La Bataille de Marineford

La paix ne sera pas signée aujourd'hui.

    Aujourd'hui, ça pourrait bien être un gros bordel. Aujourd'hui, il va y avoir du sang, des larmes, des rires, des cris, des vainqueurs et des vaincus. Aujourd'hui, c'est la guerre, et pourquoi ça ? Parce qu'un p'tit con de corsaire a trouvé ça marrant de kidnapper un membre de notre équipage. Pour ça, je ne leur pardonnerai pas. Ce n'est pas forcément mon meilleur pote sur le navire, mais quel qu'il soit, on enlève pas un membre de notre équipage. Dr Koin qu'il s'appelle d'ailleurs, c'est le scientifique du navire, d'ailleurs tous les plans du cp'taine sont basés sur ce p'tit canard qui est capable de construire des fruits du démon artificiels.


    Pour moi, l'heure n'est pas aux rires ni à la boisson. Je suis vraiment énervé, et ça se voit. Premièrement parce qu'on a du faire un putain de détour pour aller à Marineford, l'endroit le mieux gardé de la planète, surement. Et puis, comme je l'ai déjà expliqué, il était temps de rentrer dans le lard de ces marines qui se croient tout permis. C'est pas parce qu'on a pété deux trois îles sur notre chemin jusqu'à la richesse qu'ils doivent pour autant faire ce qu'ils veulent de nous. Aujourd'hui, la marine aura peur, moi je peux vous l'assurer. Mon cri retentira jusque dans les fin fonds des quatre mers.


    A l’heure actuelle, notre bateau vogue sur les mers proches de Marineford. Grâce au monstre se trouvant sous notre bateau, les tourbillons qui ne sont normalement navigable que par la marine ne posent plus de soucis. Je sais pas vraiment comment on a réussi à se retrouver ici, mais je m’en tape un peu. Je pense qu’à mon compatriote, qui doit vraiment avoir la trouille. Les vagues sont tout de même déchaînés et il en devient difficile de naviguer. Je m’accroche au mat de ma main de ferraille, explosant au passage quelque peu le bois pour m’accrocher. Je regarde devant moi et je vois apparaître au loin une porte, dans l’eau. Comment est-ce possible ? Moi-même je ne sais pas trop. Enfin, comme le navire est monté sur un monstre marin, c’est pas une porte qui devrait poser problème. La porte se rapproche peu à peu, et si mon corps pouvait, il bouillonnerait. Je sens l’adrénaline parcourir mon corps, et j’en tremblerais presque. Parce que oui, je suis en colère, mais cette bataille s’annonce grandiose, et j’en salive d’avance. Mon envie de baston est comblé, comme si une drogue venait de se répandre dans mes veines, et que je ressentais ce bien-être avant même d’en ressentir les effets.


    En fait, c’te porte, elle était vraiment beaucoup trop grande. C’est pas une porte que tu forces, à moins de rester scotché contre celle-ci. Un peu comme une mouche quoi. C’est alors que le capitaine, à qui je n’avais pas encore prêté une grande attention, sort sa botte secrète. Il souffle dans une sorte de corne formant un instrument bizarre sortant un espèce de bruit sourd, qui me fait mal aux oreilles. Il n’y a surement que moi qui l’entends à cause de mes oreilles de loup. C’est alors que le monstre marin plonge littéralement sous l’eau, nous emportant. Grâce au revêtement du vaisseau, je peux continuer à respirer, mais je sens tout de même l’humidité me parcourir le museau, enfin le nez, bref c’est du pareil au même. Je regarde alors le capitaine, qui a une expression très… Etrange. Il semble très concentré, mais j’arrive à ressentir toute cette haine qui déborde. D’ailleurs, j’ai cru qu’il allait exploser le navire le jour où notre Dr s’est fait enlever.

    Je tapine du pied d’impatience, alors que le navire s’enfonce plus profondément dans l’eau, pour passer sous la porte. Je ne sais pas comment c’est possible, mais la porte flotte plus ou moins sur l’eau. N’essayez même pas de me demander comment c’est possible, seul Koin Koin aurait pu répondre à cette question…
Finalement, le navire remonte lentement, et le Léviathan fait bien sûr attention à ne pas émerger de l’eau pour pouvoir cacher sa présence, si cela est possible. Ouais, Léviathan, c’est à la fois le nom du navire et du monstre en dessous, enfin j’crois, j’ai jamais été très bon pour les prénoms. La bulle d’air se plaque contre notre bateau au fur et à mesure que nous émergeons.


    Le bateau sort en entier, et nous nous retrouvons en plein milieu de la baie. Pas forcément très discret comme entrée, mais c’est pas vraiment le but non plus. Je regarde la baie, le torse bombé, car je n’ai peur de rien. Peut-être que c’est aussi pour me la péter aussi, mais on s’en fout un peu de ma vanité.
C’est plutôt grand, pour un fort. Même un peu beaucoup trop grand. Et j’aime pas les trucs grands. L’île a été reconstruite après la grande guerre pirate opposant le légendaire Barbe Blanche à la marine. Je me souviens encore que tout le monde en parlait quand j’étais petit, alors qu’aujourd’hui ce n’est que dans les livres d’histoire. Cette île paraît totalement artificielle aujourd’hui. Pas du tout comme on peut la voir dans ces livres justement.


    Je n’arrive même plus à contrôler mon corps, et le sol sous mes pieds gèle alors lentement, à cause du froid qui parcourt mon corps. Même le mat auquel je suis toujours accroché se met à geler lentement. J’utilise ma vision de loup pour apercevoir s’il y a beaucoup de monde, mais je n’aperçois que des marines en train de déambuler tranquillement dans les rues en dessous du fort. C’est alors que quelques un de ces p’tits merdeux aperçoivent notre navire et tire une tronche assez hilarante. Mais l’heure n’est pas aux rires. Ils courent alors dans tous les sens, et se rentre même dedans, pour s’empresser de tirer l’alarme et de prévenir tout le monde. J’entends alors au loin ladite sonnette, qui prévient tout l’île.

« Cap’taine, l’alarme a été sonné ! Aujourd’hui, j’ai soif de vengeance, et la marine paiera pour cet affront! »

N’écoutant que mon courage, je saute alors de la plateforme, d’un bond de plusieurs mètres, pour atterrir dans l’eau… Enfin pas tout à fait. J’en profite pour refroidir au maximum mes pieds, et donc l’eau sous ces derniers gèle instantanément, j’atterris donc souplement sur de la glace. Je déplies mes genoux et commence à avancer lentement, l’eau gèle à chaque pas que je fais, et la glace fond derrière moi rapidement. C’est plutôt pratique, mais je n’arrive à faire ça qu’avec mes pieds. Si on me lance de l’eau dessus je suis mort. Et je dois marcher vraiment lentement, sinon, l’eau n’a pas le temps de geler.
J’inspire longuement avant de gueuler un bon coup.

« Rendez-nous notre ami, ou vous vous en souviendrez longtemps ! »

La Bataille de Marineford

Le Début du conflit.

Mais quel gros bordel… Ok je savais qu’y allait avoir du monde pour nous attendre sur le paillasson mais là ça commence à faire un peu beaucoup… Y a genre tous les putains de corsaires réunis justement le jour de notre attaque ! Sans compter l’autre con d’amiral avec son fruit gum gum rendu légendaire par le chapeau de paille. J’crois bien qu’on est un peu dans la merde… Mais bon, pour l’instant je ne pense pas vraiment à ça, mais plutôt comment faire le plus de mal possible à mes adversaires. Qui sont légèrement beaucoup… J’aimerais bien avoir 12 ans à nouveau.

Je fixe le champ de bataille alors que tout le monde s’affole, le temps lui-même commence à tourner au vinaigre, le vent soufflant particulièrement fort. Forcément, avec toute cette agitation, la météo s’en retrouve retournée, surtout quand il y a une bonne dizaine de fruits du démon qui sont réunis.
Je vois alors mon pote de baston Glorim qui se lance dans la baston avec une bulle d’air en forme de… Coussinet, oui oui de coussinet, qui fonce en plein dans la gueule des marines pas vraiment mis en place. Je vois du bleu voler dans tous les sens, et la bulle laisse un gros trou sur le sol. Pas mal comme entrée.
Il sort alors un long discours, un peu comme moi, et je me demande alors qu’est-ce qu’il fout là ? Je ne sais même pas pourquoi il a décidé de nous rejoindre dans cette guerilla qui semble un peu peine perdu vu où on en est… Peut-être qu’il a un but bien précis mais j’en ai même pô entendu parler, j’suis encore le dernier au courant de tout moi…

Ses mains virevoltent partout et je comprends alors ce qu’il essaie de faire. Il comprime l’air pour lancer une bulle bien plus puissante que la précédente, mais je vois qu’il lui faudra du temps. Je souris en imaginant les dégâts que cela pourrait provoquer. Malheureusement, l’un des corsaires, celui que l’on surnomme la foudre blanche, fait son apparition. Je sens la couille avec mon instinct sauvage et je décide de me transformer partiellement. Des poils me poussent sur les jambes, et des griffes sur les pieds. Je plie les genoux, pour aider Glorim, et c’est alors que l’éclair fonce à toute allure sur coussinet-man. Je saute à une vitesse presque comparable aux agents du cipher pol, et je me retourne en l’air pour avoir les pieds en avant. Je les joins et utilise mon haki sur mes poils, et l’éclair atterris directement sur mes jambes. Je résiste du mieux que je peux, et l’éclair s’en retrouve dirigé vers le ciel, pour attiser la colère des nuages. Cependant le coup était tellement violent que mes pieds partent dans le sens opposé à ma trajectoire. Je me fais donc projeté vers le sol, et me rattrape in extremis en refroidissant mon corps pour glacer l’eau.

*pfiou…*

  Je me frotte les jambes pour essayer de me réconforter mais j’ai quand même une douleur lancinante. J’espère que ceci ne sera pas en vain et que glorim pourra lancer son attaque.
Je me relève lentement, puis, une fois prêt, je plie les jambes avant de me lancer en l’air, et d’une petite vrille je pique vers la plage pour éclater dans l’impact quelques soldats de la marine. Ces soldats font partie de la marine d’élite, et ils sont donc légèrement coriaces à se débarrasser. Et en plus ils sont des milliers, sans compter les grosses têtes. Ça va pas être une partie de plaisir.

Je souris, tellement j’ai hâte de me battre, et j’aperçois au loin, un grand cercle, sans marine. Alors que je me protège de mes attaques, je vois un type au milieu et je comprends que c’est une grosse pointure, mon corps se transforme tout seul d’excitation, la gueule de loup que j’ai en forme animale me pousse sur l’épaule, des poils apparaissent un peu partout, pour former une sorte de revêtement. Une queue s’enroule autour de mes hanches et, pour terminer, je retire mon bras métallique pour laisser ces belles griffes prendre place. Je prends le bout de métal, et je le lance jusqu’au bateau, avec une patate assez impressionnante.
Je n’ai même pas le temps de me retourner qu’il est déjà prêt de moi, pour en découdre.

- Alors louveteau tu as quitté la tanière trop jeune et tu viens de tomber sur un prédateur. Compte tu fuir ou lutter sachant pertinemment que tu vas perdre?

- Qui a dit que j’allais perdre, mon ami ?

Je souris, puis je jette un œil là-haut, histoire de pas me prendre l’attaque de Glorim en pleine gueule. Je croise mes griffes, et me prépare à combattre de toutes mes forces. Cette bataille risque d’être des plus compliquées.
Je contre d’un pied un marine assez fou pour me sauter dessus tout seul et l’envoie valdinguer je ne sais pas trop où puisque je ne regarde absolument pas. J’avance lentement, toujours mes griffes devant moi, qui me servent de protection.

Je reste à une distance raisonnable de l’homme élastique, puis je prends une impulsion soudaine, puis je me lance, pieds en avant, à pleine vitesse. Je ne regarde même pas si je l’ai eu, que je me retourne, le coude sorti, recouvert de haki, et gelé à la fois, pour lui laisser une trace dont il se souviendra longtemps. Je resaute très rapidement pour sortir du petit cratère que j’ai formé.

« Tough Claws »

Mes griffes se recouvrent de haki, aux mains comme aux pieds, puis je souris, avant de foncer sur mon adversaire, toute griffe dehors.

« Wolf’s Sprint »

Mes pieds s’enfoncent dans le sable, jusqu’à ce que mes griffes prennent appuis sur quelque chose de dur, et je prends une nouvelle impulsion, avant de courir à une vitesse ahurissante, je fais un mini-saut, et exécute en même temps une rotation à 360°, puis ma cuisse se dirige vers mon adversaire, entraînant mon genou, mon tibia et enfin mon pieds en même temps. Cela donne une puissance extraordinaire au coup et l’air en est chassé en formant un cercle. Je reste figé, ma jambe contre l’amiral.

La Bataille de Marineford

Marineford tremble

Le choc, aussi violent soit-il, ne semble pas avoir infligé la moindre blessure à l’amiral. On dit de lui qu’il est un homme extrêmement puissant, les rumeurs n’avaient donc pas tort. Je retire ma jambe rapidement, alors que le sol autour de nous s’affaisse légèrement. Je commence à sourire, le combat serait des plus impressionnants, et cela m’excite au plus haut point. Je retire ma jambe rapidement et me replace en position, pour parer la prochaine attaque de mon adversaire. Je vois l’amiral se reculer au même moment, et un léger moment d’attente commence, nous nous regardons, pour essayer d’anticiper les prochains mouvements de l’autre.

« J'ai dit que tu perdrai et ce sera le cas! »

Je le regarde, et place mon pouce sur ma bouche pour me le frotter légèrement, esquissant un sourire de nouveau. Peut-être que je perdrais, mais il aura un très beau souvenir de ma part le bonhomme. Je vois le sang couler le long de sa tête, et la vue du sang me donne envie de l’éclater encore plus, mais je garde mon sang-froid. Je vois alors une lame d’air se diriger sur moi très rapidement, alors que je n’ai même pas vu le mouvement de l’amiral pour la lancer. Ni une ni deux, je saute, à l’horizontal, et la lame passe à quelques centimètres de mon corps, me coupant une mèche de cheveux rebelle.

Je sens la présence de Seishiro dans mon dos, je me retourne alors pour voir arriver l’attaque, mais je n’ai pas le temps de l’esquiver, seulement de la parer. Je lève mon bras droit, enduit d’haki, pour stopper l’attaque, mais là fut mon erreur, le coup a pour but d’être paré, et je sens mon bras faiblir instantanément. Mon premier os de cassé, le voilà. Je fais une grimace de douleur, mais je ne compte pas le laisser s’en tirer aussi facilement. Le froid de mon corps a provoqué des gelures sur le poing de l’amiral en assénant son coup fourbe. Je recule d’un bond rapide et je me tiens le bras légèrement avant de le secouer.

« Tu perdra car dans chaque combat c'est toujours la justice qui vaincra, vous n'avez aucune légitimité de vous croire supérieur uniquement car vous poursuivez de simple rêve qui vous pousse à vous surpasser mais dans la piraterie les codes d'honneurs vous pousse à vous entre attaquer, sans vous en rendre compte vous éliminé la plupart d'entre vous. Sans que nous n'ayons à intervenir. »

Je rigole légèrement à la fin de son discours pathétique

« Crois-tu vraiment que nous nous éliminons à chaque combat que nous faisons ? Nous devenons simplement plus forts, pour mettre un terme aux bassesses de la marine. Lorsque les Seven Deadly Sins seront devenus les plus puissants pirates des 4 mers, la paix pourra enfin être déclarée, et il n’y aura plus de victimes dans ce monde pourri par le gouvernement mondial ! »

J’entends ensuite le marin continuer sur sa lancée en me menaçant, mais cela m’affecte de rien du tout, vu que je suis même pas torché.
Je regarde mon bras, et je sens que l’os cassé n’est pas vital pour le fonctionnement de mon bras, j’ai juste bien mal comme il faut. Au même moment, je vois l’éclair que provoque le combat entre le nain et le corsaire au-dessus de nous.

« Wolf’s Sprint »

Un dixième de seconde plus tard, je suis déjà sur l’amiral, pour essayer de profiter de la distraction provoqué par la seconde bataille. Je saute en l’air en me redressant, et j’attrape avec mes jambes le cou de mon adversaire. J’exécute une vrille autour de lui à une vitesse ahurissante, puis je le lance sur le sol avec une force impressionnante grâce aux pouvoirs que me confère mon fruit du démon.

« Show Style : Hurricane »

Avant qu’il ne se relève, je saute à nouveau, bien plus haut, j’enduis mon coude de haki, et je me laisse tomber violemment pour lui mettre un énorme coup de coude dans le dos.
Je me relève le plus vite possible, pour qu’il ait pas le temps de contre-attaquer, le dernier coup a eu pour effet de nous enfoncer encore plus dans le sol, les marins et pirates se regroupant autour de nous, complètement ahuris de la scène. Le trou fait maintenant une dizaine de mètre de longueur, d’ailleurs. Je souris, satisfait de ma combinaison, avant de m’essuyer la lèvre inférieure de mon bras poilu. La poussière autour m’empêche de voir mon adversaire parfaitement, mais je me doute que le combat n’était pas finit.

« Je ne laisserais personne se mettre en travers de notre route. Rendez-nous notre ami ! » Ma voix grondante laisse planer un long silence par la suite.