Le Néant fend les profondeurs, personne n'a besoin de s'occuper des voiles et du coup, le spectacle profite à tout le monde. Effectivement, nous sommes en route pour rejoindre l'île des Hommes-Poisson afin de rejoindre le Nouveau Monde. Bientôt cette escapade sur Paradise sera derrière nous et le retour aux choses sérieux s'annonce. Certains de mes hommes profitent de ce trajet si particulier pour dormir un peu plus. C'est vrai qu'à bord d'un bâtiment sous le pavillon noir les nuits sont en générales plutôt courtes. Du coup, ils en profitent et personne ne pourra le leur enlever. Aussi, pendant ce temps quelques tables sont montées sur le pont afin d'organiser un énième banquet. Petit à petit la viande arrive et l'alcool la suit de très près.
Les choppes s'entrechoquent et quelques chansons commencent à être entonnée par la quasi-totalité de l'équipage.

Un hymne à la piraterie se démarque des autres chants et nous le reprenons tous en cœur. Une bouteille de rhum à la main, je m'écarte un peu du groupe pour rejoindre notre timonier qui s'occupe de nous mener à bon port. Ce n'est autre qu'Odin, le petit dernier de notre famille. Alors que son prédécesseur s'est fait amputé d'un bras à la suite d'une attaque sur un navire de la Marine, il a bien fallu trouver quelqu'un susceptible de prendre sa place. Alors, m'asseyant juste aux cotés du Minks je regarde les flots que nous traversons. Devant nous se dresse de plus en plus clairement les fonds marins. De temps à autre, des immenses monstres marins passent juste à coté du Néant et faut avouer que c'est une belle vue. 

> Alors Odin, la vie chez les Flammes du Néant ça te satisfaits ? 

> Bien sûr Capitaine, j'ai toute la liberté que j'ai désiré jusqu'à présent ! Je vous remercierais jamais assez de m'avoir libéré de ces types ! 

> Mais non c'est normal mon ami !

Alors que nous fonçons toujours plus profondément dans les abysses, ceux qu'on pourrait nommer comme mes généraux se rassemblent autour de moi. 

> On est bientôt arrivé Odin ?

> Ouais Zabuza on arrive ! 

> Je te parlais pas à toi ! 

Un moment de silence s'installe au beau milieu de ces quelques répliques avant que la discussion ne reprenne de plus belle. 

> On y est quasiment !!

> Allez préparez vous, on va débarquer histoire de voir ce qu'il y a à faire sur cette île ! 

> Pfff ... elles sont pas top les femmes-poissons ... 

> Baston avec poisson ?! 

A cet instant tout le monde explose de rire. Comme à son habitude, Ordrix persiste avec ses envies de combat, un vrai fou il ne s'arrête jamais. En tout cas, le moral de mes hommes est au beau fixe et la bonne humeur est plus que présente. Toujours assis, je continue à boire dans ma bouteille quand Zuko décide d'assumer son rôle au sein de l'équipage pour mon plus grand plaisir. A mes cotés quasiment depuis mes débuts lorsque j'étais encore sur Est Blue, c'est mon plus vieil ami et c'est logiquement qu'il me seconde. C'est un parfait quartier-maître et il est respecté de tous.

> Oiiiiiii, les gars on arrive bientôt ! Préparez-vous à fouler le sol de l'île des Hommes-Poissons ! On s'arrêtera pas longtemps mais assez pour se promener un peu !

-- Ellipse --

 
Amarré sur l'île des Hommes-Poissons, je prend la route avec Ordrix et nous nous dirigeons ensemble vers le District des Hommes-Poisson. On en dit que c'est les quartiers les plus dangereux de l'île et c'est ce qui m'y attire bien évidemment. Pendant ce temps là, mes autres pirates sont répartis en petits groupes et beaucoup vont se trouver des petites tavernes, des prostituées mi-femme mi-poisson et faire d'autres folies aussi folkloriques. 
Déterminé, le troll et moi même découvrons une petite taverne dans une ruelle peu commode. Or, devant quelques hommes-poissons pas très nette traîne. Des cigarettes à la bouches et quelques cicatrices, ils font surement partis de ceux qui se font respecter par la violence dans les bas-fonds de ce quartier. Un petit sourire en coin se dessine sur mon visage tandis que je me promène toujours avec ma bouteille de rhum à la main. Il n'en reste plus qu'un tiers et c'est pour cela que j'ai hâte d'entrer pour m'en payer une autre. Or, alors que l'entrée se trouve à deux mètres de nous, les quatre loubards nous dévisagent et l'un d'eux prend la parole.

> Oh vous faites quoi ?! C'est mon quartier ici, donc tu payes comme tout le monde ! 
20 000 berrys et on en parle plus ! 

Alors que ces quelques amis semblent l'encourager, je décide de leur faire un peu peur. Ce ne sont que des petites frappes, y'a pas moyen que je me fatigue pour eux. 

> HONO !

Alors que je claque des doigts simplement, la cigarette de l'homme-poisson s'enflamme d'un coup sec lui brûlant un peu les lèvres. Il a cependant le temps de la jeter au sol et son regard envers moi devient très agressif. Cassant une bouteille de rhum qui traînait au sol, il essaie de me porter un coup avec le tesson de la bouteille. Or, mauvaise pioche pour lui, Ordrix le stop dans son élan en l'attrapant par la gorge. Puis, comme s'il ne pesait rien le troll le soulève en l'air. Serrant lentement son étreinte de plus en plus, mon pirate fait très forte impression aux emmerdeurs. 

> Alors on se calme ou on tue votre pote ?!
 
A cet instant, les sous-fifres se posent une multitude de questions et n'ont évidemment pas envie de voir mourir leur leader. D'ailleurs, chose qui me fait plaisir, il reprend du poil de la bête, en effet, il plante d'un coup sec son tesson de bouteille dans le bras d'Ordrix qui le lâche. Cependant, mon camarade n'en a pas terminé. Mis en colère par la blessure, il donne un coup de poing dans le ventre de son adversaire, puis lui met un uppercut d'un telle violence que son opposant en crache quelques dents. Du sang plein la bouche, le type se sent humilié ça se ressent à des dizaines de mètres à la ronde. 

> Espèce de ...

> Oh la ferme ! 
Casse toi avec tes potes avant que je m'énerve !

> Non mais ..


> Arrrrrrrrrrrrrrrgh !

Le crie d'Ordrix est tellement puissant qu'il suffit à faire déguerpir les trois hybrides à toute vitesse.

> Merci Ordrix ! 

Nous continuons notre chemin et entrons dans la taverne. En poussant violemment la porte avec mon poing, je m'assure une belle entrée. Les yeux se tournent dans notre direction et j'apprécie cela. Déjà quelques rumeurs à voix basses se font entendre et j'en suis très content. L'atmosphère à une saveur particulière et pour moi est synonyme de bonne journée.
 

 
L’entièreté de la salle fait maintenant un beau silence. Tous nous regardent, mais plus particulièrement Ordrix il faut bien le dire. En effet, le troll est une bête comme on en croise que sur le Nouveau Monde et encore même là-bas c'est très rare. En tout cas, il fait son effet auprès des soûlards. D'ailleurs, ceux-ci n'ont pas l'air commode, tous ayant des têtes moins accueillantes les uns que les autres. Il est clair qu'un quartier malfamé comme celui-ci ne rassemble pas les plus preux des hommes. C'est exactement le genre d'endroit où j'aime être, le genre d'endroit où la violence est omniprésente. Ici les hommes sont forts car ils doivent de battre constamment pour avoir le droit d'exister. Ils connaissent ce qu'est le goût du sang, le goût de la défaite aussi souvent. Ce sont des hommes qui n'ont besoin que d'une chose, sortir à l'air libre pour mener une vie de liberté. Voilà ce que je crois à propos d'eux. Il est très probable que je me trompe complètement à leur sujet, mais je ne vais pas me démonter pour autant. Je suis venu ici avec un seul réel objectif et non ça ne concerne pas ma bouteille de rhum presque vide. 
D'ailleurs, je la porte à mes lèvres et avale l'ultime gorgée puis balance le cadavre de la bouteille à l'extérieur. Celle-ci s'explose contre le mur adjacent dans un fracas significatif de bris de verre. 

Mes yeux parcourent la salle et partout des hommes taillés et qui peuvent éventuellement faire peur à certains hommes. Pourtant, assis au bar l'un d'eux est différent. C'est un type tout petit et complètement rose. Dans un endroit comme celui-ci il pourrait être sujet à des moqueries et des persécutions constante et pourtant, personne ne semble lui chercher des problèmes. De plus, un immense paquet mal emballé se trouve à ses cotés. D'ailleurs, il ne tarde pas à le défaire pour laisser apparaître une énorme ancre d'environ deux bons mètres. Cette arme colossale m'impressionne assez il faut le dire. Puis le fait que ce soit un type si petit qui la manie me laisse penser pleins de choses. 
Ensuite, le petit homme-poisson bizarre marche dans ma direction jusqu'à se poster devant moi et me pointer du doigt. Je le surplombe d'une trentaine de centimètre et je suis curieux de savoir pourquoi c'est le seul homme ici qui n'a pas les yeux rivés sur Ordrix. En tout cas, ce petit homme voit juste et c'est plutôt bien. J'ai l'impression que les choses vont devenir très intéressantes, surtout avec ce que je leur réserve à présent. Alors que le mec tout rose me pointe du doigt en me questionnant sur mon identité, je décide enfin de prendre la parole. 

> Je suis Bachara "Le Néant", capitaine des Flammes du néant !!
Je suis ici pour une raison très simple : je recrute !

Alors que des rumeurs parcourent la taverne, certains me regardent maintenant avec un autre œil. Ils ne fixent plus mon camarade mais moi à présent. Mon nom n'en fait frémir surement aucun, car se sont tous des hommes endurcit. Par contre, je crois bien comprendre qu'au vu de leur tête, ils ont entendu parler de moi jusqu'ici. Surement à cause de mon affrontement contre l'un des Schichibukaï, ou celui contre un Vice-Amiral de la Marine. Enfin, mes faits sont nombreux et ils ne sont pas prêt de s'arrêter en si bon chemin. 

> Je suis l'un des Commandants de flotte de l'Empereur Marco Zapata ! 
A tout ceux qui veulent rejoindre mon équipage afin de voguer sur les mers du monde entier vous pouvez vous lever. Mon p'tit gars t'es déjà debout donc c'est parfait, je considère que tu participes. 

Je laisse un petit instant de pause, histoire que chacun puisse choisir son camps comme il le faut. Ainsi, je remarque que l'appel de la mer ne trompe jamais, plusieurs hommes-poissons tous plus affreux les uns que les autres se lèvent. Ils doivent être environ 7 ou 8 pour le moment à s'être manifester et c'est bien assez. D'ailleurs, au final seul l'un d'eux pourra me rejoindre. Voilà ce qu'on appel un recrutement sélectif, un vrai recrutement de pirate. Or, comment réduire leur nombre aussi drastiquement si ce n'est en les faisant combattre. C'est ce qui nous caractérise, nous pirate, alors je veux voir ce qu'ils ont dans le ventre. C'est d'ailleurs pour ça que je reprend une nouvelle fois la parole. 

> Bien, c'est parfait y'a du monde ! 

Les choses sont simples, vous n'allez pas tous entrer dans mon équipage, mieux que ça, un seul d'entre vous rejoindra les Flammes du néant. 

Pour savoir qui aura l'unique place, vous allez donc vous battre ! Le vainqueur m'aura prouvé sa valeur ... nous partons dans peu de temps donc je vous conseil de faire ça plutôt rapidement dans la petite ruelle derrière la taverne, allez y et je vous rejoins !

Ayant terminé mon speech, je ne prête plus attention à ses hommes qui prennent donc la direction indiquée, mais je me concentre sur le barman. Effectivement je m'approche du comptoir et lui demande quatre bouteilles de rhum que je paye aussitôt. J'en garde une dans chaque main et Ordrix en fait de même. Ainsi fait, lui et moi rejoignons les combattants qui ont acceptés mes conditions de recrutement. Une fois passé la porte de sortie, je tourne ma tête vers la droite et les vois. Ils sont en rond, tous m'attendant pour commencer les hostilités. 

Alors que j'arrive près d'eux, l'atmosphère devient très lourd. Tout le monde se jauge, les uns et les autres sont d'ors et déjà prêt à se sauter à la gorge. Je m'assois donc sur une caisse qui traînait par là et ouvre la bouteille que j'ai dans ma main droite, posant l'autre à mes pieds. Puis, je porte la bouteille à ma bouche et c'est à cet instant précis que l'offensive est donnée. Tous se sautent dessus les uns les autres et se martèlent de coup de poings.

Un instant je me retourne vers Ordrix et celui-ci a déjà ouvert ses deux bouteilles qui porte à sa bouche en même temps. Ce colosse boit comme un puits sans fond ce qui est tout bonnement impressionnant. Puis, je prend mon escargophone et passe un appel. 

> Katcha ... Oi Zuko alors du neuf ?! 

> Les choses se passent bien, ont a ici 7 types qui se battent pour la place que je leur offre !

> Parfait donc, une fois qu'il n'en reste plus qu'un retourne immédiatement au navire, on va pas s'attarder ici inutilement !

> Ok capitaine !

Mon second raccroche et j'enchaîne immédiatement avec un deuxième appel. 

> Katcha ... Alors ça marche de votre coté ?! 

> Très bien capitaine, Odin et moi avons trouvé 14 types ... par contre pour beaucoup ils ont pas l'air très fort ...

> Regarde les combattre, si le vainqueur est trop faible les choses seront vite réglée pour lui, la vie en mer aura raison de lui rapidement !

> Ça marche ! Bon alors rendez-vous au navire une fois que je tiens le gagnant ?

> Ouais on va pas s'attarder ici ! 

> Parfait avec Odin on fait ça vite alors !  

 
Une nouvelle fois la communication est terminé et je me concentre de nouveau sur ceux qui se battent devant moi. Leur affrontements peut me donner beaucoup de surprise j'ai l'impression. 
 
 
 
 

 
Sans que je n'ai besoin de dire la moindre chose, les hommes-poissons très remonté engagent le combat. D'ailleurs, le gamin tout rose effectue une entrée particulière et qui annonce directement la couleur. J'ai l'impression que lui aussi c'est un havre de violence, petit mais surement tonique il n'est pas à négliger. Du coup, bien assis sur ma caisse en bois, je semble décontracté et pourtant je suis prêt à bien analyser les combats. Non pas que l'important est de participer à cette bataille, mais plutôt que je veux bien voir les capacités du vainqueur, et s'il mérite de nous rejoindre. 
Ainsi, je porte une nouvelle fois la bouteille à ma bouche et m'inonde le gosier de ce rhum de mauvaise qualité. Pendant ce temps, Ordrix lui se gnôle avec sa descente légendaire. 
Fixant les combattants, je me demande bien quelles sont les capacités de ceux-ci. L'un d'eux mesure déjà une dizaine de mètres, certains ont des particularités physiques comme des crocs, plusieurs bras et c'est ça qui va être intéressant. Les hommes-poissons sont attachés à leur liberté depuis les événements passés et à cause du commerce d'esclave, puis leur force est non-négligeable. Ils font des pirates parfait, taillé par la nature pour le combat. 
Enfin, j'espère ne pas me tromper avec ces types car ça m'embêterais de devoir abréger la vie du dernier survivant car il serait trop faible. 

D'ailleurs, les affrontements commencent et dans un espèce d'accord commun, tous se ruent sur le petit mec rose et son immense ancre. Celui-ci n'est cependant pas le moins du monde intimidé et j'ai même l'impression que ça le réjouit. Son sourire malsain, m'indique son amour pour le combat, une férocité accrue et aussi un petit quelque chose d'autre. C'est alors qu'il enchaîne les mouvements, frappe et cogne sur tout ce qui bouge, jusqu'à ce que ça ne bouge plus. Il use même du fameux karaté des hommes-poissons pour blesser ses semblables. 
Devant mon regard aiguisé, le jeune homme-poisson se déchaîne sur ses adversaires et fini par éclater l'avant dernier combattant. Ne reste en face de lui que le colosse d'une dizaine de mètres. Alors que je m'attend à un combat du tonnerre, le plus grand des deux semble apeuré et supplie le gamin de l'épargner. Aussitôt me prend un sentiment de dégoût pour ce type pourtant forgé pour la guerre. J'ai envie de l'étriper de mes mains mais c'est le petit gars bizarre qui s'en charge avec beaucoup d'efficacité.
Il ne laisse devant lui qu'un corps maculé de sang et sans vie, qu'il me jette dessus pour asseoir définitivement sa victoire. Or, c'est Ordrix qui bloque le corps mort et le repousse au sol à ma place. 

Autour de nous l'argent circule car évidemment les spectateurs ont fait plusieurs paris. Cependant, les cotes n'étaient pas du tout favorable au vainqueur et quelques rares chanceux se remplissent les poches avec un sourire jusqu'aux branchies. 

> Des courbettes ?! 
On s'en fout de ça ! 

Puis, écoutant le gamin déblatérer ses conneries et ses provocations, un petit sourire né sur mon visage comme d'habitude. L'adversité me fait toujours cet effet là, puis un homme courageux c'est ce qu'il y a de mieux, ça me donne foi en l'humanité dans un sens. 

> Espèce de con ... tutoie moi, tu es libre ! 
Tiens je vais te donner un avant-goût de ce que je sais faire ! 

A ces mots je place ma main droit devant moi, paume ouverte. C'est alors que des minuscules boules de feux se propagent un peu partout autour de l'homme-poisson. Elles sont semblables à des lucioles et aucunement ne paraissent agressive ou même initier un danger. Presque apaisantes, elles continuent de se propager petit à petit.

> Montre moi ! 

> HORATUBI HIDARUMA !!

A cet instant même, les boules s'enflamment et créaient une énorme déflagrations au niveau de ce merdeux de gamin rose. 
 
 
 
 
 

 
La déflagration de mon attaque provoquée, je ne peux pas voir dans un premier qu'est-il devenu à ce type bizarre. Pourtant, au vue de ce qu'il a pu me montrer en affrontant les autres hommes-poissons, je me doute bien qu'une technique si faible n'ai pas raison de lui. Ainsi, je me prépare déjà à répondre à l'un de ses assauts, mes jambes bien ancrées dans le sol et légèrement fléchies. 
De ce fait, dans cette position je peux parer à la plus part des éventualités d'une attaque frontale et de plus, je suis déjà prêt à user de mon fruit du démon. Il faut dire qu'avec le nombre de bataille et de combat que j'ai mené, j'ai eu le temps d'adopter des attitudes et des habitudes utiles. Mon corps s'en souvient, il a en mémoire chacun de mes combats comme par exemple celui avec l'un des Grand Corsaire. Ce type est d'ailleurs la cause des mes deux énormes cicatrices au niveau des tibias. 
Voyant que je divague un peu, je me secoue un peu pour me concentrer réellement sur la situation présente. Il n'y a eu que quelques secondes d'écoulées depuis l'explosion des mes boules de feux, et déjà je l'entend répondre. 

> Appro... 

Sans que je n'ai le temps de finir ma phrase, le petit homme se propulse devant moi à une vitesse folle. Sur son visage je ne peux que contempler l'immense sourire malsain très significatif. Ce type n'est pas comme les autres, c'est un acharné, un malade et à vrai dire c'est un profil qui m'intéresse. Aussi, il se bloque et avec une énorme force projette son immense ancre dans ma direction. Celle-ci encore crépitante du feu que j'ai lancée me vient dessus à toute vitesse. Je pourrais aisément la laisser me traverser et simplement me reconstruire pour ensuite le marteler de coup, mais ce n'est pas ce que j'ai de mieux à faire. Effectivement, j'imagine automatiquement ce que je vais faire et m'exécute aussitôt. 
Du coup, dans un premier temps je me baisse et me déporter sur la droite, laissant passer l'ancre à coté de moi, me rasant presque la peau. 
L'arme peu commune continue sa course rectiligne et fonce sur Ordrix qui lâche immédiatement sa bouteille d'alcool. Puis, il gonfle ses muscles pour tenter de bloquer l'attaque frontale. Le choc est terrible et repousse une grande masse d'air par la même occasion. Ses pieds creusent un sillon d'environ dix mètres dans le sol et finalement l'ancre s'arrête et tombe au sol. Les mains et le torse de mon pirate sont brûlées à blessées et pourtant, il ne dit rien. Récupérant simplement sa bouteille d'alcool pour s'enfiler une grande rasade. 

De mon coté, à peine l'arme passé à coté de moi, j'use de l'une de mes techniques pour réduire la distance.

> KUROO NOOOOOOO ROCKETTOOOOOO
 
J'enflamme à cet instant précis mes jambes qui me propulsent à très grande vitesse sur mon opposant, puis j'enduit mon bras droit entièrement du fluide combatif afin d'augmenter les dégâts causés. Puis, avec une certaine forme de rage je réduis considérablement la distance qui me sépare de lui, jusqu'à arriver à sa hauteur. C'est alors qu'avec force j'exécuter un lariat puissant, au niveau de son torse pour l'exploser contre les dizaines d'habitations qui se trouvent derrière lui. Avec un choc frontal d'une telle force, seul un véritable guerrier puissant pourrait survivre. Du coup, ce terrible coup agit comme une sorte de test d'entré pour cet homme-poisson qui souhaite rejoindre les Flammes du néant dans leur recherche de la liberté.
 
 
 
 

 
L'impact est terrible et par chance, mon opposant parvient à l'esquiver en partie. Pourtant, bien que limitant les dégâts, il se fait quand même propulser par mon bras recouvert de haki de l'armement. Un comme de l'acier, il ne trésaille pas à l'impact et du coup, le gamin est éjecté à une dizaine de mètre et traverse une bâtisse. Dans son sillage tout n'est que fracas et débris, ce qui est une petite satisfaction personnelle. 
Alors, un nuage de poussière se lève, masquant ce type et lui permettant peut-être de se remettre du choc. En tout cas, j'attend fermement son arrivée, bien que je réalise très bien qu'il ne sert à rien que je parte trop loin dans ce combat. Mon but est de le recruter et je sens que je commence à m'emporter. Autant je pense que lui n'est pas à fond, autant il faut que je face baisser la pression car c'est inutile. J'ai amplement trouvé l'homme qui me fallait et je pense qu'on va rapidement pouvoir se tirer de cette île. 
Soudain, dans le voile qui le masque, le petit homme rose gueule à tue-tête sa douleur et trahit sa position. Pourtant, ce n'est pas pour autant que je lui saute dessus, préférant qu'il vienne à moi. 
Aussi, mes yeux parcourant les alentours, je remarque aisément qu'il a lâché son imposante arme à l'impact et du coup, ça peut jouer en ma faveur. 

> Un vrai dingue ... j'adore ça ! 

Tout à coup, un énorme morceau de bois est projeté à travers la poussière et me vient dessus à toute vitesse. Surpris par l'attaque si spontanée et surtout par la taille du projectile, je n'ai pas le temps de vraiment réagir en conséquence. Du coup, jouant sur l'un de mes atouts majeurs dans ce combat, je laisse la masse de bois me traverser sans bouger d'un pouce. 
Cependant, ce n'est pas tout et je suis encore une fois prit de court par cet adversaire décidément plein de réserve. Effectivement, d'un seul coup il traverse la poussière à son tour comme un dératé et s'arrêtant à mes cotés, il m'envoie un coup de poing d'une puissance rare. Malheureusement pour lui, là encore je ne me casse pas la tête sous la pression et je laisse le coup me transpercer sans que ça ne m'affecte physiquement. 
Ainsi, jouant sur l'effet de surprise que j'obtiens sur l'homme-poisson, je lui attrape le bras au niveau du coude et prend un nouvel air sérieux. 

> T'es vraiment un malade mental toi, 
T'es puissant, tu recules devant rien, tu ne connais pas la peur ! 

Je laisse un petit blanc s'installer, enserrant toujours sur bras pour lui signifier de ne rien faire, tout en faisant un signe de la main à Ordrix pour qu'il vienne à mes cotés. 

> Tu es bien le plus puissant que j'ai rencontré ici et tu as gagné donc tu peux faire partie de mon équipage ... comment tu t'appelles d'ailleurs ?

Puis, je desserre mon étreinte pour finalement lui lâcher le bras et j'attrape de l'autre main, la bouteille que me tend le troll qui se trouve désormais à mes cotés. C'est alors que je la propose à mon nouveau nakama en devenir, histoire de sceller ce recrutement. 

> Veux-tu donc être libre comme personne ?! 

Ainsi, les choses sont dites et les jeux sont faits. Après cette incroyable démonstration de puissance tout à l'heure contre les autres participants de ce "tournoi" improvisé, ce jeune homme-poisson m'a démontré sa valeur dans ce combat contre moi-même. Cependant, là où il s'est fait avoir c'est qu'il ne connaissait pas ma nature, et donc, improvisé n'est pas chose aisé dans ce genre de cas. Surtout qu'il n'a peut-être jamais vu de Logia de sa vie, je ne sais absolument pas si c'est chose courante ici de voir des utilisateurs de fruit du démon. En tout cas, malgré tout il présente énormément de bonnes choses et en plus d'être un bon combattant je pense que c'est un homme comme sont les Flammes du néant. 

Pour conclure le tout, j'entrechoque ma bouteille d'alcool avec celle de mon nouveau nakama puis après, en bois de grandes gorgées, laissant même un peu de rhum me couler sur le menton. J'espère que de leurs cotés, mes autres hommes ont aussi trouvé de bons guerriers.
 
 
 
 
 
 

 
Ce petit homme-poisson est vraiment quelqu'un à part dans ce monde. Alors qu'il a participé à ces combats dont le but était d'intégrer mon équipage, j'ai plus l'impression que lui ne l'a fait uniquement que pour l'amour du combat. Voir pire, par amour de la violence et de choses plus malsaines les unes que les autres. Car oui, nous sommes là debout en trinquant, mais autour de nous il y a plusieurs corps inertes de ces défunts adversaires. Des gros bras qui pourraient terroriser la plus part des humains de la surface, dont il n'a fait qu'une bouchée. Cette folie qui le possède, cette rage qu'il a en lui voir ce sadisme aussi, tout cela donne un être chaotique.
Bon il faut bien avouer que je ne suis pas un exemple non plus et que je ne suis pas vraiment en mesure de juger un homme. J'ai commis des atrocités, j'ai tué, j'ai pillé et j'ai détruit mais j'ai fais tout cela car je suis libre. Je fais ce qu'il me chante, quand je le veux et où je le veux. C'est sûr ce genre de bases que j'ai bâtit mon équipage et tous ont pu intérioriser ces principes. Ainsi, mon équipage est craint par la Marine et les autorités des différents pays car nous sommes imprévisible. C'est là aussi notre force et ça augmente notre dangerosité. 
Effectivement, nous pouvons aller sur une île et ne pas faire de bruit, comme nous pouvons la mettre à feu et à sang pour une quelconque raison. Parce que oui, il nous faut quand même une raison, aussi futile soit elle pour qu'on agisse en conséquence. 

> Très bien Vindicare, 
Alors j'espère que tu es prêt à me voir plus puissant que toi pour toujours !!! 

Entrecoupant mes paroles de gorgées d'alcool, je rigole en même temps, signifiant bien que la pression est totalement retombée. 
La baston n'est plus d'actualité et c'est les prémices de la camaraderie qui s'initie là. 

> Bon, nous allons retourner au navire, il est temps pour nous d'affronter de nouveau le Shin Sekai !!

Alors, je m'écarte un peu de Vindicare pour m'asseoir sur la caisse et c'est là que je termine ma bouteille. D'un coup sec je la balance contre un mur, la brisant en mille morceaux et sors de ma poche un escargophone. 

> Bulubulu bulubul ... katcha T'es là Zuko ?! 

> Ouais capitaine, j'ai terminé le recrutement de mon coté, il me reste un Hommes-poissons !

> Très bien, bon alors rendez-vous au plus vite au navire ! 
On se tire de cette île, le Nouveau Monde nous attend !

> Très bien, alors à tout de suite ! 

Voilà qui est fait, sachant maintenant que Zuko a fait son boulot je n'ai plus qu'à appelé l'équipe de Zabuza et Odin pour savoir où ils en sont. 

Pendant ce temps, à coté de moi Ordrix s'est approché de Vindicare et boit avec lui. D'ailleurs, il s'essaye même à un dialogue avec l'homme-poisson. 

> Toi bien combattre ! 
Toi fort et aimer sang comme moi !

Puis, comme pour féliciter notre nouveau compagnon, il lui montre les brûlures qu'il a sur les mains à cause de l'attaque de tout à l'heure. A vrai dire, je pense qu'il faudra plusieurs jours au troll pour qu'il retrouve des mains en normal et qu'elles ne soient plus meurtrie. Seulement, sa force est une insensibilité à la douleur presque terrifiante et il applaudirait presque l'homme-poisson de lui avoir causé cette blessure. 

De mon coté, j'appel désormais l'autre groupe pour prendre des nouvelles. 

> Bulubulu .. katcha ... 

> Oi Capitaine, nous sommes déjà au Néant !! Vous en êtes où ?!

> On vient de terminer le recrutement, on arrive et Zuko aussi ! 
Avec Odin occupez vous de préparer le Néant afin qu'on puisse partir directement après avoir embarquer ! 

> Ce sera fait, à tout de suite !

-----Environ 30 minutes plus tard-----

Désormais, tout le monde est à bord du navire et celui-ci commence sa longue ascension vers la surface. Alors qu'Odin tient la barre et que les cuisiniers improvisés de l'équipage préparent à manger, tout le reste des Flammes du Néant sont rassemblés sur le pont. 

Ainsi, je me tiens aux cotés de nos 3 nouveaux nakamas, de fier hommes-poissons à la soif d'aventure. L'un d'eux est un homme-baleine aussi large que haut se présente sous le nom de Gregy. Très imposant, il n'en est pas moins quelqu'un de joyeux et d'assez fêtard, je crois qu'on a là un estomac sur patte à nourrir. Aussi, il y a Morika un homme-poulpe à 8 bras qui possède 4 sabres et 4 haches. Ce type est aussi impressionnant, surtout à cause de son armement et ça ne m'étonne pas que ce soit Zabuza qui l'ai recruté. 

Puis enfin, il y a Vindirace, l'homme-poisson que j'ai recruté, largement plus puissant que n'importe quel autre et pourtant qui ne paye pas de mine. 

> Voilà, Flammes du Néant nous accueillons ces trois nouveaux nakamas à bord du Néant. 

Chacun de nous est différent mais une chose nous unis tous, c'est la liberté ! 

Alors, voyageons et fracassons ceux qui veulent nous la prendre !!! 

S'en suit rapidement des rires et le rhum commence déjà à couler à flot, sans nul doute, ceci annonce un banquet et les festivités sur le Néant c'est une coutume. Nous allons boire jusqu'à ne plus tenir debout et le soleil de la surface nous réveillera, ou l'odeur d'un nouveau combat qui se profilerait à l'horizon.