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The show must begin ! [Ouvert à tous]

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Ren W. Aoncan
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Ren W. Aoncan
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MessageSujet: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyDim 3 Mai - 20:57



  The Show must begin


Un nuage en forme de cochon, il flotte tranquillement dans les airs, c'est apaisant. Je regardais le ciel depuis mon nouveau navire. L'ancien était pas mal mais, alors que je m'apprêtais à passer dans le Nouveau Monde pour assoir mon pouvoir, une grande bataille contre des monstres marins et les forces de la Marine m'ont obligé à me trouver une nouvelle embarcation. Légèrement blasé par cet échec cuisant, j'avais décidé de revenir sur les Blues où voler un navire était quand même plus simple que sur Grand Line.  Une sorte de nouveau départ en quelques sortes.

Et nous l'avions trouvé, quelques semaines plus tôt sur les eaux de West Blue. Un beau bâtiment marchand que nous avions subtilisé au port, sans même tuer une seule personne dans l'opération pour une fois. Enfin, il y avait bien eut deux vigies, mais je m'étais contenté de trancher une jambe à l'un et un bras à l'autre, rien de trop méchant quoi. Enfin bref, actuellement nous étions en train de naviguer vers une île que je ne conaissais absolument pas, elle s'appelait Strauss il me semble. J'avais entendu dire que les filles de joie et l'alcool de cette ville étaient fameux, ça s'annonçait épique !

______________________


> Comment ça je suis trop jeune ? Vous vous foutez de ma gueule, je vous assure que je suis majeur bande d'enfoirés !

Encore une fois, une porte d'un bordel qui se fermait sous mes yeux. J'aimais bien mon apparence, elle me permettait de passer inaperçu et de frapper quand les gens s'y attendaient le moins, mais là c'était vraiment saoulant. Ne même pas pouvoir passer du bon temps avec une prostituée. Je repartis en me promettant que je mettrai le feu à ce bordel un de ces quatre. Mais bon, il y avait toujours l'alcool qui pouvait me remonter le moral. Ainsi, je partis en direction d'une taverne que j'avais remarqué quelques minutes plus tôt. Une cacophonie joyeuse s'échappait de ce lieu, accompagné douceâtrement par des effluves d'alcool. Avec un peu de chance, ils avaient des hôtesses sexy. Je poussa les battants de la porte et entra dans l'établissement. Sans faire attention aux regards qui se posaient sur moi j'alla droit au bar.

> Salut à toi tavernier, sers-moi un tonnelet de ta meilleure bière, il fait soif ici !
dis-je d'un ton enjoué.

Le barman me lorgna de la tête aux pieds et m'envoya un sourire des plus étranges.

> Ecoute ma jolie, t'es bien trop jeu...

Alors qu'il s'apprêtait à finir sa phrase, une grosse lame noire apparut sous sa gorge. L'homme déglutit difficilement, louchant sur la lame qui le menaçait et ce fut mon tour de lui sourire.

> Tout d'abord, j'ai une grosse paire de burnes. Et, je ne fais pas mon âge, je sais ! Alors, laisse moi réitérer ma demande : sers-moi un tonnelet de ta meilleur bière.

L'homme s'éxécuta au moment où je rengainais. Le silence s'était fait dans l'établissement et, moi, un grand sourire aux lèvres, je me délectais de ce malaise ambiant que j'avais causé. Attrapant mon tonnelet à deux mains, je renversa ma tête en arrière pour laisser le breuvage réchauffer mon oesophage. Mon regard parcourait l'assistance. Seul au bar, je me demandais si piller cette ville vaudrait vraiment la peine. Sûrement pas.

.

 
 

 


Dernière édition par Ren W. Aoncan le Mar 5 Mai - 17:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyLun 4 Mai - 14:33


Avachie dans le gréement, d'un brigantin pirate qui répondait au nom chaleureux de « Fleuron du diable » , Raphaëlle Teppe ne payait pas de mine. Au mieux elle avait l'air de s'emmerder sévèrement. Une mauvaise  manœuvre du timonier manqua de la faire tomber par dessus bord – et sans doutes que ça lui aurait plus, au timonier – et, passablement énervée elle se redressa. Utilisant l'échelle de cordes elle rejoignit son poste , sur la hune du mat de Misaine. C'était sa place de Gabier après tout, et elle était encore loin de pouvoir rendre son quart. L'autre gabier en service, Weasley, sur la hune du grand mat lui adressa une grimace et elle eu vite fait de le singer puis de s'en désintéresser.  West-blue s'étendaient sous leurs yeux à perte de vue.

Elle avait rejoint « Le Fleuron » un mois plus tôt , aux autours de Grand Line. Pour la réputation qui suivait le bateau principalement. Le Capitaine Melchior était dans ses souvenir ce grand pirate roux , haut comme une montagne et fort comme un bœuf, qui parlait toujours très bien, mais dont le regard perçant avait toujours inspiré quelque chose de dangereux et de respectable aux yeux de la femme.  Et honnêtement, il y avait peu – trop peu – de personne dans ce monde qui pouvaient se targuer d'avoir eu une quelque emprise sur Raphaëlle.  Elle avait été recrutée par un homme qui se présentait comme le second du capitaine sur un port de l'Ile de Jaya.  

Pendant les premiers jours elle avait gardé un goût amer dans la bouche. C'était peut-être la façon dont  s'organisait la la vie à bord ou encore la maladresse du second , l'insolence des marins ...en tout cas il lui sembla que quelque chose était différent depuis son dernier passage à bord. Mais elle n'était pas parvenue à mettre le doigt sur ce que c'était. Par ailleurs c'était sur ce navire qu'elle avait poussé à la perfection ses compétences de maître charpentier. Avant cela elle n'avait jamais eût autant à mettre son savoir d'armateur en pratique.

Quelque chose avait changé.
Elle avait compris de quoi il s'agissait un soir pendant le repas. Alors qu'elle allait prendre son quart sur la hune , elle avait finalement croisé le capitaine. Melchior second du nom et s'il était bien le fils du premier  (mort en mer deux ans plus tôt) il n'avait rien de sa prestance et de son génie de la guerre.

Alors elle était entrée dans une colère noire, mais ils étaient quelque part au large de grand line lorsqu'elle s'en était rendu compte et il n'avait pas été possible de se défaire de l'équipage.  Elle ne pouvait pas manœuvrer seule un brigantin. Elle avait du faire des pieds et des mains pour parvenir à faire faire à l'équipage quelque chose de constructif ; leur trouver un but pseudo-commun et finalement forcé le capitaine à suivre leurs directives.

Lorsque sa tâche fut terminée , elle abandonna son poste sur le mat de Misaine et traversa le bâtiment pour trouver refuge sur le beaupré. Sans doutes que quelqu'un comme elle qui était si particulièrement sensible à l'eau de mer n'aurai pas du se mettre dans une telle position, mais  elle aimait la mer et pour rien au monde elle ne s'en serai coupée.  C'était peut-être la seule chose respectable chez elle.

« Le fleuron du diable » était un très bon bateau. D'une manufacture absolument fabuleuse et c'était sans doutes pour cela – et pour l'étrange situation à bord dont elle avait été l'instigatrice – quelle ne chercha pas à causer de tors à l'équipage. Elle les abandonna en pleine nuit et regagna l’île a bord d'un des canots.  

Être un pirate vagabon comme elle  avait du bond. Elle avait ses accroches dans de nombreux endroits et c'était notamment le cas pour l’île de strauss. Suite à une histoire alambiquée dont elle même n'avait pas les tenants et les aboutissant elle s'était retrouvée impliquée dans un des bordels les plus prolifiques de la ville et en échange de son aide pour assurer la sécurité des filles, elle se faisait offrir par la patronne le gîte et le couvert. Elle ne savait pas quand elle avait tissé cette étrange relation avec la mère maquerelle, mais les faits étaient là et ça ne gênait pas la femme outre mesure.

Le reste du temps elle traînait  de taverne en taverne, traînant de partout son odeur de sang, d'iode, de rhum  de cannelle et de vieux bois . Elle était un visage familier de l'environnement de la ville en quelque sorte. Elle aimait assez cette sensation. C'était dans l'un de ces bars qu'elle se trouvait ce soir là.

Ses cheveux noirs, secs et mal coupés. Sa peau matte, abîmée par le soleil et les combats, dans ses vêtements sales. Son broc  de rhum maladroitement visé dans une des mains et son rire gras de femme ivre.  Elle évitait avec adresse les coups d'un autre type encore plus ivre qu'elle. Sans doutes l'avait-elle mérité. Elle l'avait provoqué.  Trois sabres dans le dos, un sur son flanc, ce drôle d'éventail accroché à la ceinture de ses pantalons trop grands.

« – Eh, Eh faut pas t'énerver comme ça chéri, c'pas d'ma faute si « Le Prophète » à un capitaine à chier. Un putain de mutin bon pour la planche. »

Il l'avait appelée une putain et la réflexion l'avait énervée, plus que de raison. Elle avait reposé  brutalement sur le bar sa cruche vide et glissé un regard mauvais sur l'homme .

«  – Parfaitement , M'sieur. Dans la légende calypso est une putain, et la mer aussi est une putain ; alors tu ne crois pas que ce navire peut avoir une putain pour capitaine ? »

Elle avait craché avec toute la verve et l'ironie du monde, enfonçant la lame d'un de ses sabre dans l'épaule de l'homme. Elle l'avait poussé au sol , acculé contre le bar.  

«  – Les types dans ton genre , je les saigne et je les donne aux requins. On est clair? »

Elle retira sèchement son arme de l'épaule de l'homme avant de grimper sur le comptoir pour s'y asseoir. Réclamant son rhum avec toute la délicatesse dont elle pouvait faire preuve.  Ses yeux se glissèrent sur la personne assise à son côté . Un jeune homme ? Une jeune femme ? C'était pirate en tout cas. Aucun marine n'aurait mit son nez dans un bourbier pareil.

« – Tu les accepte de plus en plus jeunes ou j'me fait des idées Kings ? »

Elle s'était vulgairement adressé au tavernier avant de se rapprocher un peu de son vis à vis. Raphaëlle avait toujours eu un don pour sonder les autres , un capacité fort utile dans sa vie de fuyarde et elle en savait suffisamment en regardant l'autre pour savoir qu'il était préférable de ne pas se battre avec lui dans l'immédiat.

« – Tu en as mangé une vilaine chose , petit.  » Elle s'était adressé à lui. Sa voix grave et rocailleuse remplie d'une drôle de tension. Curieuse en fait.

Elle fit glisser son rhum vers lui.

« – Essaie plutôt ça. C'est une vraie boisson de pirate avec des grosses couilles poilues. »

Elle avait rit et grimacé et s'était assise en tailleurs. Proche de lui. Mais prête à détaller.


Dernière édition par Raphaëlle A. Teppe le Jeu 7 Mai - 13:57, édité 3 fois
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Ren W. Aoncan
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyLun 4 Mai - 16:44




Cette douce saveur, quel bonheur. Faut dire que ça faisait une bonne semaine que les réserves d'alcool étaient vides et ça avait commencé à jouer sur mon humeur. Ce tonnelet de bière en avait déjà prit un bon coup et la colère qui était montée en moi quelques minutes plus tôt, à cause du barman, commençait à s'estomper. Puis, alors que les dernières gouttes de bière disparaissaient dans ma gorge, les esprits présents dans la taverne commencèrent à s'échauffer. Je déposa le tonnelet sur le bar et mon regard se porta sur les deux personnes ivres qui se battaient. Une jeune femme armée d'autant de sabres ? Elle m'intriguait. Par contre, l'homme en face d'elle n'avait aucun intérêt à mes yeux et, ça tombait bien parce qu'elle venait de lui planter un de ses sabres dans l'épaule. Les gouttes de sang perlèrent sur le sol alors que l'homme hurlait de douleur, les larmes aux yeux. Ces petites gouttes rouges provoquèrent en moi une montée soudaine d'adrénaline, c'était comme d'habitude. La vue du sang me chauffait à chaque fois, mais j'étais venu ici pour faire le plein de nourriture, d'alcool et peut-être bien de richesses, tout détruire pour quelques gouttes de sang ç'aurait été un peu trop, même pour moi.

Alors que j'étais perdu dans mes pensées, la jeune inconnue aux multiples sabres s'était assise à côté de moi. Reprenant mes esprits, je la regarda fixement, toujours avec cette lueur dans mes yeux, cette envie irrépréssible de sang. L'alcool me calmerait peut-être, sûrement même. Et, comme si la belle inconnue avait lu dans mes pensées, elle rapprocha son verre de moi tout en me lançant une phrase qui me fit sourire. Sans hésitation je pris le verre et le bus d'une traite. Le reposant avec force sur le comptoir, je pris mon sourire le plus charmeur pour m'exprimer.

> Merci mademoiselle, j'en avais bien besoin. Mais, je crois que ce qu'il nous faut c'est plutôt une bouteille. dis-je assez fort pour que le barman réagisse.

Cette femme m'intriguait, mais pourquoi ? Elle n'avait pas l'air d'être une débutante comme tout les soi-disant pirates qui étaient présents dans la pièce. Et puis toutes ces lames, était-ce de peur de se faire désarmer pendant un combat ? Histoire d'en avoir de rechange. Non, sûrement pas. Enfin, ce n'était pas le sujet, elle était assez belle malgré ses airs de garçon manqué, même si j'étais pas vraiment très bien placé pour m'exprimer sur le sujet. Alors que Kings déposait la bouteille devant nous, je m'en empara.

> Je pourrais peut-être connaître ton nom ? Moi, c'est Ren. Et, si tu ne sais pas, je suis bien un mec. dis-je d'un air blasé.

A tout les coups, elle m'avait prit pour une jeune fille. Faut dire qu'avec mes traits fins et mes cheveux longs ça portait à confusion. Dans la taverne, il n'y avait plus énormément d'animation depuis quelques secondes, seuls les cris de douleur de l'homme à terre me dérangeaient. Impatient, comme toujours, je me saisis vivement de mon épée et écrasa son plat sur la tête du malheureux.

> Mais tu vas te décider à la fermer ta gueule ? me suis-je mis à hurler. Ah là c'est sûr que tu te tais tout de suite ! Personne dans l'assistance se propose d'enlever son corps répugnant hors d'ici avant que ce soit avec la lame que je le tape ?!

Deux hommes sortirent de l'ombre à ce moment là, sûrement des potes de celui que je venais de calmer, ils attrapèrent le pauvre vieux de chaque côté et l'amenèrent à l'extérieur. Après quelques secondes de silence, l'animation reprit. Comme quoi c'était bien l'autre râleur qui avait niqué l'ambiance, c'était bien mieux comme ça.

> Et sinon, qu'est-ce que tu fais ici ? demandais-je à l'inconnue à mes côtés. T'es pirate toi aussi ?

Vidant un nouveau verre dans ma gorge, je m'en servis un nouveau et un autre pour ma nouvelle amie de cuite.



Dernière édition par Ren W. Aoncan le Lun 4 Mai - 18:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyLun 4 Mai - 18:24


Poil de carotte avait sourit d'une façon un peu particulière. Ce n'était pas un sourire qu'on prêtait à Raphaëlle par habitude et elle trouva cela amusant.  Ses pieds nus croisés sous ses cuisses, elle aimait se trouver en hauteur pour observer les mouvements et être prête à parer à toute éventualité.  Son katana posé sur ses genoux , elle essuyait presque amoureusement le sang de ce dernier avec une des manches crasseuses et déchirés de cette chemise trop ample qu'elle portait par dessus un genre de corset en tissus tout aussi sale.

Kings posa brutalement la bouteille sur le comptoir, entre eux, et jeta un regard mauvais à la Mademoiselle ; mais elle était habituée à ce genre de regard. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir alors qu'elle cassait régulièrement tout dans son établissement, trop ivre pour se contenir.   Elle attrapa elle même un autre vers derrière le bar en bois, sans vérifier qu'il était bien propre et le remplis copieusement du liquide clair qui stagnait dans la bouteille.

Ren, tel qu'il se  dénommait , avait une bonne descente et honnêtement elle ne savait pas si c'était une bonne chose. Il avait l'air un peu trop jeune pour être habitué à ce genre de rythme. Elle garda le silence à ce sujet cependant. Ce n'étaient pas ses affaires et en vérité elle se fichais pas mal de ces choses là.  Les autres leurs vies ...tout cela n'avait pas d'importance de son point de vue.  D'après elle il n'y avaient que deux choses qui comptaient réellement. Elles valaient pour toutes les circonstances qui pouvaient se présenter.  Être à la hauteur, où ne pas être à la hauteur.  Rien d'autre n'avait d'importance et donc d'impact sur sa personne.  

Elle éclata de rire à sa façon d'insister sur le fait qu'il était un homme, mais honnêtement c'était quelque chose qu'elle pouvait comprendre. Que ça soit à cause de sa réputation en mer, son prénom  mixte et cette croyance archaïque qui voulait que les femmes soient plus douces que leurs homologues, on était souvent persuadée qu'elle était un homme. Combien de fois avait-elle rejoint un équipage qui avait été étonné que « Azrael » soit une femme car la rumeur ne lui donnait pas vraiment de genre.

« – On m'appelle Raphaëlle , P'tit Prince et , de près, j'ai une excellente vue. J'ai hésité de plus loin, c'vrai, mais de face ... »  elle avait ricané et désigné son nez en reniflant un peu « – tu sens pas comme une femelle. Et crois moi j'ai les sens sacrément aiguisés. »

C'était un des effets secondaires de l'utilisation prolongée de son fruit du démon. En plus du point noir sur son front et du reste de fumée écarlate qui semblait flotter dans le fond de ses yeux bleus nuit. Pendant qu'il s'emportait contre l'homme qu'elle avait blessé un peu plus tôt et que ce dernier était emporté par les autres membres de son équipage, Raphaëlle , elle ne perdait pas le nord et les resservit tout les deux en rhum , s'éventant vaguement avec sa main libre.  Elle ne releva pas le regard qu'il portait parfois sur son attirail. Elle lui en parlerai s'il posait la question, il n'était pas tant de donner à savoir des choses préjudiciables.

« – A propos de ce que je fais là, je devais m'engager sur un bateau avant de prendre racine et je me suis fais un nouvel ami ...bien que m'en voilà séparé. »

Elle fit dans une ironique allusion à l'homme expulsé plus tôt. Dans les tavernes de la région (et de toute les régions sans doutes) la femme comptait de nombreux amis du même genre. Ceux qui rêvaient de pouvoir lui tomber sur le coin de la gueule à la moindre occasion. Non pas que ce soit possible dans la mesure ou elle les repérait toujours à distance.

« – Quand à être un pirate, je préfère dire Navigatrice libre. Mais "forban", "bougre" , "flibustier" ...Tout ce que tu voudra ira tout aussi bien ! »

Elle se mit debout sur le comptoir dans une parodie de révérence pendant que dans le fond un groupe d'homme ivre marmonnait difficilement les paroles de quelques chant de pirate.

« – Et toi, ptit Prince que vaux à ce patelin l'honneur de ta présence ?  »

Se ré-accroupissant pour être plus ou moins à sa hauteur.  Il remplis à nouveau les verres et elle s'arma du siens, pensive. Un peu nostalgique.

« – C'était quand ...ah il y à quelques années encore , le coq d'un vieux rafiot que j'avais fréquenté tenait dans cette ville une taverne tout bien comme il faut. avec du Rhum qu'il faisait lui-même et une liqueur de poire ...Ce vieux renard, servait ça dans des cranes évidés. c'était une sale habitude qu'il tenait d'avant qu'on lui tranche la patte gauche.  »

Elle mima avec une grimace l'action. Elle s'en souvenait très bien. Pour une raison où pour une autre ça l'avait beaucoup marquée. Sans doutes parce qu'elle s'était toujours bien entendue avec ce type.

« – Pauvre vieux. N'empêche qu'on tenait là-bas nos sessions de recrutement. à la gueule que faisaient les aspirant en voyant les crânes ont savait lesquels resteraient.  Ce genre de choses n'existent plus. La piraterie c'est plus ce que c'était.  On ne peux plus trancher une gorge sans avoir  subir l'opprobre générale,  et ça fait un bail que je n'ai pas fait un brin d'honnête piraterie.  »

Elle fit le signe à Kings pour une autre bouteille , et l'homme grinçant de mauvaise foi s'était exécuté.

« – Je me saoule du soir au matin et je garde un bordel en attendant de trouver quelque bateau dont le pavillon me semple plaisant, mais il faut croire que les vrai pirates ont disparus. »

Elle avait cet air faussement désabusée , et portait sur le visage la preuve que elle, elle savait ou se cachaient ces vrai pirate dont elle pleurait faussement la perte. Tendue et malicieuse. Un peu trop ivre peut-être.


Dernière édition par Raphaëlle A. Teppe le Jeu 7 Mai - 14:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyLun 4 Mai - 20:47

Peu à peu, les verres s'enchainaient, une douce chaleur commençait à me monter aux joues. La tiédeur réconfortante des effets de l'alcool, calmant mes pulsions meurtrières. A vrai dire, les endroits fermés ne doivent pas être fait pour moi, à chaque fois je suis tendu. Mais là, ça allait. L'alcool commençait à faire ses effets, on aurait pu croire qu'un si jeune homme que moi ne tient pas bien l'alcool, mais ça faisait bien longtemps qu'il faisait partie de mon quotidien, après tout être forban oblige bien à s'y habituer un minimum.

J'écoutais cette femme parler, Raphaëlle. Elle parlait beaucoup d'ailleurs et m'avait surnommé "P'ti Prince". Je me souviens qu'à Grand Line, les gens n'osaient pas vraiment croiser mon regard car mon visage était placardé sur les murs, alors me parler comme ça. Mon instinct me poussait à en savoir plus sur elle. Cette lueur dans ses yeux, pendant un instant je crus voir comme un mouvement derrière sa pupille. Quelque chose de vraiment mystérieux s'en dégageait. Et puis, mon équipage manquait de main-d'oeuvre actuellement et, avoir quelqu'un d'expérimenté en plus ne pouvait pas faire de mal. Néanmoins, je m'abstins pour le moment de lui poser la question fatidique, même si selon ce qu'elle me disait, on aurait pu croire qu'elle m'y poussait. Puis, elle se mit à me raconter des histoires de sa vie, ce genre de moments qui nous rendent nostalgiques. Le bon temps de la piraterie, je ne savais pas vraiment de quelle période elle parlait, mais mes quatre dernières années en tant que forband avaient été pleines de bons moments.

J'attrapa la bouteille, nous servant un verre à chacun. En buvant le mien, mon regard se perdit dans le vide, perdu dans des moments plus ou moins bons. Je me tourna vers Raphaëlle et lui sourit en plissant les yeux. Maintenant que j'y pensais, mes vêtements en soie fine auraient très bien pus faire passer un simple pirate pour un prince, était-ce pour ça qu'elle m'appelait ainsi ?


> Tu parles de la piraterie comme s'il n'existait pas de vrais pirates aujourd'hui. dis-je, marquant une pause dans mon discours. Tu sais, moi ça fait que quatre ans que je suis dans le métier, et pour l'instant ça fonctionne plutôt bien. Si tu veux savoir ce que je fais là, eh bien pour tout te dire je cherche quelques personnes pour compléter mon équipage qui a été grandement réduit il y a peu, sur la route du Nouveau Monde...


Mon regard se perdit à nouveau dans le vague. Je me souvenais très bien de ce moment, de ce carnage en mer. Sans m'en rendre compte, je me mis à parler à haute voix.


> Tout un équipage était réunit sous mon drapeau ce jour-là. On était heureux et bien saouls. Et puis on était riche aussi, nos pillages étaient grandement prolifiques. Un véritable trésor, un grand équipage et un capitaine complètement taré, c'était beau à voir. Enfin bref, on s'est fait encercler par la Marine, ils avaient déployés les grands moyens les bougres. On avait aucun moyen de s'enfuir à part de tous les éclater, c'était une bataille magnifique. On a rapidement prit le dessus, mais ils en avaient en réserve. Des armes gouvernementales, des saletés ! Mon équipage s'est fait pulvériser, c'était un massacre. Ils étaient bien trop téméraires, pas assez entrainés.


Mon visage reprit son expression normale de jeune homme androgyne. Je me retourna à nouveau vers Raphaëlle et lui sourit.


> Voilà pourquoi je suis là. J'ai décidé de prendre un nouveau départ sur les mers et de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Désormais, je ne recruterai que des personnes qualifiées pour ce genre d'expédition. Car tuer des inconnus est une chose plutôt facile, mais voir ses amis mourir c'est bien plus dur. je disais ça le plus naturellement du monde, sans qu'aucune émotion ne transparaisse.


Le verre vide, je m'empara de la bouteille et, voyant qu'il n'en restait plus que la moitié, je la porta directement à ma bouche pour boire au goulot. Et, alors que je buvais pour oublier mes malheurs, la porte de la taverne s'ouvrit avec fracas. Deux soldats de la Marine se tenaient droits comme des i. A leurs côtés se trouvaient les trois types qui étaient partis un peu plus tôt. Celui qui s'était prit l'épée de Raphaëlle et ses deux copains. Ils nous pointaient du doigt en tremblant de rage.


> C'est eux m'sieur ! s'écria celui que j'avais assomé quelques minutes plus tôt. Regardez c'est bien sa tronche sur l'affiche, j'avais raison, dites j'aurai une récompense ?


Les deux soldats s'approchaient du bar avec prudence tandis qu'ils me comparaient à l'affiche qui se trouvait dans leurs mains. Je me tourna vers eux, toujours la bouteille dans la bouche et je leur fis signe d'attendre deux secondes. Alors que les dernières gouttes coulaient dans ma groge, je reposa lourdement la bouteille sur le bar et m'adressa à eux.


> Que puis-je pour vous Messieurs ?
dis-je avec mon ton le plus aimable.


L'homme le plus proche retourna l'affiche qu'il tenait dans les mains et pointa mon propre visage et l'affiche tour à tour comme pour expliquer ce qu'il voulait dire.


> C'est toi sur l'affiche ? me demanda le soldat. Ren le Rouge ?
> C'est bien mon nom, en effet. Du coup, maintenant qu'on se connait, je réitère ma question : que puis-je pour vous ?
> Quoi ? s'écria le Marine, surprit lui-même. C'est plutôt évident, non ? On va t'arrêter !
> Pourquoi ? dis-je en regardant surprit l'homme qui était tout proche à présent.
> Au nom de la Marin...


Il ne pu pas finir sa phrase que je lui avais écrasé ma bouteille sur le crâne, heureusement que je venais de la finir. L'homme tomba sous le coup, éffondré à mes pieds. Je descendis de mon tabouret et je regarda Raphaëlle.


> On y va ? dis-je avec un grand sourire.


Je me retourna à nouveau et passa à côté du deuxième soldat qui n'osa pas réagir, puis entre les trois types toujours ivres. Je poussa le battant de la porte, la nuit était tombée, les seuls éclairages étaient les lampadaires de la ville. Face à moi je découvris toute une petite troupe de soldats de la Marine, sûrement une garnison alertée par le drapeau noir de mon navire à quais. J'ouvris grand les bras tout sourire et sortit mon épée.


> It's Show Time !
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyMar 5 Mai - 17:15


De manière générale , Raphaëlle était une femme bavarde. Parce que parler était un bon moyen de tromper l'adversaire et elle pouvait raconter de nombreux mensonges très convaincants, mais elle était d'une troublante sincérité quand elle était ivre. Troublante parce que cela ne révélait pas toujours des choses qu'on avait envie de voir ou d'entendre.  Nombreux étaient ceux qui avaient eu des mauvaises surprises dans ces moments là.

Elle parlait et parlait avec Ren, racontant si et là , avec son goût affirmé pour le spectaculaire et les histoires, le temps passé et ses belles années. Avant qu'elle ne devienne un corsaire et ce , peut-importe combien elle était elle-même satisfaite de sa vie de corsaire. Elle avait tant aimé être un pirate entièrement libre. Entièrement comme le vent. Et plus elle parlait plus elle buvait. Plus elle buvait plus elle parlait.  Comment disait le proverbe déjà ?  

Qui boit s’enivre,
qui s’enivre s’endort
qui dort ne pêche pas,
qui ne pêche pas va au paradis.
Moralité ; buvons !

Cette pensée lui arracha une grimace amusée cependant qu'elle vidait goulûment l'alcool qu'elle tenait dans sa main. Le petit prince causait beaucoup lui aussi. Beaucoup et des choses compliquées. Des trucs qu'elle ne comprenait pas vraiment . Des choses qui la faisait sentir d'une façon que beaucoup n'aimaient pas entendre. Il parlait de la disparition de ses camarades en mer et de ce qu'il avait ressenti à ce sujet, mais elle n'était pas vraiment certaine de savoir ou il voulait en venir.

« – Les combats que nous menons avec la Marine ne sont plus aussi réglos qu'avant.  il reste des vrai pirates, mais ils sont peu, et bien cachés. Je suis un des rares rescapés du « Bloody Mary ». C'est après cet incident que j'ai rejoint l’équipage du « Fleuron du Diable » . »

Le « Bloody Mary » était un immense galion, un bateau célèbre sur les mers , pour sa rapidité et l'efficacité de son équipage pour son Capitaine , qu'on avait tant craint. Admiré. Il avait exploré des routes que tout le monde pensait inaccessible. Il s'était abîmé au large de Red Line sept ans plus tôt après un affrontement avec la Marine.  Plus de trois hommes composant l'équipage avaient disparu avec lui, tout comme son capitaine qui avait tenu à couler avec son navire.  Elle n'avait pas servit longtemps à son bord, mais cet événement avait laissé assez de trace en elle. Elle savait – pour avoir été aussi de l'autre côté de la barrière – combien les combats avec la marine devenaient de plus en plus inégaux. Mais quand il parlait de voir des amis mourir …

« – Je ne sais pas ce que tu veux dire. Les gens me sont tous étrangers comme je suis l'adversaire de tout ce qui n'est pas moi-même. Je ne me soucie que de ma propre vie et c'est déjà bien assez. »

Et c'était la plus stricte des vérité. Elle était d'un égoïsme sans nom et c'était un trait de caractère qui ressortait plus que jamais dans son honnêteté de femme bourrée. Elle n'était pas un pilier, pas quelqu'un sur qui l'on devait compter en situation de crise. Il était là à la recherche de personnel compétent, et Raphaëlle avait envie de reprendre du service, cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas été au dessus des flots. Et le gosse lui plaisait. Il avait une bonne façon de penser, il parlait bien et puis, par dessus le reste : il avait un bateau.  Ce qui n'était pas son cas à elle or, La Mademoiselle était le genre à faire allégeance au plus offrant.

Ils auraient sans doutes pu parler encore un long moment, Raphaëlle et Le plus offrant, si la porte de la taverne ne s'était pas ouverte sur un étrange cortège.  La vision de ses anciens Camarades de bastion fit un drôle d'effet à la femme mais elle se garda de le dire, tandis qu'un sourire cruel s’étira sur ses lèvres à la vision de qui avait ramené l'autorité en ces lieux. L'ambiance paru soudain plus sèche , électrique.

« – Un Pirate qui dénonce un frère, qu'est-ce que j'disais ... »

Elle se lécha les lèvres sans pour autant descendre de son perchoir cependant que les hommes s'approchaient d'eux, les yeux fixés sur le Petit Prince.  Il était recherché , visiblement. Ren Le Rouge, qu'ils disaient.  Elle ne fit pas un geste pour intervenir. Ni même mine que ça l'intéressait. Ce n'était pas le cas après tout ; elle préférait vraiment ne pas s'impliquer dans ce genre bagarre.  Son Locuteur se redressa, assomma un des soldats l'invitant avec une malice qui ne lui déplu pas à le suivre dans son entreprise. Après une seconde de réflexion, elle décroisa les jambes et bondit souplement hors du comptoir elle dégaina à toute allure celui de ses katana qu'elle rangeait sur son flanc  et l'enfonça brutalement dans le ventre du Pirate délateur.

« – Je t'avais dis déjà, le sort que je réservais aux mutins et à leurs hommes. » Elle lui avait susurré, d'un ton grave en ressortant la lame de sa chair pour la secouer d'un geste sec répandant sur le sol des gouttes de sang. Elle rangea sa lame et d'un pas lent, mais souple elle avait suivit le garçon jusqu'à la sortie.

L'escadron au complet se tenait là. Prets à dégainer et Raphaëlle n'aima pas cela. Comme elle arrivait derrière Ren, toute  silencieuse  et armée jusqu'au dent trois des hommes  se tournèrent vers elle d'une façon agressive.  Et la Mademoiselle de lever les mains d'un air pacifique dans le signe de la paix :

« – Eh là, tout doux ! Je ne suis pas votre adversaire. un petit brin de femme comme moi vous pensez bien, et j'me fais vieille... »

Ses yeux virèrent au rouge incarna et sa bouche se barda de crocs luisant de venins, elle se courba  un peu et deux autres bras jaillirent de ses omoplates saisissant deux sabres au passage. Elle les pointa sur ceux qui l'avaient visée, avec un air mauvais de chat qui à trouvé une souris particulièrement juteuse.

« – Si j'étais vous, je ne parierai pas contre moi ♥ Je suis vraiment une très bonne épéiste vous savez? »

Et l'air de rien , elle avait les six autres bras qui la démangeaient. Il était facile ,d'être un épéiste formidable quand on pouvait manier huit sabre simultanément. Mais ça , ils n'étaient pas obligés de le savoir. Quatre bras c'était généralement  suffisamment dissuasif.

« – Moi, aujourd'hui, j'observe seulement. Je suis mauvaise perdante, mais bon publique. Pas vrai mon Prince? »

Et c'était un peu pour elle l'occasion de savoir s'il valait le coup qu'elle s'engage en mer avec lui
.


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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyMar 5 Mai - 21:21

Tout les soldats se tenaient prêts au combat, fusils et épées au poing. Un grand sourire élargissait mon visage, mon coeur battait à cent à l'heure. Derrière moi, Raphaëlle avait dégainé mais, étrangement elle avait des bras qui lui avaient poussés, encore un pouvoir bien étrange. Comme quoi, mon instinct ne m'avait pas trompé, il y avait bien quelque chose chez cette personne. Néanmoins, elle ne comptait pas prendre part au combat, tant mieux il y en aura plus pour moi. Mon épée à la main, le combat était inévitable, de toute façon je n'avais pas envie de l'éviter. Je commença à m'avancer vers les soldats et m'arrêta à cinq mètres d'eux.

> Posez votre épée à terre et laissez vous faire. dit un marine qui ne semblait pas vraiment me connaitre.

Le visage baissé jusque là, je le releva vers eux, les fixant uns à uns. A vrai dire, je les comptais, ils étaient treize en tout, c'était pas beaucoup mais ça suffirait.

> Et puis quoi encore ? m'exclamais-je en éclatant de rire. Comme si j'allais me laisser arrêter sans me défendre ! Un pirate ne s'avouera jamais vaincu !

Me propulsant dans leur direction, j'évita les deux premières balles qui avaient été tirées en me baissant. Les épéistes s'avancèrent et levèrent leurs épées. Un coup latéral me passa juste à côté et je contre-attaqua par un coup venant du bas qui trancha le pauvre soldat de la hanche à l'épaule opposée. Enchainant par un coup horizontal pour en frapper un second, celui-ci tenta de parer l'attaque mais ce fut complètement inutile et mon épée brisa la sienne. La lame se planta entre son épaule et son cou, forçant d'un coup sur mon épée, je sentis la chaire se déchirer et le sang gicla dans tout les sens, m'aspergeant au passage. Je repoussa le corps d'un violent coup de pied qui l'envoya sur ses camarades et je le suivis en me cachant derrière pour éviter les balles. Là, recroquevillé derrière le cadavre encore en vol, je tenais mon épée noire à deux mains. Utilisant le pouvoir de mon fruit, l'arme grandit d'un coup jusqu'à atteindre cinq mètres de long et un mètre cinquante de largeur. Sortant de ma cachette aussi vite que je m''y étais caché je frappa horizontalement, tranchant d'un seul coup trois soldats en deux parties. Leurs yeux se révulsèrent tandis que la partie supérieure de leur corps tombait, laissant les jampes parfaitement droites. C'était certes un spectacle plutôt sordide, mais assez amusant en quelques sortes.

> Bon, vous en avez toujours pas eus assez, vous êtes sûrs ? dis-je, plutôt amusé par la situation. Même si c'est pas comme si j'allais vous laisser fuir non plus.

Alors que les tireur avaient pris leurs distances, je m'arrêta légèrement éloigné d'eux, faisant rebondir un gros caillou sur mon pied. Ils tirèrent tous en même temps, d'un petit mouvement du pied je fis sauter la pierre à hauteur de mon visage et posa mon doigt dessus, me servant de mon pouvoir pour la transformer en un petit rocher dont je me servis pour intercepter les balles. Mon bouclier improvisé retomba au sol et je fus repartis. Avec mon épée toujours énorme, je frappa dans le tas, brisant à nouveau les épées de mes adversaires, déchirant leur chaire, tâchant les pavés de leur sang. Un ricanement diabolique sortait de ma bouche, ne pouvant pas me contenir. Mon visage auparavant si innocent s'était transformé en une caricature d'un méchant que l'on pouvait voir dans les projections horrifiques qui passaient dans certaines villes. Je bondissais dans tout les sens, évitant balles et coups de sabre. Je passais à côté d'un nouvel adversaire que j'éventra d'un coup horizontal bien placé, puis je le décapita d'un second coup. Peu à peu, mes mouvements devenaient plus rapides, Mes bonds se transformèrent en acrobaties, je maniais mon énorme épée comme si elle n'avait pas changée de taille.

Tandis que j'attérissais une nouvelle fois au sol après une acrobatie, mon épée reprit sa taille initiale et je concentra mon pouvoir dans ma propre vitesse. La doublant pour commencer puis la décuplant directement. En un instant je me déplaça près d'un soldat puis d'un second, les tailladant et les transperçant avant même qu'ils puissent réagir. Ayant finis les sabreurs, je m'attaqua à tout les tireurs. Ils n'avaient pas eus le temps de s'éloigner assez, l'un d'eux essayait d'ailleurs de s'enfuir, mais je le ratrappa rapidement, l'empalant avant de jeter son corps contre un mur. Les quelques derniers soldats subirent le même sort. Le dernier, posté sur un toit, fut projeté sur près de trente mètres lorsque le plat de ma lame le frappa dans le ventre, le propulsant droit dans la rue. J'aimais toujours autant jouer au base-ball avec les soldats de la Marine. Mais, encore une fois j'avais raté le home run.

Redescendant de mon perchoir au milieu de tout ce massacre sanglant, je m'approcha de l'observatrice aux nombreux bras. Un sourire aux lèvres malgré mon apparence sanguinolente, j'ouvris les bras et fis un signe de victoire.

> Voilà, je me représente, moi c'est Ren le Rouge ! dis-je d'un ton enjoué. Si tu veux on parle affaire, j'ai besoin de personnes compétentes et t'as l'air d'en être une ! Dis moi d'ailleurs, ce truc là avec les bras bizarres, ce serait pas un fruit du démon que t'aurais bouffé par hasard ?
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyMar 5 Mai - 22:20


Comme un chat qui nettoie son pelage, Raphaëlle s'était posée sur un toit bas, en surplomb de la situation sur laquelle elle posai un œil qu'on arrivait pas à savoir curieux ou désintéressé. Elle se nettoyait les ongles avec une aiguille de pin qu'elle avait trouvé dans la rigole juste à coté de là ou elle s'était accroupie.  Elle n'était pas particulièrement intéressée ou excitée par les combats et les bains de sang. Il était vrai qu'elle y trouvait souvent une certaine dose de satisfaction personnelle, mais ce n'était pas le genre de spectacles qu'elle serai allée voir dans d'autres circonstances. Mais c'était une bonne occasion de se faire une idée sur le petit qu'elle avait du mal à appréhender dans son ensemble.

Et d'ailleurs en le voyant agir et en analysant ses capacités, elle en arriva à la conclusion qu'elle avait bien fait de ne pas le provoquer. La jeune femme ne doutait pas de sa capacité à se sortir de situation pareilles, et en fait elle avait assez confiance dans le fait qu'elle était une redoutable guerrière et qu'elle arriverai sans doutes à le mettre en difficulté si besoin était , cependant c'était prendre le risque d'exposer sa vie et Raphaëlle ne s'impliquait jamais dans un combat qu'elle n'était pas certaine de gagner sans avoir à fournir d'efforts et donc sans mettre sa vie en danger.  Ce n'était pas le cas avec ce blanc bec là. Pas sans l'avoir plus observé en tout cas. Et c'était une fine observatrice quand c'était nécessaire.

Si elle n'en faisait pas grand cas, analysant seulement et silencieusement sa façon de procéder, le jeune homme lui, semblait beaucoup s'amuser et elle n'était pas sure de comprendre cela. Pas dans ces circonstances en tout cas. D'aucun lui aurait dit que c'était sans doutes semblable à son goût trop prononcé pour la torture, mais la torture était quelque chose qui demandait du temps de la patience et un grand savoir faire. Cela se prolongeait dans le temps et il était possible de le savourer. Ce n'était pas le cas de ce genre de massacre. Bien qu'elle avait tendance à leur trouver un attrait  divertissant quand ils étaient en pleine mer.

Quand le dernier homme était tombé au sol, mort, elle avait consenti à descendre de son promontoire, ses pieds nus éclaboussant une flaque de sang. Mais ça n'avait pas l'air de la gêner. Ses bras avaient retrouvé leur nombre habituel et elle essuyait d'un revers de la main gauche le sang qui était venu s'étaler sur sa joue suite à son saut. Elle n'avait pas le même genre de sourire que lui. Elle en arborait un pourtant.  Petit, tordu, tellement impersonnel en fait. Vraiment mauvais.

« – Raphaëlle Teppe, pour te desservir Ptit Prince, des titres j'en ai pleins mais rien qui vaille la peine d'être dit. »

Ex-armateur du gouvernement, ex-capitaine de La Méduse, bâtiment Gouvernemental, ex-maître charpentier sur le Fleuron du Diable, Gabier sur le Bloody Mary, Second du Capitaine sur le Pilgrim et Timonier à la même école ...Azrael l'ange de la mort et accessoirement Corsaire. Essuyant sa main souillée sur sa chemise malpropre, elle amorça une parodie de salut révérencieux.

« – Je suis bonne à de nombreux postes, cause et je verrai si je te donne mes services. Et je veux deux part de Prise. Crois bien que je les vaux . »

Elle avait rétorqué quand il l'avait invité à parler affaire avec lui. Monter à bord oui, mais pas à n'importe quel prix. Elle n'était pas née de la dernière pluie et elle n'avait pas l'intention de se faire marcher sur les pieds par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas vraiment.

Pour répondre à sa dernière question , elle se contracta légèrement pour faire sortir de son dos deux paires de bras supplémentaires et dégainer de ses six mains cinq de ses armes à une vitesse qui n'avait pas grand chose d'humain.  Il n'était pas question de montrer tout ce qu'elle avait en réserve, cela dit elle pouvait bien lui donner quelque avant goût.

« – Je suis la détentrice du fruit de la veuve noire et mes crocs sont aussi venimeux que mes bras sont nombreux. »

Elle se lécha goulûment les lèvres et agita négligemment sa main libre devant son propre visage, comme pour chasser un insecte invisible.

« – Peux-tu seulement me faire confiance au point de m’amener à ton bord ? »

Après tout elle n'était pas quelqu'un de profondément fiable et il devait s'en être rendu compte. Elle pariait là-dessus.


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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyMar 5 Mai - 23:47

Alors que Raphaëlle me répondait, moi j'essuyais ma lame sur un des tissus en lambeaux qui jonchaient le sol. J'écoutais attentivement, rangeant mon arme derrière mon dos. Je fus légèrement surpris en voyant ses bras supplémentaires apparaitre d'un peu plus près, Raphaëlle dégaina ses cinq sabres, je compris donc comment elle se servait de tout ses sabres. C'était intéressant comme technique, j'avais encore jamais vus un sabreur utilisant cinq lames.

> Tu sais, on ne peut jamais vraiment avoir confiance en quelqu'un. T'as l'air d'être du genre mercenaire, à être passée par pas mal d'équipages. Mais bon, ça prouve seulement que t'as de l'expérience. je fis une pause dans mon discours, me tournant vers elle pour lui sourire. Fin, tant que tu t'enfuies pas en me volant ça devrait le faire, sinon...enfin tu vois quoi.

Je montra les corps déchiquetés à côté de nous pour appuyer ce que je voulais dire. Puis je haussa les épaules.

> De plus, vu que c'est toi qui le fais remarquer, t'es plutôt honnête faut croire. fis-je remarquer.

J'observais ses réactions. Je n'arrivais pas bien à la cerner, elle semblait savoir bien se battre pour maîtriser cinq sabres. Mais, sa réaction lorsqu'on était sortit, face aux soldats, m'avait laissé dubitatif. Quelque part je comprenais qu'elle voulait me tester, mais il fallait que je trouve un moyen de voir ses capacités. Néanmoins, je ne pouvais pas l'attaquer comme ça, elle ne m'aurait sûrement pas suivit sinon. Ces soldats avaient été l'amuse gueule, il fallait désormais trouver le plat de résistance.

> Pour ce qui est de ta part, tout dépend de ce que tu pourra apporter à l'équipage. Après tout, tu m'as juste montré des bras en plus pour l'instant. Même si je ne doute pas de tes capacités, je pars souvent du principe que je ne crois que ce que je vois. dis-je tout sourire. La prochaine fois qu'on tombera sur un os, je te laisserai t'en occuper, j'aime bien découper mais si c'est pour la bonne cause.

Je regarda autour de nous, les cris de douleur et le bruit des combats avaient attirés du monde dans la rue. C'était le bon moment pour bouger de là. D'un mouvement de la tête, je fis signe à Raphaëlle de me suivre. Je pris les devants et m'aventura dans une ruelle, accédant par celle-ci à une artère plus grande qui menait droit vers les quais. Me retournant vers Raph-aux-six-bras, je repris mon air d'enfant.

> Ca te dis de voir mon bâteau ? A moins que, vu que tu connais un peu mieux la ville, t'as des trucs intéressants à me montrer ? Genre un endroit où on pourrait trouver un butin à piller. dis-je, excité à l'idée de piller, tuer et m'enrichir toujours plus.

Malgré le fait que je n'aimais pas qu'on me le rapelle, c'est vrai que j'étais jeune. Et, par ailleurs, j'étais excité pour un rien, toujours prêt à foncer et tout défoncer sur mon passage. En plus, sur le moment c'était ce dont j'avais envie, me défouler, laisser une nouvelle marque de mon passage sur cette terre. Curieux, je me posais de nombreuses questions sur Raphaëlle, quelle genre de personne était-elle vraiment ? Et, après une pause de plusieurs semaine afin de revenir sur les Blues depuis Grand-Line, j'avais hâte de reprendre les pillages intensifs et les carnages sanglants, je ne pouvais plus tenir en place. A la manière d'un enfant impatient, je me mis à sautiller sur place.

> Alors ? T'en penses quoi ? lui demandais-je en la fixant droit dans les yeux, malgré le fait que mon regard montait et descendait avec mes bonds.
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyMer 6 Mai - 20:18


Ne pas avoir confiance. Elle plissa un peu les yeux. C'était lui qui avait appelé ses matelots disparu ses « amis »,pas elle. Il était sans doutes plus apte à donner sa confiance qu'il n'oserai jamais l'avouer.  Bien plus qu'elle-même qui ne croyais pas en sa propre capacité à ne pas se trahir seule. Elle était la première à dire que son plus grand ennemi c'était elle-même. Quelque part c'était triste et pitoyable que d'avoir autant conscience de sa prime faiblesse.  Heureusement qu'elle avait aussi connaissance de ses plus grandes capacités et que son plus grand atout était encore sa connaissance parfaite de ses limites personnelles et qu'elle savait prendre la fuite au moment adéquat.

« –Si je m'enfuyais en te volant, petit Prince, je serai déjà très loin avant que tu t’aperçoive de mon absence. »

Elle n'était sans doutes pas la plus apte à la boucherie volontaire mais elle était d'une discrétion mortelle et terrifiante. Presque immatérielle comme un fantôme. Elle était là et l'instant d'après elle s'embarquait sur un autre navire cent lieues plus loin. Elle était faite comme cela. Pas d'attaches , rien qui ne pouvait l'ancrer définitivement dans un endroit, tisser des liens avec son entourage c'était perdre volontairement une part de sa liberté. Et elle n'était pas folle au point de se passer la corde au cou toute seule et , d'ailleurs, elle n'était pas folle du tout . Pas que ce soit quelque chose qui saute au yeux en premier lieu. Pas que ça soit acceptable en tout cas. De savoir qu'elle avait pleinement conscience de ses actes et qu'elle choisissait d'agir de la sorte en toute connaissance de cause. Parce que quand elle n'avait pas tout ces bras , semblables aux pattes de l'araignée qu'elle était, elle semblait foutrement humaine. il était communément admit que les humains protégeaient les autres humains, qu'ils étaient des êtres civilisés. Raphaëlle n'était pas comme cela.

« – Quand à me tailler en Pièce, si personne en presque trente ans est arrivé à le faire, j'ai l’orgueil de croire que ça s'ra pas toi. »

Son ton était rocailleux et elle rangea ses sabres faisant disparaître ses bras et ses crocs par la même occasion afin de retrouver un visage humain. Elle était une créature changeante comme la mer, emportée comme l'océan et violente comme un ciel de tempête. De toujours La Mademoiselle avait été capable de se tirer de situations bien pire qu'un petit accrochage épique avec un adolescent et il n'était pas question qu'il soit la personne qui aurait sa peau.  Si elle devait mourir ce serai pour et par la mer. Au moment qu'elle aurait choisis.

Un jour il comprendrais que sa part n'était pas vraiment négociable. Même si pour l'obtenir elle devait brutaliser d'autres marins pour qu'ils lui cèdent leur partie du butin. Et elle en était capable. C'était une femme vénale après tout , vraiment honnêtement attirée par l'argent. Il achetait la liberté, le moment venu et elle n'était pas dupe à ce sujet.

« – J'me battrai que si c'est la seule option envisageable. J'suis pas du genre à donner ma vie pour les beaux yeux du premier v'nu, j'la donnerai même pas pour sauver ma mère ~ »

dit-elle alors qu'elle le suivait dans le dédale de rues qui menait aux quais.

« – Si tu aimes couper des têtes et que c'est c'que tu veux , fais donc, mais je n'ai pas l'intention de me mêler à cela. Je n'éprouve pas particulièrement de plaisir à tuer tout ce que je croise. C'est vach'ment de travail pour pas grand chose d'bénéfice finalement.  »

ça il valait mieux qu'il l'imprime rapidement. Ce n'était pas totalement la vérité et elle pouvait y trouver même un immense plaisir. Si elle avait quelque chose à y gagner. Mais tuer pour tuer c'était un perte de temps selon elle. Un temps qu'elle aurait pu mieux employer.

« – Quel genre de bateau est-ce ?  combien de membre comporte l'équipage plénier ? Combien êtes vous encore ? J'aime les voiles. Prendre mon quart dans le gréement , je me sens bien là-haut ... »

Pensive, un peu rêveuse.  Raphaëlle préférait les bateaux aux humains. En fait elle les préférai à toutes les autres choses du monde. Ce monde là et tout les autres s'ils existaient. Et elle avait en eux une totale confiance. Parce qu'elle savait les manier si bien, en prendre le plus grand des soins et faire d'eux des armes ou des forteresses. Elle aimait sentir leur bois sous ses pieds nus, entendre le craquement de la coque , le gémissement des mats dans le vent, le fracas de l'eau contre le bastingage... c'était la sensation la plus grisante du monde. La seule chose pour laquelle elle était prête à tout. La raison pour laquelle elle était devenue corsaire. Elle aurai pu tuer ses propres parents, n'importe qui, elle aurait sans doutes trouvé un courage effroyable en elle, si c'était pour un bateau.

A tel point.
A tel point …

« – Honnêtement ici,  part des bordels et des rafiots, y'a pas grand chose. Piller un navire amarré à quais n'est pas quelque chose de vraiment valeureux. pas qu'ça m'chagrine, c'est un risque en moins.  »

Elle désigna un immense bâtiment un peu plus loin sur les quais. Un trois mats  dont chacun des axe supportait sept voiles carrées. Une bête taillée pour la vitesse et la précision. Dur à manœuvrer, mais presque impossible à rattraper à la moindre petite bourrasque.

« – Vous voyez ce Clipper, là bas ? Je l'ai dessiné. Je suis à l'origine des plans de constructions. Il est récent mais j'ai fait construire son frère aîné, le « Red Child » c'est un sacré bon bateau … vous pourriez pas vous enfuir s'il avait l'vent en poupe et qu'il vous chassait. J'en avait fait des comme ça, six pour la Marine, dans l'temps...En tout cas celui là reviens de Grand-Line et à sa ligne de flottaison , j'peux te promet' qu'y'a pas que du rhum dans ses cales. Y'a qu'à voir le nombre de quarts que ces gars la se tapent depuis 6 jours qu'ils sont au mouillage ici.  Leur Capitaine fréquente le bordel ou j'crèche ils larguent les amarres cette nuit... »


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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyMer 6 Mai - 23:44

Elle avait de la répartie, et ça ne me dérangeait pas vraiment. Néanmoins, j'avais l'impression qu'elle ne se faisait pas confiance vu comment elle parlait d'elle. Mais bon, je me fichais bien ce qu'elle pouvait penser d'elle-même ou de moi, j'avais besoin d'un peu de monde pour pouvoir repasser dans Grand-Line peu importe qui ils étaient tant qu'ils étaient qualifiés. J'avais de nombreux buts qui me guidaient, en particulier un qui était plus important que les autres et, pour pouvoir y arriver je devais me servir des autres. Certes, Raphaëlle se servirai également de moi mais, tant qu'elle ne me trahissait pas, ça devrait aller. Elle me posa de nombreuses questions avant de parler d'un des navires qui était à quais. Apparemment, c'était elle qui l'avait dessiné, c'était impressionant, je ne m'étais pas trompé sur elle.


> Arrête donc de me poser des questions, tu verra bien mon navire si tu me suis. Et puis, je ne m'y connais pas si bien que toi, tout ce que je peux te dire c'est que c'est une merveille, ça m'a prit des mois pour le trouver. dis-je, un peu rêveur.

Je la regardais, observant ses réactions, tentant de comprendre comme elle fonctionnait. Une mercenaire, une solitaire, attirée par l'or et la possibilité de fuir. Quelque part, j'arrivais à comprendre ce genre de comportement, ne faire confiance à personne, compter uniquement sur soi jusqu'à se retourner contre ceux qui te considéraient comme des alliés, j'étais passé par là. Encore aujourd'hui, faire confiance à quelqu'un était difficile pour moi. Les seuls amis que je m'étais fais étaient quasiment tous morts, selon mes informations seuls deux de mes anciens camarades étaient toujours vivant, enfermés derrière des barreaux. Habituellement, les gens me voyaient comme un monstre, un être sans pitié qui s'amusait à tuer les gens, Raphaëlle devait sûrement penser la même chose mais elle, par rapport aux autres, ne semblait pas en avoir peur. Voilà le type de personne que je recherchais, des personnes osant mes faire face.

> S'il y a du rhum, alors soit. dis-je en mimant une révérence.Je te laisse t'occuper des hommes à bord, moi je prendrai ceux qui surveillent le port. Une fois cela fait, on transportera les tonneaux jusqu'à mon navire et on mettra les voiles. Il faudra aussi faire en sorte de saboter leur navire avant de partir. Je vais appeler mes camarades, ils nous aideront à mettre la cargaison à bord.

Je sortis d'une poche un petit den-den-mushi et contacta mon navire. Après une brève conversation avec Kouen, je me retourna vers Raphaëlle et nous prîment la route vers le navire dont elle m'avait parlé. La nuit était de plus en plus sombre, la lune se reflétait dans l'eau noire, les hululements des oiseaux nocturnes déchiraient le silence pesant qui s'était installé. En s'approchant du navire, on pouvait entendre des hommes rires fort. Un dernier regard vers Raphaëlle, un hochement de tête et on commença à se séparer.

> Soyez discrète, bonne chance. dis-je sobrement.

Sur ces mots, je me dirigea vers le ponton permettant d'accéder au navire de ce côté-ci. Là, deux hommes étaient de garde, apparemment déjà bien saoul. Je décida de cacher mon épée dans un coin de mur et je m'approcha des deux hommes. Prenant mon air le plus innocent, je m'approcha en tournant mes pouces, puis je me mis à renifler et à sangloter. Apparemment, ma petite comédie avait attiré l'attention des deux hommes.

> Eh, ma petite, ça va ? dit l'un des hommes en hoquetant. Queque chose va pas ?
> C'est que, enfin je...commençais-je en baissant de ton.
> Quoi ? demanda le second. On comprend pas quand tu parl...

Un direct du droit dans la tempe sècha l'homme avant qu'il ait pu finir sa phrase, un coup de pied dans sa tête suffit à le laisser hors d'état de nuire. Le premier qui avait parlé voulut dégainer son sabre, mais ma main empoigna son poignet et je lui asséna un coup de coude dans le menton, lui tordant la tête dans un craquement. J'empoigna les corps pour les cacher là où j'avais laissé mon épée. Je récupéra cette dernière et grimpa sur un toit pour monter la garde en attendant Raphaëlle. Elle aurait plus de boulot à bord, mais il fallait bien voir de quoi elle était capable.
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyJeu 7 Mai - 14:43

Quelle arrête de poser des questions. Il n'y connaissait pas grand chose finalement. Cela s'avérait plutôt décevant de son point de vue. Elle pensait pourtant que tout les capitaines de bateaux devaient avoir des connaissances en la matière. Si il l'avait dérobé depuis peu à plus forte raison. Tous ne se valaient pas et quand on ne les connaissait pas alors on s'exposait à de mauvaise surprises en route. Elle serra les dents.

« – Je m'intéresses plus aux bateaux qu'aux humains. À tout point de vue, ils sont mieux. Ils filent contre vents et marée, ils ne mentent pas et font pas des promesses qu'ils tiennent pas. Si je devais choisir entre sauver ta peau et la coque de ce rafiot, je choisirais le bâtiment, sans hésitations. On est clairs ? »

Elle préférai qu'il le sache. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il comprenne pourquoi et comment elle pouvait accorder plus d'importance et de prix à une embarcation qu'à ses semblables humains, mais Raphaëlle avait été élevée par les bateaux dans les carcasses éventrées de ces derniers. Elle savait combien d'homme mourraient pendant la construction ou pour l'entretient de ce dernier. Ces monstres de bois, ces mastodontes construits pour rivaliser avec la violence des océans, s'abreuvaient sous leur verni de la vie et de l'âme des gens qui mourraient dans le sillage. Elle en était persuadée. Les hommes mourraient mes les bateaux subsistaient. Contre vent et marées, contre le temps et la maladie. Rien ne pouvait les toucher et plus ils vieillissaient, plus leur bois faisaient corps avec l'eau et plus ils devenaient efficaces. Ils étaient une part entière de la vie de tout un chacun. Un refuge pour ceux qui vivaient à bord, une arme pour eux et parfois même une lueur d'espoir pour les naufragés.

Non définitivement il ne pouvait pas comprendre cela. Et c'était bien. Elle n'avait pas vraiment envie que quelqu'un arrive à la lire, elle n'avait pas envie que quelqu'un s'immisce dans ce quelle avait de plus intime, son esprit et son rapport à la navigation. Un bateau ce n'était pas qu'une coque et un mat. C'était la liberté, le vent qui mugit dans les voiles et la promesse d'aller toujours plus loin. C'était bien plus qu'un moyen de transport en mer. Bien, bien bien plus que ce qu'il pouvait se figurer. Elle caressait amoureusement le clipper des yeux.

Honnêtement ce n'était pas le seul bateau qu'elle avait pensé mais c'était celui dont elle était le plus fier. Il était taillé pour donner des sueurs froide à qui se trouverai être la proie de son équipage. Celui- là, n'affichait pas d'étendard distinct. Raphaëlle les soupçonnait d'être de simples civils, des marchands pas très honnêtes, quelques mercenaires qui détournaient leurs propres cargaisons pour toucher les indemnités de la Marine. Ren, semblait décidé à testé ses capacités et même pour seulement du rhum. Ça lui déplaisait mais elle ne dit rien. Se crispant quand il lui demanda de saboter l'objet de leur abordage. Ça lui fendrai plus le cœur de trancher les voiles et d’endommager la gouverne que de planter sa lame dans la chair humaine.

« – Et qu'est-ce que je fais des bijoux et de la soie qu'ils se trimbalent ? »

Elle avait demandé , un peu plus sèchement qu'elle avait voulu , les yeux rivés vers sa destination. C'était vrai. C'était une sacrée saoularde , mais elle préférait se mettre en danger pour de l'or que pour un rhum de mauvaise qualité. Il ne fallait pas non plus la prendre pour une imbécile.

« – La chance à rien a voir la dedans, ptit Prince. »

Sa voix avait susurré , comme un secret au creux de son oreille et elle s'était élancée , silencieuse comme la nuit qui tombe en direction du bateau. En fait, le fait qu'il lui demande de l'abîmer en débit du fait qu'il savait qu'elle adorai ceux-là, la mettait dans une colère folle. Il y avait quelque chose de totalement inhumain dans son regard voilé de rouge. Comme si un univers tout entier se dessinait dans ses prunelles. Un océan enragé, d'un bleu profond qui se teintait brutalement d'un incarna intense, terrifiant. Quelque chose qui donnait le mal de mer. Il n'y eût pas de bruit quand elle sauta sur le bastingage, dans une position légèrement accroupie. Elle tira dans un tintement de métal presque inaudible son long taichi. Un sabre légèrement courbé dont la taille de lame – 84 centimètres – obligeait l'utilisateur à le tenir à deux mains.

Elle se redressa lentement, souplement et la lune projeta son ombre sur le pont ou s'affairaient sept hommes. Ce fut comme une apparition, un mirage en mer, un fantôme, une chimère à visage humain et le premier poussa un hurlement de surprise. Son visage afficha même un dégoût profond face à ces yeux sang et cette mâchoire infernale dont dépassaient des crocs tout luisant d'une substance translucide.

Ploc.ploc.ploc.ploc.

Le bruit du venin qui tombe goûte par goutte sur le bois. Ce silence électrique et les mats qui craquent doucement , sous l'humidité. Elle mordit sa langue jusqu'au sang pour accumuler dans sa bouche son poison. Pendant ce temps le choc qu'avait occasionné son arrivée s'était un peu dissipé et les hommes s'armaient. Raphaëlle, elle, ne bougeait pas. Comme si elle trouvait leur agitation totalement insensée.

Elle cracha son venin au visage des deux premier hommes qui la chargèrent. L'effet fut presque immédiat. Le premier saisit son visage et le tordis dans une grimace terrible, la douleur qu'il ressentait lui coupant totalement la voix , le second poussa un hurlement sordide grattant sa peau au sang avec ses propres ongles. Ils se tordais de douleur hurlant a qui voulait l'entendre que son visage fondait. Puis peu à peu ses mains, ses bras...il se jeta par dessus bord avec son camarade rendu totalement fou par une douleur pourtant totalement irréelle. Ne les voyant pas remonter à la surface, la femme les jugea mort noyés. Son regard se posa sur les cinq restant que trois autres homme jusque là dans les cales avaient rejoints. Un sourire cruel s'inscrivit sur son visage , découvrant cette improbable mandibule.

Elle eût une parodie de révérence cependant que trois paires de bras s'extrayaient de son dos saisissant au passage les trois katana qu'elle avait encore sur elle. Dans un bond souple elle gagna le pont central et utilisa son pied pour attraper le sabre qu'un de ses précédent agresseur avait laissé sur place. Elle le propulsa et le rattrapa avec l'une de ses mains libres.

Cette fois ce fut à son tour de charger. Le Taichi trancha les deux premiers homme sur son chemin de façon propre et horizontale. Dans un même temps elle enfonça un sabre dans le ventre d'un des mercenaire ne chercha pas à le récupérer. Elle para les attaque de deux autres et les repoussa avec une force monstrueuse elle en empala trois le long de son taichi et enfonça celui -ci dans le mat d'artimon , les épinglant comme on cloue des papillons sur une planche de bois. Dans ce qui semblait être un ballet parfaitement orchestré elle se retourna, dans un genre de pirouette, esquiva de justesse la lame du premier et bondi sur l'avant dernier debout. D'un geste sec et puissant, qui traduisait l'habitude elle lui brisa la nuque . Le dernier revint à son encontre elle s'écarta légèrement de sa trajectoire et utilisant sa propre vitesse couplée à celle de celui qui la chargeait elle enfonça sa main dans l'abdomen de l'homme.

Il se figea et avec un sourire diabolique elle lui montra l'une de ses mains , couverte de longues griffes d'acier. Semblable à celle qui fourrageait furieusement dans son ventre. Il la senti remonter entre ses côte.

Un bruit glauque de chair qu'on déchire et quand il s'écroula sur le sol , elle ressorti sa main de ses tripes tenant dans cette dernière son cœur encore battant. Il y eu deux tressautement et l'organe se tut. Ses yeux se fixèrent dessus un moment et elle le jeta sur le côté comme un vulgaire bout de tissus quand elle entendis les pas de ceux qui montaient sur le bateau.

« – Je m'demande pourquoi les gens n'comprennent pas quand ils doivent fuir ... »

Elle demanda, dans le vent alors qu'elle jeta un œil curieux sur ce qu'elle venait de causer. Elle n'aurait jamais été stupide au point de s'affronter si elle se retrouver en face d'elle même. Si elle pouvait le comprendre, pourquoi d'autre continuaient à s'accrocher à des conneries comme l'honneur ? Il n'y avaient pas d'honneur ni dans la mort , ni dans la défaite. Selon elle.
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Ren W. Aoncan
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyJeu 7 Mai - 15:35

J'étais assis sur les cadavres de cinq matelots qui avaient entendus les cris provenant de leur navire. Je lui avais pourtant demandé d'être discrète mais bon, l'assassinat est un art que peu de gens connaissent vraiment, même moi j'avais le plus grand mal à rester discret lorsque la situation s'y prêtait. J'avais intercepté ces cinqs là, mais d'autres finiraient par venir à leur tour, il fallait faire vite. Trois personnes sortirent de l'ombre de la nuit, les frères et soeur Roniro, mes nouveaux compagnons d'équipage. Ces trois là n'étaient pas particulièrement fort en comparaison aux monstres de Grand-Line, mais ils savaient se rendre utile et voyaient en moi leur sauveur. Je ne dirais pas que je leur faisais confiance, mais simplement que je n'avais pas à m'inquiéter d'eux. Pas comme pour Raphaëlle, même si celle-ci embarquerai sur mon navire, aussi libre que l'oiseau elle finirait par partir de son côté, en espérant qu'elle ne parte pas avec mes trésors.


> Salut cap'tain ! Je vois que vous avez trouvé de quoi vous occuper en nous attendant. dit Kouen, l'aîné des Roniro. Qu'est-ce qu'on fait là ? Vous prévoyez de piller ce navire ?

Je lui fis signe de se taire, cette manie qu'avaient les gens de poser des questions auxquelles les réponses viendraient en temps voulu m'énervait. Alors que les bruits de combat sur le bâtiment s'estompaient, je leur fis signe de me suivre. Montant sur le pont, je me référa aux traces de lutte et aux gouttes de sang pour retrouver Raphaëlle. Ce ne fut pas long, je la trouva entourée de cadavres, c'était une vision qui m'enchanta. Elle avait encore utilisée son pouvoir.


> On t'a déjà dit que ton allure, quand tu utilises ton pouvoir, est vraiment laide ? Repoussante même. fis-je avec une moue dégoûté. Enfin bref, on est pas là pour ça, je te présente les membres de mon équipage. Ils ont pas l'air comme ça, mais ils sont utiles à pleins de choses. Je pense que le plus efficace serait que l'on se sépare. dis-je en lançant à chacun des sacs en toile. Bijoux, or, alcool, viande et tout ce que vous pourrez trouver qui a de la valeur ou une utilisation utile, prenez le, compris ?

Sur ces belles paroles, je m'engagea par une porte et entrepris d'examiner les cabines. Celle du capitaine serait sûrement celle où je trouverais mon bonheur niveau trésor, sait-on jamais. En fouillant les cabines, je trouva nombre de bijoux et de payes que je mis dans mon sac. Puis, je tomba face à une belle porte qui devait sûrement être celle des appartements du capitaine. Défonçant la porte sans ménagement en deux coups d'épées, je pénétra dans la pièce, observant chaque recoin. Apparemment ce navire appartenait à des marchands et, s'il y avait de l'or quelque part, ce devrait être ici. Et j'avais raison, même si le petit coffre dans lequel était renfermé l'or de l'équipage me déceva. Mais bon, c'était toujours mieux que rien.

Je descendis dans les calles pour y rejoindre Kon et Korra qui remontaient les tonneaux de rhum sur le pont où Kouen se chargeait de les amener à quais. Ces trois-là étaient assez costauds pour être efficace dans cette tâche. M'ennuyant fermement, je décida de surveiller l'exfiltration de la cargaison à quais, au cas où quelques marins reviennent pour aller se coucher ou, alertés par les bruits qu'ils faisaient, ne viennent leur mettre des bâtons dans les roues. Et je fis bien, cinq hommes déjà bien entamé niveau boisson venaient de faire leur apparition.

> Bordel de cul, c'est quoi ce foutoir ?! s'écria l'un d'eux, apparemment bien remonté.
> Bah, on pille votre navire, ça se voit pas ? dis-je simplement en haussant les épaules.
> Mais t'es qui toi gamine ? me répondit-il sans aucune politesse.
> Celui qui va vous tuer si vous ne repartez pas d'où vous venez. fis-je simplement, blasé.

Alors que les cinq hommes s'apprêtaient à me foncer dessus pour déverser toute leur rage sur moi, je montra simplement du doigt le petit tas de corps quelques mètres derrière moi. Là, les hommes s'arrêtèrent, je pouvais lire en eux toute une miriade d'indices sur ce qu'ils pouvaient bien penser. Un froncement de sourcil, une main posée sur la bouche lorsqu'ils aperçurent leurs amis morts, une larme qui coule du coin de l'oeil, une main crispée sur leur sabre. Quelque part ces cinq compères voulaient venger leurs amis mais, ils ne voulaient pas non plus mourir. Dans leur état, réfléchir devait être compliqué et avait l'air de leur demander beaucoup d'efforts. Mais, l'alcool rend agressif et sacrément con parfois et, pour eux, c'était le cas. Voyant qu'ils ne repartiraient pas tranquillement, je décida d'agir. Me propulsant à grande vitesse vers eux, j'empoigna le bras de l'un d'eux et le lança sur les autres, les faisant tous tomber à terre. Puis, prenant mon temps pour dégainer mon épée, je la retourna de sorte à ce que la pointe vise celui que je venais d'empoigner, désormais à mes pieds. Je fis descendre la lame assez lentement pour que les quatre autres puissent bien savourer la scène. Le bruit de la lame qui entre en contact avec la chaire, la déchire et la transperce, les hurlements de l'homme qui finirent par s'évanouir. Les quatre marins tremblaient de la tête aux pieds, je venais de leur retirer toute envie de combattre, de briser leur combativité. Un dernier sourire carnassier suffit à les faire faire volte-face, s'enfuyant à toutes jambes.

Content de moi, je retourna m'assoir sur les tonneaux, attendant que les autres aient finis. Lorsque Kon arriva, je lui ordonna de retourner au bâteau avec Korra et de l'amener le plus près possible de l'endroit où nous nous trouvions, de sorte à embarquer la cargaison à bord le plus rapidement possible. Pointant mon épée vers le plus grand mât, j'évalua la distance, me préparant à agrandir ma lame jusqu'à le couper en deux. Cela ne plairait pas à la nouvelle, mais je m'en fichais bien. J'attendrai simplement qu'elle sorte du navire pour lancer mon attaque.
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MessageSujet: Re: The show must begin ! [Ouvert à tous] The show must begin ! [Ouvert à tous] EmptyVen 8 Mai - 20:08


Des pas sur le pont elle leva sa main ensanglantée à la lueur de la lune avant de la porter à sa bouche pour lécher deux de ses doigts, posant les yeux sur son jeune locuteur. Il disait qu'il la trouvait répugnante sous son autre forme et ça la fit rire. Vraiment rire. Pas un de ces éclats nerveux ou ironique. Un rire amusé , presque fou , qui claqua dans l'air comme une drôle , un dérangeante hérésie. Ça n'avait pas sa place en ces lieux et ces circonstances, cependant, Raphaëlle ne se souciait pas réellement – pour ne pas dire foutrement jamais – des conventions sociales.  Personne ne lui avait dit de tels mots. Elle avait été taxée de «  fascinante » ou de «  terrifiante » cela dit , sur un plan général, peu de gens avaient eu l'occasion de s'exprimer après l'avoir vue dotée de ses bras multiples. Elle étira sur le bonhomme un sourire absolument carnassier qui définissait à lui même le peu d'humanité qu'il y avait en elle.

« – Et encore, t'as rien vu. »

Elle détourna les yeux pour voir ceux qui étaient venu s'affairer à leurs cotés sur le bateau et elle laissa échappé un sifflement mi-amusé, mi-appréciateurs. Tous sapés comme des princes d'orient avec leurs fringues de soie et leurs couleurs chamarrées. Et on allait lui faire croire que ce genre de types étaient vraiment capable de survivre dans le grand bain ? La blague. Pour sur , elle détonnait beaucoup face à eux , dans ses pantalons larges, déchirés, son corset dégueulassé et sa chemise d'homme que la crasse et le sang avait bruni.  Ils étaient comme des univers que tout distingues et que rien n'aurait jamais du réunir.  Elle ne s'en formalisa pas et entrepris de récupérer chacun de ses sabres  pour les ranger dans leurs fourreaux.

Enfin, la femme s'empara d'un sac en toile qui avait été lancé là un peu plus tôt et y lança vulgairement toutes les armes qu'elle pouvait trouver. Qu'elles soient à feu ou à lame. Dans le métier on en avait jamais assez à disposition et il était bien d'en avoir de réserve pour les moments difficiles. Dans le pire des cas cela se revendrait assez facilement. Elle le balança négligemment sur son épaule avant de s'enfoncer dans l'entre pont. Elle regarda pensivement tout un chacun s'activer et en profita pour rejoindre la machinerie de la gouverne et saboter la chaîne du gouvernail rendant ainsi le bateau impossible à manœuvrer.  Au moins cela n’abîmerai pas le navire , pas à première vue en tout cas. Elle en avait coulé des tas quand cela avait été nécessaire, cela dit elle n'avait couler que des bateau qu'elle trouvait d'une piètre qualité. Elle n'était pas aussi insensible devant quelque chose qu'elle avait fait de ses propre mains.

Elle souleva brusquement un lourd coffre en bois remplit de soieries et de fourrures et quitta les cales que tout le monde avait déjà déserté pendant qu'elle s'affairait à sa propre tache. Et c'était bien. Elle n'aimait pas vraiment savoir que ces profanes qui ne devaient pas non plus y connaître quoique ce soit en bateau foulent le pont de son propre chef d’œuvre.

Elle n'accorda pas un regard aux cadavres qui s'amoncelaient sur le quais mais jeta un coup d’œil franchement agressif au jeune capitaine qui semblait menacer la mature impressionnante du clipper. Serrant les dents elle se positionna juste devant sa lame , son sac d'arme toujours sur son épaule et son lourd coffre à étoffes dans les bras. Peu amène. Furieuse en fait qu'il l'envisage seulement en vérité.

« – Ne fait pas ça. J'ai saboté la gouverne et je me suis pliée à ton vilain jeu. Laisse ce bateau en paix il ne pourra pas prendre la mer avant cinq jour de toutes les manières. Si tu abîme ce mat c'est toute l'embarcation qui va souffrir.  »

Elle ne savait pas vraiment si elle pourrait être réglo avec un type qui n'était pas capable de connaître le prix d'un bateau et alors qu'elle se dirigeait vers celui sur lequel elle allait désormais servir, elle se jura de le saborder lui aussi à son prochain coup d'éclat. Il n'était pas question qu'elle se laisse marcher dessus par un blanc bec dans le genre. Elle vivaient sur un bateau bien avant qu'il ne vienne au monde.

Elle posa avec brutalité le coffre sur le pont du bâtiment et bouscula une femme plus frêle qui s'affairait avec les autres matelots pour la dégager de son chemin et s'accrocher dans le gréement. Rongeant l'ongle de son pouce gauche ses yeux se posèrent sur la ligne d'horizon. Le vent en poupe et le bruit de l'eau qui se fracasse sur la coque. Elle pensa que peut-être pour quelques minutes elle pouvait oublier toutes ces choses et seulement profiter de l'odeur des embruns.
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