Ceux qu'il ne fallait pas voler

Commandant de Flotte

Au loin se dessine une île, une grande île printanière. Pleine de forêt et de belles plaines fleuries. Sur le "Néant" tout le monde se démène. Nous allons bientôt pouvoir accoster et il faut que tout soi en place. Nos cargaisons de vivre et d'alcool sont au plus bas et il va falloir se réapprovisionner rapidement. Nous sommes de fiers pirate mais si la faim nous prend alors se sera la fin. C'est pour cela que mes hommes s'activent, ils vont chercher les tonneaux et les quelques réserves et s'apprêtent déjà à les remplir de nouveaux vivres.
Au milieu de cette course effrénée, je suis assis sur la figure de proue faisant abstraction de la cacophonie. Les yeux rivés sur l'île qui nous attend je suis songeur. Il faut qu'on fasse moins de bordel là où on passe, c'est ce que Marco demande. Bon, c'est vrai que c'est tentant mais bon, il faut que j'essaye. Au lieu de directement provoquer les ennuis, je vais tout garder pour les combats, là je serais encore plus fort c'est sûr. Cette escale sera le moyen de tester cette nouvelle résolution. Je vais donc essayer de me retenir un peu pour une fois.

Zuko, lui, notre sniper s'en fou complètement que tout le monde soit à fond. Il n'en demeure pas moins aussi calme que d'habitude. D'ailleurs, il grimpe sur le mât et s'assoit dessus. Une place privilégiée, bien au vent, ou il est agréable d'être. Du haut de son perchoir, il peut voir l'île comme personne et repère donc déjà le terrain. J'ai confiance en ses capacités d'analyse et je sais de quoi il est capable.
Aussi, sur le pont, se trouve mon fidèle Ordrix. Le troll est au bord du navire et regarde les flots que notre navire traverse. Ébahit, il ne fait plus attention à rien. Puis, il se retourne assez brusquement et fait tomber un de nos camarades. Celui-ci à une peur bleue, pour avoir déjà vu à l'oeuvre la colère de mon guerrier. Cependant, le troll passe outre ça, à vrai dire il n'a pas senti grand chose et donc, s'en fou complètement.

Le navire accoste avec beaucoup d'aisance puis mes pirates se disséminent. Certains sont chargés d'acheter de quoi manger, d'autre de quoi boire et quelques uns de la poudre à canon et quelques armes. Pendant tout ce temps, arrimé au port, je flâne, allongé sur le pont. A vrai dire, on a jouer au shi-fu-mi et j'ai lamentablement perdu. A croire que c'est possible de perdre à un jeu comme celui-là contre un troll plus bête que ses pieds. Il est vrai que je suis d'habitude mauvais perdant, mes cette fois-ci j'ai accepté la défaite. Puis si je débarque pas sur l'île, je suis sûr de ne pas y faire du grabuge, donc au final c'est mieux ainsi. Pourtant, même en ayant essayé de relativiser, j'ai du mal à rester en place, les nuages ne me bercent plus et j'ai envie d'action. Après quelques heures d'une lutte atroce contre mes pulsions, mes lieutenants et la totalité de mon équipage remonte à bord. Ils ont pu, avec l'or qu'on a obtenu jusqu'à maintenant, acheter de quoi nous rassasier pendant des lustres et c'est parfait.
Cependant, une petite idée trotte dans ma tête et je ne tarde pas à la transformer en ordre. Nous allons faire le tour de l'île jusqu'à se trouver une île desserte et une fois là bas, nous ferons une petite fête. Dans un cri général, mon ordre est applaudit. Il n'en fallait pas plus pour remotiver tout le monde et les rendre heureux.

Nous avons jeté l'ancre dans une petite crique totalement déserte et nous sommes tous rendu sur la plage. J'y ai allumé plusieurs feu afin qu'on puisse voir nettement. La fête a battu sont pleins jusqu'à très tôt le matin. Puis, nous nous sommes endormit dans le sable tiède de la plage. L'alcool nous a fait bien dormir et nous avons eu le sommeil lourd, très très lourd.
Tellement lourd que lorsque Zuko me réveille, je m'aperçois d'une agitation démentielle.

> Capitaine, on nous a volé !
Il nous manque l'immense tonneaux d'alcool qu'on avait apporté sur la plage, puis Ordrix n'a plus sa hache. Les voleurs vous on même prit votre espèce de cape.

Je bondis de surprise et m'inspecte. Cette bande de salaud m'a vraiment prit ma cape. Je brûle de l'intérieur et mes flammes veulent dès lors tout ravager. Il faut que je les retrouve car sinon, c'est l'île entière qui va en partir.

> On va les trouver, les torturer et récupérer tout ce qu'il nous on prit !

Je regarde à ma gauche et je vois mon troll qui déprime. Il est assis, la tête dans les genoux et dessine une hache dans le sable. Cela pourrait presque être émouvant à vrai dire.

> Ordrix, tu vas récupérer ta hache ne t'inquiète pas c'est une promesse !

Mes hommes sont de nouveau galvaniser et nous sommes prêt à la traque du siècle. Tous sont armés et n'attende plus que de retrouver les voleurs qui ont osé s'attaquer aux "Flammes du Néant". Un affront qui ne restera pas impuni. C'est alors que plus haut, en amont de la plage, se dessine une silhouette. Il nous en faut pas plus pour qu'on s'anime d'une nouvelle flamme. Fier, déterminé et en colère, nous avançons vers cette personne qui pour nous, ne peux qu'être le voleur.

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Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Voilà une nouvelle journée qui commençait, de doux rayons venant abattre leur chaleur sur mon corps au milieu de cette plaine. Je me réveillais, ressentant toujours cette rage qui m'animait depuis plusieurs jours. Depuis que ces enfoirés avaient volés mes armes et mon armure, j'allai les leur faire bouffer. Mais pour ça, il faudrait d'abord que je les trouve, et j'étais pas rendus. En effet, même avec ma vitesse et en ayant tué plusieurs des membres de ce gang ou équipage de voleurs, je n'avais toujours pas récupéré mes affaires.

- Raaah ça me saoul ! m'exclamais-je, déambulant dans la forêt. Et j'ai toujours pas d'infos sur ce maître que je dois trouver, mais mes armes et mon armure c'est une priorité. Bien, je peux pas non plus contacter mon équipage, ils m'ont aussi volés mon den-den mushi. Han putain, voilà que je me mets à causer tout seul, bordel de ..

Je m'étais arrêté, ayant entendus des voix pas si loin de là. Etait-ce ces enfoirés de voleurs qui s'étaient arrêtés dans une crique ou une clairière ? Ma curiosité maladive me poussa à aller voir par moi-même ce qui se passait dans cette direction. C'est ainsi que je traversa une centaine de mètres jusqu'à arriver en haut d'une côte, observant ces hommes apparemment paniqués en contrebas. C'était bien une crique, et leur navire était amarré là, en plein milieu de l'eau turquoise du lieu. J'observais leur pavillon, un jolly roger, c'était une troupe de pirates voleurs ? Fin, faut quand même dire que mon armure était faite d'or, de même qu'une de mes épées. Ce qui brille attire souvent les forbans.

C'est alors qu'ils me remarquèrent, la plupart des hommes sur la plage s'élançant sur moi. Je les regardais de travers, une expression de dégoût sur le visage. J'allai les marave jusqu'à ce qu'ils me disent où se trouvaient mes affaires. J'espérais enfin chopper le chef de cette petite organisation criminelle qui s'en était prit à moi. Levant le bras droit, mon doigt se pointa sur l'un des hommes légèrement en contrebas. Un type avec une crinière grise qui semblait être le chef de cette troupe.

- Toi ! m'exclamais-je. T'es leur chef, c'est ça ? Allez, faites pas les malins et rendez-moi ce que vous m'avez pris ! Sinon j'vais vous exploser la gueule et vous faire cracher le morceau à coups de poings !

© Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Doucement la silhouette se fait de plus en plus nette au fur et à mesure que la personne avance vers nous. Puis, une fois que je peux parfaitement la voir elle s'arrête. Un homme aux cheveux rouges qui se croit surement très fort vu ce qu'il raconte. Déjà, ce fou ose me pointer du doigt, je vais lui apprendre si c'est quelque chose qu'on me fait. Une fois qu'il aura mordu la poussière il va bien regretter. Puis, il nous accuse de vol et dit qu'il va nous battre pour qu'on lui révèle la vérité. Non mais c'est la meilleure blague que j'ai entendue depuis que je suis sur le Shin Sekai. Cela fait un bon moment qu'on ne s'est pas foutu de moi comme ça et il n'en faut pas plus pour que je m'enflamme.
Mes hommes se sont tous arrêté d'avancer vers lui une fois qu'il a vociféré ses accusations. Ils savent surement ce que je prépare à notre interlocuteur. Pourtant, Ordrix lui n'a pas cessé de monter. Il avance toujours avec la même colère pour le réduire en bouillie. Il est vrai que le troll a une grande force, mais si ce gars a pu menacer un équipage entier alors qu'il est seul, c'est automatique qu'il soit puissant. Il ne m'en faut pas moins.
J'accélère mon ascension et passe au niveau de mon lieutenant malodorant, puis lui pose la main sur l'épaule.

> Ce n'est pas lui le voleur ! Mais t'inquiète je m'en occupe.

Mon compagnon me regarde, d'un air déçu et se ravise. Il stop son avancé et il n'y a plus que moi qui la poursuit. Le sable m'empêche d'avancer rapidement car mes pieds s'y enfoncent. Pourtant, je continue tant bien que mal, ignorant la fatigue que ça peut procurer. Torse nu j'avance, arborant quelques cicatrices mineurs au niveau des flancs. Le soleil brille et irradie la plage de toute sa chaleur. Le sable d'ailleurs doit brûler les pieds, enfin je le pense. Aussi, la chaleur fait suer les corps et bronzer les peaux.
Mon visage est totalement fermé, mon regard emplit d'une haine presque palpable. J'augmente le rythme de mon avancée en même temps que je lui répond.

> Oui je suis leur capitaine, Bachara le "Néant" !
C'est moi qui vais te faire bouffer du sable tu vas voir !!

Soudain, je me met à courir, soulevant beaucoup de sable au passage. Alors que j'arrive en haut de la côte. Au même moment, Zuko prend une décision délicate et surtout inattendue. Il arme son fusil et tire droit dans le torse du rouquin. Chose surprenante sachant qu'habituellement, ce n'est pas son genre. Alors que la balle fuse dans l'air, je cours toujours et saute d'un coup pour asséner un terrible coup de poing à cet interlocuteur qui a eu le don de me mettre hors de moi en quelques secondes à peine.
Moi qui devait me calmer et arrête de tout détruire c'est raté. En tout cas, la journée s'annonce donc mouvementée entre le vol et ce combat je vais être servi en action.

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Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Moi qui voulais passer un voyage tranquille jusqu'à trouver les enseignements que je recherchais sur cette île, il fallait forcément que je tombe sur des embûches sur mon chemin. Fin, fallait voir la gueule des embûches pour le coup. Parmi eux, une créature très étrange était en tête, il avait une apparence plus ou moins humanoïde. C'était quel genre de bestiole ça ? Etonnant. Cependant, l'homme que j'avais deviné être leur chef ainsi que tout le reste des pirates s'arrêtèrent suite à mes paroles, comme comprenant quelque chose que je ne pouvais visiblement pas comprendre. Et, apparemment, le troll comme je ne pouvais que le désigner ainsi, continuait son ascension dans ma direction avec une lenteur affligeante. L'observant, je soupirais un sourire en coin lorsque "Chevelure d'Argent" intervint pour l'arrêter. De ce que je pus comprendre ainsi en hauteur comparé à eux, c'est que leur Capitaine allait s'en charger lui-même.

Celui-ci reprit alors la parole en se présentant, par un nom des plus étranges. "Bachara", un nom qui ne me disait rien, mais que je ne trouvais pas particulièrement mélodieux à l'oreille comme sonorité. Il semblait déterminer à me péter la gueule, à ce que j'avais compris. Enfin, il ne m'en fallut pas plus pour réagir, déployant mon fluide perceptif comme je le pouvais, il n'était certes pas encore tout à fait efficace, mais il fallait que je m'y entraîne pour le maîtriser parfaitement. C'est ainsi que, alors que le "Néant" me bondissait dessus, un de ses hommes arma son fusil pour me tirer dessus. La balle me fusa droit dessus tandis que mon véritable adversaire était désormais tout proche. Cependant, à ce que j'en vis, ils n'étaient pas particulièrement rapides.

Mon fluide perceptif m'avait permit d'anticiper la trajectoire de la balle pour comprendre qu'elle visait mon torse. Les capacités du fruit Plus-Plus se manifestèrent alors, augmentant drastiquement ma vitesse. En un pas, je pus esquiver leurs deux attaques, bondissant en avant en passant sous Bachara, prenant la direction que prenait la balle, la voyant comme au ralentit ainsi propulsé à grande vitesse. Je continua ma route en dévalant toute la pente pour arriver jusqu'aux camarades du surnommé "Néant". Je ne savais pas s'ils avaient pus suivre ma vitesse, mais ils semblaient visiblement surpris au final. Celui qui m'avait tiré dessus esquissa un mouvement de recul, mais sembla à nouveau surprit lorsqu'il vit ma main droite enserrée sur son fusil, avec une poigne de fer. J'avais levé ma main gauche, deux de mes doigts tenant la balle qui m'avait été tirée dessus, ces deux doigts recouverts d'une couche noire étrange comme incrustée dans la peau. Le sniper sembla se résigner et recula en me laissant son fusil. Moi, un grand sourire aux lèvres, je tourna la tête en amont, observant Bachara.

C'est alors que mon pouvoir entra à nouveau en action, me permettant une accélération me faisant atteindre le sommet en moins d'une seconde. Je continuais de fixer intensément leur capitaine, tentant de l'intimider. Mon sourire était resté figé sur mon visage.

- C'est une belle arme qu'il a ! m'exclamais-je, assez content d'avoir récupéré une arme. Mais je pense pouvoir l'utiliser un peu mieux ! T'es prêt ?

Je porta alors le fusil à mon épaule, chargeant et armant, un doigt sur la gâchette, la mire droit sur le "Néant". J'étais pas vraiment habitué aux armes à feux, hormis les canons de mes navires, mais mon pouvoir me permettait des prouesses avec. J'articulais alors quelques mots, l'oeil concentré sur ma cible.

Busoshoku no Haki
Size per Fifty
Shot !

Mon doigt toucha la détente en un instant, la balle projetée hors du canon comme au ralentit. Elle fila droit sur Bachara avant de gonfler soudainement en ayant prit la taille d'un boulet de canon en un instant. La balle était également plus sombre qu'à l'habitude, tout comme le fusil que je tenais entre mes mains. Par des gestes d'une rapidité surprenante, je rechargeais ainsi le fusil à trois reprises en tirant sur ce voleur qui allait devoir me rendre mes armes. Les balles suivant le même schéma que la précédente.

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Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Tout va bien trop vite. J'ai a peine le temps de voir les mouvements véloce de mon adversaire qu'il esquive sans peine mon offensive menée avec le soutien de mon second. D'ailleurs, en un instant, la chevelure rouge disparaît et réapparaît directement près de Zuko. En une fraction de seconde, j'ai l'impression d'imploser. Ce n'est pas possible que je me fasse dominer de cette manière, ce gars est d'un tout autre calibre que moi et je m'en rend compte directement. Aussi, après avoir nargué mon sniper, il réapparaît non loin de moi avec son fusil. Je n'en crois absolument pas mes yeux. Il a pu volé si aisément l'arme de mon second et en plus il me tire dessus. La balle grossit subitement pour prendre la taille d'un boulet de canon et prend une teinte obsidienne. S'en suit deux autres dans une même intervalle de temps.

J'enflamme donc instinctivement mes pieds pour me propulser en arrière et pouvoir échapper à l'attaque mais rien n'y fais. A bout portant je suis une cible facile et une énorme explosion de sable à lieu. Mes hommes n'en reviennent pas eux même et sembles désemparés. Zuko lui ne fait pas fier figure, impuissant il ne peut absolument rien. De son coté, Ordrix bouillonne, sa colère est immense et il n'attend que mon autorisation pour prendre par au combat.
Pendant ce temps, le rideau de sable projeté en l'air se dissipe et au milieu d'un petit cratère, me voilà. J'ai les bras en croix devant mon buste et mon visage. Ceux-ci sont ensanglantés et mes jambes le sont aussi. Je pousse un soupire difficile, a vrai dire, j'ai pu esquiver le plus dur de la technique de mon adversaire. En me propulsant en arrière j'ai pu éviter la mort à coup sûr. J'en suis presque soulagé mais je n'ai pas le temps de l'être.

Vu que je suis mal en point, il est clair que mon adversaire maîtrise le haki de l'armement, d'où la couleur obsidienne de ses balles géantes. C'est vraiment pas de chance pour moi, m'être attaquer à un homme aussi fort que lui. C'est pas mon jour et pourtant, je m'en contrefiche. Que la défaite ou la mort soit l'issue n'est pas un problème. Je vais me battre à fond et adviendra ce qu'il adviendra.
Il est donc l'heure de la contre-attaque et je compte bien en découdre avec ce type venu d'un autre monde.

> Hono Hiji !!!

Mon coude droit s'enflamme instantanément ce qui a pour effet de propulser mon bras vers l'avant. M'offrant ainsi une vitesse et une énergie cinétique bien plus grande qu'à l'accoutumée. Aussi, alors que mon poing ne l'a pas encore atteint je décide moi aussi d'user de mon haki. C'est ainsi que mon poing devient noir et arrive dans la figure du rouquin.
Cependant, il ne faut pas que je m'arrête ici. C'est pour cela qu'à peine ais-je touché mon adversaire, je saute en arrière pour finalement utiliser une autre technique bien destructrice. Mon poing s'embrase et je lui balance une immense colonne de flamme pour en finir.

Hiiiiiiiiiiiiikennnnnnnnnnnnn !

Mes hommes restent bouche-bée. Aucun d'eux n'aurait cru que ce type serait capable d'autant de prouesse. Sa vitesse mais aussi son étrange aptitude à agrandir les balles interpelle. Puis, il faut dire aussi qu'il a été capable de blesser un Logia avec une facilitée déconcertante. Zuko ne pensait pas cela possible, enfin surtout pas dans la situation où c'est arrivé. Soudain, il recule la tête, il a comprit. Il sait qui est cet homme, il a déjà vu sa tête sur une affiche de mise à prix. Son regard se fige et surement pour l'une des premières fois de sa vie, le sniper connaît la peur. Il est impératif pour lui qu'il informe son capitaine mais son corps refuse de bouger et sa bouche de s'exclamer. Il est littéralement tétanisé par la peur.
De son coté, Ordrix n'en peut plus d'attendre. Il veut venir en aide à son capitaine mais celui-ci ne le veux pas. Il lui a fait comprendre qu'il s'en occuperait seul et on ne remet pas en cause les ordres du capitaine. Pourtant, il meurt d'envie de transgresser cette loi fondamentale.

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Feat : ✘ Atoum Bachara

Mes projectiles recouverts de Haki percutèrent l'homme à la chevelure grise, le propulsant en arrière en soulevant un nuage de sable. J'étais un peu déçus qu'il n'ait pas put esquiver car, si une simple technique comme celle-ci le touchait et lui occasionnait des dégâts, je n'imaginais pas la suite du combat. Posant le fusil contre mon épaule, j'observais mes mains en étant surprit de tant de puissance. L'utilisation de mon pouvoir se faisait plus rapidement, mes mouvements étaient devenus plus fluides. Ma puissance ne faisait que croître et je me demandais jusqu'où celle-ci allait s'arrêter.

Le nuage poussiéreux finit par se dissiper, laissant apercevoir un cratère au milieu duquel se trouvait mon adversaire. Celui-ci saignait à de nombreux endroits, mais ne semblait pas désireux d'accepter son infériorité et d'abandonner. De toute façon, je ne comptais pas le tuer car, si c'était bien lui et ses hommes qui m'avaient volés, il saurait où se trouvaient mes affaires. Il finit ainsi par se relever, me faisait face, une dizaine de mètres nous séparant. Lors de ma précédente attaque il m'avait semblé voir des flammes sortir de ses pieds, je me demandais bien quelles étaient ses capacités. Peut-être était-ce un cyborg ? Je n'en étais plus étonné depuis que j'avais libéré Zero, le génie de la robotique et ses nombreux robots. Ou alors peut-être était-ce les pouvoirs d'un fruit du démon ?

La seconde hypothèse était plus probable et fut plus ou moins confirmée par l'attaque qu'il préparait. A l'arrière de son coude, des flammes furent projetées, propulsant son poing en avant avec une grande puissance. Son coup visait mon visage, parer ou esquiver ? Ou bien confronter ma force à la sienne ? Ouais, je préférais cela, afin d'analyser la force de mon adversaire et m'empêchant d'être surprit par celle-ci. Le fusil retombait au sol alors que je venais de le lâcher, mes pieds exécutèrent un mouvement de recul et mon bras droit se recouvrit en intégralité de cette couche sombre significative de l'utilisation du Haki de l'Armement. Ce bras se souleva, mes doigts se serrant en un poing dégageant une puissance presque palpable. Décalé, le poing du capitaine-pirate-voleur ne visait plus mon visage mais irait rencontrer mon propre poing que j'avais lancé droit dessus, propulsé non pas par des flammes mais par une partie de la vitesse que me permettait mon fruit du démon. Et le choc vint, puissant mais sans douleur pour moi. La protection accordée à mon bras m'avait permit de ne ressentir que le contact avec mon adversaire et non de quelconques dégâts ou douleurs. Un sourire était venu éclairer mon visage alors que nous étions proche en ce moment.

- Tu ne peux rien contre moi, insecte. avais-je craché, mon regard rivé sur celui de Bachara. N'espères pas m'occasionner le moindre dégât.

Effrayé ou préparant une nouvelle attaque, mon adversaire s'élança dans les airs, prenant ses distances en bondissant en arrière. Une fois assez éloigné, son poing s'embrasa à nouveau avant de frapper l'air devant lui, droit dans ma direction. En un instant, une colonne de flamme fut créée, fusant droit sur ma personne. Mon sourire toujours sur le visage, mon corps se recouvrit alors rapidement de fluide combattif, recouvrant chaque parcelle. La colonne de flamme me tomba alors dessus, dégageant une chaleur impressionante mais grandement diminuée par ma protection de Haki. Je pliais alors les genoux, me servant des capacités de mon fruit du démon pour augmenter ma vitesse et ainsi m'élancer tel un boulet de canon droit sur mon adversaire. Suite à mon impulsion, le torrent de flamme fut déchiré de l'intérieur, envoyant s'envoler les flammèches dans tout les sens. Ainsi, je fonçais droit sur le capitaine pirate, mon corps toujours recouvert de Haki, avec la ferme intention de lui faire bouffer un méchant coup d'épaule qui devrait le calmer pour le moment.

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Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Zuko est toujours immobile, le sang glacé par sa découverte sur l'actuelle opposant de son capitaine. Ses yeux sont rivés sur l'homme aux cheveux rouges. Une goutte de sueur dégouline le long de sa tempe droite et sa gorge devient sèche. Tellement sèche qu'il ne peut s'exprimer. Son corps est toujours paralysé par la peur. Une telle révélation produit effectivement ce genre d'effet chez les pirates du Nouveau Monde. Quand tu découvres que ton Capitaine affronte le second Raza "la Bête" c'est normal d'être tétanisé. Seulement, ce n'est pas une attitude qu'aurait toléré Bachara. Lui s'en fiche mais pas le sniper. Il suivrait son ami et capitaine jusqu'aux enfers mais là c'est un choc trop important.
Il déglutit doucement et voit le "Néant" se faire malmené par son adversaire. Bien évidemment ceci est totalement normal là aussi, mais le second à peur que le Logia du feu soit éteint à tout jamais. Car oui, cet homme à la chevelure écarlate en est facilement capable.

De mon coté, je suis surpris par la puissance de mon adversaire, je commence réellement à comprendre la différence de niveau qui nous sépare. Mon premier coup, bien qu'enduit de haki de l'armement n'a servit à rien. En effet, en opposant son propre haki au mien, il m'a surclassé et malgré ma protection, je ressens une douleur dans le bras droit. Il est donc clair qu'il est bien plus puissant que moi. C'est triste de s'en rendre compte dans de telles circonstances et surtout en se faisant autant dominer. Par la suite, ma colonne de flamme ne lui occasionne pas même le moindre dégâts car il revêt une armure intégrale de son fluide de l'armement. En plus, il parvient même à transcender mes flammes et me fonce dessus avec une vitesse déconcertante. Pourtant, je ne panique pas, je connais maintenant le fossé qui nous sépare et pourtant je ne vais pas m'échapper.
Je remarque qu'il se tient épaule en avant, prêt à me détruire d'un coup. Il n'en faut pas moins pour réveiller la totalité de la rage que j'ai en moi. D'un coup mon regard se fait déterminé et mon sourire s'éteint. Il est temps que je combatte pour ma vie et c'est quelque chose que je n'ai pas fait depuis quelques temps. C'est donc sous une nouvelle motivation que je m'apprête à combattre. De manière toujours plus féroce et sauvage je vais tout donner dans cet énième affrontement.

> Ne parle pas trop vite !

D'un coup mes jambes entières s'enflamment et non pas que mes pieds comme à l'accoutumer. Je reste ainsi quelques courtes secondes en suspend dans l'air puis me propulse de toute violence vers mon adversaire. La vitesse que j'atteint est plus grande que celle que j'ai d'habitude. Un combat avec un tel enjeu est tellement enivrant que je me met à 120%.

> Kuuuuro no Rokettoooooo !!!

Très rapidement j'arrive près de mon opposant et lui fonce dessus moi aussi avec mon épaule en avant. Or, au moment de l'impact je l'enduit de mon haki de l'armement pour porter un coup tout aussi dévastateur que le sien. Il s'agit donc ici affrontement basé sur la force pur. Une énorme explosion de flamme rugit dans le ciel et vient éblouir tout le monde. Presque K-O je retombe au sol, le bras droit complètement ballant. Mon épaule s'est déboîté et me fait atrocement souffrir. Là encore, j'ai perdu une opposition avec ce type aux cheveux rouges. Il y a peu je me serais énervé contre moi même, aurait tenté de tout détruire mais là il faut bien que je reconnaisse qu'il est simplement plus puissant que moi. Depuis ma rencontre avec Marco j'ai compris mes faiblesses et qu'en ces mers se trouvent d'innombrables combattants plus fort que moi. Or, même s'ils sont plus puissant, je ne vais pas m'agenouiller devant eux pour autant.
Dans un élan de fierté je me relève, pose ma main gauche sur mon épaule droite et d'un coup sec me la replace. Un bruit sourd se fait entendre et d'un coup, malgré la douleur je me sens bien plus libre.

> Tu es vraiment fort ... mais ....

Je n'arrive pas à finir ma phrase que je crache un petit filet de sang. Son coup a été si puissant qu'il m'a même provoqué des dégâts internes. J'en reviens toujours pas de sa puissance. A ce moment là, Zuko à enfin réussit à se bouger et arrive en courant près de moi. Je tend mon bras droit vers lui, faisant signe de le protéger mais aussi de lui dire de se retirer.

> Zuko laisse le moi ...

De nouveau un petit filet de sang s'échappe de ma toux. Au passage, je vois son fusil fétiche au sol, dernière mon pieds droite et d'un coup, je le soulève et l'envoie directement vers mon second. Il me remercie d'un hochement de tête mais je vois bien qu'il est préoccupé. Pour en finir avec mon adversaire, j'arme mon poing droit de haki et m'apprête à m'élancer sur lui alors que je suis retenu par mon troll et grand ami: Ordrix. Zuko lui a ordonner de me bloquer et il s'est empressé de le faire pour ma sécurité.
Sans comprendre j'essaye de me débattre mais le sniper prend la parole.

> Capitaine arrêtez !
Cet homme n'est pas n'importe qui, c'est Ren Aoncan ! Le bras-droit de Raza, l'un des 4 Empereur.

Ordrix prend alors la parole dans un langage hésitant.

> Capitaine pas bouger !

Je le regarde une nouvelle fois et cette fois-ci je souris et arrête de me débattre. Mes hommes sont vraiment les seuls sur qui je peux compter.

> Monsieur Aoncan désolé !
Notre capitaine est maintenant devenu l'un des commandants de flottes de Marco Zapata et nous ne voudrions pas qu'il y ai une guerre à cause de sa stupidité. Veuillez l'excuser !

Quelques-uns de mes hommes sifflent et huent l'attitude de Zuko car il est vrai que ce n'est pas du tout notre genre d'agir ainsi. Cependant, alors que ce Ren porte son regard sur eux, ils arrêtent tous leur chahut et font comme si de rien n'était en regardant vers le ciel, comme s'il cherchait à être très loin d'ici en ce moment même.

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Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Je m'étais élancé sur lui à travers ses flammes, certaines crépitants encore au bout de mes vêtements. C'était avec l'intention réelle de lui nuire que j'avais lancé cette attaque, concentrée en Haki pour parer au corps du logia. Mais, celui-ci réagit cependant avant que je ne l'atteigne, ses pieds propulsant son corps vers moi par de grandes flammes. Il adoptait alors le même genre d'attaque, enflammant son corps et recouvrant son épaule et son bras de Haki pour maximiser son effet. Et le choc vint, nos deux épaules entrant en contact, s'ensuivit alors une énorme explosion de flammes. De près, mon épaule enduite d'un fluide plus puissant avait tordu son bras, une douleur qu'il ne devait pas souvent ressentir en tant que logia. J'avais alors projeté son corps, l'envoyant bouler quasiment inconscient.

Les flammes se dissipèrent autour de moi, j'avais réussis à sauver mes vêtements qui avaient commencés à brûler en les enduisant également de Haki, mais certaines parties étaient bien endommagées, et j'en avais pas de rechange. Mon armure noire se dissipant totalement, je m'approchais alors légèrement de mon adversaire, une dizaine de mètres nous séparant. Je m'arrêtais alors lorsqu'il tenta de se relever, rapidement interromput par ses camarades qui tentaient visiblement de lui communiquer quelque chose d'important. M'avaient-ils reconnus ? Allaient-ils me rendre mon armure et mon épée ? J'espérais bien que ce soit le cas. Cependant, au lieu de ça, ils arrêtèrent leur chef en lui disant qui j'étais, bien ils m'avaient reconnus c'était déjà ça. Leur capitaine semblait s'être calmé et celui à qui j'avais volé précedemment le fusil s'adressa alors à moi, ne mentionnant pourtant aucunement qu'ils m'avaient volés mes biens. Ou alors je m'étais peut-être trompé ? Fin, après tout c'est eux qui avaient commencés ! Oui, ça peut paraître futile comme réponse, mais c'était pourtant la vérité. Je les regardais alors tour à tour tandis que le sniper parlait, me révélant qui était tignasse-grise. Il avait bien dit Marco Zapata ? Soudainement, mon visage se mit à faire des têtes étranges, premièrement on eut l'impression que je réflechissais, tentant de peser le pour et le contre, ensuite je parus plutôt énervé avant de sourire. Mes lèvres s'écartèrent avant que je ne lâche un petit rire qui s'intensifia rapidement, finissant ainsi.

- Moahahahah Tu parles de Zapatate ? m'exclamais-je en continuant de rire. Bah ça change tout dans ce cas, je pense que vous serez plus coopératif maintenant que vous me connaissez !

En usant de mon pouvoir d'une façon qui me paraissait presque naturelle à présent, je me retrouvais en un instant à côté du logia, j'avais semblé me téléporter, obligeant tout le monde à tourner le regard dans tout les sens pour tenter de me retrouver avant que je ne continues à parler. Je me mis alors à donner de petites tapes amicale quoi que peut-être pas tout à fait contrôlées en force sur l'épaule de mon adversaire d'il y a quelques instants encore.

- Du coup on est alliés tout les deux ! m'exclamais-je en riant, ne sachant pas vraiment moi-même pourquoi je riais d'ailleurs. Comment va le vieux dragon rouge ? continuais-je avant de reprendre un air sérieux et interrogateur. Et sinon, pour mon armure et mon épée, on fait quoi ? Parce que c'est bien vous qui me les avez volés, non ?

Une question qui sembla rester en suspend, tout le monde devant sûrement se demander de quoi je pouvais bien parler, enfin ça moi je pouvais pas le savoir.

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Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

A peine la révélation sur la nature de mon adversaire par mon second, tension est retombée. Lui se met à rire ce qui ne fais pas que me rendre heureux. En réalité, ce qui m'importe le plus c'est le fait qu'il m'ait battu avec une telle aisance. Je pensais mettre entraîné suffisamment pour surnager dans le Shin Sekai. Pourtant, le Nouveau Monde n'a pas mit longtemps à remettre les choses en place. Je n'ai absolument rien pu faire contre lui, il n'a fait que se moquer de moi. Mon corps est meurtri, j'ai mal de partout mais je n'y fais pas attention. La douleur est complètement effacé par l'envie de devenir plus puissant. J'ai compris ce qu'est la loi du plus fort dans cette partie du monde. Les Yonkou ne sont donc pas les seuls puissants, ici il y a des pirates tous plus puissants les uns que les autres.
Par contre, c'est sûr que je vais bousculer la hiérarchie. Maintenant, je vais mettre un point d'honneur à progresser, devenir plus fort. C'est mon unique moyen de pouvoir exister au Nouveau Monde.

Maintenant, je regarde celui que Zuko a nommé Ren droit dans les yeux. C'est donc le bras-droit d'un des Yonkous, mais lequel exactement ?
Il y a Raza "La bête" un véritable fléau comme je les aimes et qui sème la terreur. J'ai aussi entendu que c'était un ami de Marco. Puis il y a aussi James Rackham, lui je ne le connais pas et s'il le faut j'irais lui foutre le feu. Enfin il y a aussi Nikola, une femme bizarre que je ne connais pas vraiment non plus. On dit qu'elle vie sur Thriller Bark, l'île-navire. Une femme qui ne m'inspire absolument rien.
Lui est donc le lieutenant de l'un des 3 autres empereurs. C'est alors qu'il mentionne le fait que nous soyons dès maintenant alliés, voilà qui m'aide beaucoup. C'est donc le commandant de flotte de Raza, le seul allié de Marco chez ses confrères. Je regarde maintenant mon opposant d'un autre œil. Sa petite tape amicale, bien qu'un peu forte ne me fait pas frémir.

> Oui si tu le dis on est allié !
Marco se porte bien, c'est un véritable monstre ce mec ...

A ces mots je me rappelle instantanément mon petit affrontement avec le Yonkou. Pour la première fois de toute ma vie j'ai connu la peur. J'ai vu sa puissance déchaînée à des années lumières de la mienne. Le "Dragon Rouge" mérite son rang et sa réputation. Il est un exemple pour des centaines de pirates, un fléau pour la Marine mais avant tout un homme simple. Il est peut-être un des 4 Empereurs et pourtant, jamais il ne va s'en vanter ou même avoir la grosse tête.

> Ton armure et ton épée de quoi mec ? Tu nous as volé des armes et un tonneau d'alcool plutôt non ?!

Ordrix me lâche, sachant que ce n'est plus utile dès à présent. L'adversaire monstrueux d'il y a quelques minutes est maintenant notre allié. Si ce n'est pas lui le voleur, alors ça veut dire qu'il y a des mecs sur cette île assez fou pour voler deux des lieutenant des pirates les plus puissants de ce monde.
Maintenant relâché, je ressens de plus en plus la douleur causé par mon affrontement avec Ren. Mon sang sèche et ne coule plus mais mes muscles se souviennent encore de cette "bagarre". Au moins maintenant j'ai eu l'expérience d'affronter quelqu'un comme lui. Ne plus sous-estimer un adversaire voici ce que j'ai pu apprendre aujourd'hui. Bien que je suis toujours énervé d'avoir perdu aussi lamentablement contre lui.

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Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Les évènements prenaient une étrange tournure, suite à un combat gagné assez facilement par moi-même, j'avais découvert que cet homme n'était autre qu'un Commandant d'un allié de Raza. Ce qui, par extension, faisait donc de lui un allié également. Et puis, en réponse à ma question, je me retrouvais troublé. Ils n'étaient donc pas ceux qui m'avaient subtilisés mes effets personnels ? Alors qui bordel de cul ? J'observais la petite troupe de pirates, certains n'osant pas croiser mon regard, d'autres tremblant comme des feuilles, tandis que les plus forts d'entre eux restaient stoïques. Je m'étais relevé, plaçant une main sous mon menton, caressant une barbe inexistante en prenant un air pensif.

- Dans ce cas, qui sont ces enculés qui nous ont volés ? demandais-je alors, sachant pertinemment qu'ils n'en savaient rien car ils m'avaient pris pour leur voleur. Parce que, c'est pas moi non plus qui vous ai volé votre alcool, il vous en resterais pas quelques tonneaux d'ailleurs ? Histoire de se calmer un peu les nerfs.

Je regardais tout autour de moi, toujours pensif, réfléchissant au meilleur moyen de retrouver ces enfoirés de voleurs. J'observais alors le sol, intrigué, cherchant des indices sur le lieu du crime. Ouais, pour le coup, je me la jouais à la Sherdock Bolmes, un enquêteur très connu sur Grand Line, mais qui avait récemment connu un tragique accident quand il avait commencé à enquêter sur moi. Ahlala, ils devraient pourtant savoir ces idiots qu'il faut pas trop fouiner sur les pirates, sinon on se retrouve vite avec une lame dans la gueule, ou plus de tête du tout d'ailleurs.

Enfin, revenons-en à nos moutons. En observant les fourrés, je trouvais alors un petit morceau de vêtement, arraché par une branche dans une fuite sûrement précipitée. Bien que je n'étais pas un pisteur ni ne possédais un flair digne d'un canidé, j'avais eus une idée. Je me retournais alors à nouveau vers les pirates, levant le bout de tissu devant moi.

- Je suppose que cela n'appartient à aucun d'entre vous, n'est-ce pas ? demandais-je alors, espérant que ce soit le cas. Bon, dans ce cas, j'espère qu'aucun d'entre vous n'est allergique aux chats.

Sur ces mots, je plaça deux doigts au bout de mes lèvres avant de siffler puissament, le sifflement traversant des centaines de mètres, attirant l'attention d'un nouvel ami. Un rugissement me répondit alors, suivit de pas puissants foulant la terre, s'approchant à mesure que les secondes passaient. Finalement, une grosse bête traversa les fourrés pour venir se planter juste entre moi et les pirates désormais alliés. Un tigre à dents de sabre, une créature que j'avais rencontré quelques jours plus tôt et avec qui j'avais partagé mes repas, devenant rapidement des amis. Sa tête arrivant en haut de mon torse, le smilodon était impressionant, ses puissantes pattes sortant des griffes longues de plusieurs dizaines de centimètres pour venir racler le sol dans un patonnement frénétique. Il frotta alors sa tête contre mon épaule et laissa échapper un petit grognement amical.

- Je vous présente mon pote. m'exclamais-je alors sous le regard ébahit des pirates. Je lui ai pas encore trouvé de nom par contre. Mais, je suis sûr qu'il sera capable de pister celui qui a perdu ce bout de tissu.

Eh ouais, pas con le bonhomme ! Sur ces mots, je tendis le tissu en direction du tigre qui se mit à le renifler. Il levait alors sa tête vers moi, nos deux regards se croisant, il semblait si intelligent c'était dingue. Puis il la baissa et renifla le sol, avançant pas à pas, traversant les buissons et s'enfonçant dans la forêt. Me tournant une énième fois vers Atoum et ses camarades, je leur adressait un sourire.

- Alors, on y va ?

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Ceux qu'il ne fallait pas voler

Les quelques interrogations de ce Ren terminent de m'assurer que ce n'est pas lui le voleur. C'est un mal pour un bien en même temps. C'est un avantage car à lui, nous n'aurions rien pu récupérer, mais c'est mauvais car ça veut dire qu'il va falloir chercher ceux qui ont osés nous faire ça. Dans une posture un peu ridicule du fait qu'il soit imberbe, le second de Raza semble réfléchir. Comme si la solution allait lui tomber dessus comme par enchantement. Je regard mes hommes, certains totalement tétanisé de peur. En temps normal je les aurais engueulé, voir même renié pour cette crainte de l'ennemi, or dans le cas présent je vais fermer les yeux. Etant donné que je me suis moi-même fait défoncer durant notre petit affrontement, ils sont en droit de ressentir cette abomination qu'est la peur.
Ordrix toujours dans la déception de ne plus avoir sa fidèle hache a l'air de ne pas trop aimer le rouquin. Puis Zuko semble fier d'avoir pu stoppé le massacre qu'aurait été ce combat s'il n'avait pas eu la lucidité de reconnaître mon célèbre adversaire.

En réfléchissant un peu, il est vrai qu'un peu d'alcool ne serait pas de refus histoire de calmer le jeu. De plus, maintenant que la pression redescend j'ai mal de partout à cause des coups de mon adversaire. Mes bras, mes côtes et tout le reste de mon corps sont douloureux. Il faut dire que Ren frappe fort même s'il ne semblait pas être à fond. C'est humiliant pour moi mais je dois pour une fois ravaler cette fierté, accepter cette défaite et m'en servir pour devenir plus puissant. En tout cas, pour le moment, un peu de rhum me ferait le plus grand bien. C'est donc ainsi que j'ordonne à l'un de mes hommes d'aller nous chercher un tonneau. Rapidement, du navire part une petite embarcation qui rejoint la rive et d'où débarque le-dit fus de rhum. Des grandes choppes sont aussi apportés et rapidement servies. L'un de mes hommes en apporte une aussi vite qu'il le peut et l'offre à Ren tout en m'en donnant une aussi. Je regarde mon homologue commandant de flotte et lui sourit malgré la douleur.

> A ta santé !

Ni une ni deux, j'avale l'entièreté de ma choppe d'un seul trait. Un petit filet de rhum suinte sur le coin de les lèvres, venant aussi couler le long de mes bras en désinfectant dans la douleur mes plaies. Pourtant je ne frissonne même pas, concentré uniquement sur cet alcool qui me permet d'être enfin soulagé. J'ai presque l'impression qu'on m'enlève un poids sur les épaules.
Puis, fait très étrange, le rouquin décide de chercher au sol le moindre indice pouvant lui permettre de retrouver la trace des voleurs. Pensant à une cause totalement perdue, je décide de m'asseoir sur le sable chaud. J'appelle l'un de mes hommes et une nouvelle choppes m'est apportée aussi vite. Toujours avec autant de fougue je vois le rhum en quelques gorgées et Ordrix vient s'asseoir à coté de moi, lui aussi alcool à la main et prompt à picoler. Je prend le temps de me détendre totalement, tentant d'oublier ma défaite et mes blessures tandis que Ren revient vers nous. Dans sa main, un petit morceau de tissu se trouve serrer entre ses doigts, comme pourrait le tenir Sherdock Bolmes le célèbre détective. En tout cas, il arrive rapidement et nous montre sa trouvaille, surement fier de lui.

> Allergique aux chats ... non enfin y'en a un qui ....

D'un coup, un énorme sifflement se fait entendre. C'est Ren qui semble appeler quelqu'un, enfin plutôt un animal et donc surement un chat vu qu'il nous a prévenu pour le félin. S'en suit rapidement un féroce rugissement. Rapidement, dans les fourrées, un énorme tigre aux dents immenses. Au même moment Ordrix fait la grimace, montrant ses dents lui aussi. Il n'aime pas ce genre d'animaux et je n'avais pas pu prévenir le second de Raza Hagane. Je lui pose la main sur l'épaule afin qu'il se calme, lui glissant par la même occasion l'ordre de ne pas tenter d'étriper cette bête. Puis, en grimaçant un peu d'une douleur dans l'épaule à cause du choc de tout à l'heure, je me regarde le pirate à la chevelure de feu.

> C'est une belle bête !

Puis jouant du flair de l'immense félin, j'acquiesce à la question de Ren et commence à le suivre. Ordrix m'emboîte le pas, déterminé à retrouver son arme fétiche et Zuko décide de rester avec le reste des pirates. Je tourne la tête pour les voir et dispenser mon ordre.

> Les gars on arrive et on ramène l'alcool !
Restez ici en attendant et défendez "El Che" comme d'habitude !

Automatiquement après, notre petit groupe d'expédition s'enfonce dans les fourrés à la recherche de ces foutus voleurs qui ont osé nous voler. Il est vrai que le museau du tigre de mon nouvel allié est plus qu'efficace. Nous suivons ainsi sans aucun soucis des traces de pas et de vêtements arrachés. Rapidement nous sommes conduit à une espèce de maison en ruine en marge du village qui est lui quelques centaines de mètres plus loin. Voilà, nous les avons enfin trouvé, ils ne savent même pas à quel point leur tombe n'a jamais été aussi proche d'eux.

> Ça va chier !

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Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Ma gorge était sèche, aride même, après avoir été exposé à une telle chaleur. Heureusement, Atoum avait demandé à ses camarades d'aller chercher de quoi boire un coup. Bon, c'est sûr que le rhum ne désaltère pas, bien au contraire même, mais j'allai m'en contenter, quel pirate refuserait de trinquer après un beau combat ? Ainsi, ma choppe en main, je ne l'avais pas bus tout de suite, suivant calmement l'énorme tigre à dents de sabre qui suivait une piste. En regardant de plus près, on pouvait derviner des traces de pas et un sentier qu'avaient empruntés les malfrats. Voler deux pirates craints et reconnus dans le milieu n'est pas vraiment une très bonne idée. Et ces voleurs n'allaient pas tarder à le comprendre. Je buvais tranquillement ma choppe tandis que Atoum avait but d'un trait la sienne, il avait une bonne descente ce type il fallait l'avouer. Pour ma part, je préférais me bourrer la gueule une fois mon arme et mon armure récupérées.

Je ralentis un peu ma marche pour me placer à côté du Commandant de Marco Zapata. Il avait un air sauvage avec sa grosse tignasse grise et ses vêtements de clochard, mais il avait l'air assez sympa. De plus, je savais à présent qu'au moindre pet de travers je pouvais aisément prendre le dessus sur lui. Bien que nos Capitaines respectifs se considéraient comme alliés, il n'en allait pas de même pour leur surbordonnés, d'autant plus pour leurs Commandants qui, bien que sous leurs ordres, gardaient une certaine indépendance. Cependant, pour le moment, les choses semblaient s'être calmées entre Atoum et moi, aucune animosité ne transparaissant.

- J'ai trouvé ce tigre dans cette forêt, sur cette île.commençais-je à dire, prenant la parole pour combler le silence pesant qui s'était peu à peu créé. Je l'ai rencontré alors qu'il dévorait le reste de mon repas, mais je ne lui ais toujours pas trouvé de nom. Enfin, s'il y a ce genre de créature sur cette île, qui sait sur quoi on va tomber.

J'avais parlé sans observer personne, gardant mon regard braqué devant moi. Des lianes ou des ronces nous encombraient souvent la voie. Ainsi, ayant pris les devants de cette expédition avec mon gros chat à grandes dents, j'avais dégainé mon épée courte pour trancher tout ce qui nous obstruait le chemin. J'observais les muscles saillants de la bête devant moi qui bougeaient dans un pistage des plus impressionants. C'était un mâle, et sûrement pas le plus faible de sa famille, mais il avait dû être mit à l'écart par un autre mâle dominant. Me tournant à nouveau vers Atoum, je repris la parole.

- Quelle est la raison de votre présence sur cette île ? demandais-je alors, intrigué maintenant que j'y pensais par la présence d'un tel pirate sur cette île. Vous venez d'arriver ou vous avez eus le temps de faire un peu le tour ? Je n'ai toujours pas trouvé de ville, si vous avez la moindre information il serait bien de la partager.

Alors que je venais de finir de parler, mon gros félin se mit à grogner plusieurs mètres devant nous. Traversant et repoussant les derniers branchages et buissons, on arriva devant une grande maison délabrée. Un chemin de terre menait jusqu'à un village éloigné d'une centaine de mètres. Mais, les voleurs devaient se trouver dans cette grande bâtisse abandonnée. Un grand sourire sur mon visage, je m'avançais sur le chemin, le traversant pour arriver jusque devant la maison d'où provenaient des cris de joies dignes d'une taverne ou d'un bordel. Je m'avançais jusqu'à la porte, levant mon poing et frappant comme de simples visiteurs. D'un coup, le silence se fit dans la baraque, des ordres furent prononcés et le mouvement se fit, entendant les pas marteler le vieux sol derrière la porte. Me tournant alors vers Bachara, je lui souris.

- Je te laisses la première frappe si tu veux ! m'exclamais-je afin qu'ils nous entendent derrière la porte.

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Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Durant notre petite recherche des voleurs grandement simplifié par l'immense tigre de Ren, celui-ci me questionne sur notre présence. Je fais semblant de ne rien avoir entendu et continue mon chemin. En même temps, Odrix bien que faisant un effort déteste être en présence du félin. Je n'ai jamais su pourquoi il leur vouait cette haine car il ne s'exprime absolument pas à ce sujet. En tout cas, sur un ordre aussi discret que possible, il ne tente absolument rien contre le quadrupède. C'est donc arrêté devant la vieille bâtisse totalement délabrée que j'entends des sons familiers. A l'intérieur, une ambiance similaire à celle d'une taverne se fait entendre, des rires, des cris et des choppes de verres qui s'entrechoquent. Habituellement, c'est quelque chose d'assez doux à mes oreilles, que j'aime entendre et surtout, j'aime y être. Cependant, aujourd'hui les choses sont différentes, les voleurs doivent surement être entrain de couler notre alcool et l'un deux se targuant d'avoir subtiliser la hache d'un troll. Mon énervement commence à monter doucement tandis que je me décide enfin à répondre au Commandant de flotte de "La bête de métal".

> Notre présence sur cette île ?!
C'est un pur hasard, on avait besoin de mettre le pied sur la terre ferme et on en a profiter pour festoyer.

Je regarde Ordrix et contrairement à plusieurs de mes hommes, lui n'a pas de stigmates de la fête d'hier. Il faut dire qu'il a déjà une sacrée descente, mais en plus il tient l'alcool comme personne. Un talent inné qui en impressionne plus d'un sur le navire. Puis l'un des principaux plaisir de ce colosse est qu'on le provoque en duel sur une quantité d'alcool à avaler. Imbattable, ses adversaires finissent toujours raides mort au sol.

> Non on a pas pu visiter mais on s'en fou, une fois avoir récupérer ce qu'on nous a volé on va simplement repartir en mer.
D'ailleurs toi, pourquoi tu es là ?!

Non pas que la présence d'un autre pirate ici m'intrigue loin de là, mais c'est plutôt le fait que le Commandant de flotte d'un autre Yonkou soit sur ce misérable cailloux au même moment que moi. Le hasard fait bien les choses c'est plus que sûr, mais il m'a aujourd'hui amener à me faire latter. Le corps couvert de blessures bien que j'avance comme si de rien n'était, j'ai mal. N'ayant pas prit le temps de m'essuyer ni rien, j'ai toujours du sang un peu partout, sang qui d'ailleurs a séché. Tout à l'heure, alors que nous buvions avec Ren, j'ai avaler plus d'alcool que je n'en consomme avant d'aller défoncer quelques types. Cependant, il est vrai que le rhum bu de cette manière me permet d'atténuer un peu la douleur et donc je suis actuellement un petit peu ivre. Marcher dans la forêt et sous la chaleur de cette île me fait un peu tourner la tête, faisant agir l'alcool plus fort qu'il ne le devrait.

Debout droit face à la bâtisse, mon nouvel allié me propose de porter le premier coup. Alors que j'enflamme mes bras, m'apprêtant à déverser mes flammes sur ces voleurs, un soupçon de lucidité m'apparaît. Si je les attaque ainsi, je prend le risque de détruire mon alcool. Me ravisant donc, mes bras reprennent un aspect normal et je m'avance vers la taverne improvisée.

> Je vais les défoncer !!

M'approchant avec confiance, mes poings se couvrent d'une couleur obsidienne caractéristique. Malgré mon état je parviens encore à m'en servir de ce pouvoir et c'est plutôt pas mal. Une fois devant la porte, je balance mon bras pour donner un coup de poing mais dans la lancée, mon haki s'efface. Je suis plus assez en maîtrise de moi même pour contrôler le Busoshoku et donc je me retrouve sans rien face à une bande d'une vingtaine d'hommes. Les regards se tournent vers moi et me reconnaissant, les pistolets se pointent dans ma direction. Quelques sabre sortent aussi de leur fourreau et j'observe ces hommes. Malgré l'air menaçant qu'ils se donnent, aucun ne me fait peur. J'avance d'un pas dans ce lieu délabré et des dizaines de détonations résonnent à plusieurs centaines de mettre à la rondes. Ordrix se met en action pour me rejoindre et je fonce tête baisser dans le tas. Donnant des coups de poings, de coudes et de pieds à la volée je m'éclate tout simplement. Espérons que mon corps tienne le choc suffisamment longtemps.

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Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

J'avais invité Atoum à entrer le premier, celui-ci apparemment bien content que je lui laisse cet honneur. Enfin, il s'était également fait voler quelque chose après tout, il en avait bien le droit. Ainsi, armant un coup de poing, il frappait la porte qui vola en éclats. Moi, je m'avançais simplement en marchant alors que le commandant de Marco entrait dans le bâtiment. Face à nous se tiennent un bon paquet d'hommes bien décidés à défendre leur base. Mais, alors que je rentrais dans la pièce en marchant calmement, derrière moi les troupes du pirate de feu se pressaient pour entrer et se mêler au combat dans lequel Atoum s'était lancé. Moi, les mains dans les poches de ma tunique sale, je passais mon chemin en faisant confiance en un logia pour dérouiller une vingtaine d'hommes. Quand même, par politesse, je le prévins de mon intention de ne pas intervenir dans ce combat-ci.

- Bachara, je prends les devants, j'ai pas envie que ces voleurs s'enfuient avec nos affaires. m'exclamais-je, ma voix légèrement couverte par les tintements, les détonations et les coups portés dans tout les sens. Bon, à plus tard.

Je continuais d'avancer à ce pas assez lent, marchant simplement dans la demeure, je quittais le hall où avait lieu le combat. En passant une porte, un homme surgit alors pour me frapper de son sabre. En reculant vivement, j'évita l'attaque en souriant, mon agresseur n'ayant pas finit et moi bien décidé à jouer un peu avec lui. Il s'élançait sur moi, frappant de nombreux coups de son sabre dans tout les sens. De mon côté, je me servais du fluide perceptif pour prédire avec précision ses mouvements. En esquivant en me penchant ou en me déplaçant au minimum, le sabreur semblait désemparé. C'était une intimidation plutôt simple, démontrer une force bien supérieure permet parfois d'éviter un combat. Ainsi, l'homme se mit à reculer, les yeux exorbités en me reconnaissant sûrement.

- S'il vous plait...commença-t-il à bégayer en reculant. Ne me tuez pas, je ne savais pas que cette armure et cette épée vous appartenaient...c'est pas moi qui les ais volés...s'il vous plaiit !

Je me délectais de l'expression qu'il avait dans son regard, sa lèvre supérieure tremblait comme un enfant effrayé. Ma réputation me précédait et c'était assez amusant de voir la réaction des gens lorsqu'ils se retrouvaient confrontés à moi. Je m'approchais lentement de lui tandis qu'il continuait de reculer, un sourire malsain restait inscrit sur mon visage.

- Dis moi simplement où je peux trouver l'endroit où vous gardez votre butin, si c'est bien là que vous avez mis ce qui m'appartient. dis-je calmement, prenant un ton presque empli de douceur et un air réconfortant.

L'homme sembla déconcerté à nouveau, ne comprenant pas ce revirement de situation, il avait lâché son sabre et n'osait pas me regarder dans les yeux mais il réussit tout de même à me répondre.

- C'est..c'est au deuxième étage. dit-il alors, tremblant comme une feuille. Vous allez me laisser repartir, hein ?

- Non, ne t'en fais pas. répondis-je alors gentiment. Bien que...

Mon sourire toujours inscrit sur mon visage, mon expression changea en celle d'un véritable psychopathe. En un mouvement si rapide qu'il fut invisible au regard du sabreur, j'envoyais mon bras en avant, ma main se recouvrant entièrement de Haki.

Dans un bruit de craquement et de chaire déchirée, ma main transperça le torse de l'homme qui cracha une gerbe de sang recouvrant une partie de mon visage. Ce n'était pas le Chien Fou qui était à l'oeuvre, enfin j'entends ici ma seconde personalité psychotique. Non, c'était moi, passablement énervé par le fait que l'on me vole. Ainsi décidé à retrouver mon équipement, je retirais mon bras dans une giclée sanguinolente qui aspergea les murs. Rejetant le corps dans un coin, j'avançais à nouveau en accélérant le pas. J'arrivais jusqu'à un grand escalier gardé par plusieurs hommes. Sans même me servir de mon fruit du démon, je les frappais en utilisant un Haki me permettant de briser mâchoires et bras, craquant leurs nuques unes par unes. En grimpant dans l'escalier, je croisais plusieurs hommes qui subirent également mon courroux, me servant simplement de ma main comme avec le sabreur, mais cette fois-ci pour en décapiter quelques-uns et trancher les autres. Sur mon chemin, le sang coulait, ces voleurs allaient connaître mon courroux.

Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Ordrix se met en action et entre dans la taverne. Cet homme est une véritable bête et sa loyauté n'a pas d'égale. Passant la porte, il se fait attaquer par un sabre qui lui arrive par la droite. D'un réflexe surhumaine il attrape la lame et la dévie de sa trajectoire initiale menant à sa tête. La paume de la main lacéré par le sabre, du sang s'écoule déjà à ses pieds. Pourtant, il ne lâche pas prise et d'un violent coup circulaire éclate le crâne de son adversaire. Quelques instants plus tard, la tête du voleur tombe légèrement sur le coté, complètement désarticulée car il a réussit à lui briser liaison avec la colonne vertebrale. Le troll lâche le corps inanimé et regarde au tour de lui.
Dans l'instant d'après il balance son poing dans une mâchoire qui automatiquement produit un bruit sec. L'os brisé, l'homme se tient sous le menton dans la douleur. Sans qu'il ne puisse avoir réellement le temps de reprendre ses esprits, d'un bond je saute au dessus de lui et l'assomme avec un coup de genou derrière la tête. Le bougre tombe la face au sol et ne se relève plus. Me retrouvant ainsi près de mon pirate, nous nous regardons puis chacun se retourne aussitôt pour continuer à se battre. Alors que le colosse abat ses coups ci et là, moi j'enchaîne les coups tout en fatiguant. Effectivement, je me fait tirer dessus de partout, me fait transpercer et suit obliger de me reconstituer continuellement. A la longue en plus de mon taux d'alcoolémie je m'épuise bien plus rapidement qu'à l'accoutumer.
Au même moment, Ordrix prend une balle dans la cuisse et dans la seconde qui suit détruit son opposant qui par folie à oser lui tirer dessus. Le sang coulant encore un peu plus sur le parquet de la taverne, il parvient tout de même par sa résistance naturelle à faire comme si de rien n'était.

Mes gestes sont rapides et violents, bien sûr un peu maladroit à cause du rhum mais tellement imprévisible que je fais des ravages chez mes adversaires. Cependant, sans que j'y prenne gare, un des voleurs me tire une balle dans le flanc gauche et à son contact, au lieu de n'être plus que des flammes la balle me transperce la peau pour ressortir de l'autre coté tout en me touchant mon vrai corps. Heureusement pour moi, le projectile n'a fait que me transpercer car dans le cas contraire je serais bien handicapé par le granit marin qui la compose. Malgré tout, je fait mine de mettre un genoux au sol mais parvient à me retenir. Quel honte de m'abaisser ainsi devant un adversaire. En tout cas, sauvant ma fierté, mon sang gicle un peu puis finit par couler doucement de la plaie. Posant ma main dessus, je regarde l'homme qui tente de me tirer une nouvelle fois dessus. Esquivant d'un saut sur le coté, j'évite les autres balles en me servant de mes ennemis comme bouclier.
Ordrix finit d'abattre un sabreur puis approche du tireur. Prenant une balle dans le bras, il continue d'avance vers l'homme et quelques instants après, celui gît dans sa propre hémoglobine.

Le terrain de l'affrontement devenu complètement écarlate est maintenant parsemé de corps inertes. Triomphant, mon pirate et moi-même sortons de la taverne et nous nous essayons au sol. Je ne prend pas la peine d'essuyer mon sang qui coule encore un peu. Ordrix lui aussi est dans le même état mais a ma différence a plusieurs impacts de balles.Ses mains sont couvertes de sang tandis qu'il se les essuie un peu en les frottant dans l'herbe. Ayant remplit notre mission, nous attendons cette fois-ci le commandant de flotte de "La bête de métal" revienne. Il a du partir terminer d'anéantir les hommes qui ont osé nous voler. Après ce carnage que nous avons commis, il va nous falloir un peu de repos. De mon coté, entre l'alcool qui endoloris un peu mes sens et ma blessure par kairouseki qui me fait perdre du sang, je suis bien content de pouvoir être assis. Cependant, je commence à m'impatienter, ne sachant pas où se trouve celui qui m'a humilié tout à l'heure.

> Ordrix va trouver Ren, moi j'attend là !

Systématiquement mon pirate s'en va trouver notre récent allié tandis que l'énorme félin en profite pour m'approcher. Ses dents sont des chefs d'oeuvre, aiguisés à souhait, sa mâchoire puissante doit lui permettre de broyer et de couper n'importe quoi. Je suis en admiration pour le tigre immense alors qu'Ordrix, lui, fait le tour de la taverne pour trouver une piste. Trouvant un corps au sol ainsi qu'une porte ouverte il emprunte le passage et se fraye un chemin entre les corps inertes d'hommes morts. Fasciné par l'efficacité de mon homologue il continue son ascension dans les escaliers jusqu'à finalement trouver le fautif du sang versé ici.

> Toi trouver hache ?!

Comme à son habitude, son langage est pauvre. Des fois, il n'arrive pas à exprimer ce qu'il veut, enfin c'est ce que pense les gens hors de mon équipage. Car évidemment, sur le Néant, chacun comprend les paroles du troll. On sait tous le comprendre et il nous comprend tous. Pourtant, aucun n'essaie de lui apprendre de nouveau mot, enfin sauf s'ils concernent la piraterie ou l'armement. Pour nous, ce verbe si faible n'est pas une barrière car nous sommes des frères et c'est pas ce détail qui fait de lui quelqu'un de différent.

Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Je continuais d'avancer, ne laissant aucune chance à tout ceux qui croisaient mon chemin. Enfin, après tout, ils m'attaquaient, il fallait bien que je me défendes. J'étais tout à fait dans mon droit, bien que j'adorais faire couler le sang. La couleur rouge qui m'était souvent associée ne faisait pas spécialement référence à mes cheveux ou mes yeux mais également à l'hémoglobine qui suivait mon passage. Les voleurs se débrouillaient assez bien, mais face à deux Commandants de Yonkous, ils n'avaient aucune chance. De plus, jusque là, je n'en avais croisé aucun qui maîtrisait ne serait-ce qu'un peu le fluide. C'était un minimum au Shin Sekai pour se faire respecter, de plus face à un logia, sans Haki Combattif ou Granit Marin ils ne pourraient rien faire. Enfin, ils pouvaient toujours essayer de tremper leurs armes dans de l'eau ou cracher sur leurs lames, cela pourrait sûrement contrer les flammes du Commandant de Marco. C'était d'ailleurs le second Commandant du Dragon Rouge que je croisais dans le Nouveau Monde. Le premier avait été Light, un ancien Corsaire que j'avais recroisé sur Woodblack, une île de Granit Marin. Bien que je nourrissais certains doutes quant aux raisons qui l'avaient poussés à rejoindre un Yonkou avec son passif de Shichibukaï, je voyais néanmoins Bachara comme un véritable Pirate. Il faut dire que je ne le connaissais pas aussi bien que le phénix, mais il ne me semblait pas spécialement dangereux.

Face à moi, une dizaine de voleurs me braquaient à l'aide de leurs fusils. Sans autre introduction, ils me tirèrent dessus sans interruption. J'utilisais le Haki Perceptif, esquivant les balles qui fusaient autour de moi par des mouvements minimalistes. Un projectile arrivait droit vers ma tête, il me suffit de la pencher légèrement sur le côté, la balle m'arracha trois cheveux mais vint s'écraser contre un mur derrière moi. Je continuais de me déplacer assez lentement dans leur direction, mes deux mains recouvertes de cette carapace noire. Les armes à feu finirent par être complètement vidées de leurs munitions, les voleurs sortant des balles pour les recharger par des gestes pressés, ils m'observaient par intermitence en rechargeant leurs fusils, paniqués à l'idée que j'arrive jusqu'à eux. Chose qui se passa finalement, alors qu'ils venaient de finir de recharger leurs fusils, j'étais déjà face à eux. Je leur laissais le temps de lever leurs armes pour les pointer droit sur ma tête à bout portant. Leurs doigts pressèrent en même temps les détentes, crachant les balles qui explosèrent au contact de ma peau. Une sorte de petit nuage entourait ma tête, cachant ce qu'il s'était passé aux yeux de mes adversaires. Je soufflais alors sur le petit nuage, celui-ci se disperssant, laissant apparaître un visage entièrement recouvert de Haki, affichant une peau entièrement noire, mes dents aussi l'étaient, ouvrant ma bouche en un sourire à demi-ouvert. Entre mes dents, on pouvait voir deux des balles que j'avais arrêté. Inspirant un grand coup, je crachais les deux projectiles sur mes adversaires. Ceux-ci, déjà tremblant de peur, se mirent à reculer alors que ma main droite se refermait sur un des fusils. Son utilisateur, s'étant reçu les balles que j'avais craché dans les yeux, lâcha l'arme en reculant, il tomba d'ailleurs en arrière en me regardant ébahit, les yeux rougis.

- Vous ne devriez pas jouer avec des jouets pour grandes personnes. dis-je alors amusé.

Faisant tourner l'arme dans mes mains, je pointais le canon sur mes adversaires qui s'enfuyaient dans le long couloir. Je n'eus à tirer que cinq balles, celle-ci filant droit devant jusqu'à grossir par cinquante fois leur taille initiale, devenant de petits boulets de canon qui vinrent écraser la petite troupe de voleurs. Leur sang gicla sur les murs, leurs membres et leurs os broyés par les boulets. Moi, je lâchais le fusil et continuais mon chemin, réglant mes rencontres dans ces couloirs aux allures de labyrinthe à coups de poings. Il devait bien y avoir des chefs pour organiser tout ces hommes, ils devaient être une bande de voleurs reconnus dans le coin, ils avaient peut-être même une prime sur leurs têtes.

Enfin, j'arrivais en bas d'un escalier en colimaçon, celui qui devait mener au butin des voleurs et sûrement à leurs chefs. C'est à ce moment là que je sentis une présence pas très loin, je me retournais et tombais nez à nez avec le troll, compagnon de Bachara au drôle de faciès. Je n'en avais jamais rencontré auparavant, sûrement une race oubliée sur une île comme beaucoup l'étaient en notre monde. Il me demanda si j'avais trouvé sa hache, je lui indiquais alors l'escalier de mon doigt.

- Elle devrait se trouver à l'étage supérieur. commençais-je. Va chercher ton capitaine et tes camarades, on va leur péter la gueule ensemble s'il en reste.

Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Ordrix a été rapide dans sa recherche et finalement, en suivant un chemin parsemé de corps ensanglantés et inertes, il a pu retrouver notre nouvel allié. Alors que ce dernier indique à mon pirate un escalier, menant encore plus haut dans la vieille bâtisse, il n'y va cependant pas. Comme l'a préconisé Ren, il fait marche arrière pour me retrouver. Le colosse marche pourtant sans accélérer, sachant la victoire déjà acquise. Sa hache lui manque plus que tout, mais il ne se presse pas comme il aurait pu le faire étend plus jeune. Le troll marche sans s'en soucier plus que ça sur les corps des défunts voleurs . Son visage n'exprime aucun dégoût ni même d'être horripilé à l'idée de marcher sur des morts. En même temps, pour faire simple, le pirate en est complètement incapable. Il n'est pas réellement un être humain. Issu d'une civilisation antérieur au siècle oublié, les coutumes et même sa génétique font qu'il ne peut ressentir ce genre de sentiment.
Continuant sa route, il descend l'escalier puis en retournant sur ses propres pas, retrouve rapidement l'extérieur de la taverne. Mon pirate fait le tour des lieux puis me retrouve, sans nos affaires mais n'a pas une mine dépitée. J'en conclue donc qu'il y a du positif.

> Capitaine, app ... appeler camarade et nous partir prendre hache !

Les paroles hésitantes et si pauvres d'Ordrix me font sourire un peu. Je le regarde droit dans les yeux et lui fait un signe de tête pour lui signifier que j'ai effectivement compris ce qu'il m'a dit. Je regarde donc dans l'une de mes poches et sort un escargophones à moitié endormit. Il se réveille en sursaut et je passe un appel à mes pirates qui sont encore sur la plage.

> Capitaine, c'est Zuko alors vous avez trouvez l'alcool et la hache ?!

> Oui c'est bon, on sait où les voleurs les ont cachés mais rejoignez nous. Dans les fourrés vous devriez trouver le sillon de notre passage. Au bout il y a une taverne, c'est la cachette de ces enfoirés !

> Très bien j'arrive avec 30 hommes ça devrait suffire !

Sans m'éterniser plus longtemps, je raccroche à mon second et me dirige me tiens un peu le flanc gauche, encore immaculé de sang et d'un trou marquant la trajectoire de la balle en kairouseki. Alors que l'alcool face à l'adrénaline du combat a perdu quasiment tout effet, je me retrouve en bien mauvaise posture. Mes douleurs de l'affrontement avec le commandant de flotte de Raza plus celle causé par le projectile qui m'a transpercé la peau, touchant mon vrai corps, se réveillent. Des bleus partout, des côtes peut-être brisées, j'ai aussi pas mal de sang qui a coulé. Je me lève difficilement, en forçant sur mes jambes avec les forces qui me restent puis me stabilise. Ordrix me propose sans mots de me porter mais je refuse cette attention de sa part, je vais rejoindre ce gars à la chevelure rougeoyante comme un homme. Il m'a déjà vaincu, je ne vais pas me montrer encore plus faible devant lui.

Du coté de "Charmant", celui mène les pirates qu'il a choisit pour nous aider à reprendre nos tonneaux d'alcool. Le groupe marche vite, trouvant habilement et promptement nos traces. De part leur masse respective, Ordrix et le félin de Ren ont offerts de belles traces parfaitement visible et décelable. C'est ainsi qu'en un rien de temps, mes hommes arrivent à me rejoindre. Tellement rapidement que j'ai cru qu'ils avaient anticipés mon appel pour me rejoindre, surement car ils ont trouvé le temps long.
En tout cas, le résultat et le même et mes pirates, accompagné de Zuko sont là.

> Aller on y va, Ordrix va nous montrer le chemin !

D'un signe de bras, tirant sur ma blessure et me faisant presque échapper un petit cri de douleur, j'invite tout le monde à me suivre. Prenant fièrement place à la tête du cortège improvisé, Ordrix marche encore une fois sur ses pas. Nous faisons comme lui le tour de la taverne, croisons l'homme mort devant la porte et nous y engouffrons. S'en suit l'ascension de l'escalier jonchés d'hommes morts et quasiment vidé de leur sang. D'ailleurs, à noter que les marches, recouvertes d'hémoglobine encore écarlate, sont devenus très glissante et à l'arrière, quelques uns trébuchent.
Tranquillement, mais dans un bruit sourd de pas sur le parquet, nous avançons et retrouvons finalement le commandant de flotte de "La bête de métal". Bien que la douleur soit encore vive, je fais attention à en exprimer le moins possible, souriant et en dissimulant maladroitement ma blessure au flanc gauche.

> On est arrivé, on défonce tout alors non ?!

Ordrix me pointe du doigt une porte au fond de la pièce et je comprend alors, car elle est entrouverte qu'on va avoir à faire à un nouvel escalier pénible. Comprenant que ça va m'être encore compliqué à cause de mes multiples contusions qui me recouvrent tout le corps, je réfléchis à une autre approche. Je marche seul vers l'escalier et en l'examinant, j'en conclue que la dernière pièce se trouve juste au dessus de nous. Je retourne sur mes pas et regarde mes camarades avec un sourire grandissant.

> J'ai une idée !

En y réfléchissant une dernière fois, je me dis que c'est surement une très mauvaise idée car comme j'ai pu le voir en bas, les voleurs ont peut-être d'autres balles en granit marin. Je l'ai appris à mes dépends et j'aimerais bien ne pas avoir à en subir une seconde fois les conséquences. Pourtant, surement retranché et prêt à livrer un âpre combat, les voleurs nous attendent à n'en pas douter.
Franchement, depuis quand je pense aux mauvais cotés, l'effet de surprise sera forcément notre meilleur atout car en arrivant par la porte, nous serons du bétail à abattre pour cette bande d'enfoirée. C'est donc en me jetant corps et âme dans le dernier affrontement que je m'apprête à m'élancer.

> Kaaaaen SooookuuDO

Mes jambes entières s'embrase en un clin d’œil et je me propulse vers l'étage supérieur, poing en avant. Ma force et ma vitesse de propulsion me permettent de passer au travers du bois nous séparant de nos adversaires et de nos affaires volées. Apparaissant derrière eux, créant une surprise immense. Derrière moi se trouve leur butin et devant, eux sont réfugiés derrière des barricades. Il leurs fusils en direction de la porte, ils avaient les cartes en main pour nous exterminer jusqu'au dernier. Les prenant au dépourvu, je frappe ci et là, de mes poings et mes pieds en semant le chaos dans leurs rangs. Cependant, alors que je répand mes dernières forces, la balle d'un pistolet vient me percuter en plein poitrail, passant entre les organes et restant figé en moi. Je m'effondre, touché par ce projectile lui aussi fait de kairouseki et mon sang s'écoule de ma blessure. Mes sens troublés par le choc et par mon fluide vitale qui s'échappe de mon corps, je ne peux qu'apercevoir le corps du tireur tombé, la tête qui explose. En réalité, ceci est l'oeuvre de Zuko, visant juste. Mes pirates en furies attaques de toute leur rage les voleurs et s'en suit une bataille que malheureusement je ne peux vraiment suivre.

Ma respiration haletante, je ne comprend absolument pas ce qu'il se passe autour de moi. Mes camarades ont-ils gagnés, avec l'appui sans commune mesure que représente Ren, oui j'en suis persuadé.

Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Feat : ✘ Atoum Bachara

Le troll venait de partir après que je lui ais demandé d'aller chercher son capitaine et ses camarades. A vrai dire, j'aurais pus m'en occuper tout seul, mais bon il s'était aussi fait voler des objets, il avait bien le droit de défoncer ceux qui avaient faits ça, c'est la moindre des politesses. Ainsi, mettant ce temps à profit, je m'assis sur le sol en tailleur, plaçant mes mains sur mes genoux, je laissais mon Haki Perceptif se déployer tout autour de moi et en particulier vers le plafond. La pièce semblait très grande et encombrée de tout côtés, je sentais des dizaines de présences apparemment bien décidés à nous tuer. Mais, ils ne savaient certainement toujours pas à qui ils s'étaient attaqués. Leurs pensées n'étaient qu'insultes et injures, ils devaient savoir que nous avions tués tout leurs camarades, mais les chefs se trouvaient-ils parmi tout ces types ? Je voulais retrouver celui qui avait commandité ces vols pour lui exploser personellement sa petite gueule. Mais aucune présence parmi celles que je ressentais ne sortait du lot, pas de force particulière, des esprits simples, rien qui pouvait ressembler à un leader. Il n'était pas là ? Ou alors il faisait partie des cadavres derrière moi ? C'était possible remarque, j'avais du mal à me rendre compte de la force que je pouvais utiliser lorsque j'étais contrarié, peut-être qu'il était bel et bien plus fort que ses camarades mais que l'écart de force entre nous deux lui avait été fatal ? Je n'en savais strictement rien.

Je me relevais alors, rouvrant les yeux et souriant légèrement. Je faisais craquer mes doigts les uns après les autres, impatient qu'Atoum et ses sbires arrivent pour lancer l'assaut. Et, enfin, il fut là, suivit de quelques-uns de ses hommes, apparemment certains avaient un peu de mal avec la vision que je leur servais. Mon visage était à moitié couvert de sang, pas du mien évidemment mais celui de toutes mes victimes, en espérant qu'aucun d'entre eux n'ait de maladie contagieuse par le sang, ce serait con comme mort. Ma tunique rouge avait prit quelques couleurs, une véritable oeuvre d'art. Le Commandant du Dragon Rouge s'avançait alors vers moi, observant l'escalier et s'exclamant subitement qu'il avait une idée, comme si ça ne lui arrivait jamais, drôle de personnage celui-là. C'est alors qu'il hurle le nom d'une technique avant que ses jambes ne s'enflamment et le propulsent droit sur le plafond.

- Sinon, y avait une porte en haut de l'escalier en fait...dis-je alors, amusé devant la fougue de l'homme flamme.

Je le vis alors traverser le plafond et attérir dans la pièce qui était juste au-dessus. En effet, ça aurait été plus intelligent de défoncer la porte pour la leur balancer dans la gueule, surtout que ses compagnons ne pouvaient pas tous exécuter un saut assez important pour passer à travers le trou qu'il avait créé. Ainsi, levant un doigt, je leur montrais l'escalier avant de disparaître. Je m'étais élancé dans l'escalier, le montant en un instant jusqu'à foncer dans la porte qui vola en éclat. Derrière moi, les pirates montèrent les marches quatre à quatre.

C'est alors que je vis Atoum à terre, saignant apparemment à cause d'une balle. Comment un projectile avait-il put le blesser lui qui était fait de feu ? Ces hommes n'avaient pas la force ou l'expérience nécéssaire pour maîtriser le Haki, du Kairouseki alors ? Ils avaient les moyens dans ce cas car obtenir de cette roche était soit très cher soit très dangereux. Ils avaient sûrement optés pour l'achat ou le vol de ce granit marin, c'était fâcheux. Ils tournèrent alors leurs fusils dans ma direction et firent feu. Cependant, contrairement à mon homologue de rang dans la piraterie, je contrôlais assez bien le Haki Perceptif, pouvant ainsi sentir venir les balles et connaître leurs trajectoire à l'avance. J'utilisais alors mon pouvoir, m'élançant dans un mouvement presque imperceptible pour les voleurs, ceux-ci me voyant seulement comme un flou rouge, trop rapide pour qu'ils n'aient le temps de réagir. Néanmoins, la pièce était vaste et les voleurs étaient nombreux, à peine en avais-je écrasé cinq que d'autres arrivaient encore.

Dans le fond de la pièce, un tas d'or brillait de milles feu, de petites et grosses pierres précieuses y ajoutaient de la couleur tandis que de nombreux objets et armes y trônaient également. C'est alors que je la vis, mon épée d'or, plantée dans le tas d'or, à la manière de cette arme légendaire qui était plantée dans un rocher. Passant d'une vitesse décuplée à cinquante fois le potentiel de ma vitesse normale, je fonçais dans le tas, les voleurs volant sur mon passage juqu'à l'arme.

J'arrivais alors au sommet du tas d'or, ma main entourant la poignée de l'épée en la ressortant lentement, dans un tintement métallique presque mélodieux. Je la brandissais alors devant moi, un sourire sadique sur le visage. Une nouvelle fois, je repartis à une vitesse impressionante, légèrement baissé je passais entre nos adversaires, tranchant, éventrant et maculant le parquet d'une grande flaque écarlate. Je réapparaissais clairement devant les hommes d'Atoum alors qu'ils venaient à peine de se lancer dans le combat. Leur capitaine n'avait pas l'air d'être en très grande forme. Du côté des voleurs, des plaies s'ouvrirent subitement sur leurs corps, les gorges s'ouvrirent et certaines têtes retombèrent au sol en glissant du cou. Un véritable carnage. J'observais alors Atoum, apparemment inconscient, puis mon regard se posait sur ses camarades qui arrivaient déjà à son chevet.

- Je peux le ramener à votre navire, j'y serais en moins d'une minute votre toubib devrait pouvoir arrêter l'hémorragie. leur dis-je alors, étant plus un ordre qu'une simple proposition. Vous, occupez-vous de ramener ce gros butin, on trouvera sûrement un moyen de se le partager.

Suite à ces mots, je me déplaçais jusqu'au trésor où je préleva mon armure dorée, l'accrochant rapidement avec la jupe de lamelles de cuir. J'avais trouvé cet équipement dans un trésor bien plus gros, mais c'était amusant de le revoir ainsi. Ainsi réequipée, sentant le contact chaleureux de mon épée et mon armure contre ma peau, j'attrapais le corps de Atoum pour le placer sur mon épaule. Ni une ni deux, je m'élançais droit vers un mur, mon épaule libre droit en avant recouverte de Haki. Le mur vola en éclat et mon accélération me permit de survoler le sol sur une centaine de mètres. Me réceptionnant au sol, je traversais la forêt en augmentant ma vitesse petit à petit jusqu'à dépasser le mur du son dans un claquement désagréable. En quelques secondes, j'arrivais à nouveau sur la plage, ne m'arrêtant pas pour autant et continuant droit vers l'eau. Mon mouvement était si rapide que je courrais à quelques millimètres de l'eau comme si un nuage d'air soutenait mes pas.

Ce fut le freinage qui fut plus compliqué, tournant mes pieds parallèlement à la route que je prenais, je soulevais une grosse vague et je surfais dessus jusqu'au navire du Commandant. Là je bondis et attéris alors sur le pont, les personnes présentes sursautèrent en me voyant ainsi débarquer. Je lâchais le corps de leur capitaine en le jetant aux pieds de quelques pirates s'étant approchés sur leurs gardes. A la vue de Atoum dans ce piteux état, ils sortirent leurs armes et s'approchèrent en me menaçant. Gardant une attitude calme, je levais simplement les mains devant moi.

- Je ne suis pas responsable de son état et ce serait sûrement trop long à expliquer. commençais-je alors. Vous feriez mieux de l'amener à votre médecin pour le soigner et lui éviter une mort idiote. Je comprends que vous vous méfiez mais je vais tranquillement attendre ici qu'il se réveille ou que vos camarades reviennent afin de lever les soupçons que vous nourrissez à mon égard.

Sur ces mots, je m'assis en tailleur au milieu du pont, les pirates prenant le corps de leur capitaine pour l'emmener à l'intérieur du navire. Je détâchais le fourreau de mon épée pour le placer à plat devant moi, montrant ma bonne intention de ne pas poser de problèmes. Je fermais alors les yeux et déployait une nouvelle fois mon fluide perceptif, agissant également ainsi pour m'entraîner à son maniement.

Commandant de Flotte

Ceux qu'il ne fallait pas voler

Dans ma tête un espèce de grésillement résonne, tandis que tous mes sens sont brouillés. Je perçois des bruits sourds tout autour de moi mais ne peux les identifier réellement. Ma vision se fait floue et je ne ressens même plus mon corps. L'ultime sensation que j'ai est celle d'un troue dans ma poitrine et du sang qui s'en écoule. La douleur est vive, ma respiration se fait de plus en plus difficile et le pire c'est que je suis impuissant face à ça. Le projectile de granit marin encore encastré dans mon torse neutralise mes pouvoirs et combiné à ma blessure, me fait mourir à petit feu. Mes yeux commencent à se fermer de plus en plus sans que je ne puisse les contrôler réellement. Pourtant, j'essaye tant bien que mal de lutter car, j'ai l'impression qu'une fois les yeux clôt je ne pourrais jamais les ouvrir à nouveau.
Dans la douleur et poussant quelques "kuf" significatif, je crache du sang. Coulant sur mon menton, celui-ci est même entrain de m'étouffer. C'est donc comme ça que je vais mourir, que "Le Néant va mourir" ?
Malgré ma lutte incessante, mes yeux se ferme. Il n'y a maintenant plus que le vide devant moi.
Ma légende n'a pas encore été écrite et je suis mort à cause d'une misérable balle de kairouseki. C'est minable, je n'ai pas eu l'étoffe pour suivre Marco. En vrai, je n'étais qu'un gamin surexcité qui voulait enfiler un costume trop grand. Un simple raté qui se croyait invincible. Voilà ce que j'étais, mais bon, maintenant tout ça est terminé.

Puis, dans un regain de volonté, je dis non, non je suis Atoum Bachara, celui que la Marine craint et qui est plus libre que n'importe qui. Voilà ce que je suis un homme qui a choisis sa voie et qui n'a pas encore accomplit ce qu'il doit faire. Je vais revenir, je ne peux mourir comme ça.
C'est donc avec cette pulsion d'adrénaline mêlée à une volonté de fer que j'ouvre les yeux et tente de parler.

> J.. je su..is, Bachara le ..... Néant

Mes quelques mots à voix tellement basse que personne n'a plus les entendre sont entrecoupés d'une toux sanglante. Je continue à m'étouffer lentement avec mon propre liquide vital tandis qu'une tête tombe devant moi. Les yeux grands ouvert, elle semble me regarder droit dans les miens.
Puis, dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit, je m'évanouie à cause de mes blessures. Une triste fin pour moi, désolé Marco, Light et Ren je n'aurais pas eu le temps de vous surpasser.

Pendant tout ce temps, mes pirates se battent et grâce à la surprise crée par ma précédente arrivée fracassante puis celle du commandant de flotte de Raza, les voleurs sont déboussolés. Etant ainsi plus du tout attentif, "Les Flammes du Néant" entre en grande trombe en suivant Zuko et tuent tout le monde. Le sang coule, les corps tombent inerte et le butin est récupéré. C'est en premier mon second qui me découvre gisant dans mon sang, un trou dans la poitrine et inconscient. Tous m'entourent dans un silence de mort. Ren explique ses intentions et il n'y a que le sniper qui a les mots pour répondre.

> Très bien Ren ! Occupe toi de notre Capitaine et on se retrouve là-bas !

Agissant comme le capitaine en mon absence, il est obligé d'accepter les termes du pirate aux cheveux flamboyants. C'est selon lui la solution la plus intelligente et même s'il est profondément triste, il se doit de rester fort pour l'équipage. Le surhomme quitte la bâtisse en faisant un trou dans le mur puis s'en va à toute vitesse. C'est alors que les pirates, quelques même blessés, s'occupent de porter le "butin de guerre". En dehors de nos tonneaux d'alcool et de la hache d'Ordrix, il y a aussi un gros tas d'or et de pierres précieuses. Pourtant, même devant cette richesse certains pleurs et tout le monde connait la plus grande tristesse imaginable.

> Vous croyez que le capitaine est mort ? Je veux pas qu'il meurt

Les dires du pirate qui s'affaire à porter un sac remplit de berrys, sont un peu bégayer et sa voix complètement floués par l'émotion, sur ses joues une larme à coulée de chaque coté et ses yeux sont rouges de colère mais aussi témoignant de son immense tristesse.

> Bien sûr qu'il est vivant, le Capitaine ne va pas mourir pour si peu !

> Capitaine fort, capitaine pas mourir !

Ordrix bien que ne pouvant simplement pas le montré est très affligé. Il ne fait que baisser la tête, regardant ses pieds pour en témoigner. A tour de bras l'or est placé dans des sacs puis transporter à l'extérieur. Les tonneaux sont eux aussi acheminé hors du repère des brigands et tout le monde se retrouve pour faire le point avant de partir afin de retourner au navire.

> Bon, on se dépêche d'aller sur le "Néant" pour retrouver Ren et le Capitaine aller et on fait qu'un seul voyage je vous préviens.

Cette annonce est dur tant il y a à transporter pour si peu d'homme. Ordrix, en temps que colosse qu'il est, porte à lui seul deux sacs par bras plus un autre qu'il retient par sa bouche, c'est ça manière à lui de donner du courage aux autres. En plus de ça, l'une de ses cuisses a été blessées par balle et même pas un râle de douleur n'émane de lui.
Tous les pirates, sans exception portent une part du butin, plusieurs sont blessés, que ce soit par balle ou par sabre et pourtant, malgré le sang encore frais qui coule et marque leur passage, aucun ne rechigne au labeur. Leur motivation est plus grande que tout, celle de revoir leur Capitaine. C'est donc avec cette volonté et cette nouvelle force que mes hommes avancent à grand pas pour me rejoindre.

Sur le navire, tout est autre. Le reste de mes pirates est extrêmement méfiant à l'égard de cet homme bien qu'ils aient vu notre accord suite au combat. Ils savent qu'il est notre allié par le biais de nos capitaines respectifs. Le médecin de l'équipage s'approche de moi et avec l'aide de beaucoup, s'active pour procédé à l'intervention médical puis à ma stabilisation. Les A même le plancher du pont du "Néant", le pirate fait venir ses quelques outils de prédilections. Sa compétence n'est nullement mit en doute ici car il a pu sauver plusieurs de nos camarades, blessés lors de multiple batailles. Certains de mes hommes offrent de donner leur sang et ainsi, la perfusion peut-être faite sans encombre. Puis, avec habilité, le médecin prend une petite pince de fer et armé dans scalpel, il suit le chemin que la balle s'est frayée en moi pour finalement me la retirer. Deux hommes s'occupent d'éponger le sang tandis qu'un autre le front du chirurgien improvisé.
Ensuite, avec un peu moins d'habilité cette fois-ci, l'homme me recoud la poitrine afin de refermer ma blessure.

Mon emplacement sur le pont est marqué dans le bois carrément à cause de tout le sang que j'ai perdu. Heureusement, ils ont pu stopper l'hémorragie à temps.

Quelques heures plus tard, je me relève d'un seul coup, respirant à fond et enchaînant avec grande rapidité inspiration et expiration. Autour de moi, tous mes hommes me regardent avec de grands yeux. Cependant, une grande douleur me tenaille et je m'allonge de nouveau.

> Quoi ?!

> Capitaine restez allongé !

Je regarde tout autour de moi, sans vraiment comprendre. La tête encore un peu dans le cirage, je parviens quand même à dire de nouveau quelque chose.

> Zuko, aide moi à m'asseoir et surtout, comment je suis arrivé là ?

Malgré mon ordre, mon second refuse d'accéder à ma demande et c'est Ordrix qui s'en occupe, m'occasionnant de nouveau une vive douleur dans la poitrine.

> C'est le commandant de flotte de Raza qui vous a emmené ici ! Dite lui merci !

Au même moment l'un de mes hommes s'en va chercher mon sauveur tandis que je m'inquiète d'une autre chose. Il va falloir que je le remercie et pour ça, je ne connais qu'un seul moyen.

> Donnez moi une choppe et qu'on la remplisse, faites en tous de même et nous allons faire une énorme fête !!

Le médecin semble s'affoler, se tenant la tête avec ses deux mains.

> Capitaine vous ne pouvez pas si tôt après avoir ..

> Ceci est un ordre, le Capitaine ainsi que nous tous le méritons !

Le pirate-médecin, résigné se fait une idée et abandonne de vouloir me contredire. De toute manière il sait bien que c'est perdu d'avance.

> Moi content !

> Allez plus vite et aussi, préparez nous un festin qu'on puisse manger à notre faim !