Visite au Royaume de Goa

**Vice-Amiral Harfang Blanc**

Flash-Back

« Featuring Kondo & Freya »

Ceci est une histoire qui s'est produite il y a 8 ans de cela ...

Cela fait maintenant environ une semaine que Johan a apprit la nouvelle de la mort de son père, Byakuya Makkura. S'étant récemment déplacé à Marie-Joa pour vivre sous la protection de sa mère et du clan Joestar, il n'a pas encore eut le temps d'apprendre les manières d'aristocrates parfaitement, mais pourtant, son comportement laissait simplement rien à reprocher, trahissant un talent naturel en la matière. Ses yeux étaient remplis d'une tristesse immense à ce moment-là. Il avait vécu un bonheur tellement immense et insouciant sur Wa no Kuni, l'endroit où il a passé son enfance à étudier le Ninjutsu et à vivre avec son père.

Cependant, la famille Joestar avait des affaires urgentes à régler et il fallait envoyer les différents membres de la famille aux quatre mers du globe afin de signer de nouveau les traités d'alliance avec les familles royales des différents pays. La survie du clan en dépendait. Comprenant cela, Jolyne, la mère de Johan, l'envoya à bord d'un grand bateau de transport de la marine, en compagnie de deux soldats choisis par Gio, le Marquis à la tête du clan. C'était deux soldats avec des rangs relativement hauts et qui ne devaient pas se connaître, car ainsi, on élimine le risque de complot pour tuer Johan, si jamais l'un des deux s'avérait être un assassin, l'autre pourrait protéger le jeune garçon.

C'est alors que Jojo prit la mer en direction de East Blue. Cependant, il est resté seul dans sa chambre pendant tout le trajet du voyage, ne passant pas vraiment de temps à l'extérieur, ni ne rencontrant les deux soldats assignés à sa protection. Ce n'est seulement qu'après être arrivé au Royaume, au moment de descendre, que le jeune garçon aux cheveux noirs sortit de sa chambre en se dirigeant vers le quai. À ce moment-là, les deux soldats attitrés à sa protection auront ainsi pu le reconnaître et le retrouver en bas du bateau, avant qu'ils entrent tous les trois dans le banquet d'accueil qui précédera la signature du contrat d'alliance.

Les regardant tous les yeux, toujours de ses yeux simplement vides et déprimés, Johan s'inclina doucement. À ce moment-là, ses manières étaient dignes des plus grands aristocrates, mais n'importe qui pouvait sentir qu'il agissait ainsi contre sa nature, que ce ne sont que des politesses et que ce n'était pas le genre de personne qui passerait sa vie volontairement à faire ça.

« Merci pour votre travail. » - S'exprima-t-il, alors que ses cheveux semblaient légèrement mal coiffés et son regard aussi vide que le ciel sombre de la nuit qui s'étend vers des horizons infinis.

En même temps que cela, bien des regards se posent sur eux, dans l'ombre de la foule. Est-ce qu'il serait possible qu'on tente de déclencher un conflit entre Marie-Joa et le Royaume de Goa en l'assassinant ? Tout à fait envisageable ...

Johan se releva peu de temps après en regardant les deux personnes devant lui.

« Je me nomme Johan Schwarz Joestar, et vous ? » - Fit-il à voix basse.

< Pom-pom © >

Corsaire Royal

Visite au Royaume de Goa

Affalé dans mon lit à Marineford, je comate tranquillement. Il ne fait pas trop chaud et une simple petite brise vient faire voler doucement les maigres rideaux de la chambre. Voici le bonheur d'être en permission après plusieurs mois de mer. Avec mon ami de toujours Baal, nous avons déjà vécu quelques aventures plutôt pas mal. Il est plus gradé que moi et je le suis sans me soucier de rien. Alors, de temps en temps une pause me permet de me relaxer. Tandis que mon ami en profite pour se lever tôt et s'entraîner aux aurores, moi je fais des grasses matinées et je m'amuse avec les autres soldats. Bien entendu, je m'entraîne aussi mais pas autant que celui que je considère comme mon frère.
Aussi, quelqu'un fait irruption dans ma modeste chambre, prêtée par les soins de la Marine. C'est un gradé qui m'apporte une lettre et après quelques ordres, s'en va s'en dire plus de mot.

Je découpe alors la lettre pour en sortir une feuille sur laquelle est inscrit ma mission. Pour une telle mise en scène il est donc clair que c'est quelque chose d'important. Effectivement, il est clairement écrit que je dois escorter un gamin jusqu'à Goa et dois assurer sa défense. Pour que de telles moyens soient mis en place, il ne fait aucun doute que ce môme est un hérité d'une grande famille. Automatiquement, je réalise que ce voyage sera long et donc que mon absence laissera Baal sans défense. J'ai fait une promesse au Shogun et je ne peux revenir dessus c'est un fait. C'est donc pour cela que je demande une rencontre avec l'Amiral en chef de la Marine. Le lendemain, mon audience est acceptée et elle se déroule sans encombre. Cependant, il m'est dit que si je refuse cette mission, je serais exclue de la Marine. C'est là toute la problématique, surtout que si je ne fais plus partie de la Marine, je serais vraiment séparé de mon ami.
Le choix n'est donc pas simple, mais je me résigne à accepter ces conditions outrageuses. Ainsi, je retrouve mes quartiers et prépare mes affaires pour le départ.

Une fois arrivé sur le navire j'obtiens une cabine non loin de celle du noble que je me dois d'escorter et je peux mieux m'organiser pour sa défense. Aussi, c'est alors que j'apprend l'existence d'un second sentinelle qui a le même rôle que moi. C'est une femme et en peu de temps j'apprend son nom et son rang. A peine âgé d'une vingtaine d'année, Freya est déjà Contre-Amiral. C'est un grade légèrement au dessus de celui que possède mon ami d'enfance. Ainsi, sans respecter les codes de hiérarchie, je sympathise avec elle. Pendant plusieurs semaines nous voguons et protégeons ce jeune garçon qui ne sort jamais de ses quartiers. Aussi, je fais régulièrement quelques avances discrète à ma supérieur mais rien n'y fais jusqu'à présent.
Notre voyage se déroule sans trop d'encombre si ce n'est un navire pirate qui nous a attaqué, mais que nous avons mâté très rapidement tel une formalité. Aussi, nous sommes arrivés sur Est Blue et enfin la route vers Goa est tellement tranquille que je n'ai rien vu passer.

C'est donc une fois amarré au port que le jeune garçon pose son premier pas sur les quais du Royaume. Il se retourne et nous regarde, Freya et moi droit dans les yeux. Ce gosse doit avoir une dizaine d'années, peut-être un peu plus et il a l'air tellement triste que je m'interroge énormément. Le môme s'incline devant nous et nous remercie avec de se présenter. Ne laissant pas le temps à ma comparse de s'exprimer, je prend la parole. Un brin de paille dans la bouche, ma dégaine contraste totalement avec celle de Johan.

> Nous remercie pas gamin !
Moi c'est Kondo Miyamoto, dit moi tu ne viendrais pas du pays de Wa par hasard ?

Laissant quelques secondes de pause pour que mon interlocuteur me réponde, je laisse au passage ma supérieur décliner son identité au petit noble que l'on doit protéger. Puis, sans pression, je reprend la parole.

> Faut qu'on parle gamin !
Pourquoi tu sembles aussi triste ? Pourquoi viens-tu ici ?

Regardant mon interlocuteur droit dans les yeux, je mâche continuellement ma tige de paille de manière décontractée. Pourtant, les révélations à suivre risques d'être très intéressantes. L'une des interrogations que je me pose c'est de savoir si ce gamin est lié à Baal. Lui aussi est un Schwarz et ça m'intrigue pas mal.

Amiral Python Vert

Une mission de protection ♪

«J’aimerais vraiment comprendre pourquoi les kamikazes portent des casques de protection.»

De Samuel Beckett / Molloy

Encore une mission vouée à l’échec. Je frappai le mur de mon poing, une larme au coin de l’œil. Cela faisait déjà deux ans que j’avais perdue toute trace de Suzie et je commençai à désespérer, je la voyais toute les nuits entourée de mains robustes à être maltraitée… Je secouai la tête pour me reprendre. Je n’avais pas de nouvelle piste mais j’allai la retrouver ! Quoiqu’il en coute. J’essuyai la larme au coin de l’œil, m’apprêtant à sortir lorsque la porte s’ouvrit à la volée. Pim, mon stagiaire/esclave entra, essoufflé et un air paniqué sur le visage.

« Madame Shiwara ! Le vice-amiral vous demande ! Il… Il… vous… »

Je passai ma main dans ses cheveux.

« Calme toi Pim, qu’est-ce qu’il se passe ? »

« Il vous demande sur le champ ! Ce n’est pas une blague il semblait extrêmement furieux ! Il… faisait très peur ! »

Je lui souris en lui intimant de se calmer et de me suivre. Je sortis sur le pont puis sautai par-dessus bord pour me retrouver sur Marinford. Je marchai d’un pas vif vers le bureau de mon supérieur, sachant pertinemment ce qui le mettait dans cet état-là. En effet, cela faisait maintenant 2 ans que j’utilisais des moyens colossaux pour parvenir à retrouver ma petite sœur. J’avais travaillé dure afin de monter jusqu’au grade de Contre-amiral sachant que cela me permettrait d’obtenir de nombreux moyens techniques afin de mieux avancer dans mes recherches. Mais voilà, j’avais beau avoir plus de moyens je n’avais pas forcément plus d’informations et je n’avais toujours pas la moindre idée de ou pouvait se trouver le « Sweeny Todd ». Me sachant à leur recherche ils se terraient sur je ne sais quelle île paumée de Grand Line. J’ouvris la porte du bureau, retenant mon souffle et me préparant à affronter la tempête. Il était là, une main sur le bureau le tapotant frénétiquement du bout des doigts, ses sourcils étaient froncés mais je voyais qu’il luttait pour rester calme. Il prit une longue inspiration puis s’exprima en détachant chacun de ses mots :

« Miss Shiwara, commejesuisheureuxquevousnousfassiezl’honneurdevotreprésence ! »

Je levai un sourcil en toussotant

« Hem monsieur vous… pourriez être plus clair s’il-vous-plait ? »

« 800 000 000 000 BERRYS ! NOM DE DIEU ! A QUOI PENSIEZ-VOUS MISS SHIWARA ?! OU SONT-ILS ? JE VAIS VOUS LE DIRE ! ENVOLE ! DISPARU ! PARCE QUE VOUS N’ETES PAS CAPABLE DE VOUS GERER ET DE DISTINGUER UNE NECESSITE UNIVERSELLE A UN DESSEIN PERSONNELLE ! »

Il s’arrêta, essoufflé afin de s’emparer de sa bouteille d’eau et de l’engloutir. Il me tourna le dos et je sentis un frisson passer dans le mien. Je sentais Pim dans mon dos, traumatisé et tremblotant, il s’était emparé de l’une de mes manches et regardait le sol aussi traumatisé qu’une souris entouré de chats. Je soupirais, allais-je être démis de mes fonctions ? Mon supérieur avait légèrement reprit son calme et se tourna de nouveau pour me faire face en me tendant une enveloppe.

« J’ai décidé de vous faire prendre l’air Miss Shiwara, vous allez quitter votre flotte et faire une mission urgente et importante. Vous devrez escorter un jeune homme d’une famille renommée qui d’ailleurs, me semble être d’une parenté lointaine avec la votre. La survit de ce jeune homme est essentielle ! Vous m’entendez ? Si j’apprends que ce jeune homme a perdu ne serait-ce qu’un seul cheveu je m’occuperai personnellement de faire de votre vie un enfer ! Et si j’entends dire que vous avez profité de cette mission pour vous renseigné sur ce fameux Toff je vous fait enfermer à vie ! »

Je levai de nouveau un sourcil en décachetant l’enveloppe pour la lire. Une fois cela fait je levai les yeux en regardant mon supérieur, un sourire sur mon visage :

« Du babysitting ? C’est tout ce que vous trouvez comme punition ? Houalalala j’ai peur ! »

C’était peut être le mot de trop, il s’avança vers moi et me prit par le col de la veste, les yeux emplis d’une fureur sourde :

« Je. Ne. Ri. Go. Le. Pas. Partez immédiatement jeune fille, vous me fatiguez. »

J’hochai la tête un air sérieux sur le visage, puis le saluai avant de quitter la pièce, un Pim paniqué sur les talons. Je levai les yeux au ciel, un air furieux traversa mon visage mais je me repris. J’allai perdre un temps fou à protéger un gamin alors que ma sœur était en grave danger… Mais j’appartenais à la marine et si je voulais y rester je me devais d’arrêter mes bêtises. Je ne t’oublierai pas Suzie, je te retrouverai, je le promets. Pim tenta de me parler mais du s’y reprendre à plusieurs fois pour parvenir à sortir un mot intelligible :

« Madame… J… J’ai oublié de vous dire… La femme du vice amiral l’a de nouveau quitté… »

Je le regardai, me demandant ce qu’il racontait avant d’exploser de rire. C’était donc pour ça ! Il n’était pas rare qu’il s’emporte mais pas à ce point là. Je me promis d’avoir une conversation avec Miss Fring, sa femme, et une bonne amie à moi. Elle était excentrique sur les bords mais finissait toujours par plier sous mes conseils. Elle l’aimait, elle reviendrait, cela j’en étais assurée. Je me dirigeais vers mon navire pour préparer mes quelques affaires et laisser des instructions à mon équipage.

Nous fendions les mers depuis déjà un bon moment en direction du royaume de Goa. J’étais confortablement installée dans ma cabine et je n’avais toujours pas vu le fameux jeune homme que nous devions protéger. Curieuse, je m’étais servie de l’un de mes fantômes espion pour l’apercevoir dans sa chambre. Mais je n’y restai pas longtemps, j’eus juste l’occasion de voir son regard, un regard emplit de tristesse aspirant à la solitude. Je le laissai donc tranquille, respectant son besoin de calme. J’avais cependant sympathisé avec Kondo Miyamoto, un marine assigné à la même mission que moi possédant un rang tout juste inférieur au mien. Ce n’était pas un mauvais bougre et il m’avait fait de nombreuses avances auxquelles je répondais avec humour et diversité. Le voyage se déroulait sans encombre mis à part une attaque de pirate qui fut vite maitrisée et oubliée. Je passais le plus clair de mon temps avec Kondo et les autres membres de l’équipage. M’isolant parfois pour m’entrainer et faire mes exercices. Je proposai plusieurs fois à Kondo de croiser les fers et nous partagions alors de courts moments à se taper dessus avec plus ou moins de gentillesse mais sans grand sérieux, histoire de ne pas rouiller. Lorsque nous arrivâmes enfin sur notre objectif, c’était par un magnifique après-midi ou le soleil perçait joyeusement le ciel de ses chauds rayons. Je tournai mon visage vers lui, heureuse de pouvoir enfin mettre pied à terre. Kondo était non loin de moi et nous attendions que notre protégé sorte de sa cabine. Ce qu’il fit enfin.

En nous voyant, il s’inclina respectueusement de la plus belle façon possible, son dos raide témoignait d’une droiture inhabituelle. Et lorsqu’il leva ses yeux vers nous, je revis la même tristesse que précédemment. Il nous remercia d’une voix aussi éteinte que son regard. Mon collègue prit le premier la parole se présentant à notre client. Je fis de même en affichant un regard chaleureux sur le visage :

« Tout le plaisir est pour moi Johan Schwarz Joestar, mon nom est Freya Shiwara »

Je m’avançai vers lui, m’entourant d’une aura chaleureuse et compatissante, ses cheveux étaient légèrement décoiffés et j’entrepris de replacer une mèche folle sur le droit chemin. Kondo prit de nouveau la parole afin de demander à Johan d’où venait la tristesse dans ses yeux mais aussi le but de son voyage. Je me mis en retrait, je savais aussi que Kondo souhaitait en savoir plus sur les origines du jeune homme. Kondo m’avait parlé à maintes reprises de son ami Baal durant le voyage, un ami qui serait apparenté à notre client. J’entendis un bruit étouffé sur l’île. Une foule était rassemblée sur le port. Je me demandai de quoi il s’agissait mais en me décalant un peu je pu voir qu’un groupe de comédien faisait un spectacle. Un acrobate tourbillonna dans les airs et je cru apercevoir ses yeux, froid et gris, fixés sur Johan. Avais-je mal vu ?

**Vice-Amiral Harfang Blanc**

Flash-Back

« Featuring Kondo & Freya »

Le monde semblait si sombre et si froid pour Johan. Mais le froid, c'était dans son esprit. En sortant de la cabine, il avait tout aussi froid, ni plus ni moins, qu'à l'intérieur où un feu brûlait. Regardant dans les cieux pour voir le climat du pays, son attention se porta sur les soldats qui vinrent le saluer. Il n'avait pas vraiment eut affaire aux soldats avant, mais dans son coeur, c'était des sortes de héros. C'est pourquoi il ne se risquerait pas à les énerver. Mais il ne supporterait pas de se faire dire quoi faire non plus, c'est pourquoi il décida d'éviter de trop parler. C'est alors que l'un d'eux se présenta comme Kondo Miyamoto et l'autre Freya Shiwara. La jeune femme avait plutôt bien prononcé son nom d'ailleurs, c'était fascinant, une des premières fois que c'était pas sa mère qui prononçait son nom complet pour le punir de quelque chose.

Regardant le ciel étoilé doucement avant de voir une troupe de gens venir faire un spectacle. Johan se sentit observé d'un coup. Mais dérangé par toutes ces questions. Il prit une grande inspiration avant d'y répondre calmement, reprenant un peu d'attitude.

« Wa no Kuni ? Jamais entendu parler. » - Fit-il, sachant parfaitement qu'il avait des Shuriken dans la poche au cas où il doit se défendre. C'était un mensonge de gamin, sans vraiment d'intention particulière. « Mon père a été assassiné récemment, vous avez dût en entendre parler. »

Makkura Byakuya, un nom que bien des gens connaissent. Puisqu'ils savent déjà qui il est, pourquoi mentir concernant sa tristesse ? Il n'en dit rien de plus, montrant qu'il n'avait pas spécialement envie d'en parler. En réalité, parler de ses souffrances n'était pas son fort du coup. La phrase qu'il dit pour parler de son père fut même assez sèche comparée à la précédente qui était d'un calme impressionnant.

*Si ça tourne mal, je vais devoir me défendre en tout cas. Grand-Oncle Gio n'aurait jamais envoyé deux soldats à la protection d'un simple enfant, il a clairement prédit une tentative d'assassinat à mon arrivé. Alors vaut mieux que je m'y attende. Ces yeux froids dans la foule ... ils me terrifient.*

C'est alors que Johan se mit à observer autour de lui. Un homme entrain de jongler avec des objets enflammés. Une femme entrain de limer sa lame sur une roche. Des gars entrain de jouer aux cartes autour d'une table. Un père qui soulève son enfant pour voir le spectacle. Les danseuses vêtues de façon exagéré entrain de faire des mouvements bizarres sur la scène. Un mec bien gros entrain de tout bouffer au buffet. Un homme d'un âge mûr entrain de verser une sorte de poudre dans un verre de vin. Puis enfin ... le Rois de Goa en personne qui débarque pour saluer la foule.

Jojo resta là à observer le spectacle tout le long en compagnie des soldats. C'est alors qu'à un moment il remarqua que le Rois se fondit dans la foule. Allant alors le chercher pour signer le contrat et partir au plus vite. S'approchant alors malgré la foule plus grande que lui, il vit le Rois soulever le verre de vin d'où un homme avait versé de la poudre un peu plus tôt.

*Une tentative d'empoisonnement ? Vraiment ? Merde, je ne sais pas à qui faire confiance si ce n'est au rois ...*

Sautant d'un bond, Johan sortit des Shuriken de ses poches, trahissant clairement sa couverture pour dire qu'il ne vient pas de Wa et les lança avec grande précision vers le rois, l'un cassant le verre de vin et les autres cassant les autres verres dans lesquels le rois avait versé le liquide.

Redescendant d'un coup, des cris de frayeur furent entendus venant de tous les côtés. Le rois croyant qu'on l'agressait et la foule se dispersant pour partir le plus loin possible. Les soldats s'approchèrent alors derrière Johan, pointant leurs lances sur lui.

Trop concentré sur ce qu'il venait de faire, il ne fit alors pas vraiment attention aux soldats derrière lui. Parmi eux se trouvaient un certain général, armé de deux lances. Il s'approcha alors en voyant le jeune gosse.

Celui-ci fit face au jeune garçon avec une grande fureur dans les yeux, pendant que derrière lui les soldats tentèrent une attaque sur avec leurs lances.

« Le gouvernement aurait eut la lâcheté d'envoyer un enfant faire le sale boulot ? Je suis désolé, jeune homme, mais ta vie s'achève ici ! » - Dit-il férocement.

Pendant ce temps-là, les regards dans l'ombre affichent des sourires.

< Pom-pom © >

Corsaire Royal

Visite au Royaume de Goa

Toujours droit devant le gamin, je mâche ma brindille tranquillement avec un air décontracté. Or, l'atmosphère ne l'est pas vraiment au vu des questions que je viens de poser au gamin. Ce gosse avec sa figure continuellement triste et ses yeux qui appellent au secours, prend une inspiration avant de me répondre. C'est alors que je bloque littéralement pendant quelques secondes. Arrêtant tout mouvement c'est presque si je stoppe ma respiration.
Alors ce pauvre petit à perdu son père, en réalité je ne regrette pas tellement d'avoir posé la question. En effet, au moins maintenant les choses sont claires entre nous, puis parler de nos malheurs ça peut toujours faire du bien. En faite, la seule chose qui me dérange c'est qu'il doit même pas avoir 13 ans et qu'il doit subir tout ça. Personnellement, mon enfance a toujours été agréable, j'ai pu faire ce que je voulais au pays de Wa et mes parents tentaient de me comprendre. J'ai aussi pas mal travaillé avec mon père mais c'était voulu, il fallait que je participe à la vie de la maison.
Du coup, cette révélation me donne une nouvelle raison d'utiliser mon sabre pour protéger ce gosse. Je sais pourquoi je le fais et j'en suis heureux. De plus, accompagné de la jolie Freya j'ai l'impression de former un duo de choc. En tout cas, pour moi les choses ne peuvent plus aller mal à partir de maintenant.

> Désolé gamin, j'ai pas connu ton père mais j'en ai entendu parler !
C'était un grand homme .. !

Me taisant après ces quelques paroles, mon attention est happé par des bruits. Une espèce de troupe produit un spectacle sur le port et une importante foule se réunit. D'ailleurs, un homme de charisme placé un peu en hauteur salue la foule. Sachant pertinemment que Goa est un Royaume, je n'ai pas besoin d'être un génie pour m'imaginer voir ici le roi saluant son peuple. Puis, il redescend et se fond dans la masse. Au final, j'en ai strictement rien à faire, il sait ce qu'il fait et je ne suis de toute manière pas là pour ça. Quelques instants passent alors que nous nous approchons petit à petit de la foule. Les choses semblent plutôt bien ce passer et j'aperçois déjà un buffet. Jackpot, j'ai vraiment très faim et pouvoir me restaurer va me faire un bien fou. D'ailleurs j'en ai déjà l'eau à la bouche et je manque de faire tomber mon brin de paille.

Soudainement, Johan saute en l'air et lance des shurikens en direction du roi qui est maintenant au fameux buffet. Quel fou, une vengeance personnelle ? Ce serait ce type qui a tué son père ?
Déjà surpris par la réaction de mon protégé, un deuxième événement me choque. En réalité, il a lancé ses projectiles non pour tuer le roi, mais pour le déposséder de son verre. Une démonstration de force ? J'avoue qu'à cet instant je ne comprend plus rien à ce qui se passe. Automatiquement, la foule s'affole et des cries se font entendre de partout. De plus, les gens courent dans tous les sens et c'est la cacophonie générale.
Trop concentré sur les événements qui s'ouvrent devant mon champs de vision, je ne remarque pas les soldats qui se positionnent derrière nous. Entendant des bruits de métaux, je me retourne et je vois que nous sommes cernés par la garde royale, armé de lances. Acculé, alors que je pourrais tout aussi bien blâmer le gosse que j'escorte, je me place devant lui en faisant barrage face aux lances avec mon propre corps. Puis, surement celui qui se trouve être le chef du groupe prend la parole en s'adressant à Johan.
Sortant immédiatement mon Ten no kaminari de son fourreau, je place la lame sous la gorge de ce type bien trop énervé à mon goût.

> On se calme immédiatement, on est venu tuer personne d'accord ?!
Tes hommes posent leurs armes et arrêtent de nous menacer et j'enlève mon sabre de sous ta gorge, je pense que c'est un bon plan non ?!

Sans même crier gare, l'homme fait un mouvement avec sa lance et la retourne pour écarter mon sabre de sa gorge. Habilement il m'a contré et j'avoue être très surpris de sa manœuvre. La tension est extrême et cet acte semble un peu envenimer les choses. L'un de ses soldats arrive par le coté et je le bloque avec mon sabre puis le repousse. Un autre vient droit face à moi et nous enchaînons quelques passes-d'armes rapides. Finalement, je parviens à réduire la distance entre nous et d'un coup de pied je le renvois près de son supérieur.

> Rappelle tes hommes sinon ça va pas le faire !

Pendant ce temps, sans que j'y fasse trop attention, quelques hommes attaquent eux aussi ma partenaire. Cependant, m'étant entraîné quelques fois avec elle je sais ce dont elle est capable. Je ne me fais donc aucun soucis pour elle à cet instant.
Enfin, sans regarder Johan, je m'adresse à lui tout de même.

> Alors comme ça tu n'as jamais entendu parlé de Wa no kuni ?
Intéressant monsieur le ninja !

Amiral Python Vert

Une mission de protection ♪

«J’aimerais vraiment comprendre pourquoi les kamikazes portent des casques de protection.»

De Samuel Beckett / Molloy

Johan répondit à Kondo d’un air détaché comme si rien ne le touchait, comme si une carapace recouvrait son cœur. Je pouvais sentir une profonde tristesse en lui mais je ne m’attardais pas, chaque homme possédait ses tristesses et il les dépassera le moment venu. Mon but était de protéger ce jeune homme, et bizarrement une atmosphère étrange s’échappait de cette île. Je pouvais sentir une aura menaçante provenir des entrailles de la terre, comme si un grand marionnettiste contemplait son spectacle avec de grands éclats de rire, un spectacle dont il possédait les fils, les tenants et les aboutissants. Et Johan était au centre de ces fils. Je posais mon regard sur le jeune homme, il nous cachait bien des choses mais l’heure n’était pas aux confessions. Il possédait ses secrets et je n’allai rien faire pour les découvrir tant que ca ne nous mettais pas en danger.

Mon regard se tourna vers la foule, des « hourra » de surprise s’élevaient alors qu’un comédien enchainait une figure en envoyant voltigert une jeune femme dans les airs. De l’autre côté du port un cortège s’avançait, il s’agissait du roi de Goa selon son costume et sa garde personnelle qui lui emboitait le pas. Le roi était plutôt petit de taille avec un ventre proéminent et une belle moustache, le cliché d’un roi aimable et bon vivant. Le roi se mêla à la foule, profitant de la bonne ambiance et des victuailles. Johan entra en mouvement et s’avança sur le pont pour descendre du bateau, je le suivis, me demandant ce qu’il comptait faire puisqu’il n’avait pas daigné nous donner plus de détail sur la raison de notre voyage. Je remarquai son malaise devant tant de regards inconnus et une telle foule. Mais soudain, il bondit dans les airs d’une hauteur clairement anormale et lança des Shuriken vers le roi. Je ne bougeai pas, curieuse de ce qu’il se passait, le jeune homme n’avait pas visé le roi en lui-même, mais avec une précision incroyable il fit voler en éclat le verre que le dignitaire s’apprêtait à ingurgiter. Pourquoi un tel acte ? Je ne pris pas le temps de chercher la réponse. Les gardes du roi se mirent en mouvement alors que des cris surgissaient dans la foule. Les gens avaient peur et criaient à l’attentat. La garde du roi s’éloigna légèrement de lui pour s’approcher de nous en pointant leurs armes sur mon protégé. Je regardai le dos de Johan, ce jeune homme était bien plus fort que ce qu’il en paraissait et selon la tête de Kondo, il venait bel et bien de « Wano kuni » dont ils avaient parlé plus tôt.

Un général s’approchait de nous, et parla à Johan. Le roi de Goa semblait avoir des problèmes avec le gouvernement, pourquoi chercherait-il à l’assassiner ? Johan était-il vraiment suspect ? J’étais persuadée qu’il avait plutôt tenté d’aider le roi eu vu de la justesse de son tir, le général n’avait pas bien assimilé la situation. J’allai devoir tenter de le raisonner, mais je vis dans son regard qu’il ne voulait qu’un bon combat et qu’il ne chercherait nullement à changer d’avis. Kondo le maintint à distance de son arme ce qui eut pour seul effet d’entamer les hostilités. Le général para son coup pour se défendre et des soldats vinrent se placer à côté de lui pour combattre Kondo. D’autres vinrent à la rencontre de Johan, je me plaçai devant lui en déployant des fantômes négatifs. Ceux-ci traversèrent les 3 soldats qui me cherchaient des noises. Les soldats se mirent à genoux, toute volonté de vivre ayant quitté leur corps, je n’allai pas les battre, ils n’étaient pas nos ennemis. Je jetai cependant un regard à la foule. Elle s’était dispersée, mais je pouvais voir les comédiens, leur comportement était on ne peut plus normal. Mais je croisai de nouveau le regard de l’acrobate, il souriait. Je chuchotai à l’attention de Johan.

« Qui sont-ils ? Qui sont nos ennemis exactement ? »

Un autre soldat s’avança vers moi mais je l’arrêtai d’un regard, l’accompagnant d’un coup de poing dans le ventre qui eut pour effet de couper son souffle, l’emmenant dormir pour quelques heures. Un frisson parcouru mon échine alors que le sol semblait trembler sous mes pieds, accompagné d’un éclat de rire malsain. L’impression disparu instantanément et je me retournai de nouveau vers les comédiens, il ne restait que l’acrobate qui, faisant un pas en arrière tout en fixant Johan, disparu dans l’ombre. Je jetai un regard à Kondo, il semblait très bien s’en sortir. Je bondis en avant, usant de toute la puissance de mes jambes pour parvenir à l’endroit ou se trouvait le comédien quelques secondes plus tôt. Je m’accroupis, essayant de sentir sa présence mais bizarrement, il avait complètement disparu. Je scrutai les environs, essayant de percer le secret de sa disparition. Il n’y avait rien. La seule chose prouvant son passage était un morceau de papier noirci sur le sol. Je le pris entre mes mains, un symbole se trouvait dessus mais il ne me disait rien. Johan pourrait peut être en dire plus…

**Vice-Amiral Harfang Blanc**

Flash-Back

« Featuring Kondo & Freya »

Johan voyait très mal à l'heure actuelle, il faisait noir presque partout. Kondo était un très bon défenseur, de ce qu'il voyait. Ayant été prit de court, Kondo l'a défendu contre l'armée royale qui venait tout juste de débarquer à l'instant même. Cet homme, qui a brandit une lance semblait bien savoir se battre, vu qu'il rivalise même Kondo des samurai.

Voyant d'autre part Freya demander une explication à Johan, il s'approcha alors pour voir le fameux papier, ne prêtant guère attention aux combats qui avaient lieu autour d'eux. C'était un symbole assez bizarre, mais sans doute pas inconnu aux yeux du rois qui se trouvait toujours devant eux, même s'ils étaient séparés par quelques lignes de soldats.

Pourquoi est-ce que ce gamin voulait me tuer ? C'est probablement la question que se posait le rois à ce moment-là, mais pourtant, tout allait bientôt s'éclaircir très très rapidement. Mais une chose à la fois évidemment, d'abord, Johan allait devoir s'expliquer auprès de Kondo.

« Identité Secrète no Jutsu ! » - Répondit-il tout simplement.

Regardant les environs, il voyait bien que les soldats du royaume étaient bien vaillants et avaient du mal à l'idée de pointer leurs lances sur un jeune garçon sous le commandement du général. Pour remédier au malentendu le plus rapidement possible, Johan montra en soulevant la feuille, le symbole dessus au rois.

Mais ce ne serait pas aussi simple que ça. Le rois comprit alors qu'on tentait de l'assassiner, ou plutôt, il comprit rapidement "qui" tentait de l'assassiner. Ce qui ne rassurait pas le moindre du monde les généraux de l'armée pour autant. Quant à Freya, une femme bizarre apparue soudainement devant elle, elle semblait moins forte que le général qui était désormais aveuglément obsédé par la provocation de Kondo, mais elle portait sur elle le fameux symbole en question ! Pendant ce temps-là, les soldats étaient confus, ne sachant pas quoi faire, c'est alors que le jeune marquis en profita pour courir et s'enfuir de l'endroit dès que possible, en utilisant d'abord sa technique de déplacement instantané Hirenkyaku.

L'heure était donc venu pour Johan de se sauver, ses protecteurs sauront ils le garder en vie ?

< Pom-pom © >

Corsaire Royal

Visite au Royaume de Goa

Droit face au chef de la garde rapprochée du roi, je défie continuellement ce dernier du regard. Je vois dans ses yeux de la haine, mais aussi de la férocité et du courage. C'est un type droit, militaire et sans nul doute assez fort, d'où son poste actuel. En tout cas, il ne me lâche pas du regard et l'atmosphère déjà tendu s'accentue encore.
De plus, après que ma comparse met à terre ses assaillants, elle découvre une feuille crayonné d'un symbole. Elle donne donc celui-ci à notre petit protégé et il en profite pour le montrer au roi de Goa.
Puis, concentré sur ce maudit gamin, je me rend compte qu'ils se fiche un peu de moi, tout en me dévoilant les informations dont j'ai besoin. Effectivement, son faux "ninpo" est simplement une diversion pour avouer qu'il vient lui aussi de Wano. Les deux grandes branches du pays sont donc représentés ici. Il y a les ninja porté par ce gosse fouteur de merde, et moi le samuraï. C'est d'ailleurs plutôt marrant de rencontrer dans ce genre de circonstance un natif de son île, même si actuellement je préférais ne pas l'avoir connu.

En tout cas, tandis que je me concentre sur les actes de Johan, et sûr le roi qui doit réagir face au symbole inscrit, une femme apparaît mystérieusement devant Freya. Pas très baraqué, elle semble pourtant avec de mauvais desseins et ça présence ne me rassure pas. Puis, devant moi le chef de la garde du roi continue de monter en température sans, pour une fois, que j'y sois vraiment pour quelque chose.

> Du con, regarde moi !
Je suis ton adversaire !!

> .. ouais ouais ..

Là, me foutant ouvertement de la gueule du soldat, je sais automatiquement que les choses vont partir en sucette. Celui-ci a le sang qui ne fait qu'un tour et brandit immédiatement sa lance vers ma gorge. Or, n'aimant pas vraiment ce genre de situation, je le bloque avec mon propre sabre. C'est donc ainsi que les choses finissent de s'envenimer.
Alors, mon adversaire et moi enchaînons les passes d'armes habiles, tandis que les restes de ses hommes restent immobiles. Ceux-ci regardent l'oeuvre de leur chef et espère qu'il va simplement m'écraser en quelques coups. J'ai envie de dire, c'est normal. Sur Est Blue, les menaces ne sont pas vraiment grande, donc forcément les protecteurs ne sont pas habitués à affronter des hommes puissants. Du coup, ils pensent tous que je suis le genre de soldat basique de la Marine.
Pourtant, ce n'est absolument pas le cas et je vais bien le leur montrer. De ce fait, nous poursuivons nos coups portés vers l'adversaire, alors que mon opposant lui y met vraiment toute sa rage. Il frappe avec force et vélocité pendant que je le contre au mieux. A chaque coups des étincelles sont provoqués et notre affrontement est d'un niveau trop haut pour ses subordonnés qui crient leur encouragement pour leur supérieur.

Absorbé par le combat, je ne remarque pas au début que le merdeux s'est enfuit, je reconnais bien là les pratiques des ninjas. L'art de se dissimuler, de s'esquiver c'est tout eux. En tout cas, je bloque une énième fois mon opposant puis le repousse violemment pour ensuite prendre de la distance.

> Oh gamin ! Reviens ici maintenant !

Ne voyant plus ce foutue mioche, je suis alerté par mon adversaire qui crie sa colère une fois de plus.

> Bats toi !!!!!

Au même instant, il donne un large coup horizontal avec son arme et tente surement de me faucher au passage. Je me baisse et parviens à esquiver la lame qui me coupe deux ou trois cheveux. Puis, il enchaîne avec un coup d'estoc que j'esquive d'un pas vers la droite, tout en ayant mon sabre entre l'arme de mon adversaire et moi-même. Puis, j'avance toujours dans cette position jusqu'à donner un coup poing dans la face du chef des gardes.

> La ferme !
On s'en fout de ton roi, on veut pas le tuer mais cette meuf là, si alors tu me les brises pas !!

Montrant du doigt la femme qui affronte Freya, je me rend compte que celle-ci n'est pas aussi faible qu'elle pouvait en avoir l'air. Ainsi, elle tient très bien tête à ma comparse et j'en suis dépité. Effectivement, celle-ci bien que j'ai encore du mal à l'avouer est déjà plus forte que moi, alors son assaillante doit vraiment être puissante.

Amiral Python Vert

Une mission de protection ♪

«J’aimerais vraiment comprendre pourquoi les kamikazes portent des casques de protection.»

De Samuel Beckett / Molloy

Johan me prit le papier des mains. Ses yeux semblèrent s’illuminer en voyant le symbole, il le connaissait mais sembla pas vouloir tarir ma curiosité. Il se contenta de montrer le papier au roi comme s’il s’agissait d’une preuve de nos bonnes intentions. Le roi reconnu lui aussi le dessin mais n’en sembla pas pour le moins rassuré, et les soldats continuèrent de nous tenir en garde. Kondo se battait toujours contre le général. Ils échangeaient de jolies passes, habiles et parfaitement effectuées. Le général était un bon combattant mais Kondo l’était encore plus, je ne doutais pas de sa victoire. Je n’aurais de toute façon pas d’occasions d’aller l’aider. Une femme aux allures dangereuses apparut devant moi. Tout comme le comédien, elle dégageait une aura inquiétante et elle était apparue aussi mystérieusement que son compagnon avait disparu. Elle me regarda d’un air mauvais en pinçant les lèvres. Se mettant en garde, elle fit un geste étrange de ses mains et je vis ses ongles pousser à vu d’œil, pointus et semblant extrêmement tranchant. Je me mis en garde, face à elle, et prête à en découdre.

Visite au Royaume de Goa Lust10

Avant d’attaquer, je sentis la présence de Johan disparaitre, d’un coup d’œil je le vis tourner au coin de la rue à une vitesse hallucinante. Il fallait que j’en finisse vite avec cette femme, mais sachant que ca n’allait pas être si simple, je créais un fantôme espion invisible et petit, ne demandant que peu d’énergie mais pouvant parcourir une longue distance. Traversant les murs en direction de la ou Johan avait disparu, il le retrouva rapidement et se plaqua contre ses vêtements. Ainsi, je le retrouverai en temps voulu, et si Johan était en danger, je le saurais. Tout cela n’avait duré qu’une poignée de seconde, mais mon adversaire était du genre impatiente et elle fonça sur moi, toute griffes dehors. Ses coups visaient principalement le haut de mon corps, j’esquivai en mettant toute mes forces dans mes jambes fléchis pour gagner en vitesse. Au vu de ses longues griffes, la femme devait faire des mouvements assez amples et bien qu’elle soit rapide, je n’avais pas de mal à discerner ses intentions. Alors que ses mains visèrent en même temps mon visage, j’aperçus l’ouverture qu’elle laissait au niveau de son ventre. Basculant mon corps vers le bas, frôlant son bras droit je lui donnais un puissant coup de poing dans l’estomac. Mon adversaire prit le coup en plein fouet et se plia en deux de douleurs. Elle se reprit assez vite en grimaçant, le regard haineux tourné vers moi. Je ne lui laissais guère le temps de se reprendre et, prenant appuie sur mon pieds gauche, je vins faucher le côté de son cou de ma jambe.

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La jeune femme fut projetée sur le sol ou elle crachota un moment. J’en profitai pour jeter un œil à Kondo.

Il échangeait toujours des coups avec son adversaire mais l’impatience semblait le gagner alors qu’il venait de remarquer la disparition de notre protégé. Une griffe apparut à 1 cm de mon œil, surprise et poussant un petit cri je projetai la tète en arrière, la griffe déchainée et laissant une trace sanguinolente sur mon menton. La vitesse de cette attaque était incroyable et je n’avais même pas sentie la femme se relever. Celle-ci était debout, le visage rouge de colère et ses ongles faisaient maintenant bien un mètre de longueur et semblaient pouvoir aller encore plus loin. Après son coup en traitre elle ne se calma pas et ses attaques redoublèrent d’agilité et de rapidité. Virevoltant, je parvenais à échapper à ses griffes, m’agenouillant je cherchai une ouverture pour la coincé, mais j’étais trop loin d’elle et ne pouvais l’approcher sans me prendre une griffe dans le pif. Un genou par terre, je glissai ma main dans ma botte pour en tirer le poignard s’y trouvant. Me relevant en effectuant une roulade sur le côté, mon poignard glissa sur l’un de ses doigts immenses, et un bruit de lames se frottant retentit. C’est bien ce que je pensais, ses ongles n’étaient pas vraiment des ongles mais de véritables armes, elle pourrait m’embrocher sans mal avec de telles lames. M’aidant de mon poignard je parvenais à dévier chacun de ses coups mais elle me tenait à distance et ne semblait pas se fatiguer. Je me projetai en arrière pour me mettre à distance et mieux analyser ma situation.

La femme ne me laissa pas une seconde de répit et plongea sur moi, ses griffes tendues vers mon cou. Je créai un clone de moi qui prit ma place en face d’elle alors que on vrai moi se projetai sur le côté en prenant appuie sur le mur pour bondir de nouveau. La femme embrocha mon clone mais elle sentait que ce n’était pas normal et s’attendit à ce que j’apparaisse à côté d’elle. Par contre, elle ne s’attendait pas à ce que mon clone explose et elle poussa un cri de douleur. Ses ongles immenses n’étaient pas des rajouts mais la continuité de ses doigts puisqu’elle pouvait ressentir de la douleur. Alors que mon clone explosait, je frappai son flanc de mon poignard. Mais malgré sa surprise et sa douleur, elle était parvenue à bouger son bras suffisamment vite pour prendre le coup. Mon poignard s’enfonça dans son avant bras, et elle grogna de douleur. Ses ongles se rétractèrent alors qu’elle reculait pour s’éloigner de moi. Ses doigts étaient abimés, ils semblaient avoir subit l’explosion car ses gants étaient brulés à plusieurs endroits.

J’en profitai pour reprendre mon souffle aussi pour la suite du combat. Je devais agir vite avant qu’elle ne reprenne trop d’énergie, je pris mon élan en serrant mon poignard entre les doigts. J’allai arriver à son niveau lorsque je la vis reculer et se fondre avec le mur. Elle disparu. Je ne sentais plus son aura comme si elle n’avait jamais été la. Comment pouvaient-ils faire ça ? Je fixai le mur, étendant mes sens au cas où elle apparaisse ailleurs. J’en profitai aussi pour voir ou en était Kondo et si Johan était en sureté.

**Vice-Amiral Harfang Blanc**

Flash-Back

« Featuring Kondo & Freya »

Soupirant d'aise en voyant les deux soldats se battre et attirer toute l'attention, Johan pu alors reprendre le boulot d'enquête. Ce symbole appartenait à une sorte d'organisation criminelle qui rôde dans les royaumes du gouvernement mondial, c'était une organisation dont le nom demeurait inconnue, mais Johan se rappelait légèrement de ce qu'elle implique. Des corrompus qui veulent tout faire pour contrôler depuis l'ombre les différents pays. Le jeune marquis était désormais certain de leur objectif : Tuer le rois et prendre le contrôle du pays via la crise de succession. Dans un tel cas, l'un des princes héritiers était surement de mèche avec eux, voire, fait partie de leur organisation.

Malgré son jeune âge, Johan a pu se concentrer sur son objectif et continuer à déduire des choses à partir de ce qu'il en savait déjà. Si cette organisation existe réellement et voulait tuer le rois aujourd'hui, alors elle est présente sur cette île et est prête à agir afin de prendre le contrôle de la situation, autrement dit : Les membres sont encore là, à proximité, entrain de regarder.

S'approchant alors furtivement du rois, il a pu lire sur la bouteille de vin que le vin lui était offert par le premier prince, le prince Andro. Juste après cette lecture rapide, il observa le rois qui le remarqua. Ce dernier ne pouvait pas comprendre encore tout, mais il voyait là un gamin essayer de le tuer et n'allait certainement pas fuir comme un lâche, sortant une épée.

Regardant les deux marines se débattre contre l'armée royale, Johan eut une petite pensée.

*Vous avez fait du bon travail, je vais mettre fin à tout ça rapidement.*

« Ce vin, votre fils vous l'a envoyé, il a tenté de vous empoisonner avec ! » - Déclara-t-il tout haut, mais pas trop fort.

« Qui t'a apprit tous ces mensonges ? Tu tentes de déguiser cette tentative d'assassinat, pourquoi ? » - Demanda le rois, clairement sceptique à cette idée.

Soupirant alors, Johan se mit à réfléchir.

*J'ai été envoyé ici par mon crétin de grand-oncle, il m'a envoyé deux soldats pour me protéger et il a surement prévu plus encore, je ne sais pas ce qu'il manigance, mais je suis certain qu'il a tout prévu ... Il a probablement aussi volontairement laissé mon père mourir. Il est temps de vérifier s'il est réellement capable de tout contrôler ainsi, on va donc vérifier mon hypothèse comme quoi il est derrière presque tout ce qu'il se passe en ce monde.*

Prenant alors un morceau de verre où il restait un peu de vin, il bu une petite gorgée, juste avant de se sentir faiblir et tomber au sol, cette fois-ci complètement étourdi, mais restant conscient. Il sentait ses forces le quitter.

*Il y a sans doute des médecins à bord du navire ... pourvu que les deux gardes du corps n'aient pas prévu de me laisser mourir ...*

Le rois vit alors la scène, comprenant la situation enfin, ordonna alors aux soldats de capturer le prince, celui-ci se fit défendre alors par quelques gardes à lui, mais rapidement, ils furent encerclés et mis en mauvaise posture par l'armée. Malheureusement, tous n'étaient pas aussi compréhensifs. Le général faisant face à Kondo désirait réellement un combat et fit enflammer ses lances, les dirigeant vers celui-ci.

« Et qui dit qu'ils ne sont pas de mèche avec eux ? Ne vous laissez pas berner, majesté ! Et toi, le Samurai avec la calvitie, tu vas payer pour ton arrogance de gouvernement mondial ! » - Fit-il comme pour se donner une excuse pour combattre.

< Pom-pom © >

Corsaire Royal

Visite au Royaume de Goa

L'affrontement entre Freya et son assaillante continue encore quelques instants, dévoilant une véritable démonstration de force des deux combattantes. Elles se démènent sans relâche et c'est assez impressionnant il faut le dire. Connaissant les capacités de ma comparse, je me doute qu'elle a encore des cartes à jouer dans ce combat, mais son opposante répond très bien et se trouve même inquiétante.
Cependant, je n'ai pas vraiment le temps de trop les observer car le capitaine de la garde royale m'envoie encore des coups de lances que je dois parer avec mon sabre. Les coups viennent de droite et de gauche et avec rapidité je déplace mon arme dans ces directions pour ne pas finir embrocher. Là aussi il faut que je le dise, cet homme est assez puissant et il devrait être la fierté de son roi. Cependant, il n'est pas question que je perde, ce n'est même pas une question de mission, mais une question d'honneur.
Me reprenant plus sérieusement en main, je pare un coup horizontal venant de droite mais au lieu de bêtement le renvoyer, je le déporte vers le haut, me laissant donc quartier libre pour donner un coup de pommeau avec mon katana dans la figure du garde. Or, lui aussi sait s'adapter aux situations et habilement il fait pivoter sa lance à double-lame pour venir frapper le coté de mon arme. Du coup, revenu à zéro aucun de nous deux n'a pu toucher l'autre, mais nous assurons désormais nous aussi le spectacle au même titre que les deux femmes.

Or, les choses s'enchaînent alors que notre protégé décide dès à présent de se justifier. Ainsi, il a découvert la réalité de la tentative d'assassinat, passant pas un empoisonnement au vin d'où l'attitude du jeune ninja tout à l'heure. Bon évidemment, dans un premier temps le roi refuse tout bonnement de le croire et c'est donc quelque peu inconsciemment que Joshua décide de goûter le nectar pour appuyer sa thèse. Aussitôt, il se sent faible et chancelle sur ses jambes, surement dû à un poison soporifique ou quelque chose du genre. N'en ayant pas ingurgiter beaucoup, le jeune garçon ne s'évanouit pas mais presque, prouvant bien qu'il a raison sur toute la ligne.
De ce fait, le roi de Goa ne peut que prendre conscience de ce qui se trame autour de lui et ordonne à ce que le prince soit enfermé. Des gardes vont à son contact afin de l'emmener dans les geôles du royaume. Cependant, ses gardes personnels lui semble fidèle et bien qu'en infériorité numérique criante, ils le protègent. Personne n'attaque mais dès à présent les relations sont tendus.

Bien évidemment, ce boulet de chef de la garde ne nous fait pas confiance puis me défis en enflammant sa lance. Automatiquement ça me fait penser à l'une des techniques connus sur Wano et j'avoue perdre un peu mon calme pour le coup.

> J'ai pas de calvitie espèce de boulet, je n'ai qu'un charme fou c'est différent !!

Empoignant mon sabre, je me met en position afin de signifier que j'accepte le défis lancé par cet homme foncièrement débile.

> Viens l'ami, on va voir qui est le plus fort, c'est aussi simple que ça !

Alors l'homme à la lance me fonce dessus, tentant un coup d'estoc enflammé. Sans réfléchir j'effectue un pas de coté assez large et tenant mon sabre fermement, je laisse le coup filer à coté de mon épaule, seulement protégé par ma lame. Quelques flammes me viennent dessus pour roussir mon haori et en donnant une impulsion je me dégage de la situation. Habilement, le chef de la garde tourne son arme et m'envoie un coup horizontal avec pas mal de force que je bloque non sans mal. Au moment même ou nos armes s'entrechoquent, des petites gerbes de flammes sont envoyées dans toutes les directions. C'est alors que mon adversaire reprenant sa lance près de lui et la fait tournoyer d'abord doucement, puis de plus en plus vite. Ainsi, il est sûr que je ne peux pas anticiper la direction de son prochain assaut, tout comme l'attaquer serait non concluant.
Je souris, me sachant un peu dans une impasse et content de voir ici un homme capable de se battre aussi intelligemment.
D'ailleurs, ni une ni deux il me balance un coup enflammé qui vient par la gauche et je tente de le parer en y opposant mon sabre. Cependant, au dernier moment avec sa main gauche il fait pression sur son arme pour feinter et frapper par la droite. N'ayant alors pas vu le coup venir, celui-ci m'atteint au niveau du flanc et me lacère sur une vingtaine de centimètre, faisant gicler mon sang puis me brûlant à cause de son feu. Je recule d'un pas pour me mettre à distance et il décide alors d'avancer rapidement et c'est alors qu'une vision me vient à l'esprit. J'ai l'impression qu'il va tenter de m'embrocher au niveau du thorax et ce avec fougue. Revenant aussitôt à la réalité, je me baisse esquivant le coup qui est donné comme dans ma courte "vision" et je le tranche au niveau de la cuisse droite sur presque toute sa longueur. Ainsi, il recule à son tour et nous tenons nos positions, près à répliquer.

Or, dès à présent quelque chose m'intrigue, quelle était cette "vision" si réaliste qui ma vraisemblablement sauvé la vie et permis par la même occasion de le blesser ?
Voilà un mystère bien particulier et il va falloir que je me renseigne là dessus car j'ai jamais été devin et c'est trop étrange pour être une coïncidence.