Le vent va devoir s'habituer à courrir sans les voiliers ○ Pv Raza

Invité

Le Gris à fait un bon en arrière quand il à senti la situation se dégrader. Il n'était peut-être pas une force de la nature et d'aucun disait qu'il n'était pas fait pour être marin, mais c'était un jeune homme très capable de saisir les situations et les ambiances. Et son choix était judicieux. Il était principalement motivé par le fait quelque moins d'une semaine plus tôt le Capitaine avait froidement tué un de leurs matelots et qu'il savait qu'elle n'hésiterai pas à recommencer l'opération à la moindre occasion.

Il y à eut un craquement sonore quand son poing s'est écrasé avec une force colossale dans la pommette de Gaspard O'Meara le Maître d'équipage et l'homme s'est écroulé au sol retenant un gémissement. C'était une bonne chose. Il n'était pas dit que la femme soit capable de supporter les geignements de ceux qu'elle venait de corriger. Un peu plus loin sur le pont se tenais Snackley, le second Mousse. Il était un peu plus vieux que Le Gris et sur l’appareil depuis plus longtemps. Au sang qui coulait à flot de son visage, il était facile de dire qu'il avait le nez brisé.

Un silence de mort régnait sur le bateau.
En vérité, tout le monde était choqué que la punition pour l'incompétence de Snackley retombe également sur le maître d'équipage. Généralement, Le Capitaine s'arrangeait pour ne jamais être ouvertement violente avec O'Meara ou son son second. Pour diverses raisons. La première semblait être qu'elle les appréciait un peu et la seconde était plus technique et finalement tellement perfide qu'elle lui collait à la peau. Le Maître d’équipage est élu par ses comparses, c'est un homme respecté à l'instar du Second qui dois être respecté et même aimé par les hommes. Car ils sont leur voix, leur moyen de se faire entendre du capitaine. Il n'est pas nécessaire qu'ils apprécient leur capitaine. Tout le contraire. C'est pour cela que ces deux autres postes existent. Alors afin de ne pas envenimer la situation avec son équipage de mercenaire, Raphaëlle s’arrangeait pour toujours rester visiblement correcte avec les deux hommes.

Mais les circonstances étaient différente.
Tout le monde à bord était terriblement irrité, fatigué et frustré par l’échec cuisant de la réquisition du bâtiment de l'autre corsaire quelques jours plus tôt au Cap des jumeaux. C'était un événement humiliant que chacun se passait d'aborder oralement. Cependant , la fatigue et la frustration s'accumulant dans cet espace clôt avait fini par atteindre le point de non retour dans la personne du Maître à bord et avait déclenché une vague de violence non justifiée quoique méritée.

◘◘◘◘

« – Laisse la responsabilité de l'organisation des manœuvre au mousse et vois comment ça fini. Au mouillage pendant 10 jours pour réparer entièrement le mat d'artimon. C'est un miracle que nous ayons pu atteindre ce port...La prochaine fois que t'as une idée brillante de ce genre O'Meara, je te tue ! Un mousse est un mousse. S'il était bon à quelque chose alors il ne serait pas mousse ...vraiment que ça te rentre dans le crâne ...Je te tue. Je vous tue. En fait je vous liquiderai tous. Toi et ce putain d'équipage... »

Les dents serrées. Le regard complètement fou, visiblement très touchée par l'effondrement du mat de son bateau, et encore plus humiliée de l’échec cuisant de leur entreprise précédente. O'Meara savait que seules certaines de ses menaces étaient vraies, mais c'était justement parce qu'il savait lesquelles qu'il se sentait à ce point terrifié et démuni. Parce qu'il savait qu'elle se débarrasserai de lui à titre d'exemple. Pour autant il savait qu'il existait une véritable relation de respect mutuelle entre eux. C'était peut-être parce que comme lui elle était un ancien gabier. C'était peut-être parce qu'elle aimait autant les bateau que lui si ce n'était plus ...parce qu'elle était autant avide de liberté.

Il la regarda s'enfoncer dans les rues de la ville les laissant sur le port veiller aux réparations du navire. Son bras fermement accroché à l'épaule du Gris. Le petit préféré du moment. Pas qu'elle ait souvent des petits préférés.

Raphaëlle poussa le garçonnet devant elle à l'entrée de la taverne laquelle était plus ou moins encombrée par une imposante silhouette. Elle se racla la gorge avec fort peu de délicatesse sa main autour de la nuque de l'enfant , toujours. Il avait le teint tellement basané , Le Gris, les yeux tellement foncés que honnêtement il aurait pu passer pour son fils.

« – Scuze nous, mon grand, mais te gène un peu et c'est qu'j'avions dans l'intention d'apprendre à boire à ce gai luron là. 'lors si tu pouvais faire juste un pas sur l'côté ça s'rait rudement aimab' »

Empereur Pirate

Le Vent...

Mon voyage m'avait mené du Shin Sekai à South Blue après plusieurs mois de navigation seul, m'accompagnant de ma présence et m’accommodant à celle-ci. Il était vrai que l'ennui était formellement présente tout ce temps mais, je le faisais pour la bonne cause, après tout. Installé sur une chaise présente dans mon embarcation de fortune, une Île pointait le sommet de sa montagne tandis que j'essayerai de me repérer, via le Log Pose que possédais, me permettant de ne pas me tromper d'endroit. En effet, selon mes calculs et mes informateurs, je devais à présent me trouver à Baterilla, non loin de ce fameux Goyah Island, le nirvana de ma courte aventure à la recherche de ce Gamin. Seulement, j'avais beau être robuste, je devais faire escale à cet endroit avant, pour me reposer, manger et tout ce qui pouvait s'en suivre. Cela me dérangeait fortement mais, les lois physiques étaient beaucoup plus fortes que ma résistance. Je n'avais pas mangé depuis prêt d'une semaine, après tout. Ne consommant pas de poisson, je ne pouvais faire autrement que d'attendre sans rien dire. Le bateau voguant d'houle en houle, je pouvais ainsi admirer le paysage de l'île facilement, déterminer selon mon instinct si il s'agissait d'un bon endroit ou pas. Tout cela pouvait s'avérer important pour la suite, en effet et c'était véridique.

Une plage de sable fin, de petites habitations ainsi qu'une verdure luxuriante un peu plus loin. Un coin paradisiaque ? De ce que je savais de Baterilla, il était dit qu'il était le lieu de naissance d'un certain fils de Démon. Le fils du défunt Gold Roger. Il aurait apparemment eu une idylle avec une jeune femme qui se cacha pour accoucher, ne voulant pas voir son enfant être abattu par des hommes qui détenaient en eux de la colère pour le géniteur. Après tout, je pouvais la comprendre. Il n'était pas coupable de son père. Ceci était encore une preuve d'une justice éphémère dans ce monde, en quelque sorte. Un Gouvernement fonctionnant pour "l’intérêt" et non pour la justice, voilà ce qu'était les leaders actuels. C'était pour cela que je me retrouvais autant traquer. Ce n'était qu'une infâme décision d'homme qui me trouvait bien trop réaliste, me piégeant pour faire de moi ce criminel recherché pour 900 000 000 de Berry. Je ne regrettais pas le chemin qui s'était ouvert à moi certes mais, il était bien trop ingrat et c'était ce qui me titillait. Enfin, ce n'était pas vraiment le mois pour les lamentations, mes larges épaules pouvaient bien tenir un peu plus de fardeaux sans pour autant me voir m'écrouler. C'était tout à fait faisable.

Attendant l'arrivé de l'embarcation sur la plage, j'avais jeté l'encre en mer rapidement, sautant pour atterrir lourdement au sol, de mon Armure Vermillon tout en attrapant ma cape beige, me couvrant légèrement pour ne pas être trop perçu. Je tenais à garder mon anonymat, sans quoi, l'évasion de ce Gamin allait faire chou blanc. Je m'étais dirigé vers la ville, arrivant dans des ruelles peuplés par tout un tas de personnes différentes, marchant de tous les côtés. Baterilla était assez convivial, voilà tout et les gens se sentaient heureux. Bizarrement, mon intuition ne me titillait pas, comme à chaque fois, signifiant que cette Île n'était certainement pas pourrie par ce système actuel, le système mondial. Mon Sugegasa sur lequel le soleil dirigeait ses rayons lumineux, je m'étais figé directement, devant un bar tandis que l’inscription "Restaurant" me donna comme ainsi dire "Faim". J'avais ainsi pénétrer dans l'antre où flottait une bonne odeur dans l'air avant de me poser sur une des tables, commandant ce que je voulais manger sans pour autant me ruiner. Un repas assez copieux prévu pour me donner de l'énergie pour quelque jour alors pourquoi ne pas se faire plaisir ? Les serveurs me servirent alors quelques minutes pus tard, un repas plus que savoureux dont je me régalais, rien qu'en regardant.

De la viande, des légumes et tout ce qui s'en suivait. Il y en avait de partout et je ne pouvais que me régaler sous cet amas de nourriture gracieusement préparé par un chef qui mériterait toutes mes félicitations pour son talent dans ce domaine. Attaquant ce repas avec entrain, j'avais légèrement abaissé, comme à mon habitude ma couronne d'acier au niveau de ma mâchoire. Un ventre plein était mon objectif et il se comblait de boucher en boucher jusqu'au moment où plus rien de mangeable n'existait sur ma table, ayant consommé l'entièreté de ceux-ci au bout d'une vingtaine de minute. Dirigeant un peu pendant le même laps de temps, je m'étais alors levé avant de signaler que j'en avais terminé. Je devais alors normalement repartir tandis qu'un homme entra ici, assez louche et s'installa sur le comptoir, me toisant bizarrement. Je n'avais pas pour habitude de m'inquiéter de ce genre de chose mais, ce type ne me disait rien de bon. Restant figer un peu à le regarder exercer une gestuelle étrange pour parler au serveur, quelque chose me fit redescendre sur terre, enfin, quelqu'un plutôt. Devant moi se trouvait un jeune homme, âge de jeunesse ainsi qu'une femme, plus mature à ses côtés dont le visage ne m'était pas inconnu.

C'était ainsi que celle-ci m'adressa la parole, d'une façon assez nonchalante. Elle me demande d'me pousser légèrement, mon corps empêchant ainsi toute personne de passer. Cette femme était esthétiquement belle, le type de femme que n'importe qu'elle homme pouvait trouver attirante. Son faciès me rappelait une Pirate sous la coupe du Gouvernement, une certaine Raphaelle A. Teppe, Shichibukai. Il en existait un total de sept, criminels de grandes réputations ayant une totale liberté d'agir contre l'appui qu'ils pouvaient donner au Gouvernement quand ceux-ci l’exigeait. De véritable Monstre enchaîné par le système dont ses dirigeants usaient des talents. Cette Raphaelle en était donc une et je ne semblais pas être le seul à l'avoir remarquer. Les autres personnes autour commencèrent tout juste à reculer, se racler la gorge d'une façon assez sèche et de réaliser. Ils inspiraient la peur après tout, tout comme mon épithète de Yonkou. M'écartant légèrement pour laisser la Demoiselle passer, j'avais alors engagé quelques pas, m'arrêtant à son niveau pour pivoter mon regard et ainsi croiser le sien. Sans attendre, une phrase me venu alors à l'esprit, une phrase que je prononçai d'une façon assez distante mais, parfaitement audible par celle-ci.

« Une Shichibukai, hein... »

Je souhaite faire à celle-ci réaliser que je n'étais pas dupe et que j'avais bien reconnu son apparence. Après tout, un Grand Corsaire, c'était assez connu, non ? Je n'avais, par contre, jamais eu l'occasion d'en croiser un. Mon ascension au Shin Sekai fut bien trop rapide pour cela. Je ne connaissais que leurs noms comme ce Light G Hawk ou encore une certaine Nikola Q. Von Strike. Enfin, je ne m'attarderais pas trop sur ce sujet. Seulement, l'impression que j'avais eu allait s'avérer juste étant donné que ce même homme avait décidé de faire impasse des manières en société, optant pour une entrée beaucoup plus brusque, celui-ci sortit un fusil de précision, actionnant la gâchette deux fois en l'air, des balles de métal transperçant le plafond dans les secondes qui suivaient.

Le vent va devoir s'habituer à courrir sans les voiliers ○ Pv Raza 189387Shingekinokyojin2078941

« Je veux votre attention, mesdames et messieurs ! »

L'homme s'était ainsi levé de son siège, pointant le fusil vers plusieurs destinations tandis que tout le monde semblait être terrifié... Qu'allait-faire cet imbécile ?

Invité

C'est que en réalité, Raphaëlle ne s'était sans doutes jamais douté du fait qu'on pourrais éventuellement la reconnaître. Elle n'avait jamais chercher ni à cacher ni à revendiquer sa position de Corsaire, et en fait c'était même quelque chose à laquelle elle n'accordait pas de réelle intention. Elle était certainement la moins connue des sept, celle qui ne ravageait jamais au nom des corsaire ou d'une cause quelconque, seulement son petit désir personnel. Ce n'était pas une femme qui s'illustrait particulièrement et si la rumeur courrait sur le talent d'épéiste d'un pirate au nom d'Azrael, elle doutait que tout un chacun ne le prenne vraiment au sérieux. Un illustre inconnu dont le nom fantomatique ne s'attachait à aucun sexe ou un aucun passé. Et c'était bien comme cela ; c'était de cette manière qu'elle préférai vivre dans un anonymat confortable et rassurant.

Mais lui, il se tenait là ; droit, immense, imperturbable avec son ton indifférent. Tellement impersonnel en fait et Raphaëlle n'aima pas cela.

Elle pinça les lèvres et crispa sa main autour de la nuque du Gris dont les épaules se courbèrent légèrement. Il était habitué aux sautes d'humeurs de sa patronne et il savait que si elles étaient rapides elles n'étaient jamais bon signe pour l'équipage. Il ne la fréquentait pas trop en dehors du navire en général, elle ne restait pas avec eux quand ils étaient au mouillage. Elle voulait rester loin de leurs gueules puantes, qu'elle disait. Non pas qu'elle empeste moins. C'était sa façon de leur dire qu'elle ne les aimait pas. Cependant , elle ne dit rien. Pas cette fois. C'était peut-être parce qu'elle était capable de voir à quel genre de personne elle avait à faire, sans être capable de mettre un nom sur la dite chose ou encore parce qu'il était dans sa nature de ne pas se lancer dans de vaines esbroufes quand elle n'était pas persuadée de pouvoir avoir le dessus.

Et il était difficile d'en être absolument persuadée.

Alors en lieu et place elle se fendit d'un sourire faussement embarrassé et avec une joie et une vanité encore plus feinte et elle leva le visage pour regarder l'homme qui s'était adressé à elle.

« – Je préfère " Criminel légitimé", mais je suppose que ce n'est pas comme ça que c'est perçu ...Mais je ne pensais pas que mon visage était connu. »

Tu parles.
Ce n'était pas comme si son entrée dans les septs avait légitimé le moindre de ses coups d'éclats. Tout le contraire même et l'état major devait encore se mordre des doigts après une décision aussi inconsidérée. Elle avait relâche la pression sur la nuque de l'enfant et il se dégageât rapidement et souplement de sa poigne, pinçant les lèvres. L'air profondément navré.

« – Vous le connaissez aussi, Capitaine. »

Il susurra ,frustré et totalement accablé qu'elle ne semble pas comprendre ou il voulait en venir. Il ne fallait pas croire, en temps que marin et que capitaine il la respectait à un point qui frôlait l'idolâtrie ou le fanatisme. Mais en temps qu'être humain, en temps que personne, il était le premier à penser qu'elle avait totalement échoué. Il résista difficilement à l'envie de la traiter d'idiote.

« – Youkou ! c'est un yonkou, Hagane-sama. il y à une affiche dans votre cabine la Marine vous les à donné celles des autres empereurs... »

Elle plissa les yeux et porta toute son attention de perfide petite garce sur la personne de Raza Hagane comme pour chercher à trouver les points commun avec le portrait qu'elle en avait et , effectivement, après un moment quelque chose semblât faire sa route dans son cerveau.

Elle félicita son instinct de survie d'être aussi développé, car bien qu'elle ne pensa pas à changer d'attitude envers lui, il était clair qu'elle avait bien fait de ne pas le provoquer plus que de raison. Il serai difficile de s'effacer avec le morveux dans un endroit pareil.

Elle afficha une nouvelle fois cet air prétendument arrogant , agitant une main dédaigneuse devant son visage.

« – Aaah ...eh bien il r'ssemble pas à son portrait ...et puis merde hein ...je suis encore plus flattée qu'un illustre camarade connaisse le visage de la moins douée des sept ! »

Elle se pencha négligemment par dessus le comptoir pour ordonner d'un air qui ne souffrait pas l'attente ni le refus qu'on serve du Rhum pour elle son mousse et son nouvel ami. rapidement et d'un geste qui traduisait l'habitude elle fit glisser les chopes vers chacun des autres protagonistes et s'empara de la sienne comme si cela faisait des années qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'en boire.

Comme si elle ne passait pas sa vie à bord complètement ivre.

« – C'est un peu abusé , de me définir par mon titre, tu sais mon grand ? Je n'ai pas grand chose pour l'honorer . Tu boiras bien un peu avec nous, hein camarade ? Après tout les crapules dans notre genre évitent cette île , elle est chargée de mauvais souvenirs, alors qu'est de tu fais dans l'coin ? Rien qui nécessite des bras en plus ? »

Elle aurait sans doutes enquillé sur une autre question tout en posant ses fesses sur le comptoir, mais elle fut interrompue. D'une certaine façon la situation avait dégénéré et elle se demandait si elle n'était pas maudite ou quelque chose dans le genre. C'était déjà la seconde fois qu'elle était dérangée alors qu'elle savourait son moment de paix dans une taverne.

« – Tsh ...Felon de pute , est-ce qu'on peu même plus se bourrer la gueule en paix maintenant ? »

C'était une question rhétorique alors que dans le fond elle se délectait de sentir la peur et son odeur légèrement âcre emplir la pièce. C'était un fumet qu'elle appréciait particulièrement. C'était celui qui annonçait généralement sa victoire imminente et puis parce que malgré tout c'était une femme arrogante qui aimait se sentir supérieure et ce , de bien des façons.

« – Oh,''Tu veux '' notre attention ? »

Elle posa ses pieds sur le comptoir, pour se tenir debout sur ce dernier, sourire cruel sur le visage. Elle n'avait même pas sur elle le cheptel d'armes qu'elle portait par habitude. Restés dans sa cabine. Elle se penchât seulement pour récupérer un couteau à viande qui avait été abandonné dans un plat en attente de rejoindre les cuisines. Une lueur rougeâtre se mit à danser dans le fond de ses prunelles bleues.

« – Tu crois vraiment être en position de vouloirquoique ce soit ? »

Sa voix grave coulait de sa bouche comme suinte le venin sur les crocs d'un crotale. Prenant le parti de l'incroyable force qu'elle tirai de son fruit du démon elle lança le couteau à toute allure pour sectionner le canon du fusil à sa moitié. Juste pour voir si se blanc bec trouvait encore à parler lorsqu'il comprendrais qu'il n'était pas en position de force.
Le tuer ne lui apporterai rien. Mais elle avait vraiment envie qu'il ferme sa bouche. Qu'il la laisse boire en paix. Elle avait des choses plus importantes à traiter que lui.

Alors elle se tenait toujours à distance. Prête à fuir plus qu'à répliquer, mais curieuse du déroulement de la situation.

Empereur Pirate

Le Vent...

Présent à South Blue, je m'étais arrêté à Baterilla en chemin alors, dernière île à atteindre avant la fameuse Goyah Island, endroit où séjournait tranquillement le Gamin au Magma, dans sa prison de verre dans ce puits mortel pour un Mangeur de Fruit du Démon. J'avais ainsi pénétré dans un bar, servant aussi de la nourriture, décidant de me nourrir un peu, pour ne pas ainsi assister à un malaise, ma réputation en dépendait. Voir un Empereur tomber de la sorte était une disgrâce à cet épithète, après tout. Mangeant pour quatre journées, je m'étais ainsi dirigé silencieusement vers la sortie, ne voulant créer de bruit quand j'étais ainsi tombé sur une femme que je reconnaissais. Elle m'avait dit de me pousser tandis que son visage commençait à apparaître dans mon cerveau. Raphaelle A. Teppe, la"Demoiselle". C'était une Shichibukai disposant également de l'épithète de "Veuve Noire", dangereuse autant pour sa force que pour sa beauté et sa cruauté. Le poison de la Veuve-Noire faisait référence à tout cela. Elle avait une prime honorable de trois cents cinquante million de Berry, faisant d'elle une élite sur Grand Line, endroit où elle opérait principalement.

M'écartant légèrement pour laisser la Demoiselle passer, j'avais alors engagé quelques pas, m'arrêtant à son niveau pour pivoter mon regard et ainsi croiser le sien. Sans attendre, une phrase me venu alors à l'esprit, une phrase que je prononçai d'une façon assez distante mais, parfaitement audible par celle-ci. Je lui avais ainsi révelé que je la connaissais. Je souhaitai faire à celle-ci réaliser que je n'étais pas dupe et que j'avais bien reconnu son apparence. Après tout, un Grand Corsaire, c'était assez connu, non ? Je n'avais, par contre, jamais eu l'occasion d'en croiser un. Mon ascension au Shin Sekai fut bien trop rapide pour cela. Je ne connaissais que leurs noms comme ce Light G. Hawk ou encore une certaine Nikola Q. Von Striker. La demoiselle s'était un peu figé. Je pus ainsi sentir celle-ci se crisper un peu, de frustration sûrement. Venait-elle de refréner une pulsion ? C'était alors ainsi que le jeune homme parla, une voix assez tremblotante, disant à la Corsaire qu'elle était censée me connaître étant donné ma réputation de Yonkou, ce qui incita celle-ci à changer complètement d'expression. Raphaelle disait être flatté que je puisse la reconnaître avant de se dépêcher pour servir des verres sur une table.

Un changement que je trouvais bien trop brutal en effet. Que cachait-elle ? Enfin, je ne m'attarderais pas trop sur ce sujet. Seulement, l'impression que j'avais eu allait s'avérer juste étant donné que ce même homme avait décidé de faire impasse des manières en société, optant pour une entrée beaucoup plus brusque, celui-ci sortit un fusil de précision, actionnant la gâchette deux fois en l'air, des balles de métal transperçant le plafond dans les secondes qui suivaient. Un bruit incroyable dans le pièce se calma, laissant ainsi ce forban essayer de parler et d'avoir de l'attention. Entre temps, c'était ainsi que la Shichibukai, revancharde et sûrement prête à me montrer ce qu'elle était capable de faire se lever, empruntant le comptoir comme un sol à fouler. Pieds nus, "La Mademoiselle" s'était alors emparé d'une couteau, le projetant d'une force herculéenne, coupant le canon du fusil et se planta alors sur la façade, d'un côté lointain à l'emplacement de cet idiot. Elle avait épargnée sa pauvre vie gâchée alors par une immaturité et un manque flagrant de jugeote. Celui-ci pointa alors son arme dont l'allonge disparue sur ma personne, essayant sûrement de viser la Shichibukai, tirant un coup de feu, qui explosa littéralement l'arme tout en continuant la course à ce projectile vers mon être.

« Une femme, ça doit rester en cuisine ! Récupère ton couteau et ne recommence à embêter sous aucun prétexte moi, Pirate ! »

Je m'étais ainsi protéger la tête avec le Fluide Combatif, assez résistant pour ne craindre que peu de chose. Le balle ricocha ainsi, tombant à mes pieds tandis que les mains de l'idiot étaient brûlés, marqués à plusieurs endroits à la fois. Grondant ainsi de ma voix grave, l'homme recula en mesure que je m'approchai de,lui, se doutant de ce qui allait se passer quelque chose aujourd'ui. Serrant mon poing gauche, les veines y étaient visibles avant de porter ce morceau de chair sur une certaine personne.

Le vent va devoir s'habituer à courrir sans les voiliers ○ Pv Raza 1432181334-014

« Tu disais être un Pirate ? Tu fais honte à la Piraterie, bandit raté ! »

Un puissant coup, venant se fracasser contre son visage, fracassant à son tour sur le mur. Il avait goûté à ce puissant mastodonte, enfin, plutôt qu'une légère partie de ma force. Inconscient, l'homme tituba un peu avant de retomber, la seconde d'après, au sol. Je n'étais vraisemblablement pas aller de main morte, ce léger coup de poing de mon être avait étalé celui-ci. J'avais pourtant comme habitude avec celui-ci de briser les matériaux les plus solides ou encore de détruire des immenses rocher. Il n'avait fallu qu'une simple "pichenette", un vent de ma part pour l'abattre, montrant le faussé qui nous séparaient. La femme s'était ainsi calmé, étrangement, ne cherchant pas à aller plus loin, à me répondre où à ma provoquer, je n'en sais pas grand chose au final.

J'avais pourtant bien découvert son identité. Raphaëlle, séduisante et mystérieuse comme toute femme, sa réputation de "Veuve Noire" n'étant donc plus à prouver, s'était écarté de sa table, un léger regard perlé vers ma personne avant de s'en aller de ce bar, sans un mot pour autant, avec ce jeune homme, qui après un verre semblait bourré, ce qui était incroyable. Il était jeune après tout, inexpérimenté, c'était peut-être sa première cuite, qui savait ? Titubant, il avait suivi le Shichibukai alors que je n'avais daigné bougé, ne comprenant vraisemblablement pas les gestes de cette femme. Intriguante. Soupirant, j'avais par ailleurs remarqué qu'elle n'avait pas payé, un geste qui me fit sourire. Elle était fourbe et maline, s'éloignant donc pour cette raison. Tombé dans ce piège, cela ne ferait aucun doute que l'on allait se revoir, une petite vengeance personnelle allait peut-être s'engager, rien de bien méchant, c'était de bonne guerre après tout.

Soupirant pour laisser quelques pièces sur cette table, je venais ainsi de regarde la Barmaid qui semblait heureuse d'avoir été débarrassé de cet homme ennuyant, qui voulait s'imposer en tant que pirate selon lui, une voie qui ne lui convenait vraisemblablement pas. Le traînant ainsi dehors, j'avais ainsi, en usant d'une légère partie de cette force qui était mienne, envoyer son corps inerte de mouvement en l'air, relâchant celui-ci sur une branche, où il avait été positionné à ne pas retomber, ce qui était parfait. Quand il avait se réveiller, la réaction pouvait être étonnante, voir hilarante. M'éloignant, je n'avais cependant pas oublié mon objectif premier, à savoir me rendre à cette fameuse "Goyah Island" où le nirvana m'y attendait, la libération de ce "Gamin au Magma", ce qui m'importait pour l'instant. Le monde était bien trop calme à mon goût. La monotonie n'avait pas sa place dans la vie d'un pirate. Je repris ainsi mer, seul, voguant stoïque, tel le monument que je représentais.