“ Le Consulat De Vagrow ! „

W a l k i n g _ D e a d !

On retrouvait l’instructeur général de la marine au sein d’un vaisseau de guerre de la marine. En effet le navire avait rapidement atteint les mers du Shin Sekaï, la deuxième partie de Grande Line. L’horizon était à son beau fixe et absolument rien ne présageait une future altercation. Airakaz Marshall se trouvait sur la passerelle du navire, devant et songeur, les vagues martelaient avec fracas la coque du navire. Une berceuse violente qui avait eu le don plongé le marine dans les méandres de son passé, oui des vieux souvenirs plus ou moins douloureux. Mais il ne pouvait pas se permettre un moment de faiblesse. En ce moment la marine était à plaindre, le manque d’effectif permettait aux pirates de jouïr d’une trop grande liberté. Et puis être instructeur général de la marine n’était pas une chose aisée, il fallait penser à tout et également tout diriger sans fausses notes, un peu comme quand il était autrefois l’un des trois Amiraux de la marine. En effet, La moindre erreur de jugement pouvait être fatale pour les hommes qui étaient sous son commandement. Et puis la « Justice Divine » que Marshall voulait instaurer ne devait pas être entachée d’erreur et d’imperfection, il se devait d’être intraitable et vigilant à chaque instant.

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Tout autour de Marshall, les soldats de la marine s’occupaient principalement du bon entretien du navire, l’île sur laquelle il devait se rendre était maintenant proche et il fallait s’activer à préparer les vivres et autre broutilles du genre pour la mission. Cependant, quelque chose d’étrange avait interpellé la vigie du navire. Avec des jumelles depuis là haut sur le troisième mat, le marine venait de repérer une ombre imposante. En regardant plus minutieusement, la vigie pouvait apercevoir ensuite clairement une terre en vue, il devait s’agir de l’île en question sur laquelle Marshall avait été missionné avec un autre membre de la marine. Le contre-amiral Kondo Miyamoto, un ami de longue date. Au sein de la marine il avait une réputation de glandeur et de coureur de jupon et il n’avait que faire de la hiérarchie. Un vrai électron libre, mais pas que. Cet homme avait autrefois refusé une place de vice-amiral. Le connaissant, c’était sans doute pour ne pas avoir de trop grande responsabilité, il l’avait fait par flemme même. Il avait le don de s’attirer les foudres de la haute hiérarchie, mais jamais il n’avait été inquiété pour le moment au vu de sa force et de sa puissance impressionnante. En effet, il est un atout indéniable au sein de la marine.

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Kondo devait rejoindre Marshall directement sur l’île et l’y attendre afin de débuter la mission. Avant de débarquer sur l’île, le marine de l’état major voulait en savoir plus su sa mission. Il avait prit place sur le rebord de la rampe du navire afin de prendre connaissance de ses objectifs tout en lisant attentivement l’intitulé de la mission ainsi que l’histoire de cette île qui avait été gardé secrète par le gouvernement mondial. Selon ce rapport, il y a 20 ans de cela, l’île de « Vagrow » aurait été un consulat paisible, ou plutôt l’un des meilleurs consulats, symbole d’intégration et de réussite du gouvernement mondial au sein d’une île rattaché à cette dernière. Jusqu’à ce qu’une mystérieuse maladie frappa de toute part l’île et ses habitants. Elle aurait été appelé la « Grippe Noire » et cette même grippe se serait propagé de personne à personne tel une infection extrêmement virulente. Toujours selon ce rapport concis, des médecins de la brigade scientifique seraient intervenus pour tenter de stopper cette maladie virale. Très vite la situation devint incontrôlable et les scientifiques se contentèrent seulement de noter ce qu’ils avaient pu constater. A savoir des morsures de type animal mais aussi des cas d’hystérie violente aperçu sur pratiquement tous les sujets. Ceux qui ne résistaient pas à la morsure étaient généralement retrouvé mort sans aller au stade final de la maladie.

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Et le stade final du processus de la maladie était justement la chose la plus effrayante concernant cette grippe. Seulement quelques heures après avoir été mordus, les sujets semblaient se « transformer » en zombie. En lisant ce passage précis du rapport, Marshall leva les sourcils en se demandant si cette histoire était vraie ou non, pensant que les zombies n’étaient que de l’ordre du mythe et du folklore. Continuant sa lecture il pu également lire qu’un antidote, ou plus précisément un vaccin avait été conçut par les scientifiques du gouvernement mondial. Il aurait été laissé à l’abandon quelque part sur l’île même. L’équipe scientifique totalement dépassée par les cas trop nombreux de malade de la grippe noir n’avait pas pu organiser une vaste campagne de vaccination de la population étant donné que le danger était trop grand. Ils avaient abandonnés tout simplement les vaccins sur l’île en quittant précipitamment cette dernière étant donné que le gouvernement ordonna d’isoler l’île en détruisant le port et en interdisant tout moyen de communication. Exactement le même sort que le Royaume de Flevance en quelque sorte, sauf que cette maladie d’origine virale était particulièrement effrayante comparé à la maladie du saturnisme provoqué par le plomb blanc. C’est alors que Marshall vint enfin à lire le comment du pourquoi de sa mission.

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Sa mission cette fois-ci serait hardie, pour ne pas dire extrêmement hardie. Il devait retrouver sur l’île les fioles de vaccin abandonnées par les scientifiques et administrer ces dernières aux habitants contaminés afin d’annihiler la maladie et en quelque sorte de « dézombifier » la population pour la réintégrer et par la même occasion éliminer les créatures qui étaient porteur du génome virale de la grippe noire. L’objectif final était également de rattacher cette île une nouvelle fois dans le camp du gouvernement mondial et de la marine. C’était plutôt malin, puisque en effet les habitants une fois leur « humanité » retrouvé, ils ne pourraient être que redevable aux marines et se rallieraient sans se poser de question par gratitude envers eux. Bien, Marshall rangea le rapport qu’il plia pour la mettre ensuite dans la poche intérieur de sa veste en cuir. Lâchant un soupir symbole de son stress, il n’avait aucune idée de la manière dont il allait se débrouiller pour réussir une telle mission, et surtout réaliser un tel prodige avec seulement comme coéquipier Kondo. Pour le moment pas le temps de vraiment y réfléchir, le navire approchait de plus en plus de l’île. Marshall ordonna immédiatement de stopper tout. Il voulait garder le navire à bonne distance de l’île et ne pas risquer de contaminé l’équipage. Il allait continuer seul par la voie des airs en se transformant lui-même en un souffle de vent en utilisant les capacités de son logia du Kaze Kaze No Mi.

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Se mouvant dans l’air à la vitesse du vent, Marshall arriva enfin juste au dessus de l’île non loin des énormes falaises présentes en amont sur la surface. Marshall décida de reprendre sa forme humaine et se laissa jeter dans le vide, tandis que le ciel commençait à s’obscurcir petit à petit, le crépuscule était déjà tombé et il commençait déjà à disparaitre au fur et à mesure que le soleil se couchait. Se laissant planer au gré du vent pour arriver à hauteurs des falaises. Il tomba au sommet d’un des nombreux pics rocheux de la falaise et s’agrippa aux roches sèches et solides. Heureusement qu’il n’était pas un humain lambda dépourvu de pouvoir, car si il était tombé plus bas, il n’aurait jamais pu escalader autant de terrain sans avoir de matériel adéquate tel que des cordes et des mousquetons. Bref, il retira sa veste en cuir de sa main droite tout en se tenant de l’autre main au niveau d’une fente afin de pouvoir librement bouger. Il balança ensuite cette dernière jusqu’au sommet sur la terre ferme et commença doucement à escalader la paroi. A peine le début de cette mission que cette situation quelque peu délicate et impromptue avait eu le don de sérieusement agacer et énerver le combattant qui rechigner à la tâche tout en se plaignant dans sa barbe.

 « C’est ça quand on est trop confiant et pas assez prudent…ça m'apprendra, bordel ! »

Se disait-il tout en glissant durant l’escalade se rattrapant in extremis en s’agrippant de toutes ses forces à des prises présente au niveau de la roche. Après une bonne dizaine de minute, Marshall avait enfin atteint le sommet de la falaise pour enfin prendre pied sur la terre ferme. Il ramassa sa veste en cuir qu’il avait jeté précédemment pour la revêtir de nouveau. La nuit était maintenant totalement tombé et un froid glaciale s’installa sous un silence morbide qui immédiatement juste après fut brisé par un cri effrayant. Un cri qui créa l’effroi dans le cœur du marine qui s’était mit immédiatement en position de combat par réflexe tout en regardant tout autour de lui. Reprenant son sang froid, il ne voyait rien tout autour de lui, seulement une grande forêt. Les cris devaient venir d’un autre endroit proche de la position de Marshall.  Ce dernier hésita avant de s’engouffrer dans la masse boisé du fait que son instinct de guerrier lui dictait de ne surtout pas entrer dans ce bourbier. Malheureusement Marshall savait qu’il n’avait pas le choix et qu’il n’avait pas de temps à perdre. L’hésitation et le temps étaient un luxe qu’il ne pouvait pas se permettre. Sans attendre d’avantage, en claquant sur ses jointures comme pour se donner du courage et se préparer au pire à la suite de l’entente de ces cris le marine entra définitivement dans la forêt.

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S’introduisant dans cette masse verdâtre et marron, l’instructeur général de la marine se contenterait de suivre un sentier forestier au cœur de la sombre nuit. Il sentait soudainement à peine entré dans la forêt inhospitalière qu’il était suivit, qu’on le surveillait. Marshall sentait une peur irrésistible l’envahir, ce sentiment qui n’était nullement honteux mais utile à l’être humain pour le prévenir d’un danger imminent. Sur ses gardes, prêt à réagir au quart de tour, il déboucha sur une vaste clairière. La lune haute dans le ciel venait éclairer les lieux de son astre majestueux. S’avançant de plus en plus au cœur de la clairière, Marshall tomba nez à nez sur une scène atroce, voir irréelle. Les battements de son cœur se hâtaient dans les pénombres de sa poitrine qui s’était resserré en un instant. La chair de poule faisant dresser ses poils comme jamais auparavant, l’avait fait reculer de quelque pas. Un recule et un pas en arrière maladroit puisqu’au sol il brisa la tige d’une branche qui n’avait pas tardé à alerter l’assemblée morbide et occulte. A savoir une grande créature étrange pourvue de plusieurs tentacules tressés et tout autour les anciens habitants de l’île en état de zombification total. La créature au centre semblait se nourrir du sang et de la chair des zombies présents tout autour d’elle, ce qui ne manqua pas de faire déglutir Marshall, presque au bord du vomissement.

Sous une odeur pestilentielle qui régnait au sein de cette clairière, écarquillant les yeux, le haut gradé de la marine n’avait jamais rien vu de tel auparavant. Même les monstres dans les pires cauchemars de Marshall faisaient pale figure et n’étaient absolument rien à côté de cette horreur. Ou plutôt cette erreur de la nature monstrueuse et terrifiante qui ne manqua pas de remarquer la présence de Marshall. Immédiatement d’un cri surpuissant, la créature étrange ordonna aux zombies par ce hurlement sinistre de prendre en chasse Marshall. Et c’était sans attendre que les zombies ne se mirent non pas à marcher, mais bien à courir à grande vitesse. Immédiatement Marshall avait prit ses jambes à son cou pour fuir, et courir le plus vite possible pour sortir de cette forêt diabolique. Slalomant entre les nombreux arbres tordus et crochus tout en heurtant violemment certain d’entre eux, le guerrier de la marine pouvait enfin voir le bout du tunnel après une demi-heure de course effréné. Quittant la forêt toujours au pas de course il pouvait apercevoir un village, visiblement au premier coup d’œil abandonné et en ruine. Les zombies ne lâchaient rien, toujours à la poursuite de Marshall qui lui, était essoufflé et épuisé par cette longue course. N’en pouvait plus, il décida de se réfugier provisoirement dans l’une des nombreuses maisons présente sur les lieux.

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Une fois à l’intérieur de l’une d’elle, il bloqua l’accès de la porte en poussant les meubles tout ce qu’il pouvait trouver pour rendre difficile l’accès de la maison le temps que Marshall puisse réfléchir à une solution. Mais il ne trouvait rien et pendant ce temps les zombies en grand nombres semblaient dotées d’une force surhumaine et il ne fallut pas longtemps avant que la porte et les meubles soient détruits en un clin d’œil. Marshall prit la fuite de nouveau en passant à travers l’une des fenêtres de la maison en ruine pour se retrouver de nouveau à l’extérieur. Se relevant rapidement après avoir effectué une roulade rapide pour atterrir au sol, sous les débris de verre des carreaux de la fenêtre, il aperçu au loin un grand château. La nuit l’empêchait d’y voir plus clair et Marshall ne savait pas si cette structure immense était en bon état ou pas. Mais il n’avait plus le choix il allait devoir s’y rendre afin d’être en sécurité. Et de nouveau, la chasse à l’homme reprit, les zombies toujours aussi rapides poursuivraient avec plus de hargne Marshall qui arriva près des remparts de la structure à l’allure médiévale. Tout en accélérant le pas il se rendait compte qu’il n’avait aucun moyen d’accéder aux fortifications. Sous le coup de l’adrénaline, il aperçut un grand arbre qui surplombait de sa hauteur l’une des rempares du château.

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Marshall avait trouvé sa voie de sortie, il allait tout simplement escalader l’arbre et sauter depuis le sommet de ce dernier pour se retrouver à l’intérieur du château en sécurité, tel était le plan qu’il avait en tête. Et c’est ce qu’il allait faire. Avec une certaine agilité, le guerrier de la marine grimpa contre l’arbre en se cramponnant à l’écorce jusqu’au sommet. Les zombies étaient certes rapides, mais extrêmement maladroit et n’arrivaient pas à grimper comme Marshall pouvait le faire. Les zombies dans une frénésie folle se mettraient à marteler violemment le tronc afin de briser ce dernier pour faire tomber l’arbre. Marshall arriva au sommet et comme il l’avait convenu en son for intérieur il sauta depuis le sommet juste au moment ou l’arbre fut détruit à sa base par les zombies pour  finalement tomber lourdement au sol, écrasant par la même occasion la plupart d’entre eux. L’instructeur en chef de la marine avait atterrit brusquement contre le toit en tuile de l’une des tourelles du château.

Traversant le toit avec vigueur, Marshall tomba sur le sol d’une grande pièce. Sa carrure et son physique imposant lui avait permit de limiter les dégâts avec quelques bleus et quelques douleurs parsemés ici et là sur son corps du à la chute brutale. Dans la foulée et dans la torpeur, il n’avait absolument pas pensé à utiliser les capacités de son fruit du démon. Mais peu importe, Marshall s’était enfin tiré de cet enfer, nul doute que cette nuit macabre il s’en rappellerait toute sa vie. Se relevant tout en se débarrassant des tuiles siégeant sur son corps, il enleva la poussière en tapotant à plusieurs reprises ses vêtements tout en se relevant doucement. Non loin de lui en tournant la tête pour regarder par-dessus son épaule droite il aperçu une silhouette. Il s’agissait du contre-amiral de la marine Kondo Miyamoto, ce sabreur exceptionnel et vieil ami de l’instructeur général. Il était donc arrivé jusqu’ici avant Marshall, ce n’était pas étonnant, Kondo était un homme d’expérience. Marshall s’adressa alors à lui sur un ton amical :

 « Yo Kondo, ca faisait un bail ! Tu n’as pas changé, héhé, t’as toujours ce petit air du mec qui s’emmerde à mort, haha ! »



« En tout cas, je vois que t’es arrivé ici avant moi sur cette île de merde. Toi aussi t’es tombé sur ces créatures étranges ? Je ne sais pas toi, mais cette mission là, je la sens pas trop. T’en dis quoi de tout ce merdier ? A mon avis, faudrait peut être commencé à enquêter… »

En effet, Marshall et Kondo est ce qu’on pouvait appeler des amis porches. Du fait que par le passé ils avaient fait pratiquement toute leur classe ensemble, du moins jusqu’à ce que Kondo décide de se la couler douce et de ne pas trop se prendre la tête avec la montée de sa carrière. Ils avaient également fait pas mal de mission ensemble lorsque Marshall était encore au poste d’Amiral de la marine. Et de ce fait, une amitié sincère était née entre les deux hommes malgré leur caractère et leur personnalité diamétralement opposé. En effet s’être lié d’amitié avec un homme aussi glandeur et à la fois très charismatique tel que Kondo, était sans doute l’une des plus grandes prouesses sociales de Marshall. Les deux amis se retrouvaient enfin depuis longtemps, au cœur de cette nuit déchiré par les hurlements sauvages. Les zombies et les créatures qui les accompagnaient étaient furieux de ne pas avoir pu mettre la main sur Marshall et sur Kondo, de la viande fraîche inexploitée en somme. Mais pas de panique, impossible pour elle de traverser les fortifications de l’immense château. Enfin pour le moment….Comment allez se passer les retrouvailles entre ces deux là ? Et comment la mission allait être exécutée ? A suivre…

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Codage fait par Byby, pour Shinji et Ed. Ne pas recopier. Merci !

“ Le Consulat De Vagrow ! „

G a n d o u l f !

Les retrouvailles avaient été chaleureuses, et le contre-amiral de la marine n’avait pas tardé à plaisanter au sujet du retour surprise de Marshall suite à son coma et du fait qu’aux yeux du monde il était censé être mort. Marshall ne pu se retenir de rire au côté de son compagnon d’arme tout en lui tapotant l’épaule. Les deux hommes étaient maintenant bras dessus, bras dessous, ricanant, presque comme euphorique. Kondo n’avait pas changé d’un poil, il était resté toujours fidèle à lui-même. Et d’ailleurs il ne s’était pas privé de se plaindre de ce début de mission calamiteux. Il avait raison, cette mission était un véritable cadeau empoisonné et Marshall au fond de lui-même en avait déjà plus que marre de cette situation qui prenait une tournure foireuse. Mais peu importe, il fallait à tout prix régler ce problème. Après tout c’était le rôle de la marine de rendre la justice et d’être au service du peuple et de l’opprimé. Enfin en théorie. Suite à cela, le contre-amiral proposa de vive voix et sur un ton joyeux qu’après la fin de ce cauchemar, il fallait à tout prix célébrer ça avec de l’alcool, de la bouffe et surtout des femmes. Marshall continua de rire tout en acquiesçant de la tête, montrant qu’il était d’accord à cent pourcent. Ensuite son vieil ami n’hésita pas à réitérer son soutient pour le bon déroulement de cette mission.

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L’enquête pouvait donc enfin commencer de manière officielle suite aux joyeuses retrouvailles. Alors que Marshall s’occupait d’examiner les lieux, Kondo lui avait remarqué quelque chose. Le sabreur possédait un instinct hors du commun. Nul doute que son statut de bretteur lui conférait des qualités digne d’un combattant de haut niveau. Il avait le flair et l’expérience en plus d’avoir un talent et un potentiel énorme. Marshall se retourna au moment même ou Kondo lui demanda de le suivre. L’instructeur général de la marine s’exécuta sans broncher. Même si son grade dans la marine était supérieur à celui du sabreur, il avait une confiance aveugle envers ce dernier, le considérant même comme son égal et faisant fi de la hiérarchie. Pas seulement parce qu’il était son ami, mais surtout parce que Marshall savait que Kondo était un homme qui pouvait très vite monter les échelons au sein de la marine si il le voulait vraiment et si il n’était pas aussi flemmard et « je-m’en-foutisme ». Le marine de l’état major avait toujours pensé que Kondo aurait pu faire un très bon Amiral en chef. Et oui, sa confiance allait jusque là et il ne comptait pas mettre en doute l’analyse ni les paroles de son ami au cours de cette mission.

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Kondo avait donc ouvert la marche tandis que Marshall suivait le pas sans dire un mot, une certaine tension était palpable dans l’air. Une atmosphère malsaine pouvait être ressentit. Puis là, juste devant, une silhouette se tenait debout, de dos. Il s’agissait d’un zombie, il se retourna en sentant la présence des deux marines. Il était immobile et semblait errer telle une âme en peine. Il dégageait une odeur pestilentielle qui avait le don d’attirer les mouches tout en étant imbibé de sang et de vers ici et là parsemé sur la totalité de son corps meurtrie. Oui, pas de doute, une véritable mission de merde. Le zombie semblait déconnecté, il n’avait aucune hostilité envers les deux marines. Néanmoins Kondo ne s’était pas privé de poser la main sur ses sabres, prêt à combattre le cas échéant. Marshall avait fait de même en se rapprochant de Kondo pour arriver à sa hauteur tout en claquant les poings. A ce moment précis, au son du claquement des doigts de l’instructeur général, juste derrière eux, une horde de zombie venait de débarquer, une trentaine à tout casser. Tous sans exception se mirent à sprinter à toute allure. Marshall avait immédiatement levé son bras gauche et ouvert sa main pour débuter les hostilités tout en s’adressant à Kondo, l’air sérieux et concentré :

« Tu te souviens de cette attaque combiné qu’on avait l’habitude d’utiliser sur les champs de bataille ? C’est le moment de la réutiliser ! »

‘‘ Kaze …. ! ’’

En effet par le passé, Kondo et Marshall avait eu l’habitude de combiner leurs attaques sur les champs de bataille. La plus puissante parmi elle était le « Kaze Boom !! ». Une technique combinée qui mélangeait le « Kaze no jū » de Marshall qui consistait à utiliser sa main pour envoyer une véritable balle d'air comprimé qui avait la capacité de transpercer le corps d'un être humain, de la même manière qu'une arme à feu couplé à « L'art du vent » de Kondo qui avait la capacité d’envoyer des lames d’airs. Marshall envoya donc la balle d’air comprimé en direction du groupe de zombie, et le rôle de Kondo serait d’envoyer une lame d’air sur la balle d’air comprimé pour « l’éclater », de la même manière qu’on tirait une balle de pistolet sur une grenade en plein vol. Le contact de la lame d’air avec la balle d’air comprimé de Marshall ferait jaillir une véritable « explosion d’air » ou plutôt un « souffle d’air » qui avait la puissance de trancher et de détruire presque n’importe quoi sur une grande zone. Kondo n’avait plus ensuite qu’à finir le nom de la technique en criant le fameux « …Boom ».

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Une fois que l’attaque serait terminé, le groupe de zombie serait pulvérisé et déchiqueter en morceau, hors d’état nuire. Mais une partie de la structure s’effondrerait. De ce fait Marshall ouvra la marche au pas de course en faisant signe à Kondo de le suivre rapidement pour quitter cette zone de la structure. En avançant au pas de course pour s’enfoncer un peu plus dans le grand bâtiment. Marshall pu constater avec effroi les meubles renversés, les rideaux déchirés, les traces de sang devenues brunes avec le temps qui formaient des éclaboussures et des flaques un peu partout. Les portraits avaient été arrachés, des piles de paperasses recouvraient le sol, les machines à écrire avaient été sauvagement fracassées contre le sol, il y avait même des coquilles d'escargophones. Ils avaient été tués, et leur corps s'était décomposé. Autrement dit, le mal qui avait gagné le consulat de Vagrow ne datait pas d'hier. Marshall traversai les couloirs déserts suivit de près par son ami Kondo, tandis que les pièces chaotiques pouvaient témoigner des scènes de violences inouïes. C'est alors que Marshall entendu un bruit. C'était plus loin. Il continua la course tout en étant sur ses gardes, les poings serrés, tournant légèrement la tête pour faire signe à Kondo de se préparer au cas où. Il entra dans une pièce plus grande que les autres, dans laquelle les rangées interminables d'étagères étaient renversées. Il scrutait le lieu avec attention. C'était bel et bien ici qu’il avait repéré le bruit. Marshall s’écria alors de vive voix :

« Qui est là ? Sortez de là sale zombie qu’on en finisse ! »

« Hein !? Quoi ?! Vous n’êtes pas des zombies ? S’il vous plaît, ne me faites pas de mal ! Je suis un humain ! »

Quelqu’un avait répondu à l’appel de Marshall, ce qui avait surpris ce dernier, car il ne s’attendait pas à entendre une voix, mais plutôt des grognements sinistres. En effet, un vieillard plutôt costaud sortit de derrière une armoire de fer. Portant une casquette, il arborait des vêtements aux motifs colorés ainsi qu'une barbe et un ancien uniforme de soldat de la marine. Il était encore bien humain et ne semblait pas avoir été touché par la « Grippe Noire ». Mais par quel miracle avait-il réussit à survivre seul dans un endroit pareil ? Décidément cette mission allait de surprise en surprise et cette merde était encore loin d’être fini. C'était officiel. Le vieillard salua les deux marines avec le fameux salut du « garde à vous ». Il devait s’agir d’un ancien membre de la marine ou même du gouvernement mondial. Marshall le sondai de son regard, prêt à bondir pour la moindre entourloupe, car oui, il ne fallait jamais se fier aux apparences et il était plutôt louche. Et puis étrangement par ici il n’y avait pas un seul zombie, il n’y avait pas âme qui vive tout court d’ailleurs, hormis le vioque mystérieux.

« Je m'appelle Gandoulf et ça fait au moins 20 ans que je n'ai pas vu de visage amical… Je suis quelque peu désorienté et étonné de votre présence par ici. Comment vous avez fait pour arriver ici ? Il n'y aucune plage sur Vagrow, juste des falaises et des récifs… Quant à notre port il a été détruit. »

« Peu importe les détails concernant notre venue ici, nous sommes de la marine. Je m’appelle Marshall et mon compagnon d’arme se nomme Kondo. Qu'est-il arrivé à ce consulat ? Où sont les habitants ? Que signifient ces traces de combat ? »

« Je répondrai à toutes vos questions bien volontiers brave soldats de la marine. Mais en un lieu plus sûr … Nous ne sommes pas en sécurité, ici. La nuit est déjà tomber et je ne donne pas cher de notre peau. Rendons-nous chez moi, vous aurez un lit et de la nourriture. »

« Ok, mais au moindre faux pas… »

« Ne vous inquiétez pas, je n'ai rien à gagner en vous trompant…Cela fait tellement longtemps que j’attends de l’aide de la part de la marine et du gouvernement mondial. »


Marshall ensuite se rapprocha discrètement de Kondo pour lui chuchoter quelque chose dans l’oreille :

« Kondo, tu as un meilleur instinct que moi, si tu sens qu’il essaie de nous la faire à l’envers, n’hésite pas à le découper comme tu sais le faire… »

Ensuite Gandoulf incita les deux marines à le suivre et c'est ce qu’ils feraient. Finalement peu à peu, Marshall avait décelé une certaine détresse et une réelle inquiétude dans son regard. En quoi la nuit pouvait-elle se montrer si dangereuse ? Peu importait, les réponses viendraient en temps voulu, comme il l'avait dit juste avant. Nous quittâmes le bâtiment par un souterrain secret que Gandoulf semblait connaître par cœur. Le passage qu’il avait choisit d’emprunter avec les deux marines ne comportaient aucun zombie, ils étaient ailleurs dans d’autre passage des souterrains. Une fois l’immeuble quitté, ils passeraient vers le village central de l’île pour nous diriger vers le nord, en direction de plusieurs collines. Etrangement, il n’y avait pas un seul zombie, le vieil homme semblait avoir fait le ménage en exterminant ces derniers ? Ou alors cachait-il peut être autre chose ? Comment pourrait-il faire quoi que se soit vu son âge ? Bref, après un kilomètre de marche sous un silence morbide, le vieux incita les deux membres de la marine à accélérer le rythme en rappelant que la nuit n’était pas propice à errer dehors. Pourtant il n’y avait eu aucune menace jusqu’à maintenant sur le chemin depuis qu’ils avaient quitté l’immeuble. Un peu plus loin, nous arrivâmes devant un splendide château de style médiéval. La demeure était intacte et embellissait considérablement le paysage de Vagrow. Gandoulf pointa du doigt le lieu enchanteur et s’exclama :

« C'est là où j'habite. Là-dedans, nous n'aurons plus rien à craindre. Pressons le pas ! »

Il se faisait de plus en plus insistant alors que la lune était pleine et haute dans le ciel. Il ouvrit les grilles du portail, et emmena les deux hommes dans un petit cabanon de pierre. Etrangement, la porte principale de la bâtisse avait été emmurée. A l'intérieur du cabanon, il poussa un petit meuble situé au-dessus d'une trappe. Il l'ouvrit avec hâte, et invita les deux marines à entrer. Une fois que les deux hommes rentreraient, Gandoulf avait refermé derrière lui, il était très prévenant et prudent. Nous nous retrouvions dans les égouts du château. Un lieu sale et humide, qui empestait le camembert des pieds voir même d’ailleurs (sic). Après un parcours nauséabond d'une centaine de mètres, nous montâmes le long d'une échelle. Nouvelle trappe, celle-ci débouchait dans une sorte de remise, où plusieurs corbeilles de linges se trouvaient. Nous étions à l'intérieur du château. Gandoulf se saisit d'un cierge et nous guida à travers les couloirs somptueusement décorés jusqu'à la cuisine. Il nous proposa de manger du pain, de la viande, quelques légumes et du potage. Marshall était quelque peu méfiant et d’un signe de la tête il fit comprendre à Gandoulf qu’il devait manger en premier. Histoire de savoir si la bouffe était empoisonnée ou non. Voyant Gandoulf manger un peu de tout pour prouver que la nourriture n’avait aucun artifice ou piège mortel, Marshall se mit à table avec Gandoulf et invita Kondo d’un sourire pour l’inviter à faire pareil. L'appétit parlait, et Marshall retira sa veste pour la déposer sur le dos de la chaise et remarqua que toutes les fenêtres avaient été condamnées à l'instar de la porte principale. Le moment était venu de parler. L’enquête continuait son cours.

«  Vous vivez seul ? Vous êtes le seul survivant ici ? »

« Oui, je suis autonome. J'ai un grand potager, j'ai quelques cochons et un poulailler. Quant aux céréales, j'ai accès au stock du village, je ne manque donc de rien. Même au bout de 20 ans je n'ai même pas épuisé la moitié. Je suppose que vous vous posez une tonne de questions, n'est-ce pas ? Je vais tout vous raconter au sujet funeste de Vagrow.»

C'est alors qu'un hurlement inhumain déchira le silence. Marshall sursauta, son cœur s'accéléra sous le coup de l’adrénaline. Gandoulf se leva de table pour aller vérifier les barricades au niveau des fenêtres. Tandis que d'autres hurlements s'élevaient au dehors, Marshall s’écria de nouveau :

« Bordel ! C'était quoi ça !? »

« Je vais y venir dans mon récit. Ecoutez-bien. Je suis Gandoulf Babbo. Il y a 20 ans de cela, Vagrow était un consulat paisible, administré par une Jurade, autrement dit un conseil de trois membres du gouvernement. Le Chevalier des Lilas, un aristocrate éminent de Grand Line qui avait servi au CP5, le sergent Sidonis, un marine très réputé de North Blue, et moi-même, colonel de la marine depuis toujours. Cette île était considérée comme un lieu tout à fait paisible. Les habitants étaient satisfaits, la sécurité, le bon-vivre étaient garanti en échange d'une sécurité contre les pirates et les bandits. Comme vous l'avez constaté, la géologie-même de Vagrow est telle qu'il est impossible d'y accéder à moins d'escalader, ce qui serait folie étant donné la force des courants. Du moins à mon époque, je ne sais plus ce qu’il est en aujourd’hui. »



« Le seul moyen de poser pied sur Vagrow est le port. A l'époque, il y a 20 ans, il est était fort bien protégé par la Marine. Maintenant, il est détruit, et plus personne ne peut arrimer un navire sur la côte de l'île. Je salue votre exploit encore une fois, fier soldats de la marine. Bref. Un jour, il y a eu un malade. Le pauvre homme était mort d'une fièvre mystérieuse que nos médecins ne parvenaient pas à identifier. La femme du malheureux a fini par se suicider, car elle prétendait être tourmentée par l'esprit mort de son mari. Peu de temps après, plusieurs habitants sont venus se plaindre à la Jurade des hurlements poussés depuis le cimetière. Deux éléments sans aucun rapport à priori, mais en réalité, si. Nous l'avions compris que trop tard. La contagion de cette fièvre que nous avions nommé la « Grippe Noire », avait progressé et de nombreux villageois en moururent. Et en même temps que l'infection progressait, de nombreuses agressions étaient survenues. Les victimes avaient été mordues sauvagement par on ne savait quel animal, puis se volatilisaient quelques heures après ladite morsure, dans un état second d'hystérie. La nuit, tout le monde entendait des cris s'élevant des forêts et du cimetière. Des cris comme ceux que vous venez d'entendre. »

« Les zombies… »

« Hm…Le gouvernement a rapidement réagi et envoyé une équipe de scientifique pour identifier le problème et isoler le virus de la Grippe Noire. Mais rien n'y fit. Nous comptions nos morts et de plus en plus de cas de morsures suivis de disparitions se manifestaient. Nous ignorions à quoi nous avions affaire. Jusqu'à la première attaque. Une nuit, une horde de démon déferla sur Vagrow. Plusieurs de ces créatures avaient été identifiées par les citoyens. Il s'agissait des victimes de la grippe ou de morsures et qui avaient disparues. Des morts-vivants. Des zombies, comme on les nommait. Ces monstres cherchent à mordre quiconque se dresse devant eux pour les contaminer en les mordants. Le processus ne prenait qu'une poignée d'heures. Et de vivant on devenait alors un zombie. La première nuit, nous perdîmes la moitié du village. Le lendemain matin, beaucoup d'entre nous avaient contracté la grippe à cause de ces monstres. Le second soir fut le dernier. L'assaut fut massif, ces monstres avaient gagné. Les scientifiques avaient juste eu le temps de prévenir le QG le plus proche qui avait eu pour ordre de bombarder le port et d'isoler l'île du reste de North Blue. En deux jours, toute la population s'était changée en zombie. Sauf moi. J'avais réussi à me retrancher dans ce château imprenable. Et je survis depuis cette époque. »

« Quoi ? Depuis vingt ans vous vivez ici avec des zombies ? »

« Oui, c'est difficile à croire. Je ne sors que le jour pour chercher des provisions ou toute chose nécessaire, car ces créatures préfèrent se cacher dans la forêt, s'enterrer quelque part ou se dissimuler dans les ruines du village. Je n'ai jamais cherché à les débusquer, j'ai trop peur pour moi. Le gouvernement nous a lâchement abandonné et laissé à notre propre sort. »

« Et la grippe ? Qu’en est-il ? »

« Je ne l'ai pas contracté puisque je suis en contact avec personne. Ni humain, ni zombi. Je crois même qu'il existe un vaccin. Les scientifiques avaient réussi à créer une sorte de remède expérimental. J'ignore où il se trouve. Tout comme j'ignore l'origine de ce virus. S'il s'agit bien d'un virus. Voilà pourquoi vous entendez tout ce tintamarre au-dehors. Je vous conseille d'aller vous coucher. Demain vous m'aiderez à quitter ce caillou puisque vous êtes parvenu jusqu'ici tout seul. »

« Sûrement pas. »

« Hein ? »

« Kondo et moi-même somme venu ici pour sauver ce peuple. Nous ne partirons pas d’ici tant que nous n’aurons pas mit la main sur le vaccin. Nous devons vacciner les zombies pour qu’ils puissent reprendre leur forme initiale. Redevenir humain et vivant. »

« Je vois, il s’agit d’une mission qu’on vous a assignez alors. C’est un peu tard pour agir 20 ans après non ? Ce foutu gouvernement nous a lâchement abandonné. Pourquoi maintenant ? Hein, pourquoi ? »

« Je suis d’accord avec vous, si j’avais pris connaissance du cas de l’île de Vagrow plus tôt je serais venu il y a des années de cela déjà. Le gouvernement à caché cette information dans les archives gouvernementales afin de ne pas s’attirer les foudres des peuples et des autres royaumes. Ce qui a été fait concernant l’île de Vagrow est impardonnable, mais les choses sont en train de changer, je compte bien m’occuper personnellement de toute la crasse qui dirige en ce moment même la marine et le gouvernement mondial. Mais ceci est un autre problème, pour le moment nous devons partir à la recherche des vaccins et entamer un plan pour vacciner les zombies sans que l’on soit nous même contaminer. Vous avez une idée de leur localisation, le moindre indice peut nous être utile Gandoulf.»

« Attendez ! Je n’avais pas terminé ! Il y a plus grave que ces zombies. A votre avis pourquoi j'ai condamné tous les accès ???! Il n'est pas rare que les zombis pénètrent le domaine sans pour autant réussir à rentrer à l'intérieur-même du château ! Mais dernièrement les zombies ont crée un énorme trou dans l’aile ouest du château…Je faisais tout pour dissimuler ma présence le plus possible en m’isolant dans la salle la plus éloigné de l’aile ouest, mais c’est une question de temps maintenant avant qu’ils ne repèrent notre odeur. »

A peine venait-il de finir sa dernière phrase que des nouveaux hurlements se firent entendre, tous proches. C'était sûr, ils avaient passé les grilles et peut-être même le rempart. S'ils trouvaient ce trou dans l’aile ouest du château, c'en était fini du groupe des trois hommes, ils seraient isolés et piégés comme des rats. Un martèlement se fit entendre plusieurs mètres plus loin. Il se rapprochait. Gandoulf effrayé s’écria alors à l’attention de Kondo et Marshall :

« Malédiction ils sont déjà sur les toits ! Suivez-moi ! On va au bunker ! »

Gandoulf s'engouffra dans le couloir, et sans attendre, Marshall se lèverait de table, enfilerait sa veste à toute vitesse et fit signe à Kondo de suivre le mouvement pour se tirer de cet endroit. Les zombies avaient finit malheureusement par repéré les trois hommes grâce à un odorat surdéveloppé, si les morts avaient une forte odeur vis-à-vis des humains, il était fort à parié que c’était le cas également pour les zombies vis-à-vis des humains. En regardant en arrière, l’instructeur de la marine vérifiait bien que Kondo ai bien suivit le mouvement, ce qui était bel et bien le cas. Ils se mirent à courir tous les trois comme des dératés dans les méandres du château. Derrière eux et tout autour d’eux, des hurlements, des martèlements, des cris, et d'autres bruits tous aussi inhumains les uns que les autres. Ils étaient comme encerclés. Ou plutôt, ils étaient au-dessus d’eux, sur les toits de la structure médiévale. Ils avaient définitivement sentis et repéré la présence des trois humains. Ils étaient des proies de choix, leurs choses en quelque sorte. Le cœur de Marshall battait la chamade. C'était la deuxième fois de sa vie qu’il se sentait en danger du fait qu’il peur de se faire contaminer et de devenir lui-même par la suite un des leurs, un zombie. Tremblant, la menace était trop grande. La moindre morsure était synonyme de contamination. Puis, quelque chose de pire résonna autour des marines. Quelque chose de strident, qui faisait grincer les dents, qui inondaient le corps d'adrénaline. La peur puis de la stupeur est encore plus de peur. C’est alors que Gandoulf fit signe à Kondo et à Marshall d'arrêter de courir.

« Bon sang, Gandoulf, pourquoi on s’arrête ? Si ça continue comme ça ils vont nous rattraper ! »

« Taisez-vous et gardez votre calme soldat ! La voilà. Comme je le craignais, Elle s'est invitée elle aussi. Ce que j'ai oublié de vous dire, c'est que le virus, ne contamine pas seulement les humains. Suivant les espèces qu'il infecte, il mute. J'ignore combien d'animaux, d'oiseaux ou d'insectes ont été victimes de l'épidémie mais…et qui est sûr c'est qu'au moins un de ces spécimens non-humain a été contaminé. Nous l'avions appelé « la Mante Noire » en référence à son apparence insectoïde. Bien que je n'ai l'ai vue qu'une seule fois et qu'elle se manifeste rarement, je croyais qu'elle était morte depuis toutes ces années. Et dieu sait quelles autres bêtes ont été transformées par le virus. »

« C'est un insecte-zombie ? »

« De taille humaine. Plus rusé et plus fort qu'un être humain, je dirais de la même force que celle d’un homme-poisson. Si Elle met la main sur nous, elle pourrait nous infecter. Faisons moins de bruit ou… »

Pendant que le vieillard parlait, Marshall discernai une ombre se mouvoir là, juste là, sous les yeux des trois hommes, droit devant, à travers la pénombre du long couloir. La chose s'était approchée, et on pouvait clairement la distinguer. C'était donc cela, la « Mante Noire » ? Elle avançait avec précaution, et révélait son apparence complètement unique. Elle se déplaçait à quatre pattes, bien que sa morphologie lui permît de marcher sur ses deux pattes antérieures. Son corps était noir et luisant, ciselé, comme sculpté de formes de type organiques et mécaniques. De sorte qu'on aurait dit que cette carapace était tout à fait artificiel, mais il n'en était rien. Son dos était hérissé de sortes de gros tubes et de petites épines acérées. La mante était dotée d'une longue queue qui faisait au moins sa taille, dotée d'un dard tout à fait impressionnant. Une queue qui avait l'allure d'une colonne vertébrale osseuse d'ailleurs. Quant à sa tête, elle n'avait plus rien de la mante religieuse s'il s'agissait bien d'une mante religieuse. Son crâne était excessivement long, de forme phallique, brillante. Son visage n'existait pas, il s'agissait d'une énorme mâchoire de laquelle s'écoulait du mucus continuellement. La Mante Noire émettait un petit sifflement macabre et respirait silencieusement.

Marshall se figea sur place, en une demi-seconde, la chose s'élança dans la direction de Gandoulf pour tenter d’éliminer le plus faible du groupe. Marshall avait bondis aussitôt, presque instinctivement. Probablement son sang de guerrier intrépide qui faisait surface. Même si c'était instinctif, c'était voulu. Marshall voulait en découdre. Affronter ce monstre. Voir ce qu'il avait dans les tripes. Le choc fut extrêmement rude. Les deux corps s'entrechoquèrent et Marshall comprit alors à quel point la Mante Noire était un concentré de puissance à l'état pur. Et croyait le ou non, la bête avait de manière inconsciente recouvert entièrement son corps du « Haki de l’armement », chose à laquelle Marshall ne s’attendait absolument pas. Elle plaqua au sol l’instructeur général avec une force herculéenne. Cette créature surpassait largement la force des hommes poissons. Marshall avait recouvert son poing droit du haki de l’armement pour se dégageai en lui infligeant un coup de poing en pleine face. La créature recula en montrant ses crocs d'une blancheur éclatante, et piqua un sprint. Toujours entièrement recouvert du haki de l’armement la bête attrapa Marshall au passage, et fonça droit sur un des murs latéraux. Elle passa au travers en le réduisant en morceau, tout en se servant de mon corps comme un  « bouclier ». Le choc fut excessivement violent pour le marine de l’état major. Marshall se releva pour se mouvoir sous sa forme de logia du vent afin de rejoindre la position de Kondo. Il s’adressa à lui :

«Kondo, c’est mauvais. Cette chose est surpuissante, et elle est capable de se recouvrir du haki de l’armement. Elle semble le faire de manière inconsciente. On ne peut pas se permettre de l’affronter plus longtemps, si jamais ont la combat et qu’ont la blesse, il se peut que dans la bastonnade ont soit touchés par du sang ou par un quelconque fluide corporel de sa part…ce qui signifie qu’on serait susceptible d’être infecté par la « Grippe Noir » à notre tour. »



« J’ai un plan, j’ai besoin que tu occupe cette chose un petit moment le temps que j’emmène Gandoulf en lieu sûr dans ce bunker. Une fois que ca sera fait, je reviendrais ici pour venir te chercher et t’emmener à ton tour jusqu’au bunker. N’oublie pas, ne t’approche pas et ne blesse pas cette chose ou tu risquerais d’être infecté par son sang ou même sa salive qui sait, on ne connait rien de ce virus. Ne prend aucun risque, j’arrive dans quelques minutes ! Tiens bon, à toute de suite ! »

Une fois sa stratégie exposé, Marshall fit un signe de la main à Gandoulf de le suivre le temps de le mettre en lieu sur. Il fallait garder en vie Gandoulf, car il était susceptible d’aider les deux marines pour partir à la recherche du vaccin dans les ruines de l’île. Il en connaissait les moindres recoins, il était en quelque sorte une source d’information et une carte vivante de cet endroit. Pendant ce temps là, Kondo avait la difficile tâche d’empêcher la bête de poursuivre Marshall et Gandoulf et de la garder à distance sans la blesser, le temps de mettre le vieil homme en lieu sur, Kondo devait servir de diversion en quelque sorte. Une fois cela fait il reviendrait chercher Kondo pour quitter cet endroit et foncer tout droit dans le bunker pour être ainsi mit en sécurité. Les deux marines étaient largement capables de détruire cette chose, mais les chances de contamination durant le duel étaient proches de 100% et c’est ce qu’il fallait à tout prix éviter. Et dire que ce n’était seulement que le début de la mission…A suivre !

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Codage fait par Byby, pour Shinji et Ed. Ne pas recopier. Merci !

“ Le Consulat De Vagrow ! „

V a c c i n !

Marshall devait maintenant faire au plus vite pour emmener Gandoulf en lieu sûr, Kondo était certe très fort mais il n’allait pas tenir très longtemps dans ces conditions. Entre temps, d’innombrables zombies profiteraient de l’occasion pour tenter de mordre le vieillard et l’instructeur général. Sans attendre Marshall frappa aléatoirement dans le tas en déchiquetant, tranchant et réduisant en bouillie une dizaine de zombie à l’aide de lame de vent qu’il avait envoyé à l’aide de son fruit du diable. Ils étaient beaucoup trop nombreux et le marine haut gradé se retrouva très vite débordé. Ne pouvant faire face à ce surnombre d’ennemie dans un espace aussi restreint, il souleva le vieillard de sa main gauche pour le déposer ensuite sur son épaule afin de continuer la course pour tenter d’échapper à la horde. Gandoulf dans tous ses états indiqua le chemin à prendre tandis que Marshall se contenterait de suivre les indications de ce dernier en faisant bien attention à ne pas se heurter face à un des zombies présent dans le château. Ils suivraient tous les deux un long couloir qui menait vers l’extérieur du château, ou plus précisément vers la cour et les jardins du château, tout en restant dans l’immense habitacle à l’intérieur de l’édifice.

« Gamin continue toujours tout droit, le bunker n’est plus loin maintenant. Une fois qu’on sera à l’intérieur ces créatures ne pourront plus nous atteindre. Je suis désolé pour ton ami, il a fait preuve de courage mais à l’heure qu’il est la « Mante Noire » à du surement en finir avec lui. »

« Ta gueule vieux camembert. Ne sous-estime pas Kondo, il va s’en sortir c’est sur ! Et puis je vais aller le chercher juste après, tout va bien se passer ! Juste ferme là ! »

S’écria-t-il exaspéré par les paroles décourageantes du vieil homme. Après quelques minutes en suivant à la lettre les indications de Gandoulf, Marshall avait finit par atteindre le fameux bunker. Il déposa le vieil homme sur le sol et le fit entrer en prenant le soin de laisser la porte grande ouverte le temps que Marshall face le chemin inverse pour aller chercher Kondo, histoire qu’à leur arrivé les deux marines puissent entrer directement sans attendre que la porte s’ouvre. Une fois l’ex-colonel de la marine en lieu sûr, Marshall tourna les talons pour retourner sur ses pas et se diriger vers là ou il avait laissé Kondo. Afin d’être plus rapide et plus performant, le marine de l’état major se transforma en courant d’air pour défiler à la vitesse du vent à travers les couloirs et les différents salles qu’ils avaient traversés précédemment avec Gandoulf. Il avait retenu le chemin assez vite et il ne restait plus qu’à aller récupérer le contre-amiral. Défilant à plus de 115 km/h, l’instructeur général de la marine arriva finalement sur les lieux de la scène de combat. Kondo était dans une situation précaire et il était même blessé. Marshall se dissipa sous forme d’air tout autour de la « Mante Noire ». Kondo avait immédiatement repéré Marshall dès son arrivé sans doute grâce à son haki de l’observation. Et pour preuve il esquissa un sourire apparent sur son visage. S’il pouvait sourire c’est qu’il allait bien, Marshall était rassuré. Kondo eu l’intelligence la détermination de provoquer la bête en lui hurlant dessus à plein poumon. Grâce à cela Marshall eu le temps de se faufiler derrière lui discrètement sous forme d’air pour réapparaître soudainement et lui lancer un coup fatale et par surprise :

‘‘ Tatsumaki ! ’’

Marshall reprit sa forme initiale et réapparu derrière la créature en créant et en envoyant une tornade surpuissante directement sur son adversaire. La taille de la tornade était de taille moyenne et elle avait envoyé valser la créature très loin dans le ciel en orbite, provoquant  au passage d'énorme dégât qui avait mit fin également à sa vie. Suite à cela, Marshall avait prit ensuite Kondo par les bras et les épaules afin de l’aider à fuir étant donné qu’il était blessé. Et puis Marshall allait utiliser une nouvelle fois ses pouvoirs du fruit du démon pour aller plus vite et quitter cet endroit maudit en transformant ses deux jambes en petite tornade pour filer à la vitesse du vent tout en faisant attention à bien tenir Kondo dans la foulée pour ne pas qu’il tombe sous le coup de la poussée de vitesse. Après avoir traversé un long couloir extérieur, suivit de près par toute une horde de zombie affamé et déjanté, les deux hommes déboucheraient sur d’immense escalier qui descendait vers un sous-sol. Les zombies dans leur course folle ne purent s’empêcher de trébucher pour provoquer un brouhaha retentissant en s’écrasant l’un contre l’autre pour former un gros tas au beau milieu des escaliers, ils étaient maladroits. C’est alors que le marine déboucha enfin vers la dernière ligne droite toujours en soulevant Kondo pour ne pas perdre de temps. Il s’écria à son compagnon d’arme :

« C’est ça ! C’est là-bas, c’est la porte du bunker !! On y est ! »



« Ok cramponne-toi Kondo, ça va secouer ! »

Marshall exécuta un véritable plongeant jusqu’à la porte après avoir exécuté un saut magistrale pour rentrer enfin à l’intérieur du Bunker avec Kondo tandis que les zombies commençaient à se relever pour poursuivre la chasse à l’homme. Gandoulf à l’intérieur de la cachette fortifié aida Marshall et Kondo à se relever. On pouvait voir à ce moment même les mains et les bras des zombies se métamorphoser en une fraction de seconde afin d’augmenter l’allonge de leur membres pour tenter de saisir l’un des trois hommes à l’intérieur avant que la porte ne soit refermé.

« GAMIN FERME LA PORTE VITE !!! »

« ALLEZ-VOUS FAIRE FOUTRE ! ON VOUS A NIQUÉ !!!! »

S’écria Gandoulf à Marshall totalement effrayé à la vue de ces choses ignoble et dégoûtante. Marshall referma la porte immédiatement d’un geste vif et brutale en hurlant à perte d’haleine à l’attention des zombies, qu’en gros ils avaient gagné cette petite partie de chasse à l’homme, même si ces derniers n’avaient plus aucune jugeote. Si Marshall et Kondo avaient été en retard ne serait-ce que d’une petite seconde, nul doute qu’à cet instant, les zombies auraient atteint également cet endroit à l’intérieur du bunker. Gandoulf se rapprocha de l’entrée du bunker pour actionner un mécanisme spéciale qui verrouilla complètement la porte qui était elle-même faite en acier trempé renforcé doublé à du titane. On pouvait entendre les zombies tentaient de défoncer en vain la porte blindé du bunker tout en hurlant de manière toujours aussi effrayante et hystérique. Après cinq bonne minutes de tapage, plus aucun coup sur la porte, ni même plus aucun cri ne pouvait être descellé par l’ouïe. Les zombies avaient abandonnés et quitteraient le château pour rejoindre la «Bête Mère » au cœur de la forêt de l’île dans cette immense clairière. Quelque chose de sinistre, d’étrange et d’occulte se passait à présent au cœur de l’étendue boisé. La créature à tentacule tressé que Marshall avait vu au début en entrant sur l’île, était en faite pourvu d’une centaine de bras humains qui lui servait justement de tentacule. Et cette même créature immonde était en train littéralement d’absorber les autres zombies qui se trouvaient autour d’elle afin d’ingurgiter la masse organique pour fusionner et pour devenir sans doute plus forte.

Quelque chose de mauvais se préparait, le virus de la grippe noire avait muté à un tel niveau qu’il était devenu une forme de vie virale intelligente et indépendante. La nuit commençait à s’écouler doucement maintenant que le calme était revenu. Il était environ à peu près trois heures quinze du matin, il ne restait plus beaucoup de temps avant que l’aube ne fasse son apparition et que le jour se lève. A l’intérieur du bunker, Marshall lacha un long soupire de soulagement. Puis l’instructeur général de la marine prit place au niveau du sol, histoire de pouvoir se détendre un peu et déstresser après ces événements complètement fou et inattendu. Ils allaient devoir attendre à l’intérieur du bunker jusqu’au petit matin pour pouvoir sortir d’ici tranquillement étant donné que les zombies se cachaient la journée dans les grottes et les forêts tel de vrai vampire. A l’intérieur de la cachette souterraine, on pouvait apercevoir des étagères dans toute la pièce, il y avait de l’eau et toute sorte de nourriture sous forme de pâté, des boites de conserve et des mets séchés. Mais aussi un kit de soin. Toute la panoplie du bon survivaliste. A croire que celui qui avait conçu le bunker s’attendait à voir ce genre de catastrophe arriver sur l’île. Gandoulf s’était chargé de soigner les blessures superficiels de Kondo du à son combat contre la mante noire. Profitant du calme qui était enfin revenu et de l’intimité qu’offrait la petitesse des lieux, le marine de l’état major prit la parole :

 « Folle nuit hein, on a faillit y rester quoi…Bon, Gandoulf va falloir se bouger et trouver l’antidote abandonnée par les scientifiques du gouvernement le plus rapidement possible. Vaccin qui se trouve quelque part sur cette saloperie d’île. Ensuite il faudra vacciner la population, ou du moins ce qu’il en reste. Gandoulf si vous savez ou se trouve ce vaccin il faut me le dire immédiatement…Sinon je crois bien qu’il va falloir que je fouille la totalité de l’île, tous les matins pendant plusieurs jours et j’ai la flemme clairement. Puis j’ai pas envie de rester plus longtemps dans ce merdier. »

« Malheureusement je n’ai aucune idée, ni même aucun indice du lieu ou l’on pourrait trouver ce vaccin. Néanmoins je pense que le seul moyen de remettre la main sur ces foutus vaccins, c’est de fouiller les documents laissés par le gouvernement à la mairie. En tout cas, si vous voulez aider mon peuple alors moi Gandoulf, ex-colonel de la marine fier et puissant, je jure sur ma vie que je vous aiderais dans vos recherches. Je met mes pouvoirs à votre service ! »

 «Pfff...Tu ne nous serviras à rien, tu vas juste nous ralentir. Et puis de quelle puissance et de quel pouvoir tu parle franchement…un peu de sérieux ! »

« Garnement…A première vu j’ai l’air inoffensif n’est ce pas ? Ça ne se voit peut être pas mais je faisais partit jadis des meilleurs agents du gouvernement mondial au sein des fonctionnaires de troisième rang. On me surnommait « Le Survivaliste » du fait que je maîtrisais une technique ancestrale me permettant de revenir à mes quarante ans. »

  « Mytho ! »

« Je vais te montrer, tiens toi prêt, gamin ! »

Soudainement Gandoulf, ce vieillard faiblard fut entouré d’une surpuissante aura. Son niveau de « Saki » ou appelé aussi « aura meurtrière » venait soudainement d’exploser. Le bunker s’était même mit à trembler de toute part. L’instructeur général bouche bée, se releva et recula de quelque pas non loin d’où se tenait Kondo qui devait être aussi surpris que ce dernier. Il avait bel et bien caché son jeu jusqu’au bout. Ce dernier appuyait frénétiquement et rapidement sur de nombreux points vitaux secret de son corps et finit ensuite même par presser et pincer sur ses deux tétons pour exercer une torsion sur ses dernières avec vigueur et énergie pour finalement s’exclamer :

« Téton Fire : Haut Couteau De Canif Du Nanto De Fourure : Revitalisation !! »



« Tu vois petit, ce n’était pas une légende et je ne mentais pas. »

 « Incroyable…Tu maîtrise une technique ancestrale d’art martiale de rang S… »

« Héhé… »

  « ENFOIRÉ SI TU SAVAIS FAIRE CA, POURQUOI EST-CE QUE TU NE NOUS A PAS AIDE ALORS QU’ON A FAILLIT TOUS Y RESTER !!!!?? X_x »

« BAKA !!! Je ne peux pas abuser de cette technique, car elle réduit mon niveau de vie d’un an à chaque utilisation. »

  « MAIS POURQUOI TU NOUS LA MONTRE MAINTENANT ALORS ESPÈCE DE CON !? ANNULE ! ALLEZ !! »

« JE TE FERAIS DIRE QUE JE L’AI UTILISÉ POUR TE PROUVER QUE JE NE MENTAIS PAS BAKAYAROOOOO !!! »

Gandoulf annula immédiatement les effets de sa technique pour reprendre sa petite taille et son apparence de vieillard ridicule. C’était sur cette note finale que la nuit commençait à disparaître peu à peu pour laisser place au premier rayon du soleil. Contrairement à ce qu’avait fait croire ce vieillard rusé depuis le début, il n’était absolument pas faible, bien au contraire il maîtrisait une ancienne technique redoutable qui pourrait peut être aidé Kondo et Marshall dans cette mission de première importance. Bref, une fois que le matin se sera définitivement levé, les trois hommes pourraient enfin sortir librement du bunker sans se soucier de la présence des zombies. Du moins jusqu’à la prochaine nuit. Marshall entreprendrait les recherches le plus rapidement possible pour partir à la recherche de ce maudit vaccin qui devait traîner quelque part sur l’île.

♥♠★♣♦

Le lendemain, au petit matin les trois survivants de l’île quitteraient enfin les entrailles du Bunker pour se rendre à l’extérieur par le biais d’une échelle qui menait à une trappe. Une ouverture qui menait à un couloir, qui lui-même menait à des escaliers avec au bout une porte en acier. Une fois le petit chemin traversé et la porte ouverte, on pouvait enfin apercevoir la lumière du jour. Les yeux de Marshall lui piquaient immédiatement du fait qu’il était resté trop longtemps dans le noir. Gandoulf eut la même réaction, et se serait peut être pareil pour Kondo. Bref, une fois dehors, sous un soleil de plomb entouré d’un ciel bleuté et parfaitement dégagé. En effet Gandoulf précisa que le seul moyen de remettre la main sur ces foutus vaccins, était de fouiller les documents laissés par le gouvernement à la mairie. Pas bête, le vieillard malgré son âge avait encore de la matière grise en réserve. Sans attendre Gandoulf ouvra la marche afin se rendre jusqu’à la mairie, suivit de près par Marshall et Kondo. L’instructeur général de la marine qui espérait au plus profond de lui qu’un indice serait trouvé dans la paperasse gouvernementale. Traversant les nombreuses ruelles du village, ils avaient finis par atteindre la place centrale là ou se trouvait la mairie qui était partiellement en ruine, mais qui tenait tout de même debout malgré les dégâts et le temps. Les trois hommes s’engouffreraient dans l’entrée dénuée de porte puisqu’elle avait été brisée pour enfin se rendre à l’intérieur du grand hall. Contrairement à l’extérieur de la façade, l’intérieur lui n’avait subis aucun dégât majeur. Seulement quelques chaises et tables retournés et éparpillés un peu partout sur le sol du hall de la mairie.

♥♠★♣♦

Les trois hommes se dirigeraient ensuite vers la salle des archives, là ou tous les documents avaient été laissé par les agents du gouvernement. Une fouille intense commença dès lors. Gandoulf saisissait un grand carton remplit de feuille et commença à éplucher une par une chacune de celle-ci avec une grande concentration en lisant minutieusement. Marshall et Kondo feraient de même, mais malheureusement tout était codé, on ne pouvait rien y comprendre. Le vieillard justement agacé de ne rien pouvoir décrypter en avait même jeté son chapeau. Marshall soupira longuement, car si même un agent ayant travaillé anciennement au gouvernement n’y comprenait rien, alors comment ferait-il pour comprendre quoi que se soit. Le sang de Marshall ne fit qu’un tour avant qu’il ne balance violemment au sol l’un des cartions remplit de documents. Un geste qui avait immédiatement fait rouspéter Gandoulf d’ailleurs. Le temps passa et toujours rien, les recherches tombaient à l’eau jusqu’à ce que…Oui, enfin ! C’est alors, qu’après une heure de recherche intensif en fouillant cartons et étagères que le vieux Gandoulf tomba sur l’espoir ultime. Il tenait un long document enroulé sur lui-même à la manière des parchemins ou des grands posters qu’on pouvait accrocher au mur. Il déroula le tout et une carte de l’île y avait été dessinée dans les détails, avec des plans et le lieu de plusieurs cachettes plus ou moins importantes. Mais plus importants encore, le mot « vaccin » était clairement écrit sur cette carte dans la langue nordique et natale des habitants de l’île sous l’appellation « Solg ». Gandoulf déposa la carte sur une table et il s’écria :

« Mais c’est bien sûr !! Il est indiqué sur cette carte que le vaccin se trouve scellé sous la mairie. Il existe un grand complexe souterrain qui s’étale sur plusieurs kilomètres sous la mairie et selon ce qui est indiqué sur cette carte, il faut suivre la grosse flèche blanche qui mène juste en dessous des falaises de l’île, l’endroit ou se trouve les fioles de vaccin... »

 « Super, qu’est ce qu’on attend ? »

« Je n’ai pas finit. Il y a un hic, ce complexe souterrain à été justement abandonné par le gouvernement mondial du fait qu’il est totalement infesté de zombie de « première catégorie ». Des zombies qui n’ont pas eu le temps de muter suffisamment comme les autres zombies qui nous ont attaqués la nuit dernière. Contrairement à ceux qui nous ont attaqués, ils sont incapable de courir et sont d’une extrême lenteur mais reste extrêmement dangereux du fait que l’on peut quand même chopper le virus d’un simple contact de sang ou de salive avec la peau tout comme avec la mante noir. Alors que pour les zombies que nous avons affrontés précédemment, il est nécessaire d’être mordu pour chopper la maladie. On va devoir s’infiltrer dans les souterrains en évitant de combattre les zombies pour ne pas être infecté. Le pire dans tout ça c’est qu’on n’a même pas de combinaison pour se protéger. Si l’un de vous deux à un plan il est temps de faire des propositions. »

  « Putain…un simple contact de la peau avec du sang ou de la salive de zombie et c’est terminé… ? Ça va être extrêmement hard mais on n’a pas le choix. On va devoir se la jouer danseuse étoile et éviter toute cette merde du mieux qu’on pourra. Le principal, c’est que l’un de nous trois puisse chopper ces fioles de vaccin sans se faire toucher par du sang ou de la salive. Comme ça, même dans le pire des scénarios si l’un de nous est infecté par cette merde, il restera toujours l’un de nous trois qui pourra nous guérir de la contamination avec le vaccin. De toute façon, y a pas d’autre solution. Gandoulf indique nous le chemin…et vu que t’es le plus vieux et que tu as déjà eu toute la vie devant toi, sacrifie toi pour nous en crevant le premier héhé… »

« Qu’est ce que ta dis à la fin ? »

 « Non rien t’inquiète, laisse…heum…Je disais juste "vive les chips" »

« Ok c’est partit alors ! »

Sans attendre Gandoulf indiqua le chemin aux deux autres marines en sortant complètement de l’immeuble pour ensuite le contourner, pour finalement se diriger vers l’arrière de la façade de la marie, là ou se trouvait la trappe secrète menant dans les souterrains. Il était déjà dix heures trente du matin et le temps pressé. Ce combat contre la montre devait être pris au sérieux, au risque de voir les trois hommes ne pas passer la nuit. Nul doute que la totalité des zombies s’étaient concertés pour lancer l’assaut final ce soir dans le but d’en finir définitivement avec les trois non-infectés. Le compte à rebours macabre avait déjà commencé. Mettre la main sur le vaccin était la seule manière d’éradiquer la menace zombie et de redonner à cette île la normalité et la paix qui lui avait été enlevé il y des années de cela. Gandoulf ouvra la trappe et s’engouffra le premier vers des escaliers, suivit tout de suite après par Marshall qui lui emboîta le pas, puis après Kondo. Il fallait éviter tout combat avec les zombies au risque d’être infecté par un seul contact des pores de la peau. Si jamais ils étaient touchés par du sang ou même de la simple salive, tout serait terminé. L’entrée et l’escapade périlleuse dans le souterrain infecté pouvait enfin commencer, le but ultime : Mettre la main sur ce maudit vaccin avant le décompte, ou plutôt avant la tombé de la nuit. A suivre…

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Codage fait par Byby, pour Shinji et Ed. Ne pas recopier. Merci !

“ Le Consulat De Vagrow ! „

L' u l t i m e _ B o s s !

L a traversée sinistre au sein des souterrains lugubres ne présageaient vraiment rien de bon. Et comme le disait souvent son pote Kondo depuis le début de cette mission, c’était vraiment une île de merde, il fallait vraiment le vivre pour comprendre à quel point la situation était stressante et angoissante, même pour un haut gradé tel que Marshall. Le contre-amiral avait raison, il fallait trouver au plus vite le vaccin et se tirer de cet enfer sur terre. Marshall avait hâte de revoir les mûrs de Marine Ford, oui c’était à ce point là que se traduisait l’envie de quitter Vagrow. Continuant ainsi d’avancer dans le cœur de ces galeries répugnantes, c’est alors que des hurlements à vous en faire glacer le sang retentiraient avec aplomb. Selon la portée des cris, les créatures devaient être toutes proches. Marshall serra les poings, prêt à agir à tout instant au cas où si l’un de ces montres venait à atteindre leur position. Toujours en évoluant au sein de la structure souterraine, Kondo n’hésiterait pas à faire part de ses impressions. En effet il expliqua qu’il ressentait la présence des zombies, ils étaient très proches selon lui et que la configuration du terrain ne permettait pas de se mouvoir suffisamment pour se défendre d’une potentiel attaque ennemie. Il proposa donc de continuer encore quelques mètres de la même manière mais de prendre les devants en cas d’agression imminente.

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Marshall retrouvait bien là le Kondo qu’il connaissait depuis toujours, faisant preuve d’un sang froid et possédant un instinct hors norme, le genre d’atout non négligeable en mission et en combat. Gandoulf bien évidemment comme à son habitude avait fait preuve de son analysante chiante et ennuyante de vieillard sénile en disant clairement à Kondo qu’il n’y connaissait rien et qu’il se débrouillerait très bien en étant devant en ayant qu’à utiliser sa technique secrète. Marshall n’était absolument pas convaincu et Kondo était du même avis que l’instructeur général puisqu’il demanda au vieil homme de la fermer et que sa technique de transformation n’était pas du tout la meilleure chose à faire contre des zombies infectés. Marshall se contenta d’esquisser un sourire en voyant Kondo cloué le bec du vieux. Kondo avait mit fin à cette discussion sur un ton autoritaire tout en regardant Marshall, qui lui acquiesça de la tête pour lui faire comprendre qu’il était de son avis. Les trois hommes reprendraient donc la route au cœur de ce cauchemar plus vrai que nature. En continuant la traversée morbide, des zombies pouvaient être enfin aperçu, ils étaient d’une lenteur extrême et semblaient complètement à la ramasse voir même extrêmement affaiblie sans doute par l’humidité en grande partie mais aussi du fait que ces zombies n’avaient pas eu l’occasion de muter et d’évoluer.

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Les trois hommes se faufileraient à la fille indienne en faisant preuve de silence et de délicatesse pour attirer le moins possible l’attention des créatures. Continuant encore sur quelques mètres, cette fois-ci les trois hommes seraient confrontés à un véritable raz-de-marée de zombie. Les problèmes allaient commencés et Kondo ne tarda pas à prendre les devant en dégainant ses deux sabres pour tout découper devant lui en utilisant son « art de la bourrasque ». Les lames de vent viendraient tout trancher sur leur passage, libérant ainsi de nouveau le passage. Mais c’était loin d’être finit, en effet les zombies que le groupe avait devancé plutôt avait finit par se regrouper et arriver par l’arrière et une nouvelle vague de zombie était en train de se rassembler pour venir une fois vers l’avant. Le groupe des trois hommes seraient bientôt pris en sandwich. C’était très mauvais, la situation prenait une tournure qui allait compliquer les choses. Kondo invita ensuite Airakaz à utiliser ses pouvoirs pour faire le ménage tout en demandant à Gandoulf si des créatures plus évolués encore que la mante noire pouvaient faire leur apparition. Bonne question et au moment même ou Gandoulf s’apprêta à répondre à Kondo, la totalité de la structure souterraine se mit à vibrer et à trembler de toute part.

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La horde de zombie qui avait investit les lieux des deux extrémités du groupe des trois hommes s’étaient soudainement arrêté d’avancé, comme paralysé par les puissantes secousses. Puis les tremblements deviendraient de plus en plus intense, quelque chose d’étrange venait d’apparaître, pas dans les souterrains mais bien à la surface. La horde de zombie qui avait fait son entrée dans les souterrains en bloquant le groupe des trois hommes n’étaient pas là pour s’en prendre à eux physiquement, non. Ils étaient en faite des « éclaireurs » qui venaient indiquer la position exact des trois marines. Mais indiquer la position pour qui ou plutôt pour quoi ? La réponse serait très vite donnée, en effet des bruits de pas gargantuesque résonnaient dans toute l’île et c’est alors qu’un cataclysme surnaturel se déclencha. Soudainement un gigantesque pied s’enfonça brutalement dans la structure souterraine à l’endroit exact ou se trouvait Kondo, Gandoulf et Marshall. Le bout du pied devait faire facilement une dizaine de mètres, voir peut être plus. Cette partie de la structure souterraine avait été totalement écrasé et détruite par un monstre effrayant et titanesque.

La question de Kondo avait ironiquement trouvé sa réponse avec l’apparition de ce monstre effrayant. Et au moment ou l’immense créature retira son pied qui s’était enfoncé dans le sol, toute la structure souterraine touchée par l’impact se retourna sur elle-même en un seul coup par le soulèvement du mouvement du membre, pour être ramené totalement à la surface. Dans les décombres de la structure souterraine maintenant ramené à la surface, on pouvait y trouver le corps de Marshall, a moitié inconscient et qui dans son sommeil forcé avait échappé de peu à l’écrabouillement. Il était chanceux pour le coup. Est-ce que Kondo et Gandoulf s’en était sortit ? Espérons que oui. Ils avaient surement du s’en sortir. Quant à la horde de zombie qui avait servit de repérage pour l’immense bête, et bien elle avait été tout bonnement écrasé suite au coup de pied dévastateur de la créature sortit des enfers. Mais quel était cette chose qui était soudainement apparut ? Que s’était-il passé ? Est-ce que cette nuit serait la dernière pour les trois hommes ? Est-ce que les vaccins et la chambre forte avait été écrasé par le coup de pied du monstre ? Autant des questions qui n’auraient pas de réponse dans l’immédiat. Errant malgré lui au cœur des débris de l’ancienne structure souterraine, Marshall avait finit par reprendre conscience dans un lit d’acier, de plastique et de roche brisé. En effet le cri impressionnant et surpuissant de l’immense créature qui devait mesurer facilement dans les quarante voir même dans les cinquante mètres avait eu pour effet de réveiller l’instructeur général. Un réveil des plus douloureux pour lui.

« PUTAIN CA FAIT MAL !!! MAIS QU’EST-CE QUI SE PASSE ENCORE ??? MERDE !!! »



« GOUARGHHH !!! »

Avait-il dit, pour ensuite cracher un filet de sang tout en ouvrant difficilement peu à peu les yeux et en regardant tout autour de lui. Quel fut sa surprise quand il avait comprit qu’il était à la surface et non plus dans ce véritable labyrinthe souterrain. Une sorte de soulagement inexplicable qui l’avait envahit parce qu’il n’aimait pas du tout ces souterrains. Un soulagement qui n’allait pas durer très longtemps. En effet Marshall aperçut à plusieurs mètres de distance de lui, l’immense créature qui surplombait quasiment toute l’île. Ignorant la douleur et les courbatures l’instructeur général se releva en un sursaut, à la fois, surpris, effrayé et perdue, ne comprenant rien de ce qui s’était passé. Marshall ne voyait plus Kondo, ou était-il passé ? Tout autour de lui n’était rien d’autre qu’un vaste terrain vague maintenant. Marshall s‘accouda contre l’une des ruines de la structure pour s’y reposer et pour reprendre ses esprits suite au choc violent. Il essuya le sang sur son visage avec ses mains et dépoussiéra ses vêtements de la crasse qui s’était amassé sur lui dans la cohue générale tout en essayant d’observer ses blessures. Et elles étaient nombreuses, pour en pas dire très nombreuses mais assez superficielles, des coupures, bleus et ce genre de truc. Heureusement, Marshall n’était pas le seul à être sortit des décombres, un peu plus loin, Gandoulf en personne avait jaillit d’un seul coup d’un gigantesque tuyau brisé partiellement. Il dégageait une odeur pestilentielle, immédiatement Marshall se boucha le nez et le vieillard s’empressa de rejoindre Marshall pour s’entretenir avec lui :

« Par mes tétons sacrés ! Il a fallut que je tombe dans les canalisations qui était relié aux toilettes du château…Je suis plein de merde maintenant. »

« Gandoulf ! Tu as survécu vieille canaille. Comment t’as fait ? »

« J’ai eu le temps d’utiliser ma technique pour me dégager le plus possible avec Kondo. D’ailleurs ou est Kondo ? Bon sang…Quel bordel ! »

« Ne t’inquiète pas, Kondo est un dur à cuir, il va sûrement réapparaître comme nous. Mais c’est quoi cet énorme truc ? »

« C’est bien ce que je craignais…Le virus de la « Grippe Noire » est arrivé à pleine maturation de sa mutation. La créature dominante à « l’origine » de ce virus a du fusionné avec tous les zombies de l’île, y compris avec les créatures zombifiés. En fusionnant toutes les cellules humaines et animales, elle a absorbé l’ADN pour devenir cette chose…Et ce n’est peut être que le début de sa mutation, elle peut encore se transformer en quelque chose d’encore plus puissant ! »

« Putain, il ne manquait plus que ça…Je préférais encore me battre contre des hordes de zombies plutôt que contre ce « Kaiju » improvisé. Et puis…le vaccin ? Est-ce que c’est foutu ? »

« J’en sais rien…Peut être qu’on peut encore le trouver dans les décombres. »

« Tu plaisantes là ? Ca va être trop long et avec ce truc dans nos pattes, c’est fichu… »

« On est dans une merde noire, et moi le premier c’est le cas de le dire, j’ai du caca jusqu’au cou…On à pas le choix Marshall, il faut retrouver ce maudit vaccin dans les décombres ! »

« Plus facile à dire qu’à faire, j’en ai ras le cul de cette mission... »

Alors que la discussion entre les deux hommes se déroulait, l’immense créature entama une nouvelle fois sa marche en percutant violemment quelque bâtiment ici et là. A chaque pas que cette dernière faisait, c’était toute l’île qui tremblait. Un peu plus loin à quelques mètres d’ici, Marshall distingua enfin la silhouette de Kondo derrière un mur de poussière qui s’était soulevé suite à la destruction d’une partie de la structure souterraine. Marshall esquissa un sourire montrant qu’il était rassuré, Kondo avait survécu. L’instructeur général se précipita vers lui afin de voir s’il allait bien. A première vue il n’avait pas de grave blessure, il avait sans doute pu mieux réchapper de l’effondrement grâce à son haki de l’observation. Mais pas le temps de discuter, non pas même le temps d’échanger quelques mots avec son compagnon d’arme Kondo. L’immense créature était en train de se rapprocher lentement mais sûrement des trois hommes. Sa taille gigantesque et son immense poids faisait qu’elle se déplaçait de manière très lente. Sur son passage elle détruisait tout et n’épargnait rien sur sa trajectoire.

Marshall était bouche bée quant à la puissance de cette chose. Kondo devait sûrement l’être aussi. Cette créature mutante zombie géante était le vrai danger ici et maintenant en ce début de nuit apocalyptique. Le chaos régnait et la nuit ne faisait que de commencer pour le plus grand malheur et le plus grand désespoir des trois hommes. L’union était la seule solution, mais pas que, car dans la zone dans les décombres à la surface, les fioles de vaccins devait surement se trouver loger quelque part. La question était de savoir si elles avaient été brisés ou pas. Que fallait-il faire maintenant ? L’instructeur général n’avait absolument aucune idée, ni aucune stratégie à adopter pour le coup. Cependant Gandoulf lui était un vieux de la vieille, il en avait vu des vertes et des pas mûres et il avait beaucoup plus d’expérience que Marshall dans les situations périlleuses puisqu’il avait vécu ici 20 ans seul, au milieu de ces zombies. Celui se rapprocha d’ailleurs des deux marines tout s’en étant transformé grâce à sa technique mystérieuse qui lui permettait de rajeunir de quelques années. Mais ce n’était pas tout,  car en effet Gandoulf intensifia son « aura » pour libérer une impressionnante puissance. Dans une position martiale, il avait effectué avec ses mains une sorte de mouvement ninja tout en récitant des mots incompréhensibles, ou appelé plus précisément un « Kuji-no-In ». Sans doute une technique qui trouvait son origine à Wa No Kuni.

« Marshall, Kondo, écoutez moi attentivement. On ne peut pas vaincre cette chose avec les coups, notre seul moyen d’y arriver et d’insérer directement le sérum dans le cœur de cette créature. »



« Je vais nous faire gagner du temps en créant un fossé entre cette bête et nous, pendant que toi Kondo tu l’attaqueras à distance de toute ses forces avec ton « art de la bourrasque » ! Il faut à tout prix faire reculer ce monstre pour ne pas qu’il piétine cette zone. Pendant ce temps là, toi Marshall, tu vas partir à la recherche du vaccin en fouillant dans les décombres, cherche partout ! Tu es le vent et tu es donc plus rapide que nous pour inspecter la zone. C’est notre dernier espoir dépêche toi pendant qu’on ralentit l’avancée de cette chose ! »

Marshall acquiesça de la tête pour dire qu’il était ok de mettre en œuvre ce plan. Il était même très impressionné par la réactivité du vieil homme. Le Kuji-no-In est la parfaite représentation pratique du triple Mystère (Sanmitsu) enseigné par le bouddhisme Shingon et le Shugendo. En effet, lors de cette technique spirituelle, le pratiquant met en action Kannen (Mandala, la pensée), Shingon (Mantra, le son) et Shuin (Mudrâ, le geste), acquière et se met ainsi en harmonie avec certaines qualités de divinités bouddhiques. Par cette méthode, Gandoulf allait pouvoir concentrer la totalité de sa puissance pour ensuite la déchaîner en un seul coup. Marshall sans attendre partirait à la recherche du vaccin en fouillant les ruines de la structure, en retournant les débris et les décombres avec énergie et fougue et en essayant de faire le plus vite possible car il savait que le temps lui était compté. Plus loin la créature arriva presque à hauteur de Gandoulf pour attaquer. Le vieil homme avait attendu le dernier moment pour enfin déchaîner la puissance de son attaque après avoir atteint un niveau de concentration extrême. La préparation terminé, Gandoulf délia ses mains pour presser ses deux tétons pour ensuite lever son poing gauche et le rabattra violemment au niveau du sol juste devant en frappant de toutes ses forces. Il venait d’utiliser l’attaque la plus puissante qu’il possédait, une technique légendaire réputé dans le monde martial pour sa puissance destructrice et son niveau de dangerosité qui selon le potentiel de l’artiste martial pouvait dépasser parfois l’imagination :

« Téton Fire : Arcane Des Tétons Durcis Qui Pointent ! »

D’un coup de poing surpuissant qui martèlerait le sol, Gandoulf avait créé un gigantesque cratère, ou plutôt un énorme fossé d’un kilomètre de largeur, de profondeur et de longueur qui le séparerait de la bête qui se stoppa net en voyant l’obstacle artificiel crée à l’instant. La créature prise de colère s’était mise à grogner et à manifester son mécontentement en se fracassant la tête contre le sol. Le « Fléau » était devenu enragé car cette fois-ci, elle ne pouvait plus se mouvoir directement en ligne droite pour chasser ses proies. Elle allait devoir contourner le fossé d’un kilomètre pour pouvoir dévorer les trois hommes. C’était maintenant au tour de Kondo, il aurait la difficile tâche de ralentir l’avancée de la bête en la bombardant de lame de vent pour la ralentir au maximum. Immédiatement Gandoulf en profiterait pour aider Marshall dans ses recherches. Et pour le moment rien, pas une seule trace du vaccin. Il fallait faire vite, la créature était instable et qui sait ce qu’elle pourrait tenter à l’avenir et puis Kondo n’était pas un Dieu, il ne tiendrait pas très longtemps pour la maintenir à distance. Marshall rageait il ne trouvait rien, à la vitesse du vent, il fouillait, il arrachait, il jetait à un tel point que ses mains était en sang tellement il le faisait avec frénésie.

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Gandoulf commençait à perdre patience et à désespérer, lui non plus il ne trouvait rien. L’instructeur général pensait que c’était la fin, il pensait que les fioles de vaccin ne seraient jamais retrouvées et qu’elles avaient du être détruite dans ce désordre chaotique et apocalyptique. Perdant son sang froid et ses nerfs mis à rude épreuve, Marshall donna des petits coups de pied dans une pile composé de tas de ferraille en désordre, empilé les unes sur les autres pour se défaire de sa frustration et se défouler. En donnant ses coups de pieds, une étrange sphère métallique et solide avait jaillit des décombres. Marshall fronça les sourcils et saisirait de ses mains cette même boule de métal. Un étrange bouton rouge figurait au sommet de l’objet. Par pure curiosité, Marshall appuya sur ce même bouton et surprise… En effet, suite à la pression exercée sur le bouton rouge, cinq fioles de cinq cent millilitre remplis du liquide précieux tant convoité jaillirent de la sphère métallique. A cet instant les yeux de Marshall laissèrent échapper une lueur qui portait le nom de « l’espoir ». Gandoulf avait aperçu la scène et se rua immédiatement en direction de Marshall en ayant compris qu’il s’agissait du vaccin pour ensuite exposer son plan sans attendre.

« Oh putain…j’y crois pas… »

« C’est un miracle ! Dieu existe ! Écoute-moi attentivement Marshall ! Kondo est en train de maintenir  cette saloperie à distance actuellement, profites-en pour t’envoler jusqu’à elle et lui enfoncer les fioles de vaccin dans la gueule ca devrait suffire pour l’anéantir et pour neutraliser le virus. »

« Parfait, ça me va ! »

« Bonne chance ! »

Un plan que Marshall approuva. Alors qu’il s’apprêta à s’envoler dans les airs à l’aide de son fruit du démon, la bête s’arrêta soudainement, elle hurla de toute ses forces et était rentrée en état de transe, sans doute à cause des lames de vent que Kondo devait lui envoyer dans la gueule pour la maintenir à distance comme suggéré par le plan de Gandoulf plus tôt. La créature recula vers l’arrière de plusieurs pas lourd et assourdissant tout en se tenant la tête, quelque chose était en train de se passer. Une chose que Gandoulf avait déjà envisagée précédemment. En effet la créature était encore en train de muter une nouvelle fois. Sans doute la dernière fois au vu des cris qu’elle lâchait. Elle semblait souffrir atrocement et quelque chose était en train de bouger à l’intérieur même de son énorme corps. Le monstre avait finit par s’effondrer au sol, était-ce à cause des lames de vent envoyé par Kondo ? Oui et non, les lames de vent envoyé par Kondo avait poussé la créature à se métamorphoser sûrement par instinct de survie et avait donc évolué pour devenir encore plus puissante. Un immense mur de poussière se souleva, une fumée épaisse recouvrait maintenant totalement la bête, on ne la voyait même plus dans cet amas de poussière. Après une ou deux minutes, plus rien, le silence totale, un silence morbide et inquiétant. Puis soudain sortant du brouillard poussiéreux, un nouveau monstre surgit, plus fort, plus puissant, plus grand et encore plus féroce que la précédente. Elle avait atteint son dernier stade de mutation et elle était gigantesque.

L’ultime transformation de la mutation du virus après avoir ingurgité la totalité des zombies et des montres de l’île, là voilà, cette bête était devenue un véritable mille-pattes géant encore plus grand que sa précédente transformation, en longueur elle faisait tout simplement toute la taille de la moitié de l’île, c’était tout bonnement incroyable, du jamais vu. Elle avait gagné en rapidité et en aérodynamisme, sa lenteur n’était plus qu’un lointain passé. Marshall en était resté silencieux, bouche bée et même effrayé, c’était bien la première fois qu’il avait réellement peur de mourir, c’était dire à quel point la situation était dramatique. Il avait toujours en mains les fioles de vaccin, il fallait à tout prix qu’il préserve ceux-ci. C’était peut être leur dernière chance de s’en sortir vivant. Gandoulf lui se laissa tomber au sol comme désespéré, pensant qu’il allait mourir et que tout était finit. Kondo devait être aussi abasourdi que les deux autres par la situation. Que fallait-il faire maintenant ? La combattre et lui injecter le vaccin dans un moment de faiblesse ? Mais comment combattre une telle chose ? Il fallait trouver un plan d’attaque le plus rapidement possible avant que la créature ne passe à l’attaque. Cette dernière comptait bien faire des trois hommes son premier dîner du soir. A suivre…

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Codage fait par Byby, pour Shinji et Ed. Ne pas recopier. Merci !

“ Le Consulat De Vagrow ! „

M i s s i o n _ A c c o m p l i e !

C’était l’apocalypse avant l’heure sur Vagrow. L’île tremblait de toute part, chaque tremblement sur chaque parcelle de cette terre devenait insoutenable, un véritable enfer. Kondo jusqu’à maintenant avait fait de son mieux tout comme Gandoulf qui avait pris les choses en main dans la stratégie à adopter contre ce monstre. Hélas, cette nouvelle métamorphose ultime allait définitivement clore les chances des trois hommes. Fixant la bête béatement, Marshall pensait que tout était finit. Il avait laissé son esprit errer pendant quelques secondes tellement la situation était stupéfiante dans l’horreur et l’absurde. Jusqu’à ce que Kondo prenne la parole pour le sortir de son état d’errance. Le sabreur de talent proposa de faire appel au navire de guerre pour préparer le départ en direction de Marine Ford, peu importe le résultat de cette mission. Précisant même l’idée d’un buster call improvisé. En effet la puissance de feu plusieurs navires de guerre de la marine viendrait à bout du monstre, mais le temps que les navires fassent le déplacement depuis Marine Ford jusqu’ici était beaucoup trop long. En temps normal c’était sans aucun doute la meilleure stratégie à adopter, mais le timing était très mauvais, pour ne pas dire inexistant. Et pourtant Kondo n’hésita pas un seul instant à se diriger vers l’immense créature.

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Cependant il fut stoppé par Gandoulf, lui demandant de revenir avec sagesse, ce que le contre-amiral refusa fougueusement pour ensuite continuer sa course avec panache vers la créature cauchemardesque. Marshall serra les poings, laissant faire Kondo, lui faisant confiance tout en tentant de trouver une solution à ce problème de taille. Il avait beau réfléchir, il ne voyait aucune alternative face à cette situation mise à part la fuite. Mais la fuite n’était pas envisageable pour l’instructeur général. Il ne fuyait jamais et ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait commencer. Quitte à perdre la vie, car son esprit de guerrier lui dictait de ne pas tourner les talons mais de faire face à son destin tout comme Kondo l’avait fait. Un digne héritier du pays de Wa No Kuni. La créature avait repéré l’action menée par le contre-amiral et se dirigea vers ce dernier avec une vitesse ahurissante. On était loin du gros lourdaud lent de tout à l’heure. Marshall tenait toujours en mains les fioles de vaccin, faisant les pas pour tenter de trouver un plan d’attaque efficace, mais toujours rien, le stress l’empêcher de réfléchir clairement, il était trop agité et l’adrénaline mêlait à la peur l’empêchait de raisonner clairement. La peur de l’échec, la peur de perdre Kondo ou même Gandoulf. La peur de ne pas pouvoir aider les pauvres habitants de cette île.

♥♠★♣♦

Pendant ce temps là, Kondo avait envoyé deux lames de vent de très grande taille, très puissante à un point qu’on pouvait entendre le sifflement de l’air jusqu’ici tellement la violence du coup était palpable. L’effroyable créature n’avait strictement rien sentit et pourtant Kondo avait mit le paquet dans cette attaque. En voyant l’échec de cet assaut, l’instructeur général de la marine prit en main son Den Den Mushi après avoir fouillé dans la poche interne de sa veste. Il hésita longuement avant de l’utiliser, se demandant si c’était vraiment une bonne chose, se demandant même si il devait ou non se lancer dans cet affrontement lui aussi. Non, il ne voulait pas, pas encore, Kondo lui faisait gagner du temps, oui, le temps de trouver un plan fiable pour pouvoir sortir de cet hécatombe sinistre. Et puis il fallait l’avouer, Marshall ne voulait pas appeler à l’aide, par orgueil, il ne voulait pas faire preuve de faiblesse en s’abaissant à appeler des renforts. Mais cette hésitation n’allait pas durer car en effet à ce même moment précis, Marshall voyait Kondo s’accrocher à la bête qui avait foncé sur lui en sautant vers elle. Les choses devenaient trop dangereuse et Kondo prenait trop de risque, Marshall n’hésita plus un seul instant, il ne voulait pas voir son ami perdre la vie à cause de cette saleté de monstre. Composant rapidement le numéro d’un des officiers se trouvant actuellement sur me navire de guerre sur lequel il était venu, Marshall serra les dents jusqu’à ce que quelqu’un décroche enfin :

« Marshall-Sama !! Justement je pensais à vous ! Tout va bien sur Vagrow ? L’ensemble de l’équipage et moi-même avons remarqué cet énorme chose qui est soudainement apparut…Est-ce que c’est normal ? »

« Non ca va pas du tout ! Et bien sur que ce n’est pas normal, pauvre imbécile ! On vit un véritable enfer ici. Donc vous voyez le monstre de là ou vous êtes ? »

« Oui Marshall-Sama, nous sommes à un kilomètre d’ici, on entend même les hurlements de la créature ! »

« Quelle est la portée de nos canons ? »

« Et bien d’ici déjà on pourrait tirer sans problème, mais malheureusement la précision laissera à désirer. Mais bon vous me direz, vu l’énormité de ce monstre, on fera mouche même d’ici… »

« Parfait rapprochez-vous encore un peu…Pas trop non plus. Ce navire est notre seule sauf-conduit et notre seule échappatoire en cas d’échec définitif. Donc rapprochez-vous environ de trois cent mètres pas plus, puis tirez. Utilisez toute l’artillerie, tous les canons, tout ce que vous avez, envoyez tout sur cette saloperie jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien ! TOUT DE SUITE OFFICIER ! IL N'Y A PLUS DE TEMPS A PERDRE !! »

« A vos ordres Marshall-Sama ! »

~~ GATCHA ~~

L’officier à l’autre bout du fil raccrocha immédiatement et ferait transmettre les ordres à l’ensemble de l’équipage. Le navire de guerre de la marine qui se trouvait à un kilomètre de Vagrow viendrait s’avancer de trois cents mètres pour gagner en précision dans les tirs de canon de lourd. Marshall rangea son escargophone et pendant ce temps là, Kondo lui se trouvait toujours sur la bête qui tenta d’engloutir ce dernier. Fort heureusement, le sabreur pu éviter cette fatalité grâce à son haki de l’observation pour esquiver à temps. Mais le pire arriva, la bête frappa le sabreur d’un coup de patte pour envoyer valser celui-ci dans le décor. Voyant Kondo en difficulté, Gandoulf avait reprit du poil de la bête et était intervenu en faveur du contre-amiral pour lui porter assistance. Le vieil homme toujours sous sa forme spéciale avait réutilisé son coup de poing phénoménal surpuissant pour frapper la bête de plein fouet. Le timing était parfait, la créature trop occupé à traquer Kondo avait baissé sa garde, ce qui avait permit à Gandoulf de porter ce coup destructeur. La créature hurla de vive voix et fut repousser sur quelques mètres. Malgré la puissance du coup de poing fulgurant de Gandoulf, la bête n’abandonna pas la lutte, bien au contraire, elle avait intensifié le niveau de sa détermination par un cri de guerre bestiale.

♥♠★♣♦

Le quart de l’île se brisa en des milliers de roches fragmentées et éparpillés ici et là non seulement en mer mais aussi sur cette terre. Kondo avait subit des dégâts important et Gandoulf avait atterrit au sol, essoufflé et épuisé. Mais ce n’était pas encore finit, le navire de guerre de la marine se trouvait maintenant à sept cent mètres de Vagrow et les tirs de canon lourd commençaient à fuser de toute part sur la totalité du corps de la créature qui hurla de douleur en se déplaçant tel un serpent  au niveau du sol pour tenter d’esquiver les coups de canon. C’était maintenant au tour de l’instructeur général de la marine de passer à l’action. En effet ce dernier se transforma sous sa forme intangible de logia en prenant la forme de l’élément du vent pour se mouvoir à très grande vitesse dans les airs afin de prendre de la hauteur. Une fois dans les airs, le haut gradé de la marine reprendrait en partie forme humaine au niveau du torse, des bras et de la tête tout en laissant ses jambes sous forme venteuse afin de rester sur place dans les airs pour ne pas retomber au sol. Il allait participer au bombardement lui aussi en attaquant à sa manière à l’unisson avec les tirs de canons pour infliger le plus de dégât possible à la créature. Maintenant que la créature c’était éloigné de sa position initiale, Gandoulf en profiterait pour aller à la rencontre de Kondo à toute vitesse afin de le sortir des décombres et le mettre en lieu sûr. Marshall voyant que les deux hommes étaient maintenant en dehors de son champ de tir, lança son assaut avec toute l’énergie et toute la puissance possible dont il disposait :

‘‘ Kūki Jū ! ’’

Kūki jū - 空気銃 : Technique permettant à Marshall d'envoyer des véritables boulets de canon à air comprimé ayant la capacité non pas de trancher mais d'écraser et de transpercer très violemment tout ce qui se trouvait sur son passage, tel un tir de canon de guerre. Alliant et coordonnant ainsi son attaque avec celles de tirs de canons du navire de la marine, l’effet de l’assaut s’en voyait multiplié. Le vent avait même intensifié le feu des explosions  suite au choc libéré par les canons. La créature hurla de douleur tout en se mouvant tel un serpent, fuyant un peu plus vers la côte. La bête avait même prit en chasse le navire de guerre de la marine mais ne pouvait pas l’atteindre du fait que le navire était trop loin et la créature semblait craindre l’eau. Même si l’attaque de Marshall avait fait mouche tout comme les tirs de canon, ce n’était pas pour autant que le monstre fut ébranlé. La chose avait été blessée certes, mais pas assez pour abandonner, bien au contraire, son agressivité et sa combativité avait doublé. C’était peine perdue, la résistance de ce monstre de la destruction ne semblait avoir aucune limite. Malgré les assauts répétés de Kondo, de Gandoulf, de Marshall et du navire de guerre, la créature était toujours là, bien vivante, prête à faire encore plus de chaos sur Vagrow. Alors que tout semblait perdue et que Marshall s’apprêtait à déclarer forfait pour sonner le retrait de cette bataille, Gandoulf se rapprocha de l’instructeur général de la marine tout en aidant Kondo à marcher qui était presque au bord de l’inconscience. Il déposerait le contre-amiral délicatement au sol tout prêt de Marshall et saisirait les fioles de vaccin des mains de l’homme-vent et il s’écria alors sur un ton sérieux et déterminé :

« Kondo…, Marshall…, dans l’état actuel des choses cette créature est invincible, si le combat s’éternise trop, nos chances de mourir sont de 100% ! Notre seul espoir est notre seule solution reste l’injection du vaccin dans cet ignoble monstre. Le vaccin aura pour effet d’anéantir la souche du virus, d’annuler la mutation et donc d’anéantir totalement cette chose. Vu l’épaisseur de sa peau, c’est peine perdue de vouloir lui injecter ça depuis l’extérieur. Le seul moyen c’est que l’un de nous se fasse volontairement avaler par la créature pour ensuite lui injecter le vaccin directement à l’intérieur. Je vais le faire, oui je ne vous laisserez pas mourir pour moi, ni pour cette île, vous êtes venue ici dans l’espoir de rétablir les choses. J’ai fait mon temps et je suis vieux, alors que vous deux, vous êtes encore jeune et vous représentez l’avenir de la marine et de la justice. Je vais alors vous aider. C’est mon devoir en tant que guerrier, en tant que patriarche de cette île, en tant que ninja du pays de Wa…Mon devoir en tant qu’homme ! »



«Kondo, tu es un brave guerrier, un digne représentant de notre pays commun, Wa No Kuni, je l'ai compris en te voyant manier le sabre. Ton talent en tant que bretteur et sans conteste et tu possède en toi un potentiel énorme. Un jour tu deviendras le meilleur sabreur au monde j’en suis certains ! Quant à toi Marshall, tu es un homme d’honneur et de principe, puissant et intransigeant. Fait changer les choses au sein de la marine et du gouvernement mondial. Ce même gouvernement qui a lâchement abandonné l’île de Vagrow et qui a méprisé le sort de ses pauvres habitants. Fasse qu’il n’y ai plus jamais d’autre cas comme celui de Vagrow dans le monde. Le Consulat de Vagrow retiendra à jamais les noms des sauveurs de cette île : Kondo et Marshall. Merci. Je vous suis éternellement reconnaissant et ce fut un honneur de combattre à vos côtés….ADIEU MES AMIS !! »

Le dernier monologue de Gandoulf sonna comme un testament. Le vieil homme avait fait preuve d’une maturité, d’un panache et d’une classe hors norme. Il avait concentré toutes ses forces et toutes ses dernières ressources pour la dernière action de sa vie. Alors que Marshall tenta de le stopper en voulant le saisir par le bras, le vieil homme originaire de Wa No Kuni tout comme Kondo, se propulsa sur ses deux jambes à grande vitesse pour s’écarter des deux hommes de la marine. Les cinq fioles en main, Gandoulf accourra vers la créature cauchemardesque et se laissa avaler par cette dernière d’une seule traite. Il évita de se faire mâcher par les crocs du monstre une fois dans sa gueule en se recroquevillant sur lui-même en position de fœtus pour finalement traverser maintenant la gigantesque gorge de la bête. Gandoulf se laisserait glisser de la même manière que dans un toboggan pour finalement arriver dans l’estomac. Il se retrouvait au milieu d’une horde de zombie totalement vide, il ne bougeait plus, ils étaient comme hypnotisés. Ils servaient de carburant biologique pour la bête d’où leur état amorphe. Nageant dans le liquide gastrique du monstre, Gandoulf repéra rapidement le cœur juste au dessus de sa tête. Une masse organique noire qui battait lourdement, des battements de cœur sinistre qui résonnaient avec aplomb dans le ventre de la chose. Gandoulf sans attendre s’accrocha à la paroi organique et visqueuse pour escalader jusqu’au niveau du cœur et une fois assez proche de la cible, il injecterait une par une les cinq fioles de vaccin directement dans l’organe vitale. Le sérum en un instant se déverserait totalement dans les veines du cœur pour ensuite petit à petit imprégner totalement le corps de la créature. Et la réaction ne s’était pas fait attendre, immédiatement le monstre libéra un cri de douleur horrifique. Elle commençait à régresser et à rapetisser de plus en plus à vue d’œil tout en recrachant et en vomissant la totalité des habitants de l’île qui avait été zombifié par la « Grippe Noire ».

La créature se débattait dans tous les sens ou plutôt à plus petite échelle, le virus tentait de combattre les effets du sérum. Mais c’était peine perdue, la bête agonisait à chaque seconde qui passait. Les hurlements se faisaient de plus en plus plaintif, symbole de sa défaite et de sa douleur. La totalité de l’île venait d’être saisit par un puissant séisme du au tapage des immenses pattes de la bête zombie qui martelaient le sol avec fougue et violence. Le vacarme assourdissant avait réveillé Marshall de sa tiède torpeur, qui n’en revenait toujours pas du sacrifice de ce pauvre Gandoulf. Le vieil homme avait hélas succombé à cause des flux gastrique très acide de la créature, son corps avait été consumé pat la consistance biologique de la bête. Kondo pouvait lui aussi voir la scène au côté de Marshall. L’instructeur général de la marine se plaça en amont de son camarade pour le protéger au cas où les choses tourneraient une nouvelle fois au vinaigre. La bête continua à se tordre de douleur dans son supplice pour finalement arriver à la taille d’un être humain de grande taille. Tout autour du corps central, les habitants sous leur forme de zombie reprenait peu à peu leur apparence d’origine, une apparence normale et humaine. La peau flasque, tiré et caoutchouteuse de chaque habitant se régénérait pour reprendre une élasticité normal. Marshall en était ébahit, car à sa grande surprise même après tant d’année passé dans les profondeurs de la terre, le sérum avait gardé sa propriété de vaccin. L’antidote était en train de fonctionner de manière redoutable et efficace. Même la mutation du virus de la « Grippe Noire » n’arrivait pas à avoir le dessus. Les scientifiques du gouvernement mondial avait réellement mis au point quelque chose de virulent et de très efficace au grand bonheur de tous.

« REGARDE KONDO ! CA MARCHE ! CA MARCHE ! OUAI ! OUAI ! ALLEZ !!!! »

S’exclama le guerrier de la marine à l’attention de son ami le bretteur qui se trouvait juste à côté de lui et qui devait être tout autant surpris que Marshall de ce miracle. La bête avait finit par totalement s’évaporer pour finir en une minuscule matière organique inerte gisant au sol sans vie et sans plus aucune ressource biologique, dans un état embryonnaire mort et de la taille d’une fourmi. Les habitants devenus malgré eux zombies, retrouvés peu à peu l’un après l’autre leur apparence d’il y a jadis. Le virus de la grippe noire venait d’être totalement éradiqué sur le coup, et créant ainsi par la même occasion chez chacun des habitants de l’île une immunité contre le virus de la grippe noire inscrit à tout jamais dans leur système immunitaire. Marshall et Kondo pouvait assister à un véritable miracle. Après une quinzaine de minute, des milliers de personnes avaient retrouvés leur état normal. Oui, des milliers de personnes qui se demandaient ce qui avait bien pu se passer lorsqu’ils assistèrent au spectacle chaotique et désolant qu’offrait la vue de leur île en ruine. Ils n’avaient aucun souvenir, ni même aucun moyen de se rappeler de leur état de zombie. Les souvenirs, leur mémoire c’était arrêté il y a 20 ans de cela déjà, à l’époque ou il venait de contracter le virus de la grippe noire. Marshall esquissa un sourire en coin, pour finalement s’écrouler en sol, soulagé. Satisfait de voir que la mission apocalyptique avait été un succès, grâce à lui, grâce à Kondo mais surtout grâce au sacrifice héroïque de Gandoulf qui avait pour sa part totalement disparut. Le pauvre malheureux avait malheureusement trouvé la mort en étant engouffré dans le processus de la régression métabolique de la créature et s’était retrouvé écrasé et compressé dans la chair de la créature qui s’était évaporé avec lui et avec l’enseignement à jamais perdu du « Téton Fire » de Wa No Kuni.

« Gandoulf ! Je ne t’oublierais jamais !! Je jure sur mon honneur et sur ma vie, que je prendrais le contrôle de la marine et du gouvernement mondial et que je ferais changer les choses ! »



« Merci Gandoulf ! Merci pour l’éternité ! »

Se disait-il à lui-même, se promettant un objectif honorable tout en fondant en larme. Marshall se releva et s’éloigna de Kondo et de la foule pour exprimer ses remerciements envers le martyr qu’était devenue Gandoulf, et surtout pour ne pas montrer ses larmes aux autres, source de honte pour l’instructeur général de la marine. Ses émotions avaient pris le déçu, très ému par le sacrifice de ce vieil homme qui n’avait pas hésité un seul instant à donner sa vie par amour pour cette île et pour ses habitants et tout simplement par amour de la « Justice » avec un grand « J ». Gandoulf était devenu un exemple, une source d’inspiration pour Marshall, mais également une motivation de plus pour atteindre son but.

~ ~ Q u a t r e _ M o i s _ P l u s _ T a r d ~ ~

Quatre mois plus tard nous retrouvions les deux héros de la marine toujours sur Vagrow. Concernant Marshall, son corps avait eu besoin d’un mois entier pour se reposer et pour reprendre de ses blessures qui avaient été causés en grande partie par son combat contre la créature mais aussi de la fatigue emmagasiné provoqué par cette périlleuse mission. Un mois durant lequel Marshall avait reçu des soins intensifs tout comme Kondo qui était celui qui avait le plus subit. Mais que c’était-il passait durant ces quatre mois suite à la défaite du monstre ?  Et bien entre temps, les deux héros de la marine avaient avertit les forces de Marine Ford, d’Enies Lobby et même de Marie Joa concernant la nouvelle situation du cas du « Consulat De Vagrow ». Durant quatre mois entier, la marine et les forces gouvernementales avaient mis tout en œuvre pour construire temporairement des camps de réfugiés afin d’accueillir la population de nouveau sur pied, saine et bien humaine, le temps que la reconstruction de l’île puisse se faire et cela sera fait le plus rapidement possible sans aucun doute maintenant que tout était pris en main de manière officiel par le gouvernement mondial et la marine. Marshall et Kondo avaient décidés de rester sur Vagrow d’une part pour reprendre des forces et d’autre part pour apporter un soutient aux troupes.

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Le port de Vagrow avait été reconstruit en priorité et rouverte également de manière officielle et le consulat de Vagrow avait reprit son statut d’île rattaché au gouvernement mondial. Les habitants avaient eu vent de toute l’histoire, du début jusqu’à la fin. Ils avaient appris les noms des trois héros de la marine : Kondo, Gandoulf et Marshall, des noms qui allaient figurer dans les livres d’histoires de l’île afin de ne jamais oublier ces trois hommes. D’ailleurs concernant l’instructeur général de la marine, ce dernier se trouvait dans un des nombreux chantiers de reconstruction de l’île. Il se servait de ses pouvoirs pour apporter son aide aux charpentiers et aux ouvriers en soulevant les matériaux lourds à l’aide du vent. Et concernant la partie de l’île qui avait été détruite, suite à la confrontation de Gandoulf contre la créature, il avait été décidé que cette partie de l’île serait reconstruite de manière artificielle, non seulement pour retrouver sa superficie originelle mais également pour agrandir l’île. Un signe de bonne volonté de la part des autorités qui allaient tout prendre en charge financièrement parlant afin de faire oublier cet abandon de vingt longues années. Même si cela n’allait pas tout effacer, c’était déjà un bon début, car en quelque sorte le gouvernement mondial reconnaissait son erreur du au fait d’avoir du abandonner Vagrow par le passé. Bref, c’était une excellente journée, il faisait beau et on était loin du cauchemar d’il y a quatre mois encore ou cette île n’était rien d’autre que l’enfer sur terre. Maintenant c’était le contraire, Vagrow était devenue une île paisible en pleine émergence économique et sociale. Il était dix heures du matin et l’ambiance au sein de l’île était estivale, voir même festif. La bonne humeur régnée en maître dans les lieux à présent.

« Papa, est si on allait visiter la crevasse de Gandoulf ? »

« Allez chéri vient, on va visiter les ruines de la structure souterraine avant que le gouvernement rebouche tout ça ! »

« De 13H à 15H y a une séance photo avec Airakaz Marshall ! Putain, je ne partirais pas d’ici sans avoir pris une photo avec lui ! Je l’accrocherais dans ma chambre en rentrant à Water Seven. »

« A 16H y a l’inauguration d’une statue érigé en l’honneur de Gandoulf ! Faut surtout pas que je rate ça ! »

« Hey Diego ramène toi, Airakaz Marshall fait une démonstration de ses pouvoirs sur l’un des chantiers ouest ! »



« Rien de mieux que de passer des vacances sur une île devenue légendaire ! »

« La bouffe est super bonne par ici ! »

« Les gars venez tous voir, y a un stand ou Kondo est train de signer des autographes avec des coups de sabre, c’est trop génial ! »

« Quand je vais rentrer à Dressrosa et montrer mon autographe signé par Kondo en personne avec son sabre…Mes potes vont être vert de jalousie haha ! »

« Hinata-chan, vient on a voir Kondo ! KYAAAAAA il est trop sexy ! Je passerais bien une nuit avec lui, si tu vois ce que je veux dire…hihihihi !! »

Et oui, c’était surréaliste, une scène improbable. Du cauchemar on était passait à une normalité des plus exquise à un tel point que l’on croirait qu’il ne s’était rien passé. En si peu de temps les gens parmi la population avaient repris le cours normal de leur vie, avec le sourire, tout cela animé d’un amusement presque irréel surtout lorsque l’on se disait qu’il y avait peu de temps cette île était en proie à a des forces maléfiques. Le comble c’est qu’il y avait même des touristes qui venaient ici pour passer des vacances et pour visiter l’île. Les gens venaient de partout, du Nouveau Monde, de la première partie de Grand Line et même des mers des Blues. Le monde entier avait entendu parler du cas de l’île de Vagrow. Et bien entendu tout le monde avait entendu parler de Kondo et de Marshall. D’ailleurs les deux héros de la marine étaient très demandés non seulement par les habitants mais également par les touristes et plus particulièrement par les jeunes femmes. Kondo avait un certain succès dans ce domaine, un stand avait même été ouvert spécialement pour lui afin qu’il puisse signer des autographes. Connaissant le flambeur et le séducteur qu’il était, le sabreur devait être aux anges. Il en profiterait sûrement et c’était tant mieux, il l’avait mérité après tout. Quant à Marshall, il n’était pas très à l’aise avec la population et n’était pas aussi détaché et cool que Kondo.

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Mais tout de même il jouait le jeu, puisqu’il avait même accepté d’animé un stand lui aussi, ou plutôt on lui avait organisé une séance photo, avec un photographe professionnel du gouvernement. Ce même photographe qui avait l’habitude en temps normal de prendre en photo les pirates pour les avis de recherche, les fameux « Wanted ». Bref, pour faire court, les deux marines étaient devenus des véritables stars suite à la réussite de cette mission. Même si pour Marshall, au fond de lui la réussite de cette mission avait un goût amer, une gloire qui avait mauvais goût du fait de la mort de Gandoulf. L’instructeur général de la marine ne pouvait s’empêcher de regretter la mort de ce vieil homme, se demandant si il n’aurait pas du agir autrement…l’empêcher de se sacrifier. Mais maintenant c’était trop tard pour les regrets, il fallait vivre avec et continuer à aller de l’avant sans jamais oublier le sacrifice et le martyr de Gandoulf. D’ailleurs le défunt avait même eu une statue à son effigie et même plus que ça, le gouffre qui avait été crée par son attaque surpuissante au poing portait maintenant le nom de « Crevasse de Gandoulf » qui serait préservé comme patrimoine de l’île de Vagrow, rien que ça. Et le gouffre serait utilisé de manière intelligente pour divers projets architecturaux. L’un des nombreux plans prévoyait même de remplir le gouffre par de l’eau douce afin de créer une rivière artificiel sur lequel un pont serait construit pour rejoindre les deux bouts du gouffre, le tout orné par des arbres de feuilles de cerisier, les fameux arbres « Sakura » qui étaient d’une grande beauté.

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Et les bonnes nouvelles ne faisaient que de commencer. En effet alors que la journée continuer son cours, au large, près des cotes de l’île, on pouvait apercevoir une centaine de navires de la marine et du gouvernement mondial qui avaient appareillés. Des hommes en sortaient pour transporter des matériaux pour les travaux qui avaient été entrepris pour remettre les bâtiments de l’île sur pied, en reconstruisant ce qui avait été détruit mais également pour transporter des vivres, de la nourriture, de l’eau et toute sorte de chose utile au renouveau de l’île. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Marshall avait terminé pour aujourd’hui d’apporter son soutien aux ouvriers du bâtiment et décida de se promener au cœur de l’île. Voir si tout allait bien sur la nouvelle Vagrow. Les gens ne cessaient de saluer Marshall, de s’arrêter auprès de lui pour taper la causette, de demander même de signer des autographes, comme une véritable star. L’instructeur général de la marine joua le jeu et se contenta d’être polie, souriant et sympathique aux yeux des habitants. Après une quinzaine minute de marche au cœur de la foule, un groupe se rapprocha du haut gradé de la marine. Il s’agissait d’une trentaine d’agents du gouvernement mondial. Marshall s’arrêta, se doutant qu’ils étaient venus pour lui et dès lors une conversation s’enchainerait aussitôt :

« C’est un honneur de pouvoir enfin rencontrer le célèbre Airakaz Marshall ! Je me présente, je suis Patchshi, l’officier en chef  d’une des nombreuses troupes du CP7 affilié à base de la marine du « G7 ». Nous avons appris la tâche et la bravoure héroïque dont vous avez fait preuve, vous et le contre-amiral Kondo. Vous avez la gratitude du gouvernement mondial ! »

« Les mérites reviennent entièrement à Gandoulf et à Kondo. Ce sont eux qui ont le plus trinqué durant cette mission. »

« Votre modestie vous honore ! Bien, je ne vais pas abuser plus longtemps de votre temps et aller droit au but. Etant donné l’absence « d’Amiral En Chef » au sein de la marine et au vu de votre rang « D’instructeur Général », ce qui fait de vous le second homme le plus gradé au sein de la marine, j’ai été missionné directement par les dirigeants de Marie Joa pour vous demandez votre avis, même votre appuie pour la validation d’une décision. »

« Je vous écoute. »

« Nous voulons votre consentement pour l’éligibilité de Kondo M. Kozuki au titre de « Vice-amiral » de la marine. »

« Sans aucune hésitation, oui. A mon humble avis, il aurait du devenir Vice-amiral depuis belle lurette. Mais je vous préviens tout de suite, Kondo est un homme qui n’a que faire du règlement et des protocoles. Malgré son talent indéniable et son grand potentiel, il est le genre d’homme à refuser les promotions juste pour son bon vouloir. Ce n’est pas la première fois qu’il est sollicité pour évoluer au sein de la marine. Il se peut qu’il refuse encore une fois ce poste de « Vice-amiral » comme toutes les autres fois qu’on lui a proposé par le passé. Et même si je devais lui ordonner d’accepter cette promotion alors que lui il l’a refuse, il désobéira  et ne m’écouteras pas. Vous avez donc mon accord pour cette décision, mais vous ferez mieux d’aller lui demander vous-même. Et s’il refuse votre offre, alors ne vous formalisez pas. C’est juste qu’il est le genre d’homme à décider de lui-même de son propre destin. Un homme libre qui n’obéit à personne. Pas même à moi, l’instructeur général de la marine. »

« Bien, nous allons faire ça alors, ou puis-je le trouver ? »

« Il est à l’autre de bout de l’île, en train de signer des autographes…à sa manière, héhé…Je vais vous accompagner, peut être que si je suis présent il acceptera de monter en grade qui sait… »

Sans plus tarder, Marshall ouvra la marche suivit de près par le groupe d’agents du gouvernement pour rejoindre Kondo à son stand d’autographe. Une fois arrivée, Patchshi, l’officiel du CP7 ferait sa demande officielle auprès de Kondo. Accepterait-il enfin de devenir vice-amiral ? A suivre…

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Codage fait par Byby, pour Shinji et Ed. Ne pas recopier. Merci !

“ Le Consulat De Vagrow ! „

A u _ R e v o i r _ V a g r o w !

En faisant le chemin pour indiquer aux membres du gouvernement l’endroit ou se trouvait Kondo, Marshall s’était plongé dans de longue réflexion. Il se disait en son for intérieur qu’il  devait obtenir plus de pouvoir et plus de puissance pour espérer surpasser les grands de ce monde. Le fait de ne pas avoir pu détruire lui-même cette créature lui avait donné une frustration amère. Il ne pouvait pas s’empêcher de se confondre en regret en pensant à Gandoulf, ce brave guerrier mort pour le contre-amiral et l’instructeur général. En y repensant, une forme de honte avait envahit le cœur de Marshall. Mais il était maintenant trop tard pour se morfondre, il fallait aller de l’avant et évoluer, toujours se surpasser et aller plus loin dans ses retranchements. Bref, en arrivant enfin vers Kondo, Patchshi sympathiserait brièvement avec lui pour ensuite lui faire part immédiatement de sa demande. Et comme il fallait s’y attendre, Kondo refusa de manière catégorique sans même prendre le temps d’y réfléchir un peu. Une nouvelle fois il venait encore de refuser sèchement le poste de Vice-amiral. Chose qui amusa l’instructeur général à vrai dire, puisque même avant cela, Kondo précisa sur le ton de l’humour que Marshall s’était fait embobiner.

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Il est vrai que le gouvernement mondial s’était spécialisé dans le mensonge et la manipulation de masse. La propagande était aussi un outil de guerre, une arme efficace pour recadrer les masses. Une raison de plus pour détester et haïr cette face obscure de l’institution gouvernementale.  Et après tout dans le mot gouvernement on y trouvait bien le mot « ment ». Dans tous les cas l’affaire était maintenant réglée et par la suite Kondo invita les agents du gouvernement à quitter cet endroit étant donné qu’une foule monstre faisait la queue pour espérait avoir un autographe du contre-amiral. Patchshi avait été profondément vexé par ce refus, silencieux il restait planté là sans rien dire, sans doute voulant faire pression sur Kondo. Mais c’était peine perdu, le sabreur n’allait définitivement pas y réfléchir. Son regard disait tout et ce dernier avait fait même remarquer à Marshall qu’il fallait plutôt décoré Gandoulf. Oui, il était le plus méritant et il avait sacrifié sa vie pour la justice, et avait remplit son devoir de soldat. Marshall acquiesça donc de la tête en direction de Kondo pour lui faire comprendre par ce geste qu’il respectait sa décision et qu’il était d’accord également pour Gandoulf. L’instructeur général de la marine ferait créer une stèle commémorative à Marinford exprès pour Gandoulf en son honneur.  

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Kondo ayant mit fin à la discussion, Marshall indiqua aux agents qu’il fallait quitter les lieux et que c’était maintenant inutile de continuer en voulant négocier. Avant de s’en aller, l’agent du gouvernement avait tendu une feuille à l’attention de Marshall que celui-ci avait saisit avec curiosité et hésitation. La feuille en main, l’ensemble du groupe des agents du gouvernement quitteraient donc maintenant définitivement les lieux pour laisser Marshall et Kondo tranquille. L’instructeur général de la marine ferait de même et laisserait le sabreur profiter de cette journée auprès des habitants de l’île en le saluant d’un geste de la main, accompagné d’un sourire en coin amical. Et puis Kondo semblait être accompagné d’une séduisante jeune fille qui avait succombé à son charme, autant le laisser batifoler tranquillement comme il en avait l’habitude. En s’éloignant donc du stand du sabreur héroïque, l’instructeur en chef ouvra la feuille qui avait été pliée en deux pour ensuite y lire le contenue. Il s’agissait d’un ordre de mission provenant de Marie Joa. Selon ce qui était écrit, il fallait rejoindre l’île de « Saiyuki » afin de se confronter à l’équipage pirate du Capitaine Tetsuo surnommé le « Kaizoku Shiro » traduis littéralement par le « Pirate Blanc ».

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Pourquoi ? Est bien c’était simple, lors d’un voyage sur les îles célestes, ce Capitaine pirate aurait dérobé des stèles de poneglyphes dites « sacrées » sur Skypiea. La mission consistait donc à reprendre ses stèles et à « punir » ces pirates en les combattants pour leur donner une bonne leçon et rétablir l’honneur des îles célestes sous la gouvernance suprême des habitants. Pour faire simple il s’agissait de faire une descente à la manière des voyous banlieusards. Et toujours selon ce qui était écrit, cet équipage pirate était réputé être l’un des plus redoutables de North Blue. Il s’agissait d’une mission de rang C  du fait que le Capitaine possédait selon les rumeurs le « Haki des Roi » et que parmi ses hommes on y trouve un possesseur de fruit du démon. Après avoir pris connaissance de la mission, Marshall rangerait simplement la feuille dans sa poche. Il allait déléguer cette tâche à quelqu’un d’autre, il n’avait pas que ça à faire. S’occuper du menu fretin n’était pas son rôle. A croire que les dirigeants de Marie Joa le prenaient pour une femme de ménage qui devait s’occuper de la moindre tâche visible. Maintenant qu’il était tranquille et que l’affaire de Kondo était réglé, le marine de l’état major allait pouvoir profiter de sa dernière journée sur Vagrow. En effet dès demain il quitterait l’île tout comme Kondo d’ailleurs.

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Le lendemain…Il était grand temps de quitter l’île, sans attendre plus longtemps Marshall quitterait l’hôtel se mettrait à marcher rapidement afin de se rendre jusqu’au port qui venait d’être rouvert et de nouveau aménagé pour accueillir des bateaux de toute sorte et pour permettre la transition des différents nouveaux voyages. L’instructeur général de la marine avait le choix, en effet ce dernier pouvait choisir de partir à bord de l’un des nombreux navires de la marine présent sur les quais. Une fois arrivé au port, Marshall aperçu Kondo sur les quais. En effet les deux hommes feraient voyage ensemble jusqu’à Marine Ford tout simplement pour rentrer à la base. Les deux marines s’empresseraient de monter à bord d’un des grands navires de guerre de la marine tandis que l’équipage se chargerait de hisser les voiles et de remonter à bord l’ancre. Des vivres avaient également été ramenés au bord du navire et la logistique suivait son cours concernant les différentes vérifications d’usage et de sécurité avant le départ définitive. Alors que l’embarquement avait commencé, une foule monstre s’était amassé et en amont du port. Et de là ou il se tenait les deux marines pourraient assistés à un chaleureux spectacle.

« VIVE GANDOULF !! VIVE KONDO ET MARHSALL !! VIVE LA MARINE !!! MERCI POUR TOUT LES GARS !!! REVENEZ VITE NOUS VOIR !!! ON NE VOUS OUBLIERA JAMAIS !! »

La foule scandait avec fougue, joie et panache le nom des trois sauveurs de Vagrow, des noms qui résonneraient dans toute l’île, des noms qui avaient suscité et crée l’espoir dans le cœur des habitants qui avait enfin retrouvé leur vie paisible. Ce spectacle avait suscité chez Makkura une grande émotion, pensant à Gandoulf et se disant au fond de lui « si seulement tu pouvais voir ça ». Les agents du CP7 s’empresseraient de disperser la foule à la manière de la Gestapo comme-ci il s’agissait d’une révolution ou d’une rébellion qu’ils essayaient de contenir, voulant éviter que les habitants ne se blessent dans les bousculades. Marshall à bord du navire avec son ami sabreur Kondo se contenta d’esquisser un sourire, il leva le poing en direction de la foule en mémoire à Gandoulf, ce vieux papy stupide qui avait suscité une certaine forme d’affection chez Marshall. Un dernier hommage porté en l’honneur de Gandoulf, ce vieux guerrier des temps passés qui aimait profondément sa patrie et qui avait jusqu’au bout fait preuve de sacrifice en survivant pour elle et en mourant pour elle. C’était maintenant avec une certaine émotion que l’instructeur quitta le Consulat de Vagrow à bord du navire de guerre de la marine faisant de sa prochaine destination Marine Ford.

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[HRP : Fin ! Merci pour ce rp Kondo, tu gère vraiment. Exceptionnel, il n'y a rien à d'autre à ajouter xD et je te dis à bientôt pour un prochain rp encore plus épqiue que celui-ci ^^]

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Codage fait par Byby, pour Shinji et Ed. Ne pas recopier. Merci !