surpuissant capable de briser toute défense. M'éloignant toujours aussi rapidement, j'arriva à l'extrémité opposée du pont du navire, prenant l'élan nécéssaire à ce coup mortel. Repartant dans la direction du Chacal, je me mis à zigzaguer pour ne pas être à nouveau pris par cette matière élastique. De toute façon, cette dernière n'aurait pas put me retenir dans cet état, l'air autour de moi sifflait, seuls mes cheveux étaient visibles, ce flou rougeoyant qui traversait ce navire à une vitesse effarante. Arrivant à portée de Kerbecs, j'arma alors ce coup de pied, destiné à lui faire quitter le monde terrestre. M'arrêtera-t-on avant ?

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Empereur Pirate

Sommes-nous faits du même Métal ?!

Ils étaient puissants tous les deux, cela ne faisait maintenant aucun doute à cela. Nous n'étions pas en train d'assister à un combat lambda, d'homme à homme. C'était plus un duel bestial, deux entités sauvages s'affrontant. Un puissant chacal contre un chien enragé. Des "Bêtes" tout comme on aimait me qualifier, quant à moi. À vrai dire, nous étions un même tous vus au yeux de la population active comme des sanguinaires, de vulgaires monstres voguant pour la destruction. Nous tuons parce que notre animosité nous y poussent. Aucune conscience, aucune empathie. C'était l'idée publique en circulation, ce qui arrangeait bien le Gouvernement qui contrôlait tout depuis la genèse. Bon nombre c'était rebellé contre celui-ci et bon nombre ont perdus la vie à cause de ce geste. Ne pas vouloir se soumettre était parfois ce qu'il ne fallait pas faire. Ceux qui le faisaient, il fallait ainsi être sûr et certain de pouvoir s'en sortir. D'avoir assez de "force" pour y survivre, survivre aux conséquences de ce geste perçu d'une très mauvaise manière.

Pour revenir au combat, les deux adversaires semblaient donner le meilleur de chacun, ne voulant accorder aucun répit à l'autre, écraser la proie était la phrase que je pouvais lire en chacun d'eux. Mon Fluide Perceptif ne pouvait percevoir qu'une envie de surpasser l'autre, sans plus. Ils ne semblaient éprouvés aucune pensée, aucun sentiment à cet instant présent. En effet, ayant survécu à l'attaque meurtrière de Kerbecs et cela d'une façon peu conventionnelle mais, du moins très originale, le Gamin aux Cheveux Rouges s'étaient élancés, se jouant du pouvoir du Chacal pour prendre de la vitesse, il usa de sa propre capacité, augmentant encore une fois le vélocité et son attaque, projetant par la même occasion des projectiles, ainsi habilement intercepté par Kerbecs qui ne put malheureusement pas faire de même contre le poing de Ren, qui s'enfonça violemment dans son corps. Kerbecs cracha du sang, projeté violemment au sol, s'écrasant et déformant la plaque de fer qui ornait celui-ci.

Utilisant une faculté cachée de son Fruit Chapardeur, Kerbecs s'était comme ainsi dire emparé de la confiance de Ren, de sa motivation, de sa flamme. La flamme qui le motivait et qui brûlait en lui, celle qui lui permettait de faire face, sans broncher, à toutes éventualités. Il s'était emparé de son sourire, provocateur tandis que le gamin adopta plutôt un visage négatif, sombre, se rendant malheureusement compte que Kerbecs pouvait s'emparer d'une chose éphémère, comme celle-ci. La technique du Dog Food était très puissante, efficace mais, un couteau à double tranchants. Le Suru Suru no Mi du "Chacal" lui permettait de voler, de chaparder tout ce qu'il désirait. En plus de le faire physiquement, il était également capable de se procurer de l'intangible, de l'éphémère. Lié à quelqu'un, il était ainsi capable de partager ses émotions avec lui, des informations, des sentiments ainsi que d'en prendre à la personnes touchée, ce qui était pas mal. Prendre la confiance, de l'assurance et de l'expérience pouvaient jouer dans la façon de comprendre.

Seulement, quelque chose se passa ainsi que je ne pouvais expliquer, quelque chose qui m'étonna et me troubla. Mes sens en éveil et mon Fluide Perceptif à l'affût, le changement brutal dans le "coeur" de Ren était instantané, quelque chose que je ne comprenais pas. Après un court passage dans un temps gris, une atmosphère maussade, le Gamin aux Cheveux Rouges s'était empli de ténèbres, comme-ci quelque chose ou plutôt quelqu'un s'était emparé de lui, quelqu'un de sombre et de foncièrement mauvais. Un amas d'idée sombre, une aura meurtrière et une étonnante envie de tuer l'autre, voilà ce que je pouvais ressentir émanant de Ren. La sensation, c'était comme-ci ce jeune homme tourmenté était possédé. Une forme de schizophrénie que je ne comprenais pas, qui me faisait douter et réfléchir. C'était à cet instant qu'il commença à s'énerver, déblatérer qu'il allait le tuer quand Kerbecs usa de sa plus puissante technique, littéralement, esquivé par cette bête féroce qu'était devenu le "Chien Fou".

"Mad Ren", comme je l'avais surnommé à l'instant, usa de son fruit pour s’octroyer une vitesse incroyable, arrivant ainsi aisément à se placer à l'abri, pour ensuite engager une technique que j'avais ainsi déjà vu chez lui, mais, un brin moins hostile. Il usa de sa technique, monstrueuse pour tourner autour de sa proie comme un prédateur, attendant que celle-ci puisse baisser sa garde et attaquer. Les yeux ébahit, j'avais ainsi vu le premier coup, dans le dos, écrasant son poing sombre de Fluide Combatif contre la peau de Kerbecs, son corps en prenant un coup. La suite était une horreur, se faisant alors martelé de partout, sans cesse. Il pouvait aisément donner dix coups à la seconde, une série d'attaque presque instantanée, les nerf et le cerveau du Chacal ne pouvant suivre, ayant l'impression qu'ils étaient plusieurs à l'attaquer. C'était au bout de cinq secondes que Kerbecs avait perdu connaissance sous cette pluie de choc, me laissant perplexe sur le fait d'agir ou non, étant donné mes principes et les règles que je m'étais mis.

En effet, j'avais pour habitude de ne pas interférer dans les problèmes entre deux hommes. Deux hommes dont les convictions étaient antonymes, dont les principes étaient contraire. Il fallait régler cela en combattant et le vainqueur était celui qui semblait détenir la plus grande flamme, la plus intense. J'avais combattu Ren ce jour-là et ma flamme semblait beaucoup plus importante que lui, forçant celui-ci à changer. Des combats, j'en avais perdu jadis et cela m'avait également affecté, me poussant à me remettre en question, malgré tout. C'était cela qu'était un véritable "Combat". L'homme ne combattait pas parce qu'il le voulait mais, parce qu'il le devait. C'était une conviction, je ne pouvais cependant pas intervenir. Seulement, dans ce cas précis, Kerbecs avait arrêté de voir, d'entendre, de sentir. Il était amorphe, le combat était donc terminé. "Mad Ren" s'était éloigné mais, seulement, son animosité n'avait pas disparu et je pus facilement lire dans son esprit, qui n'était centré que sur le destruction complète du Chacal. Tandis que le corps de celui-ci tanguait à tomber, je vis l'impulsion monstrueuse qu'il allait prendre. Je pus sentir sa soif de sang, il allait le tuer...

« Commandant ! L'enfoiré, il l'a tué ? »

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« J'vais l'buter !!! »

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« C'est assez ! Ne fait plus un pas, Kerbecs est inconscient ! »

Les hommes sur la bateau restèrent stoïques face au poids de mes mots, qui sonnèrent comme une alerte à l'intérieur de chaque être vivant présent. Je venais ainsi d'user de mon Fluide Perceptif à travers mes paroles de fureur. Cette technique du Fluide où je relâchais colère et haine en l'utilisant était simple. Diffusant mes émotions à travers tout être vivant, j'étais capable d'être un poids si important, une grandeur si monstrueuse. Une envie de tuer si féroce. Chaque Pirate de Métal l'avait ressenti, ils avaient tous ressentis cette animosité, cette importante conviction à répandre le sang. Le Capitaine avait fait plané son aura meurtrière et ils étaient tous terrifiés, beaucoup plus que d'habitude. Certains s'étaient ainsi assis, d'autres tremblaient, en sueur, complètement désemparés. Le but était ainsi de faire passer ce message à "Mad Ren", qu'il risquait de se faire trancher si il faisait un seul pas pour attaque Kerbecs, dont le corps inerte tomba au sol. Les pupilles sanguines, j'étais remonté contre cette chose qui le contrôlait, qui avait la main sur le corps de ce Gamin.

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« Si tu bouges, je te tue. Laisse ce corps à Ren, qui que tu sois ! »

Une façon crue de parler ainsi qu'une action de ma part pour faire monter la tension. La seconde d'après la diffusion de ma colère envers "Mad Ren", j'avais dégainé ce sabre immense présent en mon dos, l'abattant vers l'avant avec une violence monstrueuse, je venais ainsi de créer ce courant d'air tranchant qu'était la "Manganese Schred", passant tout juste au raz de ce sol d'assez prêt, il avait été conçu par moi pour imposer une limite entre le Chacal et ce Gamin. "Mad Ren", me connaissait, je l'avais affronté après tout et il avait eu un avant-goût de la puissance qui m'était mienne, celle dans le creux de ma main. Ce puissant et immense courant d'air s'était abattu plus loin, sur un immense rocher, le tranchant en deux parties bien distincts, prouvant que ce n'était pas qu'une simple camaraderie et que je n'allais pas hésiter. Ce "Mad Ren" devait être sous contrôle et c'était mon but premier, après tout. Les Pirates de Métal étaient toujours sous l'influence de mon Fluide, actif pour un bon moment encore.

« J'espère que cette fois-ci, vous avez compris ?! »

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« Ren a vaincu Kerbecs sans le tuer, il a été assez fort pour le faire, il a eu cette flamme en lui. Il est maintenant un compagnon, que vous le vouliez ou non. »

Un autre choc, un autre glas, sonnant la fin de toute cette cohue, de toute cette agitation. L'épée toujours à ma main et de cette façon, je n'avais point bougé, je ne l'avais pas fait, observant toujours dans les yeux "Mad Ren" tout en concentrant cette force de conviction sur celui-ci dans l'objection de faire ressentir toute cette fulminante fureur à cet être qui m'agaçait au plus haut point. Ce n'était pas le Ren que j'avais appris à connaître, à voir sous un autre angle et je pouvais le ressentir aisément. Il fallait garder cette autre personnalité sous contrôle, ou clé, une clé qu'il possédait. Il ne fallait cependant pas le libérer pour se faire contrôler mais, plutôt user de celui-ci pour se faire raviver, c'était le seul moyen qu'avait un être comme celui-ci, rongé par ses ténèbres, pour ainsi devenir plus fort, plus téméraire. Je l'avais bien, même-ci ma haine n'était pas à ce degré d'importance. Mehmet avait soupiré, ayant ressenti lui aussi éréthisme mais, n'ayant pas pour autant si peur de celle-ci. Mes Commandants connaissaient après tout cette sensation.

Commandant de Flotte

Sommes-Nous Faits Du Même Métal ?

Fou, c'est le mot en effet. Elancé dans ma folie, j'avais martelé Kerbecs à tel point que celui-ci avait rapidement perdu connaissance. Mais, ne me fixant aucune limite, je continua néanmoins à le frapper encore et encore. Les capacités octroyées par le fruit Plus-Plus m'avaient permies d'augmenter ma vitesse de manière drastique. Je m'étais décidé à mettre toutes mes forces dans ce combat, sentant mes plaies récentes se réouvrir peu à peu, il fallait que j'abrège. Mais, emporté dans mon mouvement je décida de prendre de la distance pour frapper à nouveau Le Chacal, d'un dernier coup mortel. L'expression que faisaient les autres membres d'équipage autour de moi, spectateurs de ce combat, m'avaient l'air très aggressives à mon égard. Je n'avais pourtant fait qu'accepter une proposition en duel, dans les règles de l'art. Mais à ce moment précis, je ne faisais plus attention à rien, je ne pouvais plus m'arrêter c'était finit.

Sa voix gronda, ferme et impérative. Une vague de puissance me parcourut, tétanisant mes mouvements dans ma course, contractant mes muscles et me vrillant le crâne. Emporté dans mon mouvement, mes pieds frappèrent le sol alors que j'étais déséquilibré et je tomba alors sur le sol. Le lien entre Kerbecs et moi s'était rompu dès l'instant où celui-ci avait perdu connaissance, me permettant de récupérer toutes ces émotions qui me permettaient habituellement de lutter contre l'adversité. Il y eut comme un combat dans mon crâne, ma folie se faisant peu à peu repousser, mon souffle devenant à nouveau régulier. Autour de moi, on sentait la présence de Raza, cette vague de Haki Perceptif qui clouait les gens sur place. La tension était palpable, tout les regards braqués sur moi, à quelques mètres du corps gisant de l'homme-bête. J'entendis alors le Yonkou dégainer, tournant la tête vers lui au moment où je le vis abattre son énorme sabre. Une vibration d'air ou lame de vent passa entre moi et Le Chacal, marquant une limite à ne pas franchir sous peine de mort. C'était clair au moins comme ordre.

Raza expliqua alors à l'équipage que ma détermination à ne pas achever Kerbecs faisait désormais de moi l'un des leurs. Ce fut un choc pour tous, ayant sûrement pour la plupart espérés dans cette confrontation mon élimination. Mais je leur avais au moins prouvé ma force, mettant un Commandant de Flotte au tapis sans même utiliser mon arme. Désormais, j'avais pleinement retrouvé mes esprits, revenant à la réalité, hors de cette folie destructrice. J'en avais peur, car ce combat m'avait montré que, parfois je ne pouvais pas la contrôler. Avant, je l'acceptais pleinement ce qui avait fait de moi un boucher dans le domaine de la piraterie, mais à présent que je voulais contrôler cette fureur, elle s'échappait de plus en plus par elle-même. Pour le Yonkou, c'était la seconde fois qu'il était confronté à cet aspect de ma personalité, il devait sûrement cogiter sur la question. Me relevant légèrement pour me mettre dans une position assise, je fixais le corps de Kerbecs, emporté par les médecins de l'équipage. Des regards noirs étaient braqués sur moi, mais la plupart se tenaient à distance, je crois que je leur faisais peur, il y avait de quoi en même temps. Me mettant debout je vis tout ces pirates se remettre à leurs activités quotidiennes, grommelant entre eux quant à mon intronisation dans l'équipage. Je vois, cela n'avait pas été assez pour leur montrer qui j'étais, il faudrait encore du temps.

Alors que je fis un pas, je perdis l'équilibre un instant, ma vue se brouillant quelque peu. Grognant un peu, je m'approcha de l'endroit où se trouvait mon nouveau capitaine. Je faisais une grimace de gêne mélée à de la souffrance. J'avais mal partout faut dire, j'étais quand même censé être convalescent après tout. Je m'apprêta à parler quand je me souvins ce qu'il m'avait dit plus tôt, le fait de ne pas m'excuser, qu'il fallait que j'assumes mes actes par moi-même. Et c'est ce que je fis, gardant alors une expression un peu plus digne, je souris légèrement.

< Dis moi, y aurait pas un truc à bouffer ? demandais-je, pas trop sûr de moi. Ca fait un moment que je rêve d'un bon gros steak !

Après un petit temps d'attente, des cuisiniers vinrent finalement m'apporter de quoi me sustenter, me permettant de retrouver un peu plus d'énergie. Faut que se bastonner ça creuse. Enfin bref, je faisais désormais des Pirates de Métal, je me mis à penser à ce que pourrait bien ressembler mon avenir avec un équipage pareil, l'un des plus puissants du monde. Raza et moi y trouvions tout deux notre compte, lui se dégotait un puissant allié et moi l'occasion de devenir puissant et reconnu dans le monde. Une fois que j'eus avalé de quoi nourrir une famille pendant une semaine, je m'approcha de Raza, affichant une mine sérieuse.

< J'aimerais te parler de quelque chose Cap'tain. dis-je calmement. A vrai dire, je vous demande plutôt une faveur, votre aide pour libérer un de mes amis.

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