Même s’il n’est que de taille modeste – un beau petit mètre soixante quinze pour quatre-vingts kilos-, Vitto est d’une stature assez impressionnante car, il faut le dire, le dur à cuir  à un corps bien travaillé. On pourrait en effet deviner ses affinités avec les sports de combat : un corps athlétique sans pour autant entrer dans le culturisme, des épaules noueuses bien développées, des pectoraux proéminents, des abdominaux saillants et biens dessinés, voilà ce qui constitue la partie supérieure de son corps. Ses bras, bien travaillés comme le reste sont plutôt longs, constitués de biceps et triceps solides. Le marine ayant l’habitude de manier le Bô dans l’art du bâton,  ses mains se sont habituées à la forme longitudinale du bâton dans son ensemble, et marquées de diverses cicatrices éreintées par le temps.
Ses jambes, en toute harmonie, sont proportionnellement développées en conséquence de cuisses bombées et de jambiers solides. Voilà comment caractériser la physionomie générale du marine. Parfaitement rasé jusqu’au dernier petit poil de barbe et jusqu’à la dernière mèche rebelle, il n’a pas de réel problème de pilosité au niveau de sa peau.

Une autre partie de son corps les plus frappantes : son visage.  Dur à cuire jusqu’à la moelle, Vitto arrive à en intimider les plus grands avec son regard d’acier : des yeux d’un noir intense, des sourcils assez épais, un nez aquilin. Sa cicatrice, en bas de l’œil droit, ne fait que  donner l’impression qu’il va nous flanquer une bonne rouste… Teint légèrement basané, le dur à cuir à hérité de cheveux ébènes  coiffés en une sorte de banane descendante sur son petit front pour une coiffure hors du commun, digne des plus grands motards du siècle.
Mais on ne s’impose pas dur à cuire. En effet, car Vitto à eu beaucoup de mal à s’y faire à l’uniforme de la marine royale. Si cela ne tient qu’à la tenue, il ne porte que très rarement la chemise officielle et préfère le plus souvent l’enlever, non pas pour exhiber son corps d’athlète, mais simplement parce qu’il est plus à l’aise ainsi dans ses mouvements. Accompagné à cela le pantalon blanc uni, et, quelques fois, la fameuse cape « Justice » des hauts gradés. Il porte également une paire de gettas en bois à ses pieds, et attache son bâton à son dos. Voilà comment clôturer en quelques lignes le physique du cher marine.

Si Vitto à l’apparence d’un véritable dur à cuir, il n’en démord pas moins que se brosse en lui un portrait complètement paradoxal et peut-être parfois même inattendu.

Ce que les gens connaissent le plus chez lui c’est sa grande endurance. Le marine Vitto, connu pour sa résistance physique hors-normes et sa grande détermination, considère comme primordial le dicton inverse : « La meilleure des attaques, c’est la défense ». Si vous ne voulez pas une démonstration douloureuse de force, il est préférable de ne pas le contredire là-dessus… Vitto est quelqu’un qui à un mental d’acier et qui sait encaisser les coups, tant bien physiques que psychologique, si bien que les gens ne préfèrent pas l’avoir à leur trousses. Il tire cette grande résistance en grande partie de toute cette philosophie des arts-martiaux qu’il pratique, mais aussi grâce aux capacités accrues que lui confèrent les pouvoirs du Kame Kame no Mi. C’est d’ailleurs cette capacité démoniaque qui fait sa renommée, et qu’on le surnomme « Kamiji ».
Son caractère rebelle et rebut est quelque chose qui peut parfois agacer, même si quelques fois cela à pour l’effet inverse d’attirer la gente féminine crédule aimant les « gros durs ». Ah, ce n’est pas de ça qu’il faut ce plaindre après tout …

En bon dur à cuir, il ne sort jamais sans sa "bécane" qui n’est autre qu’un grand poisson-volant noir et doré (typique des régions de l’Archipel de Sabaody) qu’il à baptisé « Jessie ».  Conquérant des mers, c’est effectivement quelqu’un qui aime sentir le vent dans ses cheveux à pleine vitesse… de vieilles habitudes qu’il garde depuis l’époque ou il était un des chasseurs de primes de l’Archipel Sabaody.  
Intéressant de savoir que, malgré le fait qu’il soit quelqu’un de relativement équilibré, le marine Vitto est quelqu’un qui à la larme facile… mais quel genre de dur à cuire est-ce dont ? Vraiment…  et qui peut de ce fait être sensible à certaines situations parfois grotesques. C’est en effet quelqu’un de très sensible, et qui essaye tant bien que mal de cacher ses sentiments qui pourraient nuire à son image par des phrases taciturnes –et qui ne tournent pas en sa faveur- …

Grosso modo, le marine Vitto est quelqu’un qui aime se sentir libre dans ses choix. Il à sa propre conception de la justice et n’hésite pas à faire justice soi-même. Bien qu’il représente la marine, il n’hésitera pas à mettre en marge les protocoles et s’occuper d’abord de ses objectifs. C’est également quelqu’un d’assez sociable, bien qu’on pourrait trouver certains de ses comportements étrange, et de bon vivant. Voilà qui termine en quelques mots la psychologie générale de Vitto.

Vila. Même si le paysage parait des plus paisibles avec son climat printanier, ses constructions rougeoyantes et ses monuments de marbre écarlate, c’est un royaume dans lequel règne une politique instable, contestataire, et en proie à de nombreuses crises. C’était il y’ a de cela un peu plus de trente ans, le monarque, atteint d’une maladie incurable, était décédé de manière foudroyante, plongeant le royaume dans un chaos total. Le seul héritier du royaume était Alicante Dix, un jeune homme d’à peine dix-huit ans qui malheureusement avait une grande impopularité auprès des citoyens. Accumulant bêtises sur bêtises, la plupart des habitants de Vila ne voulaient absolument pas le voir comme représentant de la cour royale, malgré la désignation volontaire du prédécesseur comme légitime héritier des armories de Vila.
Aujourd’hui, j’ai toujours peine à croire que cet homme là, c’était mon père. A cause de sa mauvaise réputation, les trois ministres de l’ancien roi, mon grand-père, avaient décidé de remuer le couteau dans la plaie et en profiter pour tenter de s’emparer du royaume. Ce ne fut pas difficile pour eux de faire des discours éloquents pour monter le peuple contre Alicante. Ah, ils se sont bien foutus de nous. Et dire que j’aurais pu vivre comme un prince… Mais bien heureusement, mon père eut un peu de répit car les trois ministres ne se supportèrent plus très longtemps, jusqu’à ce qu’ils finissent par réclamer leur part de terres. Au final, le royaume était d’opinion quadripartite : tous les trois ministres avaient leurs partisans : Shaka l’Espadon d’Or, gouverneur de la Péninsule, Ernoss l’Anxieux, gouverneur des Montagnes, et Lamedoras le Populaire, se disant « Gouverneur du Peuple » - soit dit en passant, le plus prétentieux- . Seuls quelques fidèles soutenaient encore le jeune héritier. C’était un réel problème pour les ministres, puisqu’Alicante était considéré par le gouvernement mondial comme le nouveau monarque de Vila.
C’est dans ce contexte que je suis né. Je n’ai jamais vraiment su qui était ma mère, ce dont je suis sur, c’est que  je suis le résultat d’une des bêtises de mon père… Très vite, la situation du royaume dégénéra en une guerre civile intense, à laquelle la révolution s’en est mêlée.  Non, vous pensez que ce n’est déjà pas assez compliqué ? Pourtant, ça le fut encore plus quand le gouvernement mondial avait décidé de rentrer en action… mais si je continuais de vous parler de la situation politique de Vila, je pense que ce n’est pas aujourd’hui que je finirais de vous raconter mon histoire.
En définitive, je n’ai pas vraiment grandit avec mon père.  Avant que la situation ne dégénère sur Vila, (coming soon)