Duel Fratricide (Pv Johan)

**Vice-Amirale Mammouth Brun**

○ Duel Fratricide ○

Me voilà enfin sur les hautes marches du podium. J’avais enfin réussi à devenir une haute autorité au sein de la Marine. J’avais maintenant mon navire de guerre et des soldats sous mes ordres. Je n’étais pas heureux de jouir d’un grand pouvoir, mais de pouvoir me comporter un peu plus librement. J’avais enfin la chance de pouvoir voler de mes propres ailes. Néanmoins, je devais faire attention de ne pas les brûler en voulant voler trop prêt du soleil. On pouvait facilement perdre pied avec un grade aussi élevé. Au dessus de moi, il n’y avait que la crème de la Marine. Je parlais bien-sûr des Amiraux et de l’instructeur en Chef. Heureusement qu’ils étaient là ces types. C’étaient eux qui faisait tenir debout cette grande force armée. Il était vrai que l’on manquait cruellement d’hommes en ce moment. Les pirates nous attaquaient sur tous les fronts et on avait du mal à sortir la tête de l’eau. On passait plus de temps en patrouille que dans ses quartiers. Dormir en mer n’était pas un gêne, mais un matelas et une terre qui ne tanguait pas, était bien plus agréable. Vu que j’étais à la tête du navire, je me contentais de donner des ordres et de m’ennuyer dans ma cabine. Je sortais part grand bleu pour observer l’horizon et lire un livre. Mais je n’aimais guère ce poste de privilégier. J’avais essayé à maintes reprises de venir en aide aux jeunes mousses. Mais j’avais été à chaque remis à ma place par l’équipage. Ce n’était pas de mon rang, mais attendre n’était pas dans mes habitudes. Je n’avais pas été élevé dans une vie de pacha. Je n’allais donc pas jouer aux paresseux pendant encore longtemps. Fort heureusement, notre objectif était en vu. Je devrais encore patienter quelques heures jusqu’à la fin de ce calvaire.

Une fois au sol, c’était toujours la même opinion et toujours la même farce. J’avais du claquer quelques têtes pour avoir le droit de transporter quelques caisses. Pour ce qui était des caisses de munitions, d’artéfacts de métal, .. Je me chargeais du reste. Mon fruit du démon avait un aspect très pratique dans cette situation. Je pouvais décharger un navire en quelques minutes et acheminer sa cargaison où bon me semblait et cela quasiment sans le moindre effort. Nous avions organiser un petit avant-poste dans un lieu un peu reculer de la ville. Quelques hommes étaient resté au navire. Je ne voulais pas laisser l’embarcation seule et sans surveillance. Avec mes pouvoirs, je devais transporter beaucoup de métal en tout genre. Je devais donc charger jusqu’à la limite et ne pouvait pas tout emporter avec moi. Grâce à mon don, je pourrais toujours y faire appel, même si je me trouve loin du navire de guerre. Mais je ne devrais rencontrer aucune résistance dans cette mission. Je devais simplement patrouiller dans le secteur et afficher une présence de la Marine. Le symbole de celle-ci trônait fièrement dans mon dos. Je ne portais pas d’uniforme, mais j’affichais toujours le symbole de la Marine sur ma tenue. Généralement, le sigle ce trouvait dans mon dos pour des soucis de proportion. Une fois le camp établit et les hommes reposer, je partis avec une petite escouade réduite en observation. Je voulais découvrir le terrain et voir comment évoluait cette magnifique mégapole. Je n’avais pas trop eu la chance de voir du pays dans mon enfance. Je m’étais un peu rattraper avec la Marine, mais maintenant je pouvais aller où bon me semble.

Je ne connaissais pas encore bien mes sous-fifres. J’étais tout jeune dans cet équipage et pour l’instant j’étais plus en phase de découverte. Pour l’instant tout ce passait bien, fort heureusement je n’avais pas encore eu le moindre litige avec un soldat. Dans un tel cas de figure, c’était soit le gradé, soit le soldat qui finissait par être muté. Je n’avais pas de connaissance dans l’institution. Ce serait donc fortement moi qui finirait mes jours aux archives de l’organisation. J’avais plus peur de perdre mon titre en étant destitué quand mourra par la lame d’un pirate. Je ne redoutais pas la bataille, j’avais même grandis dans celle-ci. J’avais juste peur de la solitude et de devenir aussi efficace que dans mon passé. Redevenir un boulet n’était pas envisageable. J’étais confiant et j’étais venu jusqu’à ce poste à l’aide des mes poings. Je n’allais pas baisser les bras ou me laisser marcher sur les pieds. J’allais totalement agir pour prouver que j’avais ma place dans cette armée ! La mission était simple et c’était de patrouiller dans la zone de Luvneel. Un grand royaume aux mains d’un souverain qui dictait un peu sa propre loi dans le royaume. Je ne savais pas dans quelle combine il trainait celui -ci, mais le Gouvernement semblait l’apprécier. Il devait certainement faire un échange de bons procédés .Bref, ce n’était pas grave, je n’étais pas là pour ça .. Je devais me concentrer sur ma mission et agir en conséquence.

Après de longues minutes de patrouille et un retour bredouille, je me disais que finalement cette mission était un cadeau empoisonné. J’allais vraiment perdre mon temps sur ce cailloux. Je n’étais pas là pour m’afficher, mais il fallait tout de même que je montre à mes supérieurs que j’en voulais !! Il fallait que je prouve aux yeux du monde que le Vice-Amiral Hizo était une personne de confiance et une belle image de la Marine. Il ne fallait pas le sous-estimer et il était un grand défenseur du citoyens. En parlant de citoyens, je vis un groupe de personnes être emmené de force dans un amphithéâtre. Ce n’était peut-être pas mes affaires, mais nous partîmes à leur poursuite. En entra avec fracas dans la bâtisse pour remarquer qu’il s’agissait d’une vente illégale d’esclaves. J’étais contre l’esclavagisme et encore plus contre l’illégalité. Ni une ni deux, mes hommes entrèrent en action et le bâtiment fut vidé à une vitesse prodigieuse. Un homme, surement le chef du groupuscule, me lança qu’il était en règle et que le Roi l’autorisait à commettre de telles ventes. Je n’avais pas idée de quoi il me parlait. Je préféra tout de même le relâcher que de perdre mon temps avec de la paperasse inutile. Les esclaves furent libérer, mais je n’étais pas au bout de mes surprises …