-Nous sommes arrivés, maître.

C'est dans ce genre d'occasion où je pense pouvoir être content d'avoir une esclave aussi loyale à mes pieds. Là, elle était justement agenouillée, ramenant même le visage contre le sol ; son ton avait été très poli. Chizuko... Elle avait de plus, toujours conservée son haillon et ses chaînes. Pourquoi pas, c'est un style comme les autres après tout. Je n'en avais rien à faire, ni plus ni moins mais je savais exploiter mon entourage.
De mon côté, j'étais seulement dans la cale du capitaine, les deux pieds posés sur l'un des bureaux, occupé à attendre que nous arrivions. Mon regard se portait sur la nuit qui avait offert un beau ciel nocturne pour cette fois. Il y avait même de l'orage dans l'air, tiens... Eh bien, c'est rare qu'il pleut dans un désert aussi grand qu'Alabasta mais dans tous les cas, comment une quelconque vie pourrait s'y développer si ce n'était pas le cas ?
Draze fit alors son apparition, entrant de cette façon-ci :

-Seath, nous sommes...

Et il commença à fixer la gamine aux cheveux rouges qui était prosternée en ma direction. Il soupira alors et s'accroupit jusqu'à elle :

-Tu sais, tu n'as besoin de faire tout ça.

Chizuko le fixa pendant plusieurs instants de silence. Le regard abaissé comme si elle aurait commis une erreur, elle se releva d'une façon attristée. Draze se gratta la tête et continua donc :

-Ouais, on est arrivé aux cotes d'Alabasta.

Mes yeux se refermèrent, je repositionnai mes pieds contre le sol et me relevai lentement. J'échauffai alors mes articulations, me positionnant tout juste devant eux et ordonnant :

-Tu restes ici, capitaine ~

Je plaçai alors une main sur la tête de mon esclave et je la caressai. Celle-ci se mit alors à rougir et à gigoter telle une chienne en manque d'affection. Ma main agrippa alors l'une des chaînes qui était attaché à son cou puis je le tirai brutalement pour qu'elle sorte de sa rêvasserie ; elle devint alors comme neutre.
De mon côté, sans un mot je me dirigeai vers le pont du bateau puis je sortis ainsi pour retrouver sur la terre ferme. Je portais toujours cette longue cape qui masquait bien l'intégralité de mon corps même si, personne ne semblait être dans les parages. D'un autre côté, il était tard. En tout cas, avec cette chaîne qui disparaissait derrière ma cape, je devais avoir l'air d'un marchand d'esclave.
La tonalité de Chizuko aidait bien comme elle semblait actuellement résignée, attristée de son sort. Moi à côté avec mon petit sourire en coin, j'étais déjà en pleine confiance. La première cause à cela était que j'avais une stratégie... Une tactique derrière tout ça.
Je m'arrêtai alors, entendant comme quelqu'un ou un objet en approche.
Un vif souvenir et je rappelai aussi que j'avais une prime pour ma tête. C'est vrai ! J'avais oublié que je devais être discret !

Il y avait comme un grésillement dans l'ambiance de cette ville...
Quelques pas en avant, puis je tournai les talons vers l'esclave, je tirai un coup sur les chaînes afin de forcer son visage à s'abaisser comme si je voulais attirer l'attention de la jeune fille. Elle releva alors le visage et nos yeux se croisèrent... Un sourire se dessina sur mes lèvres, je passai alors l'une de mes mains sous mon menton en la scrutant de la tête aux pieds ; elle restait comme en l'attente d'un ordre et se demandait ce que je faisais surtout... D'un ton hautain, je commençai en disant :

-Eh bien, n'oublie pas de-

Ma voix se coupa et immédiatement, mes yeux se détournèrent sur ma droite. Comment ce genre de personnage pourrait-il espérer passer inaperçu ? Avec tout ce vent qu'il déplace... Je ne bougeai point, suivant des yeux le garçon qui nous chargea alors, fendant le lien des chaînes au passage.
Lorsqu'il passa devant moi, je pus avoir le temps de le décrire. Hum, des longs cheveux enflammés et un corps aussi élancé que son caractère. Il y avait du Haki sur son arme qui ressemble à un grand couteau, une arme relativement lente à manier mais avec une bonne protection... Enfin, pour ce que ça vaut. Son chapeau est néanmoins ridicule et sa tenue me fait penser à une petite fille.
Mes yeux croisèrent les siens. Hum... Il était en colère, je pouvais sentir ce bon vieux sentiment s'étendre en lui mais... Leurs cheveux étaient de couleur identique. Étaient-ils amis ? J'espère en tout cas qu'ils ne sont pas en voie d'extinction !
Mon visage bascula sur la gauche, ayant suivi la vitesse et les déplacements du jeunot jusqu'à ce qu'il s'arrête. Quoi ? Sa vitesse ? Rapide ? Peut-être plus que la norme et meilleure que la mienne, mais pensait-il vraiment qu'il était le plus rapide dans ce monde ? Malheureusement, il faut croire qu'il a eu la malchance de tomber sur moi... mais ça, il ne le sait pas.

Je lâchai alors les chaînes qui ne m'étaient plus d'aucune utilité et qui résonnèrent dans ce lieu, et je me détournai lentement vers le petit, là-bas, un long sourire moqueur au visage. Il me pointa ainsi du doigt, tel le héros d'une série qui n'aurait pas trouver son terme et m'élança des propos outrageantes, pleine d'accusations osées ! Mon petit cœur devait être touché par une telle chose, néanmoins... Oui, je m'en moquai bien sûr. En tout cas, il me faisait beaucoup rire à être aussi brusque, maladroit et rapide en décision. J'appréciais ça et j'avais envie de vérifier la véracité de ses propos à travers ma lame. Même si à partir de maintenant, je ne pourrai  que le regarder d'une façon moqueuse, ce n'était pas ma faute s'il était aussi stupide.
Ainsi, Chizuko recula de plusieurs pas en fixant ses chaînes qui avaient été rompues... Elle avait entendu les propos du jeune et voulait probablement  y répondre. Elle releva brusquement la tête, mais... Je détournai légèrement la tête vers elle et elle se tut immédiatement, nous observant en prenant ses distances, impuissante devant cette situation.

De mon côté, je fis quelques pas sur le côté d'une façon détendue, soupirant une première fois comme s'il j'allai devoir punir un gosse. Je disais ainsi, détendu :

-Désolé, mademoiselle, mais il semblerait que vous n'ayez rien à voir avec cette histoire.

Montrant les dents, souriant en me moquant de lui, je m'arrêtai puis continuai :

-Néanmoins, et votre Haki le prouve... Si vous voulez parier contre la Mort...

D'un geste, je retirai alors ma cape, laissant apparaître mon corps de cyborg.
Le défiant du regard, je finis en disant de façon plus sérieuse :

-Amène-toi, fiston et montre-moi ce que tu as dans le ventre.

Ah ! Ô belle vérité ! Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieil ennemi !
C'est probablement ce qui encerclait le petit, qu'il le sache ou non. Ah ! Le destin est une vilaine petite bête après tout, mais il ne devrait pas se laisser abattre comme ça ! Il faut sourire simplement et se moquer de la vie, non ?
J'espère néanmoins que Draze n'interviendra pas, il savait qu'il ne fallait jamais se mêler de l'un de mes combats mais... étant donné qu'on était tout juste à côté du bateau, il risquait de faire n'importe quoi, comme d'habitude. Je me demande quand bien même si c'était moi qui avait recruté son sens de la justice ?
Pour la jeune fille, elle risquait d'intervenir aussi à un moment ou à un autre. Qu'il en soit ainsi, elle est sensible et j'apprécie qu'elle conserve et défende sa propre personnalité. Voyons néanmoins comment se démontre passé et présent, chez notre héros ou notre héroïne... Hum, il faudrait que je le force à venir avec moi, par ailleurs, il sera beau sur notre équipage. Je passai une main sous mon menton, intéresser par ce jeune, fougueux et en pleine forme de son âge.
Il marqua par ailleurs un bon point quand il me rendu mon sourire, je l'appréciai de plus en plus. Son discours avait été aussi pleine de surprise prévisible. Que ce soit l'acceptation à ce duel, son nom qui se trouvait être celui d'un pirate connu, « Ren Aoncan », et sa sauvagerie. C'est bien de savoir à qui on s'adresse au moins, mais c'est dommage car je ne lui déclinerai rien de moi. Au pire, il viendra le réclamer après, ce mec... enfin, d'après ce qu'il en dit. Néanmoins, c'était bien un sanguinaire ce nain, raison de plus. Je pris le temps de lui répondre à haute-voix :

-Magnifique ! Amusons-nous ! Mais si tu perds, tu finiras comme elle !

Et il me fonça dessus... Malheureusement pour lui, je n'étais pas un novice non... J'étais un maître du sabre. Comme il était seulement rapide superficiellement et qu'il n'avait pas la même vitesse d'une balle projeter par une arme, cela ne m'impressionnait pas.
Au moment où il arriva sur moi, ma position se descendit et en même temps, mon arme se dégaina d'un seul coup : « le Tranchant du Juge ». L'attaque déforma visiblement l'air à cause de sa rapidité. Du Haki recouvrit mes deux avant-bras et ma lame à ce moment-là, nous étions à égalité sur ce point mais... J'avais la technique et lui, seulement l'endurance de son âge.
Mon Sabre Balistique alla ainsi s'entre-choquer violemment avec son arme, étant donné qu'il avait porté une attaque au moment même. Une onde de choc fut dégager de nous et il dût se faire repousser. Je ne bougeai pas, encaisser une charge frontalement tandis j'étais en pleine équilibre avec le sol et en position de combat, il comptait m'avoir avec la force brute ?
D'ailleurs, durant l'affrontement de nos lames qui ne dura qu'un instant, il me semblait avoir entailler son Haki. Oui, mon sabre est bien plus porté sur l'offensif, c'est pour ça qu'elle paraît aussi ridicule. Pourtant, dans les mains d'un maître... Hé hé hé...
Ainsi, une petite distance offerte entre nous et je disais, sarcastique vis-à-vis de lui :

-Et alors, ne va pas me dire que tes paroles s'arrêtent ici ?

J'enfonçai alors mon sabre dans le sol, mes deux mains placés sur le manche et, piquant une vive accélération qui fendit en deux le sol grâce au passage de ma lame, je réalisai un mouvement ascendant qui servira à le trancher en deux. Ma lame s'est alors enflammée par la même occasion. Un samouraï-cyborg, c'est classe non ?

Être rapide ne permet pas de stopper le temps et d'annuler les forces cinétiques. Dès lors qu'il avait relâché l'une de ses mains positionné sur la manche de son arme, j'avais pu immédiatement l'éloigner de moi en forçant sur sa garde. Que ce soit ma contre-attaque soudaine, ma position ancrée littéralement dans le sol, que du fait que j'utilisai mes deux mains pour maintenir mon sabre et mon Haki. Peut-être que cet assaut aurait réussi si déjà, il n'y avait pas une telle différence de taille.
Ainsi, j'avais senti quelque chose me frôler de justesse.

La technique, fiston ! C'est ici où l'on peut voir l'importance d'apprendre un art, que ce soit la voie du sabre ou celle de la guerre, chacun des mouvements que j'exécutai connaissaient un mouvement de garde ou de contre-attaque. Cela a été le cas lorsque j'avais armé ma lame sur ma droite et que je m'étais dirigé vers lui en un mouvement ascendant. C'était un risque que je prenais vu la vitesse de mon adversaire, j'en avais conscience et pour cause, il réussit à me trancher l'avant-bras gauche... enfin, presque. Mon avant-bras était entouré d'Haki. Seul, effectivement il aurait dû me blesser, mais c'est là où la technique est importante. Ma lame était en oblique, dirigé vers le ciel. Il me suffit ainsi de la rapprocher vers moi, positionnant le sabre dirigé vers le sol dans une ligne verticale et ainsi, je bloquai l'attaque en projetant une forte pression sanguine à mes membres, ceci renforça et abaissa ma position. Mon pied avant glissa alors légèrement en avant car son coup était lourd, je devais exercer beaucoup plus force pour ma technique réussisse et pour cela, mon équilibre au sol m'aidait énormément. Ainsi, je parvins à renvoyer son coup et à le déstabiliser, comme s'il avait frappé sur une enclume. Cette parade est nommé aussi simplement que ça, « la Garde à l'Impact », l'une de mes spécialités.
Enfin, la façon de combattre d'un sabreur se situe sur l'économie et la puissance des mouvements. Comme j'étais resté immobile lors de ma parade, il m'était plus facile à me protéger de celui-ci et même de bouger sans avoir besoin d'exploiter une vitesse fabuleuse... Néanmoins, ce jeune garçon, « Ren Aoncan », hein ? Il est trop lent ! Beaucoup trop lent !

Je comptai ainsi positionner ma lame proche du visage à la façon d'un scorpion et lui faire un coup d'estoc, mais il avait reculé alors je n'avais pas bougé. Ma lame brûlait toujours, encerclé de flamme et j'étais en position de combat. Une assise, la lame en biais et vers le ciel,  il est plutôt difficile de bouger dans cette position mais, et si mon style de combat ne permettait à personne de s'approcher ? Et si même quelqu'un franchissant le son était inefficace contre moi ?
Allons, pas d'inquiétude... Je ne suis pas le genre à tuer les enfants.
Quand je le vis ainsi bondir, un long sourire sarcastique se dessina de nouveau sur mon visage ; il avait remplacé mon petit sourire moqueur... Ce gamin allait perdre, quelque soit sa force...
Je sentis alors mon Haki passé le long de mes jambes et mes bras. Oh oh ! Ce combat m'amusait tellement que j'avais la sensation que j'allais commencer à devenir sérieux ! Pourtant, le prochain coup risquait de le mettre en grande difficulté. Je me préparai ainsi à mon propre show...
Dans les airs, il élança ainsi sa lame qui parvint jusqu'à moi telle une scie à métaux. Et là... L'épée de mon adversaire se fit couper en deux, une lame d'air se créa en plus et fendit aussi bien adversaire se trouvant dans les airs, qu'un bâtiment en arrière-plan qui s'effondra sur lui-même. Une marque était même au sol pour signifier la puissance de mon attaque.
Voici ! Voici mon attaque ultime ! Enfin, ultime ? Non, seulement la plus efficace. Le « Tranchant Gigantesque ». Mon assaut avait même été améliorer.

Au moment où je vis son arme arriver à porter, voyant qu'elle possédait la même vitesse que lui précédemment... J'avais rengainé mon arme qui était resté masqué par les flammes... Pourquoi les flammes ? Pour une détonation beaucoup plus puissante. Ma main gauche sur la gâchette de mon fourreau, j'appuyai ainsi dessus et activai la fonction qui lui valu le nom de « Balistique ». Il est a savoir qu'une explosion dépasse habituellement la vitesse du son, lorsque l'explosion se déroule à l'air libre... L'explosion s'est fait dans le fourreau et était aidé par des réactifs puissants et les flammes de mon sabre. Les forces ont convergé vers l'extérieur du fourreau, je l'ai ainsi combiner à mon geste. Du Haki avait par ailleurs ajouté sa petite touche magique, bien évidemment. Tous mes muscles étaient éveillés à ce moment-là... C'était mon coup favori après tout. En tout cas, la vitesse de cet assaut surpassait très facilement la vitesse du son, elle était même à trois fois supérieurs pour être exactement. Pourquoi croyez-vous que les armes à feu les plus perfectionnés atteignent des vitesses supérieurs au son à chacun de leur tir ? Heureusement que j'étais un cyborg par ailleurs, le mec qui m'avait réparé ne m'avait pas offerte cette arme pour rien... Mais, j'ai pris beaucoup de temps avant de pouvoir maîtriser ce mouvement.

Mon sabre rougeoyait ainsi comme un Soleil étincelant, j'étais resté en position de combat en demandant à mon adversaire dont je n'avais pas quitter les yeux une seule seconde :

-La technologie, fiston !

Toujours de ce petit air moqueur, je ricanai même... C'est alors que quelqu'un se positionna devant moi, nous faisant barrage de continer l'affrontement... Elle s'écria :

-Arrête, Seath !

Puis elle se détourna vers mon adversaire :

-Arrêtez tous les deux !

Ah la la... Chizuko...

Ah... C'est pour ça que je n'apprécie pas les enfants. Les enfants sont cruels et ont tendance à tâcher. Ce gamin, Ren, il était parfaitement de ce genre, j'espère que Chizuko n'imagine pas finir ses jours avec ce mioche. Enfin, voyons voyons... Je pensais finir ce duel ici et maintenant, décourager le petit mais, celui-ci a laissé parler son éventreur.
C'est vrai que j'y étais allé fort, je devrais faire plus attention quand je punis un gamin. En tout cas, j'avais bien fait de préserver mon attention sur lui. Le bâtiment prit du volume et commença à grossir. Ah lala...

Ren semblait être passé à son maximum, c'est parfait non ? J'avais hâte de voir les résultats mais, pour l'instant je vais lui faire confiance.
Je rengainai mon sabre... En fait, lorsque je l'avais éjecté contre le bâtiment, il avait agrandi les décombres puis me les avait renvoyé après les avoir encaissé. Un beau retour à l'envoyeur, pas vrai ? La seule chose qui pouvait me gêner dans ce combat, c'était l'esclave entre nous deux mais... et comme je m'y attendais, c'est le jeune garçon qui s'en était occupé. Je m'en étais douté simplement car il était ici pour la sauver et, que c'est contre moi qu'il était enragé. C'était un ancien esclave d'après ce que je voyais... Hé hé, c'est pathétique.
Enfin, avec une vitesse pareille... Les fruits forment bien des monstres, et on dirait qu'à chaque fois, c'était à moi de m'occuper des monstres. Enfin quoiqu'il en soit, je n'avais qu'une solution pour le suivre dans cette occasion-là, et cela allait prendre un certain temps.
Hum, je n'avais qu'à apprendre ses paternes dans ce cas, et je vais le surpasser en terme de vitesse. J'étais déjà habitué à voir des vitesses encore plus forte... Il est à savoir que j'arrivai à suivre une vitesse de mille-deux-cent mètre par seconde, ce qui est la vitesse maximale de mon « Tranchant Gigantesque », la technique j'avais utilisé tout à l'heure. Et... en comparaison, mon assaut précédent avait atteint huit-cent mètre par seconde. La vitesse du son est de trois-cent-quarante mètre par seconde... La vitesse d'un coureur athlétique est de dix mètre par seconde. Le son qui se propage autour de moi est... misérable... Ah ah ah !

Un sourire, les pleines dents, puis je dégainai faisant revenir ma lame, puis de nouveau, encore et encore une nouvelle fois, façonnant ainsi des lignes qui coupèrent en deux les blocs dirigés vers moi. A ce moment-là, je sentis mon cœur palpité à une autre cadence, un courant électrique me parcourut alors... Ah ? Ça vient !
Je me plaçai en position et je refermai les yeux... Moi, je ne possédai pas le Haki de Perception, mais j'étais intelligent il faut croire. Ce sont ses coups que je devais prévoir, à chaque instant... Alors, ce n'était plus les yeux, le corps que je devais écouter... Non, c'est la nature.
Ce petit se déplace si vite qu'il provoque des bourrasques d'air à chaque déplacements... Cela signifiait qu'il me suffisait de ressentir simplement ses bourrasques d'air. S'il est aussi rapide, l'air s'écartera autant plus rapidement que lui à cause de ses déplacements.
C'est ainsi que dès lors que je le sentis arriver sur moi la première fois pour qu'il porte sa première attaque, j'avais envoyé un premier coup horizontal pour lui lacérer le bras ; mon coup avait été maîtrisé, contrôlé, puissante. Je sentis beaucoup d'opposition... Du Haki ? Oh ! Ce n'est pas un problème car, l'attaque avec laquelle je venais de le toucher, c'est « Culminance » !
Il me semblait être pleinement vigoureux mais... Là, j'avais frappé directement son organisme. Il allait connaître un léger frein à ses mouvements, car même en tant que monstre, on ne dépasse pas la nature, sa propre nature, son propre corps.

Malgré tout, je sentis comme une pression s'exercer contre mon torse. Je ne perdis pas l'équilibre et je l'encaissai directement et sans plus. La posture d'un maître... En tout cas, il fallut un peu de temps mais, ce peu de temps était suffisant.
Du Haki commença alors à parcourir mon corps en même temps qu'un champ électrique... Le combinaison « d'Excès » et de « Puissance maximale », en même temps. Un masque d'acier se positionna pour couvrir ma mâchoire... Hé hé ! Quoi ? Pourquoi ne pas y aller à fond ?
Je ne connaissais maintenant plus de contrainte... C'est parfait, non ?
Je sentis alors autour de moi plusieurs courants d'air... J'ouvris légèrement les yeux en me rendant compte qu'il essayait de créer des illusions à l'aide de sa vitesse. Malheureusement, moi je le voyais lui, s'afficher dans ses parcours. Ma vision était actuellement inhumaine... La technologie, fiston ! Je ne suis plus un humain, je suis un cyborg. Bientôt une simple machine de guerre.
Je rengainai alors... C'est l'heure du « Trancheur Dimensionnel » ! Ah ah ah !
Un coup me toucha à la tête, puis à l'épaule, puis à l'une de mes jambes. Un Haki d'armement me protégeait certes, mais c'est vrai que je devrais commencer à danser avec lui.
Je dégainai alors en tranchant, parant l'un de ses assauts puis je recommençai ce geste, maintenant une posture dirigée vers la même direction. Je n'avais pas besoin de me tourner ou quoique ce soit, même en m'attaquant dans le dos, je pouvais l'attaquer. Il est à savoir qu'un bon maniement du sabre permet effectivement de frapper sur tous les angles... Et c'est ce qui fut. En suivant les fractures de l'air, bien qu'en encaissant quelques et d'autres coups au début, c'est peu après que je commençai à connaître ses paternes. Ce que je nomme paterne, c'est la façon dont se bat quelqu'un, les mouvements se répètent malgré lui et dans une logique propre à chaque combattant. Si quelqu'un comprend ses mouvements et cela, pour n'importe quel adversaire, il sera très difficile à vaincre mais... les maîtres, ce sont eux qui sont capables de posséder un style de combat réellement imprévisible. Ils ne sont pas appelés ainsi pour rien.

Mon corps était en total éveil. Une sphère rougeâtre se formait autour de moi tellement nous allions vite. Pourtant, je réussissai cette fois-ci à le suivre et plus aucun coup ne passait, je les parai tous. Un bon entraînement mais... ce petit, il manque de punch. J'avais déjà reçu et encaissé à de nombreuses reprises le « Marteau du Dragon ». Oui, j'avais déjà affronté le « monstre » et mieux encore, celui qui m'avait appris ce que je sais là, ce n'est autre que le maître du « monstre ». J'avais déjà connu pire, et ce n'est pas un enfant qui m'impressionnera.
Mon regard était celui d'un prédateur, mais j'étais calme. Calme, surtout car mon corps semblait brûler de l'intérieur. Ça fait longtemps que je n'avais pas ressenti une telle chose... Il est vraiment intéressant ce gamin.
Finalement, au moment de notre dernière échange, mon sabre se rengaina... Mon doigt au niveau de la détente de mon sabre. S'il voulait réellement continuer, j'allais devoir le tuer avec cette combinaison ultime. Il ne pourra pas suivre la vitesse de mon sabre, mais souhait-il vraiment aller jusque-là ?
Ma posture attendait la prochaine attaque, du moins s'il continuait à m'attaquer, car je comptai contre-attaquer à notre prochaine échange mais, cette fois-ci j'allais le trancher en deux et d'un coup.
Mon regard était devenu sévère... Alors ? Que souhait-il vraiment ? Et, avec sa vitesse, n'a-t-il pas comprit pourquoi cet esclave s'était positionné entre nous ?
Porter par mon silence et ma concentration ultime, s'il voulait mourir, qu'il vienne mais, son prochain mouvement sera le dernier.
L'expérience nous séparait tous les deux, entre ce petit et moi. Nous n'avons pas rencontré les mêmes monstres, et par rapport à l'état de son corps comparé au mien qui fut détruit, je pouvais en être certain.
Maintenant, j’attendais sa réponse. Continuer son assaut ou non ?